Depuis ce vendredi 10 juin, à 3am PST/6am EST, les Français d’Amérique du Nord peuvent voter par internet pour le second tour de l’élection législative. Chaque électeur qui avait choisi la possibilité de voter en ligne, en précisant adresse email et numéro de téléphone sur les listes électorales, a dû recevoir un nouveau numéro d’identifiant (12 chiffres et lettres, envoyés par email) et un nouveau mot de passe (12 chiffres et lettres également, envoyés par SMS), différents de ceux du premier tour. Si ce n’est pas le cas, vérifier dans vos spams que ces emails ne s’y sont pas glissés avant de demander un nouvel identifiant et un nouveau mot de passe.
Voici la démarche :
Se connecter sur France diplomatie, cliquer sur « Je vote par internet »
Page de « Bienvenue », entrer son identifiant et son mot de passe
Page des candidats : cliquer sur l’un des deux candidats en lice – le député sortant Roland Lescure (Ensemble!) et Florence Roger (NUPES) – ou, option proposée, « Vote blanc »
Page « Saisir le code de validation qui vient de vous être envoyé par courriel » – un « code de validation » de 6 chiffres a dû être envoyé.
Cliquer sur « Voter » pour confirmer
La page suivante indique que « Votre vote a été enregistré » avec la date et l’heure. Il est alors alors télécharger un récépissé de vote. Terminé, c’est voté !
Le portail de vote reste ouvert 5 jours jusqu’au mercredi 15 juin à midi, heure de Paris (6am EST, 3am PST).
Le vote à l’urne se déroulera le samedi 18 juin sur le continent américain et les Caraïbes – le dimanche 19 juin partout ailleurs.
Retrouvez ici tous nos articles sur la législative 2022 en Amérique du Nord.
Une vague gourmande déferle sur la Floride. Véritable référence en matière d’excellence gastronomique, le prestigieux Guide Michelin, qui sillonnait pour la première fois les routes du Sunshine State, a dévoilé jeudi 9 juin le nom des restaurants couronnés cette année dans les trois grandes agglomérations urbaines de l’État : Miami, Orlando et Tampa.
15 restaurants étoilés
Un millésime 2022 qui ne compte pas moins de 15 établissements étoilés, dont L’Atelier de Joël Robuchon, la seule adresse de Floride auréolée de deux macarons. Ayant su séduire les inspecteurs anonymes de l’emblématique guide rouge, ce restaurant, dirigé par le chef exécutif français Alain Verzeroli, est implanté au cœur du quartier de Design District à Miami.
La métropole floridienne compte par ailleurs 10 tables distinguées d’une étoile : Ariete, le repaire du chef Michael Beltran et le restaurant mexicain Los Félix, tous deux situés à Coconut Grove ; l’enseigne Le Jardinier, également dirigée par le chef français Alain Verzeroli, ainsi que le grill coréen Cote Miami et son chef Simon Kim à Design District ; l’adresse Boia De située au sud de Little Haiti, dont le menu est élaboré par les chefs Luciana Giangrandi et Alex Meyer ; Elcielo à Brickell, dirigé par le chef colombien Juan Manuel Barrientos ; Hiden à Wynwood opéré par le chef japonais Shingo Akikuni ; The Den, hébergé dans l’hôtel Marriott Stanton à South Beach, Stubborn Seed, tenu par le chef floridien Jeremy Ford, ainsi que The Surf Club Restaurant du célèbre chef cuisinier américain Thomas Keller, niché au sein du Four Seasons Hotel à Surfside, au nord de Miami Beach.
Pour sa première édition floridienne, le célèbre guide culinaire français prime également quatre restaurants d’Orlando d’une étoile : Capa, situé au Four Seasons Resort Orlando dans le parc d’attractions Walt Disney World, Soseki avec le chef Michael Collantes à la barre, le restaurant japonais Kadence, mais aussi Knife & Spoon, tenu par le chef John Tesar à l’intérieur du Ritz-Carlton Orlando.
