Arrêt incontournable pour tout touriste qui se respecte: les théâtres de Broadway font rêver le monde entier avec leurs salles impressionnantes et leurs comédies musicales à couper le souffle. Mais pourquoi ces théâtres se sont-ils retrouvés là, sur la mythique avenue entre la 41st et la 64th Sts? C’est la question bête de la semaine.
Appelée “Theater District” aujourd’hui, cette section de Broadway était, au début du XIXe siècle, un morceau de nature où l’on trouvait des fermes et quelques familles. En 1836, le maire Cornelius Van Wyck Lawrence invita les Manhattanites à déménager Uptown pour profiter de l’air frais et du vert.
Avant les théâtres, les calèches
En effet, à l’époque le centre ville de Manhattan se trouvait plus au sud, au niveau d’Union Square. Ce qui est aujourd’hui “Midtown” était le nord de la ville à l’époque et n’était pas très développé. Les théâtres ont suivi l’expansion de la ville vers le nord, comme l’explique Jeffrey Eric Jenkins, professeur de théâtre et directeur du département théâtre de l’Université de l’Illinois : “Les théâtres ont toujours fait partie de New York. Il y a des théâtres sur Broadway depuis le XVIIIeme siècle, mais le Theater District s’est déplacé petit à petit vers le nord. Dans les années 1800, les théâtres se trouvaient dans le quartier de Bowery à l’est de Broadway puis autour d’Union Square (14e rue), puis Madison Square (23e), puis Herald Square (34e) pour finalement s’installer définitivement au Longacre Square (42e), l’ancien nom de Times Square. Avant que les théâtres n’arrivent à Longacre Square, cette partie de la ville était un centre de magasins de mécanique où l’on venait faire réparer les calèches” .
Pour Helen Sheehy, auteure de plusieurs ouvrages sur l’histoire du théâtre aux États-Unis, s’il faut retenir une date fondatrice du Theater District de Broadway, ce serait janvier 1893 avec l’ouverture du premier théâtre : l’Empire Theater qui se trouvait sur Broadway entre la 40ème et la 41ème rue. Le directeur du théâtre, Charles Frohman, a acquis les lieux en 1892.
Le métro arrive
Le quartier est devenu attractif pour deux raisons, selon Jeffrey Eric Jenkins : “Le métro et la construction de maisons de ville dans l’Upper West Side. Le métro a aidé le développement des maisons dans l’Upper West Side parce qu’il était devenu beaucoup plus simple de relier Uptown à Downtown où la majorité des personnes travaillaient.”
Puis est venu Oscar Hammerstein I, riche industriel d’origine polonaise qui a fait fortune dans le cigare. En 1899, il construisit le Victoria Theater qui pouvait accueillir 1.000 spectateurs au coin de la 7e avenue et de la 42e street. Suivirent The Theater Republic en 1900 (sur Broadway et la 42e) et The Lew Fields Theater en 1904.
Broadway survit
Au début du XXe siècle, les théâtres se multiplièrent. “Toutes les personnes branchées qui habitaient dans le sud de Manhattan venaient au niveau de la 42e et Broadway pour voir des pièces de théâtres” , selon Helen Sheehy. En 1920, on comptait 65 salles de spectacle sur Broadway. “C’était l’âge d’or de Broadway.”
Après une longue période de déclin en raison du krach de 1929 et de l’avénement du cinéma, Broadway a refait surface dans les années 90 quand le maire de New York de l’époque Rudolph Guiliani a “nettoyé” le quartier. Celui-ci compte quarante salles de spectacles aujourd’hui. « Broadway a survécu à tout, à la seconde guerre mondiale, au krach boursier, au 11-Septembre, les théâtres n’ont fermé que deux jours à ce moment là, selon Helen Sheehy. C’est toujours un centre artistique de grande qualité qui, pour moi, est à son meilleur niveau en ce moment ».
Pourquoi tous ces théâtres sur Broadway?
Déménager sa cave à vins en Californie
(Article Partenaire) De la Bourgogne à la Californie Centrale, le choc culturel est évident, mais il y a des points communs: la qualité de vie d’abord -San Luis Obispo a été élue la ville la plus “heureuse” des Etats-Unis à de multiples reprises. Et le vin: moins connue que la Napa Valley, la région compte des centaines d’exploitations viticoles en pleine expansion.
