Los Angeles va bien rire. L’humoriste Michel Boujenah vient présenter son spectacle « Ma vie rêvée », le 1er décembre. Les tickets sont en vente.
Une autobiographie ? Pas vraiment. « C’est d’un narcissisme absolu ! Une autobiographie mensongère, ça, c’est rigolo ! » raconte-t-il au Télégramme. Réalité ou imagination, le one-man-show du Français connait déjà un beau succès dans l’Hexagone depuis 2013. Remarqué dans le film de Coline Serreau en 1984, « Trois hommes et un Couffin », il jongle depuis entre théâtre, grand écran et one-man-shows.
Michel Boujenah raconte sa "vie rêvée" à Los Angeles
Patrick Vieira devient entraîneur à New York
Après Djorkaeff et Henry, un autre Français vient prêter main forte au soccer new-yorkais. Et pas n’importe lequel. Patrick Vieira vient d’être recruté comme coach principal du New York City FC, a annoncé le club, lundi, dans un communiqué. Durée de son contrat: trois ans.
L’ex-capitaine des Bleus officiait jusqu’à présent comme coach de l’Elite Development Squad de Manchester City FC, une équipe composée essentiellement de joueurs de moins de 21 ans qui servait de réserve. Comme l’équipe de Premier League britannique, le New York City FC appartient au groupe Abu Dhabi United Group, qui investit dans plusieurs secteurs dont le football.
Pour sa première saison en MLS, le New York City FC a terminé en 8eme place de la conférence-Est avec 37 points, malgré plusieurs joueurs de renom comme l’Italien Andrea Pirlo, le Britannique Frank Lampard et l’Espagnol David Villa. Patrick Vieira sera à New York dès le mardi 10 novembre pour rencontrer l’équipe et s’entretenir avec le directeur sportif et l’entraineur des gardiens.
Demander ou ne pas demander la carte d'identité de New York ?
Cela vous a peut-être échappé : cette année, la mairie de New York a lancé une nouvelle carte d’identité pour les résidents de New York, la IDNYC.
Cette carte, lancée à l’origine pour permettre aux personnes sans passeport américain d’accéder à certains services publics, est en réalité destinée à tous les New-Yorkais, et octroie divers avantages. Si vous avez quelques minutes à y consacrer, cela en vaut la chandelle.
A quoi ça sert ?
A prouver votre identité, et à ne pas vous trimbaler partout avec votre passeport. Cette carte pourra donc vous servir à entrer dans un bar, dans un bâtiment, une école, ou si la NYPD vous contrôle. Ca, c’est la base.
Plus intéressant : la IDNYC vous donne accès à douze institutions financières, où vous pourrez ouvrir un compte chèque ou demander une carte de crédit. Et ce, sans numéro de Sécurité Sociale. Bien utile si vous venez d’arriver, ou si vous n’avez pas de visa ou de green card.
Si vous n’avez pas d’assurance santé, la carte vous permet aussi d’entrer gratuitement dans le réseau BigAppleRx, et d’obtenir ainsi des rabais sur les médicaments (jusqu’à -50%) dans 2 000 pharmacies à New York. Aucune information personnelle n’est demandée.
Je ne me sens pas concerné par cela. A quoi peut-elle me servir d’autre ?
A faire pas mal d’économies. Le maire de New York a annoncé que les titulaires de la carte peuvent obtenir une année de membership gratuit dans un paquet d’institutions culturelles. Cette offre est valable jusqu’au 31 décembre.
Concrètement, vous pouvez par exemple obtenir un an d’accès gratuit dans les zoo du Bronx, de Prospect Park ou de Central Park, au New York aquarium, au Brooklyn Children’s Museum, au Museum d’histoire naturelle, et d’obtenir divers avantages au Carnegie Hall avec des représentations gratuites. Bref, un très bon plan.
Outre ces institutions, la carte permet aussi d’accéder à une série de discounts (les “member deals”) sur des spectacles, des films, des pièces de théâtre (réductions, par exemple, pour aller voir Le Cirque du Soleil, The Book of Mormons, Matilda, Wicked…). Pour cela, il faut s’inscrire sur ce site avec son numéro d’IDNYC.
En outre, la carte vous donne aussi droit à des réductions dans les YMCA. Dernière chose : si vous n’en avez pas déjà, l’IDNYC sert aussi de carte d’accès à toutes les bibliothèques de la ville.
Comment puis-je l’obtenir ?
L’inscription peut se réaliser dans dix-huit centres à New York. Nous avons été dans celui situé Midtown : les bureaux sont situés au quatrième étage de la New York Public Library (5th avenue et 40th street).
Chacun a la possibilité de réserver un créneau horaire en ligne pour éviter de faire la queue. Mais cette précaution n’est pas indispensable : lors de notre passage un mardi, vers 9am, il n’y avait personne.
Pour obtenir la carte, il est nécessaire de montrer trois documents prouvant son identité (passeport français ou US, visa, carte d’identité française, permis de conduire français ou US, acte de naissance, carte d’identification consulaire, permis de travail, green card…), ainsi qu’un document avec une adresse à New York (relevé de banque, facture de téléphone, d’électricité, bail…).
Si vous n’avez pas pu imprimer un document, un ordinateur et une imprimante sont mis à disposition gratuitement. On remplit à la main un formulaire, puis on est reçu à un petit guichet, où l’on vérifie toutes les informations et où on vous prend en photo. En dix minutes, c’est terminé. On ne vous donne pas la carte tout de suite, cependant. Il faut attendre une dizaine de jours avant de la recevoir dans sa boite aux lettres.