29 Bib Gourmand
Ces établissements s’ajoutent aux 29 restaurants qui figurent sur la sélection Bib Gourmand, une distinction récompensant des enseignes plus abordables. La région de Miami en compte 19, tandis qu’Orlando et Tampa en abritent respectivement sept et trois. Parmi eux, on trouve l’enseigne Bachour, qui propose les pâtisseries créatives du chef éponyme, l’incontournable Mandolin Aegean Bistro et ses spécialités grecques, Michael’s Genuine, géré par le chef américain Michael Schwartz, ou encore la boulangerie certifiée cachère Zak the Baker à Wynwood.
« Cette première sélection démontre à quel point Miami, Orlando et Tampa regorgent d’adresses de qualité pour les gourmets du monde entier,déclare, dans un communiqué, Gwendal Poullennec, le directeur international des Guides Michelin. Nous sommes convaincus que les foodies locaux, tout comme les touristes, prendront plaisir à explorer cette destination sous un angle inédit : celui de la bonne cuisine. »
Bonne nouvelle pour les voyageurs : les États-Unis ont décidé de supprimer l’obligation des tests Covid-19 pour l’entrée sur leur territoire pour tous les voyageurs arrivant en avion. La nouvelle mesure est entrée en vigueur ce dimanche 12 juin à minuit EST/9pm PST, à point nommé, quelques jours avant les vacances estivales.
La propagation rapide du variant Omicron à la fin de l’année dernière avait incité les États-Unis à durcir les conditions d’entrée sur leur sol. Depuis décembre, tous les voyageurs âgé de plus de 2 ans, quel que soit leur statut vaccinal, devaient montrer à l’embarquement un test PCR ou antigénique négatif réalisé un jour avant le vol à destination d’un aéroport américain.
Le CDC (Centers for Disease Control) encourage néanmoins à respecter une quarantaine de 7 jours à l’arrivée, mais considère que le moment est propice pour lever les restrictions. Les autorités sanitaires précisent toutefois que cette décision sera réévaluée dans 90 jours. L’annonce de la Maison Blanche intervient six semaines après qu’un juge a levé l’obligation de porter un masque dans les avions, les bus et les centres de transit. Les voyageurs doivent toujours montrer un schéma vaccinal complet (le rappel de vaccin, ou booster, n’est pas obligatoire en Amérique du Nord) avant d’embarquer en direction des États-Unis.
Il y a 35 ans, à San Francisco, Cleve Jones, militant de la lutte contre le Sida, lançait l’idée de rendre hommage aux victimes de cette maladie en créant un patchwork dont chaque pièce représente une personne décédée. À l’époque, les malades du Sida ne pouvaient pas prétendre à des funérailles, de nombreuses familles préférant ne pas s’exposer à la honte que suscitait la maladie, mais aussi en raison du refus des maisons funéraires d’enterrer les corps infectés par la maladie. Le patchwork offrait alors un objet et un lieu de mémoire, les dimensions de chaque morceau rappelant celles d’une tombe.
Aujourd’hui, le patchwork comporte plus de 50 000 panneaux, 110 000 noms et pèse plus de 54 tonnes. Les samedi 11 et dimanche 12 juin prochains, 3000 de ces panneaux seront exposés dans le Golden Gate Park, sur la Robin Williams Meadow. Ce sera la plus grande exposition du patchwork jamais réalisée à San Francisco. L’intégralité de cette œuvre a été exposée pour la dernière fois en 1996 au Mall de Washington, D.C.
Il est longtemps resté dans l’ombre, mesurant sa réussite par la gloire des autres, les quelques 150 clients, grands hôtels de Las Vegas et de Californie, compagnies de croisières de Floride, qui depuis plus de huit ans servent par milliers les bouchées de chocolat et les exquis macarons produits dans son usine haut de gamme de Moonachie, dans le New Jersey.Thierry Atlan, l’apprenti de la célèbre maison Charpot de Troyes, sa ville natale, sacré meilleur ouvrier chocolatier de France en 1997 pendant son ascension chez Lenôtre, avait officié pendant dix ans comme consultant international en chocolaterie avant de venir diriger près de New York en 2012 la production en gros de la société Sugar and Plumms.
