New York attend Johnny

New York attend Johnny

Par Pauline Machado / Le 27 septembre 2012 / Actualité

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En un demi siècle de carrière, Johnny Hallyday en a encensé des foules. Cent quatre-vingt une tournées, 21 disques de platine, 1.000 chansons et 100 millions de disques vendus, celui qui a débuté dans l’émission de radio Paris Cocktail à 14 ans n’en est pas à sa première représentation.

Le 4 octobre, il démarre sa tournée internationale par Montréal avant de se produire pour la première fois de sa longue carrière à New York, trois jours plus tard. Selon Rémi Bouet, Président du fan club officiel et auteur de Johnny Hallyday, de l’idole à la légende (Marque Pages Editions), ce concert new-yorkais, qui aura lieu au Beacon Theatre, « est une évidence. New York a toujours eu une résonance particulière pour Johnny. Il vient jouer ici car il aime cette vibration singulière new-yorkaise. Et à travers ce concert, il réalise aussi un des fantasmes de ses fans ». Une opinion que partage Sébastien Farran, l’agent de la star. « New York est la ville la plus rock’n’roll du monde, autant historiquement que culturellement parlant. Johnny a toujours voulu y jouer pour cette raison mais jusque là, ses collaborateurs ne voulaient pas travailler sur l’international. Ce qui lui a beaucoup manqué. Aujourd’hui, il réalise son rêve ».

Adulé en France, reconnu aux Etats-Unis 

Rockeur jusqu’au bout du bouc, Johnny Hallyday n’hésite pas à aller au bout de ses limites. Chanteur né, il diversifie ses prestations et s’essaie au cinéma. Henri-Georges Clouzot, Claude Lelouch, Jean-Luc Godard, Robert Hossein : les grands noms du grand écran croient en lui. En 2003, Patrice Leconte lui confie l’un des rôles principaux de son film « L’homme du train ». Aux côtés de Jean Rochefort et de Jean-François Stévenin, Johnny rencontre un succès qui confirme son don pour la comédie… et retentit aussi outre Atlantique. « A New York, on m’arrête dans la rue pour me dire : « On te connaît, on t’a vu dans « L’homme du train ». Super film! » Cela me fait vraiment bizarre. La plupart des gens ne savent pas que je suis chanteur ! », confie Johnny au New York Times en 2011.

Car si on lui concède largement le titre de star éternelle en France, la « Johnny Hallyday mania » aurait toutes les raisons de ne pas transcender les foules au pays de l’Oncle Sam. Et encore moins à New York. En effet, à part des enregistrements en studio et une prestation en 1962 sur le paquebot Le France, amarré au Pier 88, à l’occasion d’un bal de charité, Johnny n’y a pas donné de concert à proprement parler.

Et pourtant, à Manhattan, Johnny fait partie des grands. « Bien sûr que l’on connaît Johnny Hallyday à New York ! », défend James McKinley Jr., journaliste au New York Times. « On le surnomme le « French Elvis Presley ». Les Américains calés en rock’n’roll admirent son talent. Johnny est un vrai rockeur, il est authentique ». Une réputation installée qui annonce un public franco-américain plutôt que franco-français pour son concert du 7 octobre. « Je n’irai pas jusqu’à dire que Johnny aura la même foule américaine que Jay-Z ou Beyonce, mais son concert est très attendu », ajoute James McKinley Jr.

Pour l’instant, Johnny ne joue qu’un soir à New York. « Nous essayons de prévoir d’autres dates », confie Sébastien Farran. En attendant, M. Hallyday repart dès le lendemain pour la suite de sa tournée. Internationale cette fois. Londres, Moscou, Tel-Aviv : « Nous voulons trouver à Johnny un public en dehors des frontières françaises », explique l’agent. A 69 ans, Johnny a essuyé plusieurs problèmes de santé mais se relève toujours. Et qui sait, peut-être remplira-t-il un jour le Madison Square Garden…

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