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Mathilde Collin (Front) : « Mon motto, c’est la transparence avec mon équipe »

« If I can make it here, I’ll make it anywhere », dit la chanson. Pour les entrepreneurs de la tech française, on pourrait renverser l’adage : si tu veux réussir, tu dois réussir ton implantation américaine. Nombreux sont les fondateurs de start-up qui viennent s’installer aux Etats-Unis. Comment réussir son transfert ? Dans notre série « Les patrons expats », nous interrogeons des entrepreneurs et entrepreneuses venus conquérir l’Amérique. Cette semaine : Mathilde Collin, co-fondatrice de Front.

Dans le monde des présidents d’entreprise, Mathilde Colin détonne. Cette jeune Française de 34 ans est la cofondatrice de Front, belle licorne californienne qui aide les entreprises à mieux gérer leur service clients (l’entreprise a été valorisée à plus de 1.7 milliard de dollars en 2022). Elle fonde Front avec Laurent Perrin un an après la fin de ses études, et arrive un peu par hasard aux États-Unis après avoir été sélectionnée par le célèbre accélérateur Y Combinator. Après 10 ans à la tête de l’entreprise, Mathilde Collin vient d’annoncer qu’elle passait le bâton à un nouveau CEO, restant présidente exécutive de Front. Elle partage avec nous quelques leçons tirées de sa belle aventure américaine.

1/ L’équipe, priorité numéro 1

Business angel rodée, avec plus de 100 investissements à son actif dans des startups souvent très jeunes, Mathilde Collin se fie essentiellement à un critère : l’équipe. « Je recherche un mix de drive, de volonté d’apprendre, d’humilité et de confiance en soi ».

Elle-même a beaucoup misé sur l’équipe chez Front. Dès son entrée chez Y Combinator, elle mise sur un seul bureau, « pour aller plus vite et créer une équipe plus soudée », et relocalise les quatre premiers employés français à San Francisco. Comme beaucoup d’autres entrepreneurs aux États-Unis, elle voit dans l’alliance entre le réalisme français et l’ambition américaine une recette à succès. Elle fait venir des ingénieurs de France. « Nous avons beaucoup capitalisé sur les visas E2 pour recruter des ingénieurs français, raconte-t-elle. Cela nous a permis de recruter les meilleurs talents français, et in fine c’était plus facile et moins cher que de recruter des ingénieurs américains ».

2/ Impliquer ses salariés

Dans la Silicon Valley, la concurrence pour les talents est féroce. Pour s’assurer la loyauté de ses recrues, Mathilde Collin crée une culture d’entreprise forte : « Le marché du travail très concurrentiel m’a obligée à créer un environnement de travail excellent, à placer la barre encore plus haut ».

Pour l’entrepreneuse, un bon environnement de travail se caractérise tout d’abord par la confiance entre les employés et leur employeur. « Mon motto, c’est la transparence. Toutes les présentations importantes de Front sont disponibles en ligne, et je partage toutes les présentations au board avec l’ensemble de l’équipe. Cela permet aux employés de se sentir vraiment partie prenante dans l’aventure. C’est d’autant plus important que les employés font un pari risqué sur une jeune entreprise. »

3/ Savoir s’entourer

Au-delà des employés, Mathilde Collin insiste sur l’importance de l’entourage personnel. À l’instar de l’ancienne COO de Meta Sheryl Sandberg, qui avait déclaré que sa meilleure décision professionnelle avait été d’épouser son mari, elle recommande de « s’entourer de gens qui croient en toi ». « Je suis arrivée a 24 ans, fille, française, ne venant pas de Google, de Stanford ou de Berkeley… J’ai la chance d’avoir un compagnon formidable qui m’a soutenue depuis le début et qui m’a donné confiance en moi ». Elle conseille également de ne pas hésiter à faire appel à des professionnels : coachs, psychologues. « Il faut ne pas se mentir à soi-même, être clair sur ce qu’on ne sait pas faire. Il faut apprendre à accepter ses faiblesses et ne pas avoir peur de l’échec. »

4/ Venir aux États-Unis pour accélérer la croissance

L’écosystème startup en France a beaucoup changé depuis dix ans, et est beaucoup plus favorable aujourd’hui que lors des débuts de Front. « Aucune entreprise n’a besoin d’aller aux États-Unis pour réussir, mais aller aux États-Unis peut accélérer la réussite », assure Mathilde Colin, grâce notamment à des ventes B2B plus faciles, et des investisseurs moins frileux.

« Les entreprises américaines sont plus ouvertes au changement, moins réticentes au risque, ce qui rend les ventes B2B plus faciles ». Pour l’entrepreneure, cela tient à la nature même du tissu économique américain. « Les entreprises du CAC40 en France sont peu ou prou les mêmes qu’il y a 30 ou 40 ans. À l’inverse, leurs équivalents américains sont d’anciennes startups qui ont connu une croissance fulgurante. Pas surprenant dans ce contexte que les grandes entreprises soient plus disposées à essayer de nouveaux produits, de nouveaux fournisseurs. »

Côté investisseurs, « les VC français demandent comment ton entreprise va croître dans les 5 à 10 ans – ils investissent dans ce qui marche. Les VC américains ont une approche différente – ils se demandent si ton entreprise a une chance de devenir énorme un jour. Ils prennent plus de risques ».

Alors, quand faut-il faire le grand bond au-dessus de l’océan Atlantique ? « Je conseille de ne pas trop attendre. Chaque trimestre que l’on passe en France rend plus difficile l’arrivée aux États-Unis : plus on tarde à venir, plus le coût de la relocalisation est élevé. Il y a plus d’employés à relocaliser par exemple. »

La fête de la Bretagne avec les voiliers de la Transat CIC à NY

Binious et cornemuses résonneront bientôt sur les quais du sud de Manhattan ! Le dimanche 12 mai, le Wavertree, un immense voilier du XIXe siècle, accueillera l’annuelle fête de la Bretagne, organisée par l’association BZH New York.

