Comédien révélé au grand public dans le film « Les Crevettes pailletées » où il campait le rôle d'une femme trans haute en couleurs, styliste et aussi chanteur, Romain Brau est à l’origine de la relance, il y a 10 ans, de Madame Arthur, le premier cabaret de travestis créé en 1946 à Paris, dans le quartier de Pigalle. Une carrière menée tambour battant qu'il poursuit aujourd’hui à Los Angeles.
« J’ai multiplié les projets pointus et prestigieux ces dernières années comme artiste « niche », enchaîné les rôles de travesti, de prostituée, de glamour girl, de personnage transgenre. Mais c’est finalement poser la question de comment grandir et être meilleur sans changer mon image, explique Romain Brau. N’ayant pas du tout envie de me couper les cheveux et me laisser pousser la moustache pour accéder à d’autres rôles, l’idée de déménager m’ouvrait alors d’autres horizons. »
L.A, la ville des «grands écarts possibles»
Rêvant, un temps, de Tokyo, « une ville géniale mais tellement à l’opposé de notre culture », le natif de Paris se rappelle à ses références culturelles et son amour pour Hollywood, et fomente son projet d’installation aux États-Unis. « J’a...