C’est ce qui a amené Benoit Lecat ici. Spécialiste de la viticulture, ancien enseignant à Dijon, il est devenu récemment le directeur de département de viticulture de la California Polytechnic State University à San Luis Obispo. “Evidemment à Dijon j’avais accumulé beaucoup de vins -une cave de 1200 bouteilles- et pour moi il était impensable de ne pas en amener une partie au moins ici pour pouvoir montrer ce qu’on fait en Europe, partager avec les producteurs locaux”.
En cherchant comment faire, Benoit Lecat tombe sur My French Cellar, société créée par Delphine et Arnaud Le Dévéhat, installés en Californie. “J’ai commencé par leur demander le prix et ils m’ont répondu que ça coûterait dans les 3000 euros pour 600 bouteilles. Soit à 5 dollars la bouteille un coût très modeste par rapport au surcoût du vin!”
Transport réfrigéré
Mais pour ce professionnel de la viticulture il y avait plus important encore: “le professionnalisme de la chaîne du froid. On sait que des vins exposés durablement à plus de 26° C peuvent être abîmés, c’est donc essentiel que les conteneurs, où la température peut être très élevées, soient réfrigérés. My French Cellar garantissait la température constante non seulement pendant le transport mais aussi pendant l’entreposage tout au long du déménagement”.
C’est parce que le transport de vin est une affaire de professionnel qu’il est si difficile de trouver des spécialistes capables d’assurer ce service. L’idée de monter My French Cellar est venue à Delphine et Arnaud Le Dévéhat le plus simplement du monde: ils ont d’abord eux aussi essayé -en vain- de faire venir leur cave lors de leur déménagement à Cupertino (Californie) il y a trois ans. Parmi les difficultés auxquelles étaient confrontés Delphine et Arnaud “une législation américaine particulièrement contraignante en matière d’importation d’alcool, mais aussi le fait que le transport en conteneurs standards est particulièrement mal adapté aux exigences du vin”.
Pour Benoit Lecat, “faire appel à des professionnels était essentiel. De la chaîne du froid aux procédures douanières et aux taxes, ils savent comment ça marche”. Entre le moment où les palettes ont été enlevées à son domicile en Bourgogne à la livraison à San Luis Obispo “il s’est écoulé moins d’un mois”.
Finalement, le plus difficile aura été de choisir les vins à emmener avec lui: “j’ai regardé le prix sur le marché américain et pris les bouteilles que j’avais eues pour beaucoup moins cher en France. J’ai donc emmené pas mal de champagnes, des Bourgognes qui sont ici 3 ou 4 fois plus chers qu’en France, mais aussi des vins méconnus ici et qu’on trouve difficilement: Gigondas, vin jaune, vins du sud-ouest”. De quoi faire découvrir aux amateurs Américains les trésors de la viticulture française.
French Cellar propose une “solution clé en main” pour permettre aux expatriés d’importer leur cave personnelle. Une offre qui inclut:
L’enlèvement à votre domicile en France
Le transport en conteneur climatisé
La gestion des Procédures d’importation, fédérales, par Etats et toutes les déclarations FDA.
La livraison chez vous aux Etats-Unis.
Le service est disponible dans la majorité des Etats américains, notamment la Californie, New York et l’essentiel du nord-est et la Floride.
Le site de My French Cellar
Contact: [email protected]
Tel: + 1 408 314 3410
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Déménager sa cave à vins à New York
(Article Partenaire) Déménager à New York est-ce forcément laisser sa cave à vin de l’autre côté de l’Atlantique? Plus maintenant: Delphine et Arnaud Le Dévéhat, spécialistes du vin, ont créé My French Cellar justement pour ça.
Lorsque Pascal, ingénieur informatique dans une grande entreprise en région parisienne, a eu une offre professionnelle à New York, il n’a pas été hésité. Mais ce grand fan de vins avait un regret: il allait devoir se séparer de sa cave et les quelque 1000 bouteilles qu’elle contenait.