Cette année, l’événement est un peu particulier. « Normalement, la fête tombe le 19 mai. Nous l’avons un peu avancée pour correspondre à l’arrivée de la Transat CIC », indique Sophie Raubiet, présidente de BZH New York. Dimanche 28 avril, une trentaine d’IMOCA, des monocoques de 60 pieds (environ 18 mètres), sont partis de Lorient. Ils doivent atteindre les côtes américaines vers le 6 mai, avec une remise des prix lors de la fête de la Bretagne à New York.

Deux fois plus de participants cette année

Plus de 200 personnes, dont le maire Fabrice Loher, viennent également de Lorient pour l’occasion. Au total, 450 personnes sont attendues. « C’est un événement important. En général, la fête de la Bretagne, c’est 200 participants, pas plus », détaille la dirigeante de l’association. 

Occasion spéciale oblige, un groupe de sonneurs, les instruments de musique typiques de la Bretagne, fait également le déplacement. Et cerise sur le Kouign-amann, l’historien Christophe Cérino, de l’université de Lorient, animera une conférence sur l’histoire de l’Isère, voilier à moteur qui a transporté la Statue de la Liberté de la France jusqu’à New York. Il ouvrira d’ailleurs les festivités de 3pm à 5pm dans la cale du Wavertree. Ensuite, les invités se retrouveront sur le pont pour un cocktail breton à base de galettes saucisses, d’huîtres, de bières et de cidres et pourront danser sur de la musique bretonne jusqu’à 9pm.

Une association active toute l’année

L’événement est financé grâce aux billets (disponibles ici), vendus entre 30 et 45 dollars, et aux cotisations des quelque 180 membres actifs que comptent BZH New York. Comptez 40$ par an et par personne et 60$ pour une famille. Un prix qui n’a pas changé depuis la création de l’association en 2007. « Nous avons aussi de nombreux partenaires bretons, notamment dans l’alimentation, qui nous font des dons. Et pour nos projets les plus ambitieux, nous obtenons généralement des subventions de la Région Bretagne et de la France », explique Stephan Brenot, administrateur de BZH New York.

Pique-niques, sorties en voile, week-ends de ski, Chandeleur et repas de Noël… l’association organise environ un événement par mois. Un moyen de continuer à faire vivre la communauté bretonne, présente à New York depuis les années 1950. « Un jour, des gens des communes voisines de Gourin et Roudouallec (Morbihan) ont commencé à émigrer. Ça a créé un tel appel d’air qu’une agence Air France à ouvert là-bas ! Une réplique de la Statue de la Liberté de 2,90 mètres trône d’ailleurs à Gourin », raconte Laurent Corbel, vice-président de l’association bretonne. 

Certains de ces premiers immigrés bretons sont toujours vivants et habitent dans Queens. Parce qu’ils ne peuvent pas tous se déplacer, un repas est prévu après le 12 mai, dans leur quartier, en présence des musiciens bretons. Une manière de leur apporter un peu de cette Bretagne natale qu’ils chérissent toujours. 

Brèves new-yorkaises : Les coyotes sont dans la ville

? Le péage pour entrer dans Manhattan sous la 60e devrait entrer en service le 30 juin à minuit, rapporter 15 milliards de dollars et réduire la fréquentation de 100 000 voitures par jour dans la zone, les automobilistes utilisant les transports en commun plutôt que leur véhicule. 

64% des New-Yorkais y sont opposés. Par ailleurs, la MTA, bénéficiaire des revenus générés par les péages, anticipe une augmentation de la pollution dans certains districts, les véhicules opérant des détours pour éviter les péages. 

? Les législateurs de l’État ont approuvé une série de nouvelles règles qui donneront à certains locataires de la ville de New York davantage de droits pour rester dans leurs appartements et limiteront la possibilité pour les propriétaires d’augmenter le loyer de certains appartements. Les loyers ont augmenté de 20% cette année et de 50% depuis le Covid. 

⛈️ Les autorités de la ville de New York n’étaient pas préparées aux pluies torrentielles du 29 septembre dernier qui ont inondé les routes, les maisons et les écoles, selon un nouveau rapport du bureau du contrôleur de la ville, qui révèle que les mauvaises communications, le manque de personnel et les équipements hors service ont entravé la réponse de la ville : la New York City Housing Authority a envoyé des appels automatisés à 4:45pm, soit 9 heures après le début des inondations.

? Apparemment, il faut s’attendre à croiser des coyotes en faisant son jogging dans Central Park. Un coureur en a rencontré un (et l’a filmé) au niveau de la 72e rue. Pour les responsables du parc, les coyotes ne constituent pas une menace pour les promeneurs – il suffit simplement de rester à distance. 

? Sans grande surprise, la 5e avenue est cette année encore la rue la plus chère au monde pour y ouvrir un commerce, et plus spécifiquement entre la 49e et la 60e où le prix au m2 est d’environ 20 000$. Une boutique de 100m2 vous coûtera donc à la location 2 millions de dollars… par mois. 

? Après la patinoire, place à nouveau au pickleball sur le Wollman Rink de Central Park. Comme l’an dernier, 14 terrains seront ouverts de 8am à 9pm. Ouverture ce mercredi 1er mai.

? Les lignes de bus gratuites qui avaient été mises en place en septembre redeviennent payantes. « C’était un mauvais message que nous envoyions au moment où la MTA lance un programme de lutte contre la fraude » a commenté le CEO de la MTA. 

? Vous vous demandez comment identifier un dispensaire de cannabis légal ? Il doit proposer une étiquette sur sa vitrine présentant un code QR à scanner pour accéder au site du Bureau de gestion du cannabis.  

✈️ Quatre avions ont bien failli se percuter sur la piste de JFK, mercredi dernier. Et aussi : un vol Delta à destination de Los Angeles a dû retourner à l’aéroport du Queens peu après le décollage à cause du toboggan d’urgence qui s’est ouvert en plein vol. 

? Selon les prévisions météorologiques, l’été sera particulièrement chaud cette année à New York. 