Cette fois, il appose son propre logo stylé sur sa première boutique, ouverte le 25 mai à Manhattan au cœur de Soho, au coin de West Broadway et Spring Street, une étroite échoppe dont les murs vanille au chic avenant rehaussent les trésors maison : 18 sortes de macarons et autant de chocolats, alignés en parade multicolore dans des vitrines à l’hygrométrie parfaite importées à grands frais d’Italie.
« C’est simplement de la haute qualité, confirme Thierry Atlan, entre deux hello enthousiastes aux clients qui défilent de West Broadway. Et la haute qualité n’a pas besoin d’être snob, élitiste et intimidante ».
L’authenticité du goût
Son expérience de consultant spécialisé lui est toujours précieuse.Réclamé de Dubaï à Bangkok et Vegas pour son talent à réarranger les vitrines et les assortiments des détaillants de luxe, autant qu’à adapter les produits aux goûts locaux, ce maniaque des saveurs et du décorum est bien outillé pour explorer le potentiel des papilles américaines, anesthésiées depuis l’enfance par les barres Hershey insipides. « Ils sont curieux, ouverts, prêts à découvrir des sensations nouvelles, s’enthousiasme-t-il. Certains clients se révèlent des puits de science qui m’interrogent sur la sélection de mes fèves de cacao, mais la plupart mesurent le haut de gamme à l’authenticité, au côté unique du produit. »
On ne trouvera pas un atome d’agent de préservation dans ses macarons, dont la fraîcheur est assurée par une technique maison secrète.Par-delà le croustillement subtil, le moelleux égayé par les pépites croquantes du cœur, la signature Atlan réside dans la vérité du goût. « Quand nous disons « à la framboise », la saveur du fruit doit sauter au palais, sans fioritures inutiles ni ambiguïté. C’est notre marque de fabrique. »
Une affaire de famille
C’est aussi un business, acharné à concilier la qualité avec des volumes impressionnants. À Moonachie, au bout des pistes de l’aérodrome de Teterboro, dans le New Jersey voisin, Thierry Atlan et sa fille Julie, Chief operating officer de l’entreprise, et diplômée de management et direction d’entreprise à NYU, assurent la production de 20 000 macarons par jour par une équipe de seulement dix personnes.L’usine est exempte des problèmes de chaîne d’approvisionnement qui maltraitent l’agro-alimentaire américain.
Hormis le chocolat, qui est importé de France, toutes les matières premières proviennent des États-Unis ; les amandes de Californie, les œufs et le lait de la côte Est. « Cela a un grand intérêt pour la logistique, et pour la fraîcheur des ingrédients, commente Julie Atlan, mais nous mettons un point d’honneur à nous approvisionner chez des producteurs locaux, autant pour assurer la qualité constante que pour nous ancrer ici en tant que fabricants américains. »
L’esprit d’équipe
Son savoir-faire enrobe aussi le management. En 2011, Lamia Jacobs, ancienne trader en pétrole reconvertie dans la restauration, cherchait d’urgence un chocolatier pour requinquer les étals de sa chaîne de bistros Sugar and Plumm. Recommandé par le réseau des chefs de Las Vegas – tous Frenchies – Thierry Atlan, le consultant au prestigieux col tricolore de meilleur ouvrier de France, pouvait arguer auprès de l’investisseuse de ses trois années passées à la tête des grosses opérations chocolat de Disneyland Paris, mais surtout de sa formation dans le saint des saints de l’agro-alimentaire français.