“Tout le monde m’avait expliqué que c’était impossible de déménager sa cave, que c’était très cher, qu’il y avait des tas de taxes, de réglementations draconiennes, etc.”, se souvient-il. “Et évidemment on fait toujours l’erreur d’écouter ceux qui parlent sans savoir… Du coup nous sommes venus sans nos vins: dans les 3 mois avant le départ, nous en avons bu le maximum et puis je m’étais mis en tête de vendre le reste”.
Processus industrialisé
Mais arrivé à New York, une amie de Pascal lui transmet un précédent article de French Morning sur My French Cellar. “J’ai appelé et je me suis rendu compte que c’était en fait plutôt facile. Ils ont l’habitude de faire cela, ont un processus très industrialisé. Tout s’est fait très vite”. Et à bon marché: pour quelque 850 bouteilles les taxes s’élevaient à seulement 350$. La facture totale (tout compris, de porte à porte) s’élève à environ 4$ par bouteille. “C’est imbattable -et c’est comme ça que j’ai convaincu mon épouse: quel vin pourrait-on avoir ici pour 4$?”.

C’est parce que le transport de vin est une affaire de professionnel qu’il est si difficile de trouver des spécialistes capables d’assurer ce service. Importateurs de vins français aux Etats-Unis, installés aux Etats-Unis depuis trois ans, Delphine et Arnaud “savent de quoi ils parlent” constate une autre de leur cliente, Isabelle, installée en Californie depuis deux ans. “Tous les déménageurs et autres importateurs que nous avions consultés nous assuraient de l’impossibilité de la tâche. Avec Delphine et Arnaud, l’affaire a été planifiée en quelques emails”.
Transport réfrigéré
L’idée de monter My French Cellar est venue à Delphine et Arnaud Le Dévéhat le plus simplement du monde: ils ont d’abord eux aussi essayé -en vain- de faire venir leur cave lors de leur déménagement à Cupertino (Californie) il y a trois ans. Parmi les difficultés auxquelles étaient confrontés Delphine et Arnaud “une législation américaine particulièrement contraignante en matière d’importation d’alcool, mais aussi le fait que le transport en conteneurs standards est particulièrement mal adapté aux exigences du vin”.
C’était aussi la préoccupation de Pascal avant le déménagement: qu’arriverait-il à son vin? “Arnaud a été très rassurant en nous expliquant tout. Et le processus est très simple: ils ont envoyé les deux palettes sur lesquelles nous avons mis les cartons puis on ne s’est plus occupé de rien”. Le vin est mis en conteneur réfrigéré pendant toute la totalité du transport et de l’entreposage. Quelques semaines plus tard, Pascal a récupéré son vin “sans une bouteille cassée”. “Et l’autre jour, lorsque des amis sont venus avec un Comté de 24 mois on a pu ouvrir un vin jaune qui allait particulièrement bien avec. Le bonheur!”
My French Cellar propose une “solution clé en main” pour permettre aux expatriés d’importer leur cave personnelle. Une offre qui inclut:
- L’enlèvement à votre domicile en France
- Le transport en conteneur climatisé
- La gestion des Procédures d’importation, fédérales, par Etats et toutes les déclarations FDA.
- La livraison chez vous aux Etats-Unis.
Le service est disponible dans la majorité des Etats américains, notamment la Californie, New York et l’essentiel du nord-est et la Floride.
Tel: + 1 408 314 3410
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45 choses que les Américains font mieux que les Français
Il y a des milliers de choses que les Américains font mieux que les Français (et l’inverse est aussi vrai). Nous avons dû nous limiter à 45. Et bien entendu, quand on taquine, c’est toujours avec amour. C’est parti.
45. Le café à emporter
44. Relancer l’économie
43. Les options vegan et végétariennes au menu
42. Faire des adjectifs composés parfois acrobatiques
“User-generated” , “forward-looking” , “risk-taking” , “mind-blowing”…
41. Manger des portions énormes
Et d’ailleurs, pourquoi sont-elles aussi grandes?
40. S’endetter
39. Sourire
38. Sourire aux clients qui râlent
37. L’amour
Selon cette vieille étude de Durex, les Français font l’amour plus souvent que les Américains, mais seraient moins satisfaits de leurs rapports sexuels. Non, quantité ne fait pas qualité.