? Un New-Yorkais est tué sur la route toutes les 36h.

?‍⚖️ La Cour d’appel de New York a annulé la condamnation de Harvey Weinstein pour crime sexuel après qu’un des juges a présenté les témoignages « non vérifiés » de trois femmes utilisés pour affaiblir l’accusé. Il sera rejugé. Harvey Weinstein, déjà condamné en Californie à 16 ans de prison, reste cependant derrière les barreaux. Il a été toutefois hospitalisé à l’hôpital Bellevue, a indiqué son avocat.

?️ Un ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale âgé de 101 ans et originaire de New York a reçu la Légion d’honneur. 

? Mise en vente prochaine d’une guitare ayant appartenu à John Lennon. Son prix attendu est compris entre 600 000$ et 800 000$. 

? Dans le cadre de son budget 2025, la gouverneure Kathy Hochul a annoncé consacrer plus de 33 millions de dollars à la prise en charge des New-Yorkais atteints de maladie mentale et ayant des antécédents judiciaires. 

? 1/3 des New-Yorkaises n’est pas marié. C’est le taux le plus élevé de tous les États-Unis. Si vous êtes une femme et que vous espérez très fort vous marier, mettez toutes les chances de votre côté et installez-vous dans le Wyoming ou l’Idaho. 

? Vous adorez aller au cinéma en mangeant un kebab ? Bientôt, vous pourrez également boire un cocktail pendant la séance puisque, c’est officiel : la vente d’alcool fort sera bientôt autorisée dans les cinémas. 

? Le nouveau budget de la ville présenté par le maire confirme les coupes des crédits dédiés aux bibliothèques qui ne seront plus ouvertes le dimanche… Comme en France !

Ⓜ️ MTA s’apprête à lancer un programme test de publicités audio, avec des annonces dans les trains et les gares. Hâte d’entendre cela !

✈️ Coiffeuse, elle prend l’avion pour rejoindre le salon dans lequel elle travaille à Manhattan et économise 2 000$ par mois depuis qu’elle n’habite plus à New York. 

? Une loi contraignant les fournisseurs Internet à proposer aux New-Yorkais à faibles revenus un accès au haut débit pour 15$/mois en passe d’être votée. 

? Elle filme un mystérieux objet volant au-dessus de NYC. 

? Un Paris/New York en 20 minutes grâce au nouveau moteur inventé dans des usines chinoises. 

La location meublée à Paris, solution privilégiée des expatriés

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[Article sponsorisé] Que ce soit pour des études ou une mutation professionnelle, de plus en plus de personnes arrivent en France pour s’y installer. Les raisons peuvent être multiples et chaque profil sera différent. Même si l’attrait de la culture française, de son mode de vie et de son patrimoine ne cesse d’attirer nombre de visiteurs, le fait de trouver un logement à Paris en freine pourtant certains. Et c’est là qu’intervient la location meublée à Paris avec Paris Attitude dont les avantages sont considérables.

La location meublée à Paris : un choix pratique avant tout

La location meublée à Paris s’est rapidement imposée comme la solution la plus pratique et confortable en termes de logement. Option privilégiée des expatriés, elle permet de profiter d’un logement tout confort, entièrement équipé pour une durée plus ou moins longue.

Les avantages de la location meublée à Paris pour expatriés

La location meublée comporte de nombreux avantages :

  • Rapidité : profiter d’une location meublée, c’est avant tout gagner du temps et ne pas avoir à acheter ni transporter des meubles, de l’électroménager ou du matériel audiovisuel. Le logement est prêt à accueillir immédiatement le locataire. Il lui suffit de déposer ses affaires personnelles.
  • Pratique : une location meublée inclut souvent une cuisine équipée permettant de préparer des plats chez soi. Ce qui représente une réelle économie et évite de devoir sortir au restaurant par exemple ou de commander des plats tout prêts.
  • Pas de déménagement : une location meublée permet de se libérer du poids et du coût qu’engendre un déménagement. Le futur locataire n’emporte avec lui que ses affaires personnelles. Il n’a pas à se soucier des démarches liées à un emménagement / déménagement.
  • Économique : la location meublée à Paris reste une solution nettement plus avantageuse qu’un séjour dans un hôtel qui va facturer à la nuitée. Pour la location d’un appartement, le locataire devra s’acquitter d’un loyer mensuel qui reviendra moins cher que le coût d’un hôtel.
  • Flexible : flexibilité et adaptation, tels sont les maîtres mots d’une location meublée à Paris pour expatriés, qui peut s’adapter à chaque profil, que vous ayez besoin d’un logement pour plusieurs mois, années ou seulement quelques semaines. Il suffit de consulter les offres adaptées.

 Pourquoi opter pour une location meublée à Paris en tant qu’expatrié ?

Les raisons qui poussent les futurs expatriés à choisir une location meublée dans la capitale sont nombreuses et dépendent de chacun : manque de repères, barrière de la langue, difficultés administratives, caution, etc. Voici les principales raisons qui pourraient donner envie de louer un logement meublé lorsque l’on arrive au sein de la capitale française.

  • Localisation idéale : bien souvent, les logements meublés se situent dans des quartiers stratégiques, proches des modes de transport et de la vie locale. Il est ainsi plus facile pour la personne expatriée de se fondre dans la vie parisienne et de s’adapter rapidement.
  • Avantages inclus : louer un bien meublé permet de disposer d’une connexion Internet, de linge de maison, ou encore de multiples rangements, le tout inclus dans le montant du loyer. Ces services apportent un confort supplémentaire.
  • Indépendance : mieux qu’une chambre d’hôtel, le logement meublé permet d’être rapidement indépendant et de se sentir chez soi. Cela facilite grandement l’expatriation en gagnant en confort. Certains logements sont également adaptés aux familles avec plusieurs chambres et des espaces pour les enfants.
  • Confort immédiat : la location meublée est devenue populaire pour les expatriés à Paris car elle permet de s’installer rapidement dans un nouveau pays, ou revenir dans son pays d’origine, avec nettement moins de contraintes financières et matérielles.