« Lors de mon premier bon job, dans les cuisines d’une base de l’armée de l’air, je me suis découvert une allergie au gluten qui m’interdisait de poursuivre dans la pâtisserie, raconte-t-il. Alors j’ai opté pour le chocolat, chez Lenôtre. »
Bien avant de s’initier aux ressorts du colossal marketing de la maison, le jeune ouvrier a découvert une culture d’entreprise unique, fondée sur la cohésion et l’esprit d’équipe. « Je revois encore « Gaston » serrer la main de tout le monde le matin, du livreur au chef le plus coté, garantir à chacun son importance, honorer la collaboration et le collectif, se souvient-il.Ici, j’essaie de faire la même chose. Il y a le chocolat et les macarons, mais l’humain, c’est ce qui fait tourner la maison… »
Il faisait chaud au consulat français de New York ce mardi 7 juin, dans la grande salle de réception mais aussi dans la tête des candidats présents. Car ce soir-là se tenait la 13ème édition des French American Entrepreneurship Award (FAEA), sept mois seulement après la dernière compétition, retardée en raison de la pandémie. Créé et organisé par le Club600, en partenariat avec les conseillers du Commerce extérieur de la France – North-East USA Committee, et avec French Morning, ce prix vise à aider les entrepreneurs franco-américains dans leur développement aux États-Unis, en leur offrant une plus grande visibilité et un meilleur réseau, mais aussi un chèque pour financer leur expansion.
Groover, l’agence PR des artistes indépendants
Cette année, c’est la start-up Groover, une plateforme qui permet aux artistes indépendants de faire écouter leur musique à des curateurs et professionnels, et d’obtenir un feedback, des conseils et du soutien, qui a emporté le prix devant ses trois autres concurrents. « Notre outil permet aux artistes de gagner en visibilité et de construire un entourage professionnel pour les aider dans leur carrière », a expliqué Romain Palmeiri, cofondateur et CEO de Groover, lors de son pitch de cinq minutes.
400.000 chansons diffusées par jour d’ici 2025
La présentation a été suivie des questions des deux panélistes présents, Géraldine Le Meur, cofondatrice du Fonds de French Founders et Olivier Coste, serial entrepreneur, puis une question du public. L’entrepreneur a détaillé comment la plateforme se rémunère, attire de nouveaux curateurs et a lancé des partenariats avec des grands noms comme Soundcloud pour devenir une solution no-brainer pour les artistes en quête de visibilité. Géraldine Le Meur, qui a investi dans Groover via Le Fonds, est déjà séduite. « Le marché est en pleine croissance, on comptera 400.000 chansons sorties chaque jour sur les plateformes de musique en 2025, soit 20 fois plus qu’en 2018 », fait valoir Romain Palmeiri. Groover compte 1.700 curateurs actifs et après avoir levé 6 millions d’euros en novembre dernier, la start-up a ouvert un bureau à New York pour développer les États-Unis, sa priorité stratégique. « C’est une super belle récompense, j’ai hâte de la montrer à toute l’équipe », a confié l’entrepreneur, tout sourire et surpris après l’annonce de sa victoire.
Bemyvan, une histoire réussie de pivot
Le deuxième prix a été attribué à Bemyvan, qui n’est autre que le nouveau nom de Mybushotel. Les cofondateurs, Paul Aubert et Benoît Lafond, ont raconté au public comment l’aventure avait commencé en 2018, lorsqu’ils ont décidé à leur retour de voyage en Argentine de convertir un bus scolaire en hôtel itinérant. Un succès immédiat mais la pandémie a mis à mal leurs projets, et ils ont pivoté vers de plus petits vans qui servent d’habitation.
« Les objectifs de vie ont changé, vivre dans un van n’est plus mal perçu et les gens veulent voyager, vivre dans la nature », a expliqué Paul Aubert. À la demande des panélistes, ce dernier reconnaît que le principal défi est la supply-chain car les composants viennent du monde entier, d’où l’objectif de nouer plus de relations avec les concessionnaires, une fois la marque installée. Avec 50 à 100 demandes par jour, la start-up va aussi devoir contracter de la dette. « On revient de loin, on avait déjà participé l’an passé et ce deuxième prix montre qu’on est sur le bon chemin », confie Paul Aubert, ravi.