36. Les barbecues
35. Le blues et le jazz
34. Les pubs contre les troubles érectiles
33. Les burgers
D’ailleurs, pourquoi les mangent-ils avec les mains, ces burgers? Réponse ici
32. Les hot-dogs
31. L’optimisme
30. Les encouragements
29. La religion
28. Le foot américain
27. Le basket
26. Donner un nom aux équipes sportives
Sauras-tu dire quelle ville représentent les Dodgers?
25. Les comédies musicales
24. Le patriotisme
23. Les films d’action
Normal, ils ont Bruce Willis
22. Les shows anxiogènes à la télévision
Vous vous souvenez de cette histoire de “no go zones” de Fox News? Petit rappel
21. Les cérémonies de remise de diplômes
20. Les livraisons
19. Le service après-vente
18. Le sport
17. Le sport avec une poussette
16. Le sport avec une poussette et trois chiens
15. Parler anglais
14. Les chants de Noël
13. Les baby showers
Et on vous explique pourquoi elles ont lieu avant la naissance aux Etats-Unis.
12. Halloween
11. Les cartes de vœux
10. Les gratte-ciel
9. Les discounts
8. Envoyer un homme sur la lune
7. Les choses à base de citrouille (pumpkin pie, pumpkin latte…)
6. Faire frire des aliments
5. Parler aux inconnus
4. Les centres commerciaux
3. Boire comme des trous
2.Admirer Edith Piaf
1…Et Luc Besson
Michel Boujenah aux USA en mai 2016
Les nouvelles dates de la tournée de Michel Boujenah aux Etats-Unis viennent d’être annoncées. L’humoriste français viendra à San Francisco le 9 mai 2016, Los Angeles le 11, Miami le 15, New York le 17. Les tickets pour Los Angeles et San Francisco n’étaient pas encore disponibles à l’écriture de ces lignes, mais le seront prochainement.
L’humoriste avait annoncé à la dernière minute le report de cette tournée, qui devait avoir lieu début décembre.
Il viendra toujours jouer son show “Ma vie rêvée” , qu’il décrit comme une “autobiographie mensongère. “
Start-ups, postulez au 8e French-American Entrepreneurship Award
Il est de retour. “Il” , c’est bien entendu le Père Noel, mais aussi le French-American Entrepreneurship Award (FAEA).
Ce prix, décerné tous les ans par les hommes et femmes d’affaires du Club 600, récompense des entrepreneurs francophones qui veulent lancer ou développer leur start up aux Etats-Unis. Les inscriptions pour la 8eme édition de ce concours annuel sont ouvertes. Les candidats ont jusqu’au 22 février 2016 pour postuler. Le vainqueur sera désigné en mai lors d’une cérémonie à New York.
Pour candidater, il faut que le projet soit en phase de démarrage (trois années d’activité ou moins). Le concours est ouvert à tout créateur d’entreprise âgé de 35 ans maximum et bilingue français-anglais. Les candidats répondant à ces critères doivent présenter un produit ou un service commercialisable, et démontrer sa capacité à générer des revenus.
Les deux premiers recevront respectivement la somme de 10.000$ et 5.000$ et auront accès à différents services (coaching, bureaux pendant six mois, un aller-retour New York-Paris, adhésion d’un an à la Chambre de Commerce Franco-Américaine et au réseau French Founders).
L’an dernier, 48 dossiers avaient été reçus par le Club 600. Afineur (aliments durables) et Streamroots (facilitateur de streaming) avaient remporté le Prix.
Dégustations et découvertes à "La Soirée" de la FACCSF
(Article partenaire) A l’entrée, tapis rouge et tenues élégantes inspirées du thème de cette année : James Bond. Les amateurs de mets et vins raffinés, businessmen franco-américains et jeunes expat’ noctambules se sont donnés rendez-vous, ce 20 novembre, à « La Soirée », le 34e gala de levée de fonds de la Chambre de commerce franco-américaine San Francisco (FACCSF).
Au menu des réjouissances du rendez-vous “food and wine” de l’année dans la Baie de San Francisco : 2 300 mètres carrés entièrement dédiés à la gastronomie et au vin. Pour découvrir les meilleurs mets et vins franco-californiens, plus de 1.000 invités ont défilé sur le tapis rouge.