Comment trouver une location meublée à Paris en tant qu’expatrié ?

Experte du marché locatif parisien depuis plus de 20 ans, Paris Attitude tire son épingle du jeu en matière de location d’appartement meublé à Paris. Fondée en 2001, elle s’est rapidement imposée comme la 1ère agence immobilière indépendante de France en dépassant les 15 000 appartements loués et les 20 000 000 de nuits réservées.

Sa mission : accompagner les locataires dans leur quête de logement ainsi que les propriétaires dans leur recherche du locataire idéal.

Aussi, si la solution du logement meublé est un choix avantageux en tant qu’expatrié arrivant ou revenant en France, il est également possible, en tant que futur expatrié français à l’étranger, de placer son bien en gestion locative à Paris le temps de son séjour.

Cela permet de profiter d’un revenu régulier grâce aux loyers perçus, sans se soucier des tracas liés à l’administratif, et donc éviter de laisser son bien vacant ou de le vendre.

Pour réserver votre location meublée via Paris Attitude, rendez-vous sur le site internet.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Voyage à la Nouvelle-Orléans, bonnes adresses et pièges à éviter

Ville d’histoire, de fête, de cuisine et de musique, la Nouvelle-Orléans offre une expérience du Sud des États-Unis unique. Avec plus de 350 000 habitants et des touristes venus du monde entier, la ville star de la Louisiane réserve autant de surprises que de pièges à touristes à éviter.

Le French Quarter ou « Vieux Carré » 

C’est le quartier le plus emblématique de la Nouvelle-Orléans, construit par les colons français en 1718. Facile d’approche, grâce à son plan en damier, le French Quarter charme par son architecture coloniale typique de la Louisiane, ses nombreux bâtiments en briques et balcons en fer forgé, ses rues aux noms français (Chartres, Bourbon, Toulouse, Royal…), ses brasseries où goûter aux écrevisses à l’étouffée (Galatoire, Antoine’s…) et son lot de boutiques, librairies anciennes et galeries d’art. Un verre au Chart Room permet d’assister le samedi en début d’après-midi aux traditionnels défilés et fanfares de la ville, de recevoir un des multiples colliers multicolores envoyés par la foule, et d’écouter orchestres de jazz de rue à volonté.

À éviter : Bourbon Street est la rue de la fête et du vacarme. Tous les soirs se concentre ici toute la jeunesse alcoolisée de la Nouvelle-Orléans, quelques fast-food de mauvais goût et défilent des voitures customisées, aux enceintes hurlant de la musique bon marché. Pour sortir du chaos, descendre sur Chartres ou Royal Street où quelques artistes composent des poèmes à volonté, et s’observent les plus beaux bâtiments de la ville.

Le bar à vin et à jazz Bacchanal dans le quartier Bywater. © DR

Faubourg Marigny, le quartier du jazz

Quartier historique du jazz et du blues, le Faubourg Marigny est l’autre quartier de la fête de la Nouvelle-Orléans. Artère centrale, Frenchmen Street compile tous les bars et lieux de concerts où venir écouter les meilleurs groupes locaux. Le Balcony Music Club, Snug Harbor, d.b.a et le Bamboula’s sont des institutions. L’entrée est, pour la plupart, gratuite et le pourboire aux artistes – généralement de bonne qualité – vivement conseillé. Un passage pour un diner ou un verre au bar de l’hôtel Peter and Paul, vaut également le détour. Cette ancienne église, réfectoire et couvent du XIXe siècle est aujourd’hui l’adresse chic la plus courue de la Nouvelle-Orléans.  

À éviter : À moins d’aimer le tintamarre permanent et les décibels à tue-tête, les bars gays du quartier de Marigny donnent la nausée. À proscrire aussi, les soirées bachelor party réservées aux colonies de filles qui aiment hurler.

Pour aller plus loin : À l’est du Faubourg Marigny, le quartier de Bywater, bien moins fréquenté par les touristes, dévoile une image plus bohème de la Nouvelle-Orléans. En louant un vélo, on navigue entre les ruelles bordées de maisons colorées et de petits cafés avec terrasses. Les fresques murales sont davantage présentes à l’image de la galerie du Studio Be qui montre les talents de l’artiste Brandon Odums centré sur la culture noire, ses héros et leaders historiques. Par une promenade passant par le hangar à peintures de Dr Bob, on rejoint le pont de Crescent Park sur les rives du Mississipi, direction l’excellent bar à vin Bacchanal, sa grande terrasse sous les arbres et son orchestre de jazz.

Le tramway ou « street car » longe la Mississipi River. © DR

Jackson Square, touristes et beignets

Quartier touristique de la Nouvelle-Orléans, le parc de Jackson Square vaut pour sa cathédrale Saint-Louis, érigée en 1718. Vu l’afflux de touristes, de carrioles à cheval et de magasins de souvenirs, seul un bref passage est conseillé. Le marché aux puces « French Market », avec ses têtes d’alligator et son artisanat vaudou, n’est pas le plus mémorable mais vaut le coup d’œil. Plus singulier, le Café du Monde, sa large terrasse et sa spécialité de beignets au sucre rendent la pause sympathique.

À éviter : la croisière en bateau à vapeur sur le Mississipi. Une tradition de la Nouvelle-Orléans qui embarque des milliers de touristes, retraités en majorité, pour 2 heures de balade au son d’un orchestre jazz et d’un buffet de moyenne qualité. La balade autour du port permet de comprendre la physionomie du Mississipi et rappelle l’histoire de l’esclavagisme et de la traite humaine organisés là.

