Le restaurant est une véritable institution de Santa Barbara. Ouvert depuis 1996, l’établissement connaît un succès qui ne se dément pas.
Mais après vingt années passées à la tête de Pacific Crêpes, le patron Yvan Morin, originaire de Lorient, souhaite passer la main. « Ma famille s’agrandit et j’aimerais passer plus de temps avec elle », explique-t-il.
Toutefois, ce dernier aimerait partir en sachant que son restaurant est entre de bonnes mains, bretonnes si possible. « Je ne veux pas voir Pacific Crêpes disparaître. Ce serait sympa de voir des Bretons prendre la suite. D’autant qu’ils n’auraient quasiment rien à faire en matière d’installation : le restaurant est équipé, décoré et le personnel est rôdé ».
« La clientèle est ouverte aux changements, à condition que nous conservions notre identité bretonne, car c’est cela qui plaît » , ajoute le patron.
Attaché à ses origines, rien ne prédestinait Yvan Morin à devenir restaurateur. « Au début des années 90, j’étais venu plusieurs fois en Californie pour surfer, raconte-t-il. Je suis tombé amoureux du coin et je rêvais d’y vivre. Un jour, j’ai vu à la télévision que les cartes vertes étaient mises en jeu à la loterie. J’ai rempli un dossier et la cela m’a souri. »
Après avoir posé ses valises à Santa Barbara, le Lorientais enchaîne les emplois dans tous les domaines et s’interroge sur son avenir : « Plusieurs personnes m’ont suggéré de monter une crêperie. Le déclic est venu alors que je déjeunais dans un café. J’ai vu un local à louer de l’autre côté de la rue, sur Anacapa Street, à deux pas de la mairie et de State Street, la rue principale. J’ai su que c’était l’emplacement idéal. Je me suis lancé et vingt ans plus tard l’histoire continue ! » Et elle continuera encore vingt ans au moins.
Pacific Crêpes, institution française de Santa Barbara, est à vendre
Par Stéphane Cugnier / Le 2 août 2016 / Actualité
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