Du cash, un espace de travail et du coaching
Le premier a gagné un prix de 10.000 dollars et le second de 5.000 dollars, les deux emportent un aller-retour en avion sur FrenchBee, du coaching, un espace de travail chez CorporateSuites et un an d’abonnement au club French Founders. « Nous sommes ravis de soutenir les FAEA depuis plusieurs années et d’accompagner des entrepreneurs ambitieux des deux côtés de l’Atlantique, c’est dans notre ADN », indique Margaux Buridant, senior VP Wealth Management Market Manager chez Bank of the West, sponsor de la compétition.
Les deux autres start-up finalistes étaient Vocads, une plateforme no-code qui développe une technologie de reconnaissance vocale pour le e-commerce, en particulier le retail, cofondée par Elise Pinto. Mais aussi Widrpay, un service de collecte des factures impayées spécialisé dans les petits montants.
Une charmante maison au cœur d’un grand jardin fleuri, voilà le cadre bucolique de Petites Merveilles. Ce nouvel espace éducatif francophone Montessori ouvre ses portes en septembre 2022. Il accueillera six enfants âgés de deux ans et demi à six ans pour l’année scolaire à venir. Un chiffre doublé l’année suivante. « Je suis seule pour commencer, mais je compte vite embaucher pour accueillir douze enfants », précise Eliza Bonneaud, la créatrice de cette structure.
De mère américaine et de père français, la jeune femme de 33 ans maîtrise les deux langues, mais c’est en français qu’elle a choisi de prodiguer une éducation estampillée Montessori. « L’éducation, c’est mon domaine de vocation. Quand j’ai découvert l’approche de Maria Montessori, j’ai été touchée. Cette méthode offre aux enfants les clés pour qu’ils puissent trouver ce qui les rend heureux. Elle vise un monde de demain plus juste, avec des individus en paix avec eux-mêmes », explique-t-elle avec passion.
Une « maison des enfants »
Au pair pendant deux ans dans une famille de Santa Barbara, Eliza Bonneaud découvre en 2009 la discipline positive et la communication bienveillante, deux concepts clé dans sa pratique. Avec plusieurs diplômes en poche – une licence de Langues Étrangères Appliquées, le DAEFLE de l’Alliance Française ou le TOEFL – elle achève actuellement un master en éducation Montessori, « un diplôme pointu créé par Maria Montessori elle-même ».
Côté expérience, elle a enseigné dans une école primaire francophone locale. Elle a aussi enseigné le français et l’anglais comme langues étrangères au Japon, au Mexique et en Californie. Un bagage sérieux soutenant sa démarche. Mais c’est surtout la naissance de son fils, il y a deux ans, qui l’a poussée à réaliser son rêve de fonder sa propre école. Son envie ? Ouvrir « une maison des enfants où ils se sentent aimés, bien entourés, respectés, dignes et en sécurité ».
Et de détailler : « le principe de Montessori, c’est qu’il n’y a pas de curriculum. L’enseignant organise un bel espace où les enfants se sentent bien. Puis, il leur fournit des activités qui les intéressent et leur permettent d’apprendre tout en se sentant libres et à l’aise ».
Vie pratique, langage et écriture
Au quotidien, l’éducation se base notamment sur des exercices de vie pratique. Par exemple, prendre soin de son corps, se faire à manger ou coudre. Il y a en outre des exercices sensoriels grâce à différents types de matériaux. « Les enfants expérimentent le monde de façon plus riche et fixent ainsi des concepts comme le poids, la longueur et le toucher. » Le langage se trouve également au centre des journées avec « des histoires, des chansons, des poésies, des discussions sur les émotions et de nombreuses opportunités de pratiquer la langue ». Et, à partir de trois ans et demi, l’apprentissage de l’écriture commence.
Les espaces de la maison, comme le coin vaisselle, la bibliothèque ou la pièce-sieste sont bien délimités, agréables et lumineux. Dans le jardin, où des poules gambadent, les enfants pourront découvrir un potager, des fleurs et un bac à sable. « En leur offrant une multitude d’expériences dans le monde réel, on leur donne les ingrédients pour qu’ils puissent laisser libre cours à leur imagination », ajoute Eliza Bonneaud. L’emploi du temps (sur une base 8h30-3h30 avec possibilité d’étendre les horaires) est détaillé ici. Quant aux tarifs, ils se consultent là.