Voiture rétro dans le quartier de Garden District. © DR

Garden District, grandeur et shopping

Du French Quarter, on monte dans l’un des fabuleux street car de la Nouvelle-Orléans (1,25$ le trajet par personne), direction Charles Avenue, là où passe chaque année le traditionnel défilé de Mardi Gras. Autour du cimetière Lafayette, ses tombes richement décorées et sa végétation rampante, se découvrent les maisons, manoirs et demeures les plus cossues de la ville, toutes bordées d’arbres et de chênes verts tentaculaires. À voir, le manoir Buckner daté de 1856, et ancienne résidence du magnat du coton Henry Sullivan Buckner ou la Bradish Johnson House, un exemple du style Beaux-Arts de 1872. La galerie de photographies David Spielman révèle les plus beaux clichés en noir et blanc de la ville. En face, le restaurant culte Commander’s Palace réunit toutes les bonnes familles et touristes bien renseignés, autour d’un menu créole gourmet.

Pour aller plus loin : Magazine Street est l’artère commerciale de la Nouvelle-Orléans. 9,5 kilomètres de boutiques, bars, restaurants et galeries. Pour bien faire, démarrer à La Boulangerie, l’adresse la plus courue pour petit-déjeuner et déjeuner, demander le croissant aux amandes, légion, puis trouver une place à l’angle de Louisiana Avenue, où boutiques de mode vintage et d’antiquités et restaurants à po’ boys (les sandwichs typiques de la Louisiane) valent le passage.

Le parc City Park au nord de La Nouvelle-Orléans. © DR

City Park et Tremé

Au nord de la Nouvelle-Orléans, le quartier résidentiel de City Park vaut pour son parc historique de 1856 situé le long du bayou Saint-Jean. Un parc où a élu domicile le NOMA, le New Orleans Museum of Art, riche de nombreuses pièces d’art africain et d’un fonds photographique passionnant. Les expositions y sont généralement de grand intérêt, à l’instar de l’artiste americano-kenyane Wangechi Mutu (jusqu’au 14 juillet 2024) ou d’Afropolitan dédiée à l’art contemporain africain (jusqu’au 29 décembre 2024). La promenade au Besthoff Sculpture Garden est imparable, et permet de voir, entre rivières et chênes centenaires, l’ours de Frank Gehry, la tête de mort géante de Katharina Fritsch ou le labyrinthe des miroirs de Jeppe Hein. À quelques encablures, Parkway Bakery and Tavern est l’adresse phare pour avaler le sandwich Poor Boy, sa spécialité. Éviter la version Large, et préférer la demi-baguette roast beef, sauce gravy, frites, mayo, tomates et concombre, qui cale l’estomac à coup sûr.  

Pour aller plus loin : En Uber, rejoindre le quartier historique de Tremé, le plus vieux quartier afro-américain des États-Unis et guère fréquenté par les touristes. Petit bijou, le Backstreet Museum fait découvrir toute la culture afro-américaine de la Nouvelle Orléans via une collection d’objets, masques, costumes et vidéos relatifs aux Mardi Gras, aux processions funéraires de jazz et autres traditions. Un passage au Louis Armstrong Park, qui rend hommage au célèbre trompettiste né à la Nouvelle-Orléans, vaut la photographie sous le grand néon.

Les marais d’Henderson dans le Atchafalaya Basin. © DR

Une visite au bayou

À 2h30 de la Nouvelle-Orléans se trouve l’Atchafalaya Basin, la zone marécageuse la plus vaste des États-Unis (plus de 400 000 hectares). Des paysages exceptionnels et mystiques de bayou, peuplés de cyprès immenses, de rivières sinueuses, où font leurs nids plus de 250 espèces d’oiseaux et rodent reptiles et, dit-on, près d’un million d’alligators.

À éviter : les swamp tours proposant des virées en air-boat bruyants, les embarcations à plus de 8 personnes et celles attirant l’alligator en lui donnant directement à manger. En s’y prenant quelques jours à l’avance, le River of Swamps Tour fait monter en tout petit comité dans le bateau de Ronnie Briscoe, un amoureux du bayou. Photographes, journalistes et passionnés de nature réservent chez lui pour une eco-balade instructive et intime de 2h30 à travers les marais.

Nicolas Sarkozy de retour chez Albertine à New York

La dernière fois que Nicolas Sarkozy est passé chez Albertine, c’était en 2019 pour faire la promotion de son livre, Passions. L’ancien président sera de retour à la librairie française de Manhattan le mercredi 8 mai pour dédicacer son petit dernier, Le Temps des Combats, paru aux éditions Fayard.

Dans ce nouvel ouvrage, le tome 2 de ses mémoires entamées avec Le Temps des tempêtes (2020) sur son accession au pouvoir, il raconte les coulisses de la fin de son quinquennat (2009-2011). D’après la promo, il a tenu à « prendre le lecteur par la main, lui faire vivre ces années à l’Élysée comme s’il avait été à (s)es côtés tout au long de ces évènements ». Une période riche. Alternant entre vie privée et récit de son action politique, il revient notamment sur les guerres en Libye et en Afghanistan, le printemps arabe, la faillite de la banque américaine Lehman Brothers et la Grande Récession, ainsi que des sujets de politique intérieure, comme la réforme des retraites, l’immigration et les défis de la présidence.

La séance de dédicaces aura lieu de 11am à 12pm. L’entrée est gratuite. Il suffit de RSVP.

Tout savoir sur le programme et la venue du Vendée Globe à New York

Dans un mois, les bateaux laisseront la skyline de Manhattan et la Statue de la Liberté derrière eux pour s’élancer vers les côtes françaises. Le Vendée Globe vient en effet visiter New York durant le mois de mai. Au programme : une sortie « exhibition » dans la baie de la Grosse Pomme, puis une course, la New York – Vendée, organisée par le Vendée Globe et qualificative pour cette prestigieuse compétition à la voile, autour du monde, en solitaire et sans escale ni assistance qui s’élancera le 10 novembre des Sables d’Olonne (Vendée).

Les navigateurs arriveront pour la plupart à partir du 6 mai à New York. Une course a en effet lieu dans l’autre sens : la Transat CIC, qui s’est élancée de Lorient le 28 avril. Les bateaux sont attendus dans deux semaines environ de ce côté-ci de l’Atlantique. Ces bateaux, ce sont des IMOCA, une classe des voiliers monocoques de 60 pieds (18,28m). Une fois sur le continent américain, ils seront répartis dans quatre marinas : One 15 (159 Bridge Park Dr, à Brooklyn, dans le quartier de Brooklyn Heights); Pier 6 (juste à côté de One 15); Moonbeam (3260 Flatbush Ave, à Brooklyn, dans le quartier de Marine Park); et à Newport (Rhode Island).