Plus de 40 exposants ont proposé leurs spécialités pour ravir papilles et pupilles. Ici, le Sauvignon Blanc de Mouton Cadet et le Malbec de De Novo Wines ; là, le jambon de Bayonne de Frenchery et les macarons préparés par L’Artisan Macaron. Les aspirants œnologues ont aiguisé leurs connaissances auprès des producteurs, tandis que les foodistas ont profité de la profusion de mets à leur portée dans une ambiance de fête.
Aussi mis à l’honneur, les étudiants en gastronomie et vin. La FACCSF a organisé une compétition en partenariat avec le comité des « French-American Wine Executives » et le magazine Wines and Vines. Sous nos yeux, quatre finalistes se sont soumis à un blind test pour tenter de gagner le premier prix, un chèque de 1.000€ offert par Tonnellerie Radoux. Un peu plus loin, des apprentis Chefs de la Cordon Bleu Culinary School ont présenté leurs créations aux participants, qui ont été invités à déguster et voter pour leur canapé préféré.
Ces compétitions ont été l’occasion d’annoncer le lancement officiel de la Fondation pour l’Education de la FACCSF, dont la mission est de soutenir l’éducation franco-américaine en attribuant des bourses aux étudiants d’écoles et établissements partenaires
Encore quelques marches à descendre et un lounge spécial, sponsorisé par Symphony, attendait les invités VIP Gold avec des mets spécialement préparés par des Chefs, tel John Chacon et Alejandra Espinoza. En accompagnement, les vins sont montés en gamme avec le champagne de Brimoncourt et les vins Agnitio, récompensés à de nombreuses reprises.
Pièce maîtresse de l’ensemble, un dîner préparé par cinq Chefs des plus renommés de la Baie. Dominique Crenn, Ken Frank, Gerald Hirigoyen, Roland Passot et Karl Peters ont uni leurs efforts pour concocter un repas à 10 mains, destiné à plus d’une centaine de convives. Caviar, huîtres et bœuf de Kobe ont été associés à des vins de prestige (Champagne Laurent Perrier, Domaine Anderson, Alpha Omega et VGS Château Potelle) pour un moment de découvertes gustatives.
A 10pm précises, tables et chaises ont laissé place au dancefloor. Les plaisirs épicuriens se sont poursuivis avec l’open bar pétillant, et les flûtes de Mumm Napa se sont remplies sans fin au rythme de DJ Aykut.
Plus d’informations sur www.lasoiree.org
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9 patinoires pour briller sur la glace à New York
Pour un “date” , en famille ou entre amis: il y a une patinoire pour tout à New York. Malgré quelques fermetures (McCarren Park, South Street Seaport), patiner en plein air est l’une des activités incontournables de Noël, surtout si vos beaux-parents sont des aventuriers.
1.LeFrak Center
Malgré la fermeture cette saison de la patinoire McCarren Park à Williamsburg – les investisseurs se sont retirés car la patinoire n’a pas réussi à attirer assez de visiteurs l’an dernier – il vous reste quelques options pour patiner à Brooklyn. Nous vous recommandons la patinoire du LeFrak Center au cœur du superbe Prospect Park. En réalité, il ne s’agit pas d’une mais de deux patinoires pour le prix d’une. Les patineurs sont invités à se déplacer d’une patinoire à l’autre pour faciliter le lissage de la glace. Lors de notre visite, un dimanche après-midi, les deux patinoires étaient ouvertes, ce qui a permis aux plus fortiches de faire quelques salteaux piqués sans être embêtés par les nombreux autres patineurs. Très prisée des familles des quartiers voisins de Prospect Heights, Park Slope ou Lefferts Garden, la patinoire se situe dans un cadre agréable: le lac non loin, les arbres… Une caféteria, avec une terrasse, est à disposition des patineurs (et des spectateurs moins courageux). Nous vous conseillons de vous y rendre dimanche après 5pm si vous voulez patiner tranquillement. L’entrée est de 9 dollars le week-end (6 en semaine) et la location de patins de 6 dollars. Des casiers sont également à disposition pour 3 dollars. Après avoir foulé la glace, on vous conseille de prendre un chocolat chaud à Tip of the Tongue, à la sortie du parc sur Lincoln Road, ou d’aller fêter vos exploits autour du feu de BlueBird (504 Flatbush Avenue).