La douce jeune femme s’avoue « heureuse de voir les lieux ouvrir et chanceuse de faire ce qu’elle aime, avec son fils parmi les premiers élèves ». À l’écoute des besoins des parents, la française espère par ailleurs que Petites Merveilles deviendra « un lieu qui rassemble ». « Avec les parents, nous sommes des alliés et je souhaite vraiment développer un espace basé sur le sens de la communauté », assure t-elle. Car son approche éducative touche l’ensemble de la famille. Eliza Bonneaud insiste, elle tient à créer « une maison pour les enfants et pour leurs parents ».
Les Français de la circonscription consulaire de Los Angeles se sont peu mobilisés pour le premier tour de l’élection législative d’Amérique du Nord. La participation a atteint péniblement les 12,4%, un taux inférieur aux 21,3% de l’ensemble de la circonscription États-Unis-Canada-Bermudes. Roland Lescure (Ensemble!) arrive en tête avec 38,8% des voix, devant Florence Roger (NUPES) qui recueille 19,8% des voix. Un score bien inférieur à celui enregistré sur l’ensemble de l’Amérique du Nord pour la candidate de l’union de la gauche (33%).
Le député sortant, loin de son score de 2017, semble avoir pâti de l’émergence de candidats locaux. Patrick Caraco (Droite, Centre et Indépendants) avec 12,6% des voix et Gérard Michon (UCE) avec 11,9%, tous deux basés en Californie, semblent avoir convaincu les électeurs de leur région en menant une campagne critique sur l’action de l’élu de la majorité présidentielle. Franck Bondrille, candidat indépendant installé à Miami, promettait également de s’occuper avant tout des questions spécifiques des Français de l’étranger et recueille 4,08% des voix. Alain Ouelhadj, candidat du parti Reconquête!, récolte 6,8% des suffrages, soit moins que son chef de file Eric Zemmour lors de la présidentielle.
Loin derrière, Jennifer Adam, la candidate Rassemblement National (RN) récolte 2,12% des voix. Avec 1,37% des suffrages, Isabelle Amaglio-Terisse, la candidate des Radicaux de Gauche (LRDG), devance James Regis, le candidat Patriote qui enregistre 1,06%, à peine mieux qu’Emmanuel Itier (Résistons!), le candidat installé à Los Angeles, ne récolte qu’1%. Yann Reminiac, le candidat Parti Breton recueille 0,37% des voix et Laisely Parat-Edom, la candidate Parti Radical de Gauche (PRG) obtient 2 voix soit 0,06% des suffrages.
Les deux candidats qualifiés pour le second tour, Roland Lescure et Florence Roger, auront l’occasion de défendre leurs programmes respectifs lors du débat de l’entre-deux-tours, organisé par French Morning et Maudits Français ce jeudi 9 juin à Montréal. A suivre en streaming dès 7pm. Le vote pour le second tour de l’élection législative en Amérique du Nord commencera en ligne dès le lendemain du débat, le vendredi 10 juin à 3am PST. Le portail internet restera ouvert cinq jours, jusqu’au mercredi 15 juin à 3am PST. Le vote à l’urne se déroulera le samedi 18 juin.
Retrouvez les résultats de l’ensemble de la circonscription Amérique du Nord ici.
L’heure fatidique approche : la finale du concours Best Baguette Los Angeles, organisé par French Morning et Frenchly, c’est mercredi 15 juin à 6pm à Candela La Brea (il n’est pas trop tard pour vous inscrire ici). Vous pourrez venir y déguster les baguettes (avec fromage et charcut’ bien-sûr) de nos finalistes, désigner votre favorite et assister à l’intronisation du grand vainqueur.