Instagram et fête sur Governors Island

Le vendredi 24 mai sera le jour des appareils photos et des publications Instagram. La trentaine de bateaux va en effet effectuer des runs dans la baie de Manhattan, entre Governors Island et la Statue de la Liberté. La précédente venue de la course à New York en 2016 avait donné lieu à des images fantastiques et constitue encore aujourd’hui un souvenir à part pour les skippers. « Naviguer dans la baie de Manhattan est quelque chose d’unique, se souvient Laura Le Goff, la directrice de la course, présente sur un bateau en 2016. Voir tous ces buildings depuis l’eau, autour de nous : c’est encore aujourd’hui un de mes meilleurs souvenirs. C’est complètement à part, des images incroyables. »

Cette sortie, intitulée cette année le « Vendée Liberty Show », permettra de mettre en lumière les ponts entre la région française et la mégalopole américaine. Un voyage d’affaires est ainsi mis en place en lien avec la CCI de Vendée et Business France pour les entrepreneurs vendéens et les partenaires de la course.

Toute cette journée du vendredi 24 mai, de nombreuses animations auront ainsi lieu à Collective Retreats, le lieu de réception ultra chic situé sur Governors Island. Au programme : dégustations de chefs français, de produits vendéens, tables rondes avec les skippers, animations musicales, dont une du chef d’orchestre américano-français William Christie, fondateur de l’ensemble Les Arts florissants. « On veut que notre venue à New York soit une grande fête, nous a confié Alain Leboeuf, Président du Vendée Globe et du Département de Vendée. On veut donner l’occasion à tous de rêver avec nous. Et nous voulons établir des vraies relations, notamment économiques, avec les États-Unis. » 

Quelques jours plus tard, le mercredi 29 mai, ce sera le départ de la course : il sera donné au large de Newport, lieu mythique des amateurs de voile. La New York Vendée constituera la dernière course de qualification et de sélection pour le Vendée Globe. Elle est particulièrement prisée des navigateurs pour deux raisons : traverser l’Atlantique et ses pièges représente une préparation idéale pour eux dans l’optique de la compétition hivernale; et la New York Vendée présente l’avantage de compter davantage que les autres en termes de critères de qualification.

Au Getty Center, Anne-Lise Desmas lève le voile sur Camille Claudel

C’est une fierté française qui débarque à Los Angeles. À la sortie du petit tram qui conduit les visiteurs du parking au sommet de la colline où trône l’imposant Getty Center, à Brentwood, le nom de Camille Claudel s’étale sur une affiche géante, à côté d’une image de l’une de ses sculptures iconiques : « La Valse ». Jusqu’au dimanche 21 juillet, la géniale sculptrice française (1864-1943) est la vedette d’une exposition unique (et gratuite), au cœur de l’institution fondée par J. Paul Getty, après une première étape à Chicago. Pour cet événement exceptionnel aux États-Unis, près de 60 des œuvres de Camille Claudel ont été réunies, la plupart venues de France.

Une artiste méconnue aux États-Unis

Bustes d’enfants ou de vieillards, silhouettes grandeur nature ou miniatures, bronze, marbre ou onyx, détails intrigants, regards profonds et sensation de mouvement… Elles soulignent la modernité d’une artiste déjà reconnue en son temps, mais parfois réduite à sa relation tumultueuse avec Auguste Rodin, son illustre mentor, ou ses 30 années d’internement en institution psychiatrique. Célèbre en France et en Europe, cette femme au destin hors du commun est encore méconnue aux États-Unis, où seules dix de ses œuvres sont visibles dans des musées. Alors, pour faire découvrir Camille Claudel aux Américains, qui de mieux qu’une Française ? 

À Brentwood, le Getty Center, dessiné par l’architecte Richard Meier, expose gratuitement ses immenses collections d’art, amassées par J. Paul Getty. © Agnès Chareton

Anne-Lise Desmas, à la tête du Département des Sculptures et Arts décoratifs du Getty, nous a donné rendez-vous à l’étage du Pavillon des expositions, sous la photo en noir et blanc de Camille Claudel qui ouvre la rétrospective. Carré brun et tailleur élégant, elle est l’une des rares conservatrices françaises aux États-Unis, et la seule à Los Angeles. C’est grâce à elle, et à Emerson Bowyer, le conservateur à l’Art Institute de Chicago, que l’événement a vu le jour, au terme de quatre ans de travail. Tout est parti d’une première acquisition d’une œuvre de Claudel pour le Getty (« Torse de femme accroupie »), en 2018. 

Pour Anne-Lise Desmas, c'est toute la « modernité » de Camille Claudel qui transparaît dans ce buste de Rodin. © Agnès Chareton
Pour Anne-Lise Desmas, c’est toute la « modernité » de Camille Claudel qui transparaît dans ce buste de Rodin. © Agnès Chareton

« Notre challenge était de réussir à réunir assez d’œuvres pour bien montrer l’artiste au public américain, raconte Anne-Lise Desmas. C’était plus difficile que par le passé, car aujourd’hui, énormément de ses œuvres sont détenues par des musées français et non plus par des collectionneurs. Or il est plus facile de priver un collectionneur d’une ou plusieurs de ses œuvres pendant une année entière qu’un musée, qui a la mission de les exposer au public. Au départ, il y a eu une petite réticence de nos collègues, mais nous les avons convaincus qu’il s’agissait d’une magnifique opportunité de faire briller Camille Claudel à l’étranger ! »

Sculptures vissés au sol en prévention des risques sismiques

Ces précieuses œuvres, Anne-Lise Desmas les a installées « de manière chronologique et thématique » dans le vaste bâtiment de Richard Meier baigné de lumière naturelle. Les piédestaux ont été regroupés sur des ilôts aux lignes courbes « pour encourager les visiteurs à tourner autour des œuvres », vissés au sol pour se prémunir des risques sismiques, et accompagnés d’écriteaux en anglais et en espagnol. Regard pétillant derrière ses lunettes carrées, la commissaire nous entraîne vers certains des plus grands chefs-d’œuvre de Camille Claudel, dont elle connaît les moindres secrets. 