2. Le Rockefeller Center
C’est l’une des patinoires les plus populaires de la ville. Il faut dire que le décor est plus que féérique pour tout amoureux de la magie de Noël. Au pied du sapin du Rockefeller Center, illuminé mercredi 2 décembre, vous en oublierez presque de vous concentrer sur les trajectoires des nombreux patineurs du dimanche qui vous entourent. Cependant, la sortie devient moins féérique quand on considère le monde qui s’y rue pour y patiner (moins bien que vous en plus). La patinoire ne peut accueillir que 150 personnes à la fois et on ne peut y rester que 90 minutes max, ce qui donne de longues files d’attente. Plusieurs solutions s’offrent à vous: éviter les périodes de pointes (tous les week-end de décembre ainsi que les deux dernières semaines du mois et les après-midi) On vous conseille donc d’y aller le matin entre 8:30am et 12:30 ou tard le soir (entre 9pm et minuit). Si vous ne voulez pas vous embêter à faire la queue, plusieurs formules de pass vous permettent d’accéder directement à la glace.
3. Bryant Park
Patiner au milieu des buildings, c’est possible grâce à la patinoire du Bank of America Winter Village de Bryant Park. La patinoire est spacieuse et un Marché de noël vous attend à votre sortie de piste. Vous pourrez aussi y admirer le grand sapin placé au milieu du marché et déguster un bon chocolat chaud. Si vous avez les moyens, allez faire un tour à Celsius, le restaurant pop up du parc.
L’entrée est gratuite si vous avez vos propres patins. Sinon, il faut compter 19 dollars pour la location entre le 20 novembre et le 3 janvier, 15 dollars après. Si vous êtes client de Bank America, vous payerez 2 dollars de moins avec votre carte bancaire. Ouverte du 30 octobre au 6 mars, du lundi au dimanche entre 8am et 10pm. Des leçons particulières, semi-particulières et en groupe sont disponibles.
4. Central Park
Venez patiner chez Donald Trump! C’est lui qui possède les deux patinoires de Central Park: la Wollman Rink dans le sud et la Lasker Rink dans le nord du parc. La plus connue est la Wollman Rink, elle offre une vue imprenable sur les gratte-ciel de Midtown Manhattan. Elle est très fréquentée. On vous conseille de privilégier les matinées en semaine pour éviter la foule. Ouverte le lundi et mardi de 10am à 2 :30pm ; le mercredi et jeudi de 10am à 10pm ; le samedi de 10am à 11pm et le dimanche de 10am à 11pm. Les prix d’entrée? Du lundi au jeudi : 11.25 dollars pour les adultes, 6 pour enfants de moins de 11 ans et 5 pour les séniors. Du vendredi au dimanche et pendant les vacances, les prix augmentent : 18 dollars pour les adultes, 6 pour les enfants et 9 pour les séniors. À laquelle il faut rajouter la location des patins à 8 dollars. Le paiement ne se fait qu’en cash donc pensez à bien retirer. Petit plus de la Wollman Rink: si vous vous voulez organiser le “date” parfait et donner encore plus d’argent à Donald Trump, vous pouvez privatiser la patinoire pour deux pendant une heure en soirée pour la modique somme de 1.500 dollars.
5. Lasker Rink
La Lasker Rink se trouve, elle, dans le nord de Central Park. Elle est un bon compromis si vous voulez éviter la foule mais aussi profiter de la vue sur le parc (certes un peu moins belle que son homologue du sud). Les prix sont moins élevés qu’à la Wollman Rink: 7.50 dollars l’entrée pour les adultes, 4 dollars pour les enfants auxquels il faut rajouter 6.50 dollars pour la location des patins. Elle est ouverte du lundi au jeudi de 10am à 4pm ; le vendredi de 10am à 4:50pm et de 6pm à 11pm ; le samedi de 1pm à 11pm et le dimanche de 12:30pm à 4:30pm.
6. Battery Park
Changement d’ambiance. A la patinoire de Brookfield Place à Battery Park, vous briserez la glace sur les bords de l’Hudson River. Seules quelques heures de la journée sont réservées au public et changent selon les jours: lundi-mardi de 1pm à 8:30pm ; samedi de 10:15am à 9:30pm ; le dimanche de 10:15am à 9:30pm. 15 dollars pour 1h30 sur la glace auquel il faut ajouter 5 dollars pour la location des patins.
