[Article partenaire] À San Francisco, l’arrivée d’une famille expatriée s’accompagne d’un double défi : aider un enfant à s’adapter à un nouveau système éducatif et permettre à ses parents de trouver rapidement leurs repères. Pour Pauline Dides, Maternelle and Lower School Principal de l’International School of San Francisco (ISF), cette mission dépasse largement le cadre pédagogique. L’école se veut un point d’ancrage, presque une « communauté d’accueil », pour accompagner les familles dans leurs premiers mois aux États-Unis.
Accueillir chaque élève «là où il en est»
Les profils d’élèves à l’arrivée sont extrêmement variés : certains viennent de France avec un très bon niveau de français mais peu d’anglais, d’autres grandissent dans des foyers plurilingues et ont un rapport plus hétérogène à la langue française.
« À partir du CP, nous demandons un niveau suffisant en français, mais c’est surtout l’anglais qui nécessite un accompagnement spécifique », explique Pauline Dides. Les enfants nouvellement arrivés ne sont jamais intégrés directement dans des cours d’anglais standards : ils rejoignent d’abord des petits groupes dédiés, un dispositif qui leur permet de monter en compétence en douceur avant de rejoindre la classe au complet.
L’accompagnement commence même avant la première journée d’école : mails d’information, préparation des familles, visite des classes, échanges en visio lorsque les parents ne peuvent pas se déplacer. « Nous voulons réduire au maximum l’effet de choc : l’enfant sait à quoi s’attendre, les parents aussi », souligne-t-elle.
Dès les premières semaines, la psychologue scolaire rencontre chaque nouvel élève, effectue des points réguliers en classe, encourage la participation à des clubs et assure le relais avec les parents. « Les retours des familles sont essentiels ; parfois ce que l’enfant exprime à l’école diffère de ce qu’il partage à la maison. C’est un vrai partenariat. »

Une école qui devient un cercle social
Au-delà de la pédagogie, l’école joue un rôle central dans la vie sociale des nouveaux arrivants, souvent isolés à des milliers de kilomètres de leurs proches. Le buddy system mis en place par ISF paire chaque famille avec une famille déjà installée : entrée dans le groupe WhatsApp de la classe, invitations aux activités du week-end, partage des bons plans, relais en cas de besoin urgent.
Pour Pauline Dides, la dimension communautaire est essentielle : « Ici, les écoles indépendantes sont très proches des familles. On ne cherche pas seulement une école pour son enfant : on cherche une communauté dans laquelle la famille entière va s’intégrer. »
L’école joue aussi un rôle de trait d’union avec la ville : recommandations de médecins, informations pratiques, réseaux francophones, activités extra-scolaires. « À l’étranger, tout passe par le bouche-à-oreille. ISF agit comme un relai pour éviter que les parents se retrouvent seuls. »
«Maintenant plus que jamais»
Depuis la pandémie, la relation école–famille a profondément évolué. « Les jeunes parents rencontrent des difficultés nouvelles. L’école ne peut plus seulement enseigner : elle doit accompagner. Ce partenariat est la clé de la réussite des enfants », insiste-t-elle.
Malgré les défis, les retours des familles restent unanimes : l’expérience de l’expatriation est exigeante mais profondément enrichissante. « Les bénéfices pour les enfants sont immenses. Aucune famille ne regrette d’avoir tenté l’aventure. »
Pour en savoir plus sur l’International School of San Francisco, rendez-vous sur le site internet.
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