« L’Âge de la Maturité » est un chef-d’œuvre de Camille Claudel détenu par le Musée d’Orsay, à Paris. © Agnès Chareton

Il y a ce buste de Rodin en bronze « très puissant, très fort et très moderne, avec cette barbe qui devient le socle lui-même ». La célèbre « Valse avec voile » représentant deux danseurs « perdus dans leurs mouvements ». « L’Âge de la Maturité », cette impressionnante sculpture du Musée d’Orsay mettant en scène la jeunesse abandonnée par l’âge mûr, emporté par le vieil âge ou la mort. « On y retrouve tous les éléments qui donnent autant de force et d’expression aux œuvres de Camille Claudel : un grand naturalisme dans ce corps de jeune femme ou ce visage ridé, et ce côté extravagant dans ces draperies trouées, sorties de rien » s’enthousiasme Anne-Lise Desmas.

Anne-Lise Desmas est la commissaire de l’exposition Camille Claudel, présentée jusqu’au 21 juillet 2024 au Getty Museum de Los Angeles. © Agnès Chareton

Diplômée de l’École du Louvre, docteur en histoire de l’art (Paris-Sorbonne) et ancienne pensionnaire de l’Académie de France à Rome, Anne-Lise Desmas a été embauchée par le Getty en 2008. Sur les hauteurs de Brentwood, elle y profite d’un cadre unique. « Travailler au Getty, c’est être dans une institution qui a une merveilleuse bibliothèque qui me permet d’étudier en continu, un grand centre de restauration, une fondation qui porte des initiatives et des programmes d’éducation dans le monde entier… », apprécie-t-elle. La « grande sensibilité » des Américains pour l’art la touche aussi : « Même quand ils ne connaissent pas les artistes, ils se passionnent instinctivement quand on leur propose de belles expositions ». Celle-ci en fait partie, assurément.

Les plus « jeunes » musées et mémorials de Washington DC

Avec ses dizaines de musées nationaux et mémorials, Washington DC regorge de monuments historiques. Et continue à en accueillir : depuis 2020, quelques nouveautés sont apparues malgré la crise sanitaire. French Morning vous fait découvrir les cinq adresses les plus récentes de la capitale américaine

Le Museum of Illusions

Une des illusions optiques à tester. © Nastasia Peteuil

Pour ceux qui aiment les expériences visuelles et troublantes, le Museum of Illusions, ouvert en septembre 2021, est un incontournable. Situé dans le nouveau quartier de DC, CityCenter, le musée propose des expositions et des installations qui jouent avec notre perception et les perspectives. Les visiteurs peuvent explorer des illusions d’optique, des salles inclinées et des jeux interactifs qui défient la logique et la physique. C’est un espace amusant et éducatif, parfait pour les familles et les groupes d’amis. Rendez-vous au 927 H St NW de 10am à 8pm tous les jours de la semaine et jusqu’à 9pm le vendredi et le samedi. Comptez 23,95$ pour les adultes et les ados de 13 ans et plus.

Le Mémorial National de la Première Guerre Mondiale

La statue du général John J. Pershing. © Nastasia Peteuil

Le Mémorial National de la Première Guerre Mondiale à Washington DC, inauguré en avril 2021, est un ajout significatif aux nombreux monuments de la ville. Situé dans Pershing Park, près de la Maison Blanche, ce mémorial rend hommage à l’effort des États-Unis durant la Première Guerre Mondiale. Il porte le nom du général John J. Pershing, qui commandait les forces américaines en Europe. Le site comprend une statue impressionnante du général, ainsi qu’une série de panneaux informatifs. Comme l’indiquait French Morning lors de la présentation du projet, une Française, Monique Brouillet Seefried, a fait partie de la commission du mémorial. Rendez-vous sur Pennsylvania Avenue NW entre la 14th Street et la 15th Street, en face du Visitor Center de la Maison Blanche. 

Le Musée Planet Word

La bibliothèque du musée est reflétée au plafond. © Nastasia Peteuil

Ouvert en octobre 2020, le Planet Word est un musée dédié aux poids des mots et du langage dans nos cultures. Situé dans le bâtiment historique Franklin School, ce musée interactif offre des expériences immersives qui célèbrent la langue sous toutes ses formes. Les visiteurs peuvent chanter dans une salle consacrée au karaoké, prononcer un discours célèbre à l’aide d’un téléprompteur, ou encore découvrir les langues en voie de disparition. Rendez-vous au 925 13th Street NW, du mercredi au vendredi et le lundi, de 10am à 5pm, le samedi et dimanche, de 10am à 6pm. Dernière heure d’entrée 1h30 avant la fermeture. L’entrée est gratuite mais un don de 15$ est suggéré. 

Le Dwight D. Eisenhower Memorial

Vue sur le mémorial de nuit. © NPS

Inauguré en septembre 2020, le mémorial Dwight D. Eisenhower est dédié au 34e président des États-Unis et général de l’armée pendant la Seconde Guerre mondiale. Situé au centre de Washington DC, près du National Mall, le mémorial comprend une vaste esplanade avec des statues de bronze représentant différentes phases de la vie d’Eisenhower. Rendez-vous au 540 Independence Ave SW.

Le Musée de l’Armée des États-Unis

Un musée interactif qui retrace les différentes batailles de l’histoire. © National Museum of the United States Army

Bien que situé un peu à l’extérieur de Washington DC, à Fort Belvoir en Virginie, le National Museum of the United States Army est une addition récente qui mérite le détour. Ouvert au public en novembre 2020, il retrace l’histoire de l’armée américaine de la Révolution américaine à nos jours. Rendez-vous au 1775 Liberty Drive Fort Belvoir en Virginie, tous les jours de 9am à 5pm. L’entrée est gratuite.