7. The Standard
Certes la patinoire du Standard n’est pas très grande, mais elle est parfaite pour les débutants. Installée devant l’entrée du l’hotel, elle est ouverte du lundi au jeudi de 12pm à 12am ; le samedi de 9am à 1am et le dimanche de 9am à 12am. L’entrée est à 12 dollars, auxquels il faut ajouter 3 dollars pour louer les patins. Pour les enfant, c’est 6 dollars l’entrée et 3 dollars pour les patins. Après vos exploits sur la glace, vous pourrez déguster une bonne gauffre ou un donut accompagné d’un chocolat chaud au petit bar installé à côté de la patinoire.
8. Riverbank State Park
Il est aussi possible de patiner en plein air dans le haut de Manhattan au Riverbank State Park, au niveau de la 145e rue et Riverside. Cette patinoire est moins connue que les autres de Manhattan, ce qui veut dire que moins de monde vous verra vous étaler sur la glace. Elle est ouverte de novembre à mars. 5 dollars pour les adultes, 3 pour les enfants et 6 dollars pour la location des patins.
9.Clove Lake Park
En dehors de Manhattan et de Brooklyn, il est aussi possible de patiner en plein air. On vous conseille la patinoire du World War II Veterans War Memorial à Staten Island dans le Clove Lake Park. Elle est ouverte du 31 octobre au 3 avril. 10 dollars l’entrée et 5 dollars la location. Elle est ouverte les vendredis entre 4pm et 10 :30pm. Les samedis entre midi et 4 :30 et 7pm à 10 :30pm et les dimanches entre midi et 7pm. Accessible en bus depuis le ferry (S61, S62 et le S66).
Au Dallas Museum of Art, Coco Chanel est un peu chez elle
Il y a deux ans, le défilé Chanel à Dallas a rappelé le lien entre la créatrice française et la capitale du Nord du Texas, noué dans les années 50 par une des références du goût américain de l’époque, Stanley Marcus, fils du créateur des grands magasins éponymes.
Mais la présence de Coco Chanel au Musée d’art de Dallas était, elle, tombée dans l’oubli, « ignorée des conservateurs ainsi que du conseil d’administration du musée », raconte le directeur français de la conservation du DMA, Olivier Meslay, arrivé du Louvre à Dallas en 2009.
Aujourd’hui, le Français veut changer cela. Il vient de sortir un livre From Reves to Chanel qui rappelle notamment que le musée abrite une reconstitution de l’ancienne maison de Coco Chanel, la villa La Pausa, sur la Côte d’Azur.
Comment l’impressionnante collection de peintures et sculptures impressionnistes, post-impressionistes et modernes, d’arts décoratifs, de textiles, tapis et cadres que renfermait cette maison se sont-elles retrouvées dans l’institution de Dallas? Grâce au collectionneur Emery Reves et son épouse Wendy. Le couple – il était de Hongrie et elle du Texas – a habité dans cette belle villa.
Les collections ont été données au DMA par Wendy Reves après la mort de son mari au musée en 1985 à l’instigation d’un autre directeur de musée français, celui du château de Versailles. « Il connaissait bien les équipes du Dallas Museum of Art de l’époque et les a mises en relation avec Wendy Reves après avoir entendu parlé de la collection de son mari », selon Olivier Meslay.
Quand le conservateur du musée d’art de Dallas s’est « penché un peu en détail sur cette collection », il s’est « rendu compte que les Reves avaient acheté la maison ayant appartenu à Coco Chanel directement à la créatrice quand elle a décidé de se séparer de La Pausa et de rouvrir sa maison de couture [fermée en 1939] dans les années 1950. Mais aussi que Coco Chanel leur avait vendu la maison pleine. Et que les Reves n’ont pas fait le tri dans les affaires de Chanel. On reconnaît chacun des objets exposés au musée sur les photos de l’époque Chanel », raconte Olivier Meslay.