Les finalistes ont été choisis par vous, lecteurs de French Morning et Frenchly. Lors de la finale, plusieurs prix seront attribués, notamment celui du public. Le jury, lui, goûtera « à l’aveugle » les baguettes présentées et remettra le Grand Prix. Parmi les membres du jury : le chef pâtissier Clément Le Déoré, les chefs David Fricaud et David Bertoia.
Les finalistes
(La liste sera mise à jour au fur et à mesure des confirmations des boulangeries pré-sélectionnées)
Lodge Bread
Or Amsalam et Alexandre Phaneuf sont à l’oeuvre à Los Angeles depuis 2015. Au fil du temps Lodge Bread a ouvert 3 boutiques (Culver City, Woodland Hills et Pico) mais les deux propriétaires restent fidèles à leur amour du pain bien fait et de l’artisanat. Ils broient même leur propre farine!
Sweet Lily Bakery Cafe
Thibaut Leymarie et Marine Le Faucheur ne sont du genre frileux. Le couple de trentenaire a ouvert Sweet Lily Bakery en pleine pandémie, en août 2020. Pour faire bonne mesure, ils venaient aussi de donner naissance à une petite Lily, dont ils donnèrent le nom à la nouvelle boutique. Ici on célèbre la boulangerie-pâtisserie traditionnelle, à la française. Thibaut connait: au cours de sa carrière, il a fondé deux boulangeries en région parisienne, avant de s’expatrier à Los Angeles.
Gjusta Bakery
Si vous connaissez Venice, vous avez forcément entendu parler du restaurant Gjelina et de la boulangerie qui en est née, Gjusta. Comme le restaurant, la boulangerie s’enorgueillit de n’utiliser que des produits locaux. Associé à l’inventivité du chef Travis Lett, c’est la recette du succès.
Normandie Bakery
Chef Josette Leblond fait partie des pionniers de la gastronomie française à Los Angeles. Entre Mid City et Culver City, Normandie Bakery propose un menu varié comprenant des plats français populaires ainsi que des pâtisseries et des pâtés. Côté boulangerie, elle produit plus de 2.000 baguettes par jour et de nombreux types de pâtisseries, gâteaux et pain.
Connu comme l’un des premiers guitaristes de jazz manouche au monde, Biréli Lagrène fera vibrer les cordes de sa guitare au théâtre Raymond Kabbaz le 17 juin 2022, à 17pm. Pour ce concert de deux heures, le musicien originaire du Bas-Rhin sera accompagné du saxophoniste Franck Wolf et du contrebassiste William Brunard.
La carrière de ce prodige de la guitare, qu’il a appris à jouer dès ses 4 ans, commence à se produire à l’âge de 13 ans, lorsqu’il est invité sur scène par Stephane Grappelli en personne, qui voit en lui alors le nouveau Django Reinhardt. Son premier album sera d’ailleurs celui d’une reprise des morceaux de l’artiste manouche : « Routes to Django: Live at the Krokodil » (Jazzpoint, 1981).
Depuis, le guitariste manouche s’est produit sur des milliers de scènes autour du monde, aux côtés des plus grands, tels que Benny Goodmman, Stéphane Ali Di Meola, Paco de Lucía, ou encore John McLaughlin.
Ils parcourent plusieurs milliers de kilomètres en voiture, font des heures de queue ou encore refusent de s’y intéresser : les Français établis hors de France ont un rapport mouvant aux élections françaises. Après une abstention record de près de 65% lors du premier tour de l’élection présidentielle en avril, les électeurs français de l’étranger sont appelés à voter pour les élections législatives en ligne ou en personne.
French Expat s’est intéressé à l’attachement que les Français de l’étranger ont ou n’ont pas avec la France, et à leur intérêt pour ces élections. Dans un épisode spécial, nous avons tendu notre micro à quatorze d’entre-eux qui nous parlent depuis les États-Unis, le Canada, la Suède, l’Espagne ou encore l’Inde. Pour nous, ils reviennent sur les raisons de leur vote et de leur abstention (que celle-ci soit volontaire ou conjoncturelle). Ces quatorze Français nous racontent les difficultés qu’ils ont rencontrées pour voter et partagent leurs idées pour rendre le vote plus inclusif et accessible à tous.
