« Tout le monde connaît Maya l’abeille ? » Petits sourires et acquiescements de la tête dans la salle. Cette question, c’est Maximilian Ebrard, le co-fondateur de Ubees, qui l’a posée devant un parterre d’investisseurs venus écouter attentivement les présentations de nombreux entrepreneurs en quête de capitaux. À l’origine de cette rencontre, la French American Chamber of Commerce (FACC) et l’association French Tech Miami qui, chaque année, organisent à Miami les « Capital Days », sortes de speed dating pour start-ups et business angels.
Car le Français, originaire de la région parisienne, n’avait que quatre minutes pour séduire et pas une seconde de plus. « On est partis d’un postulat très simple, qui est que, face au déclin de la biodiversité, la réponse globale pouvait venir des abeilles et plus spécifiquement de la pollinisation » explique Maximilian Ebrard. Avec son diplôme d’HEC, son profil très tech et son expérience d’apiculteur en France, il apporte sa pierre à l’édifice balbutiant qu’avait commencé à créer Arnaud Lacourt, un Français installé à New York.
La pollinisation, un moteur pour l'agriculture durable
Les deux hommes veulent faire...