C’est ainsi qu’est née l’idée de publier un livre pour raconter comment « le musée d’art de Dallas est devenu l’un des plus importants dépositaires de souvenirs de Coco Chanel », selon le communiqué de presse du musée relatif à From Chanel to Reves. « Ce petit livre » rédigé avec son assistante, Martha MacLeod, et richement illustré, « est un moyen de faire connaître cette histoire et de protéger la collection, en la faisant mieux comprendre », estime Olivier Meslay.
Le conservateur mènera une visite guidée de cette partie de la collection permanente du musée d’art de Dallas reprenant les principales découvertes faites en rédigeant l’ouvrage, mercredi 9 décembre à 12:15pm.
Une touche "frenchy" au Maker's Gang Holiday Market à SF
Le Maker’s Gang Holiday Market de San Francisco se tiendra le samedi 5 décembre.
Plusieurs créateurs français exposeront leurs produits lors de ce marché de Noël, qui rassemblera des vendeurs de jouets, d’objets de déco, oreillers et de produits alimentaires notamment. Vous pourrez retrouver les tissus de Happy French Gang, les confitures d’Emma’s Jam ainsi que Oliba, ce nouveau gadget créé par deux Français qui permet de suivre le doudou de votre enfant sur votre smartphone. D’autres exposants sont attendus. Les enfants trouveront un espace de jeux sur place et les adultes, une coupe de champagne Brimoncourt.
De 10am à 1pm.
Les Français solidaires de Saint Vincent de Paul à Oakland
Ce 6 décembre, ils seront près d’une cinquantaine de Français à se réunir autour d’un repas pour collecter des cadeaux de Noël pour les enfants de Saint Vincent de Paul d’Oakland.
Cette association qui vient en aide aux plus démunis, est née à Paris en 1833 et installée en Californie depuis 1938. Mais jusqu’à présent, seul son nom rappelait ses origines françaises. Lorsque Dominique Chauvet, arrivée il y a trois ans aux Etats-Unis, a découvert Saint-Vincent de Paul (SVdP), elle a voulu aider le groupe. « Il y a deux mois, je les ai appelés car je voulais les aider en tant que life coach en accompagnant notamment les femmes et leurs enfants. Lorsque j’ai découvert l’ampleur de ce qu’il y avait à faire, le manque de moyens et l’absence de Français, il m’est apparu évident qu’une nouvelle communauté française devait se constituer pour faire revivre les racines de cet établissement d’aide et d’accompagnement aux plus démunis.”
«Happée par l’aventure», cette jolie blonde pleine d’énergie a réuni en quelques semaines à peine toutes « les bonnes volontés » de son entourage. Plusieurs mails et messages plus tard, la solidarité s’est organisée, au-delà des espérances de son instigatrice. Les invitations pour le déjeuner du 6 décembre qui se déroulera de 11am à 1pm ont du être clôturées, faute de place.
La collecte de cadeaux se fera au domicile d’une amie. Chacun y apportera ce qu’il peut offrir, en plus de son temps et de sa présence et d’un cadeau pour les enfants de SVdP. Ainsi, Pascal Martin donnera les chocolats de sa fabrication, Laurence Pride le vin qu’elle produit à Napa, Paul Maugu, restaurateur, assurera l’ensemble du menu… Mais il y aura également Stéphanie Ross et les vêtements de sa marque « Les Petits carreaux » ou encore Julie Barlier et son champagne…
“Continuer l’histoire de cet établissement”
«Ca m’a paru naturel, confie Laurence Pride. Avec cette fibre française, il était difficile de ne pas se laisser tenter. Et puis d’une certaine façon, c’est une manière de continuer l’histoire de cet établissement».
Bettina Minoué de l’Alliance française de Berkeley a elle aussi rejoint l’aventure et apporté son aide en relayant les actions organisées pour l’association d’Oakland. Chacun voit déjà plus loin, plus grand, comme Stéphanie Ross : « les collectes sont une formule que je connais bien et ça se fait beaucoup ici aux Etats-Unis. Je suis personnellement très attachée au fait d’agir concrètement et localement. L’année prochaine, pourquoi ne pas faire le même évènement à plus grande échelle».
Un souhait partagé par Dominique Chauvet qui s’avoue « frustrée » de ne pas pouvoir accueillir plus de monde le 6 décembre. « Il est évident qu’il y aura une suite. »