Production :
Enregistrement et réalisation par Anne-Fleur Andrle
Habillage sonore et mixage par Alice Krief (Les Belles Fréquences)
Remerciements :
Un grand merci à Blandine, Clara, Emilie, Valentine, Maylis, Isabelle, Sarah, Sébastien, Jean-François, Justine, Marion, Laetitia, Constance et Claire pour leurs témoignages. Nous remercions également Olivier Montegut (Airzen Radio) pour les enregistrements réalisés à Coachella que nous avons utilisés en générique.
Sans surprise, les Français de Miami, qui avaient voté massivement pour Emmanuel Macron en avril dernier, ont plébiscité Roland Lescure lors du premier tour de l’élection législative en Amérique du Nord.
Avec plus de 35% des suffrages exprimés (comme sur l’ensemble de la première circonscription des Français établis hors de France), le candidat de la majorité présidentielle caracole en tête dans cette circonscription consulaire, qui couvre la Floride, Porto Rico, les îles Turques et Caïques, les îles Caïmans ainsi que les îles vierges américaines. Le député sortant enregistre toutefois un score bien inférieur à celui de 2017, où il avait obtenu la voix de plus d’un électeur sur deux (52%).
Également en lice pour le second tour, Florence Roger, enregistre dans cette circonscription consulaire l’un de ses plus mauvais scores en Amérique du Nord. Créditée de 7,6% (contre 33% sur l’ensemble de la première circonscription des Français établis hors de France), la candidate de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES) manque l’occasion de s’inviter sur le podium à Miami, coiffée au poteau par deux candidats locaux.
Plein des voix pour les candidats de Floride
Remportant plus d’un quart des suffrages exprimés dans cette circonscription consulaire, Franck Bondrille, qui se présentait sans étiquette, se place en effet au deuxième rang. Ce candidat soutenu par l’Alliance solidaire des Français de l’étranger (ASFE) est suivi par Alain Ouelhadj, le candidat Reconquête! d’Éric Zemmour qui a rassemblé quelque 13% des voix.
Arrive ensuite le candidat anti-Lescure de l’Union des Centristes et Écologistes Gérard Michon, avec 11,7% des voix, devant Patrick Caraco, le candidat de la Droite, du Centre et des Indépendants qui n’a recueilli que 5,7% des votes exprimés dans la circonscription consulaire de Miami.
Les autres candidats réunissent les scores suivants : 2,5% des suffrages pour Jennifer Adam, la candidate Rassemblement National (RN), 1% pour James Regis, le candidat Patriote, 0,5% pour Isabelle Amaglio-Terisse, la candidate Les Radicaux de Gauche (LRDG) et 0,4% pour Emmanuel Itier, qui a reçu l’investiture du parti de Jean Lassalle, Résistons !. Yann Reminiac, le candidat Parti Breton, a quant a lui récolté une voix, tandis que Laisely Parat-Edom, la candidate Parti Radical de Gauche, n’en a obtenu aucune.
Très faible participation
Avec 1624 votants (dont 1343 sur Internet) sur un total de 9886 inscrits, cette élection est marquée par une très faible participation dans cette circonscription consulaire, atteignant tout juste 16%, malgré la possibilité de voter par Internet cette année.
Le second tour à l’urne de l’élection législative en Amérique du Nord aura lieu le samedi 18 juin. Le portail pour voter par Internet s’ouvrira de son côté dès ce vendredi 10 juin à 6am EST. Il restera ouvert cinq jours, jusqu’au mercredi 15 juin à 6am EST.
En attendant, Florence Roger et Roland Lescure débattront ce jeudi 9 juin à Montréal lors du débat d’entre-deux-tours organisé par French Morning et, comme lors du débat du premier tour à New York, répondront aux questions d’Élisabeth Guédel et d’Alexis Buisson.