Pomme envoûtera les scènes nord-américaines avec ses « Saisons »


Claire Pommet, alias Pomme, la talentueuse artiste française, s’offre une tournée au Canada et aux États-Unis. Elle posera son micro dans sept villes différentes : Québec (le dimanche 09 juin 2024 à l’Imperial Bell), Toronto (le lundi 10 juin au Phoenix Concert Theatre), Boston (le mercredi 12 juin à The Sinclair), Washington (le jeudi 13 juin à Union Stage), New York (le samedi 15 juin au Webster Hall), San Francisco (le mardi 18 juin au Great American Music Hall) et Los Angeles (le mercredi 19 juin à The Regent Theater).


Elle interprétera sur scène les morceaux de son dernier opus, « Saisons », un mini-album qui, comme son nom l’indique, s’inspire des différentes saisons de l’année. Les titres qui s’y succèdent tissent ainsi une ode musicale aux changements de la nature. Un hommage qui marque un tournant pour la jeune chanteuse puisqu’elle explore un univers artistique nouveau à tendance expérimentale.


Au programme des concerts : un voyage sonore dépeignant les quatre saisons à travers des fresques musicales en trois parties chacune. Pour ce travail inédit, Pomme a collaboré avec d’autres talents de renom tels qu’Aaron Dessner, Flavien Berger ou encore Malvina, l’artiste qui a composé et dirigé les parties classiques. Attendez-vous donc à traverser automne, hiver, printemps et été au rythme de sons qui mêlent folk et arrangements envoûtants. Expérience sensorielle, voire émotionnelle, à prévoir !

Apéros et littérature avec Benoît Cohen à New York

« En mai, fais ce qu’il te plaît »… Mais va surtout au Festival International des Auteurs Francophones ! Fondé en 2021, le rendez-vous des amateurs de littérature reprend ses droits à New York pour plusieurs jours d’événements publics entre la Grosse Pomme et le Westchester. Bonne nouvelle : ils sont tous gratuits et l’apéro sera de mise !

La manifestation est organisée par Rencontre des Auteurs Francophones, un réseau d’auteurs français et francophones présents dans le monde entier. Une trentaine de membres venus de trois continents participeront aux festivités.

Le coup d’envoi sera donné le mercredi 15 mai dans les locaux de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Il sera suivi le lendemain d’un « apéro culturel » ouvert à tous entre 6pm et 8pm à la Maison de l’Occitanie (244-250 W 54th St). Le thème : l’œuvre des résistants Romain Gary et Albert Camus. Pendant cette rencontre-débat arrosée au vin, le réseau dévoilera un recueil écrit par plusieurs de ses membres en hommage à Gary, le résistant et ancien consul de France à Los Angeles, à l’occasion des 110 ans de sa naissance. L’événement sera animé par Mona Azzam, professeure de lettres et spécialiste de Camus. Réservation obligatoire.

Les deux prochains jours sont consacrés à des dédicaces avec les membres du réseau. Le vendredi 17 mai, rendez-vous au complexe résidentiel Shore Acres Point Club de Mamaroneck (504 The Parkway) de 4pm à 8:30pm pour une rencontre avec une trentaine d’auteurs sur les rives du Long Island Sound. Biographies, auto-biographies, romans, oeuvres engagées… Il y en aura pour tous les goûts. Infos ici.

Le samedi 18, retour à Manhattan, avec une autre séance de dédicaces. Celle-ci aura lieu au restaurant OCabanon (245 W 29th St) entre 2pm et 8pm. Des textes de Romain Gary seront lus par des membres de la troupe francophone L’Atelier Théâtre New York. Ils interpréteront aussi des écrits du réalisateur Benoît Cohen (« Nos Enfants chéris », « Tu seras un homme »…) et de Laurent Seksik (auteur d’un ouvrage sur Romain Gary notamment), respectivement invité d’honneur et parrain du festival. New-Yorkais depuis 2014, le premier viendra présenter son ouvrage Mohammad, ma mère et moi, sur l’accueil d’un réfugié afghan par sa mère, chez elle à Paris. Il sera sur place de 2pm à 4pm pour signer son livre et échanger avec le public.

Une sélection d’ouvrages pour enfants sera également en vente, de même que les livres des parrains et membres d’honneur du réseau, comme La Liste 2 mes envies, le petit dernier de Grégoire Delacourt. Ils seront proposés par la librairie francophone de Washington, Bonjour Books.

Germinators : Inscrivez-vous, ça ne prend que 10 minutes

C’est un concours à ne pas rater si vous avez créé ou dirigez une start-up innovante, française ou américaine, dans les secteurs de l’alimentation, des boissons ou de l’hôtellerie : Germinators, la compétition organisée par la Chambre de commerce franco-américaine de New York (FACC NYC), est de retour pour sa 4e édition et les inscriptions sont ouvertes jusqu’au samedi 4 mai inclus.

Le principe est simple : si vous êtes sélectionné, vous venez convaincre un jury de professionnels lors d’un pitch en anglais de quelques minutes pour avoir une chance de gagner un prix de 10.000 dollars, un coaching d’expert et une adhésion annuelle à la FACC-NY qui vous permettra de profiter de l’accompagnement et du réseau de Chambre.

© FACC-NY

La finale se déroulera le lundi 24 juin dans un lieu prestigieux de New York en présence d’investisseurs, d’hôteliers, de fournisseurs, d’importateurs et d’autres professionnels. 

L’an dernier au Hall des Lumières, la start-up parisienne Les Nouvelles Pailles avait remporté le prix du Jury et celui du Public grâce à son concept de paille éco-responsable en canne à sucre, son succès avéré dans le secteur de l’hôtellerie en France et son opportunité clairement identifiée sur le marché américain.

Tentez votre chance, l’inscription prend moins de 10 minutes (questionnaire ici) et est entièrement gratuite.