La meilleure baguette de New York est…
Enfin, vous pourrez répondre à la question qui vous taraude: où trouver la meilleure baguette de New York? Ce sera celle qui aura gagné le grand concours French Morning, que nous lançons aujourd’hui. Avec votre aide.
Le choix est large, plus que jamais: des petites boulangeries de quartier plus frenchy que nature aux épiceries de luxe en passant par les grands noms parisiens venus conquérir l’Amérique, la boulange à la new-yorkaise prend toutes les formes et saveurs. Pour désigner la meilleure baguette sans contestation possible, voici le plan:
1/ Vous (les lecteurs de FM), nominez vos baguettes préférées (jusqu’à trois choix possibles par votant).
2/ De cette consultation émergera une liste de dix baguettes, parmi lesquelles un jury d’experts et d’amateurs éclairés désignera la meilleure. Une fois pour toute.
A vous de jouer:
Loading…
Du vin et du cinéma à Chelsea
Un bon film, du bon vin, des cinéastes… Le concept des soirées “Kino and Vino” a tout pour plaire.
Ces soirées lancées dans le cadre du Chelsea Film Festival, un rendez-vous co-fondé par Sonia et Ingrid Jean-Baptiste pour pomouvoir les films à visée sociale, feront leur grand début lundi 9 novembre au Bow Tie Cinemas Chelsea.
Au programme: projection du film “PTSD” (Post Traumatic Stress Disorder), lauréat du Grand Prix du Chelsea Film Festival 2015, séance de questions-réponses avec son acteur principal Jason Lopez et son réalisateur Cédric Godin. Une réception conclura la soirée pour mettre tout le monde d’accord.
Le film raconte le retour chez lui d’un soldat américain envoyé en Irak. Inscriptions obligatoires.
Pendant ce temps-là, un Gad Elmaleh anonyme fait rire en anglais…
« Alors, on annonce le gars qui vient de France, et tout le monde part, ça y est ?! » En montant sur la scène d’une des scènes du Fun Fun Fun Festival d’Austin samedi après-midi, la star franco-marocaine Gad Elmaleh a eu fort à faire pour retenir l’auditoire.
Pas de doute: ici, il n’était pas attendu comme en France. Le public était venu avant tout écouter le rappeur new-yorkais GZA qui a eu 25 minutes pour se produire. Gad Elmaleh n’en a eu que dix (contre quinze initialement prévues) pour faire son show en anglais.
En moquant le peu de penchant pour les langues des Américains ou leur inculture géographique, le charme de Gad Elmaleh a toutefois rapidement opéré, dans le cadre de ce festival de musique et d’humour connu pour faire découvrir de nouveaux talents. Il a chauffé la salle en racontant ses premiers contacts avec les Américains, qui ne se souviennent pas de leurs cours de français.
A ceux qui lui demandent ses motivations à faire un spectacle en anglais, il répond: « Eh bien j’avais besoin de me remettre en question, et maintenant… je vis le rêve américain ».
“I’m not doing my French show for 20$”
Le spectacle, rôdé pendant deux semaines et demi à New York au début de l’automne après des premières représentations en anglais en 2013, était dès lors lancé, et l’humoriste pouvait enchaîner des blagues sur les différences entre les cultures française et américaine en matière de lutte contre le terrorisme, de vacances ou encore d’amour, sans oublier un clin d’œil au Texas, qu’il visite pour la première fois : « Le rêve américain au Texas. Mmm… je ne m’attendais pas à ça ! »
Quelques heures plus tard, le public austinite avait de nouveau rendez-vous avec la star, au North Door, un bar du centre-ville. Dans la capitale du Texas, comme dans toutes les villes du « US tour » de Gad Elmaleh (Dallas, Vancouver, Portland, Seattle, San Diego, San Francisco, Philadelphie…), son public international s’est arraché les places.
Une vie qui lui « remet les pieds sur terre »
La salle était pleine à craquer de francophones surexcités de différentes nationalités, et le début du spectacle n’avait rien à voir avec celui de la représentation au Fun Fun Fun Fest : « Bonsoir, ça va ?! That’s the only French you’ll hear tonight. I’m not doing my French show for 20$ », a lancé l’humoriste, qui a néanmoins fait plusieurs apartés en français et un en arabe par la suite.
« Mon public américain anglophone est composé de personnes qui ont des connexions avec le monde francophone et l’international pour l’instant », reconnaît Gad Elmaleh dans une interview accordée à French Morning dans un hôtel chic du centre-ville d’Austin où… il n’a pas dormi ! « Les producteurs prennent des hôtels moins chers quand on se produit dans des petites salles. Je suis à vingt minutes du centre », confie l’artiste, qui ne se dit pas mécontent de ce changement radical.
Cette « nouvelle vie » lui « remet les pieds sur terre » et lui permet de se balader, sac au dos, dans la rue en toute tranquillité, même si c’est quand même « dur » de bosser tous les jours son anglais et actualiser tout le temps son spectacle, privé du confort réservé aux stars.
“Je recommence vraiment tout de zéro”
Interrogé dans la foulée de la représentation au Fun Fun Fun Fest, l’artiste semble encore digérer le choc de cette première prestation dans le cadre d’un festival américain. « Ce que vous avez vu, me produire devant des gens qui partaient, c’est l’une des choses les plus difficiles que j’ai jamais faites », lance-t-il tout de go, conscient que « s’il y avait du monde devant la scène, c’était sans doute par hasard ».
« Je recommence vraiment tout de zéro, je dois apprendre mon texte et m’appuyer sur des penses-bêtes listant les idées principales en anglais, alors que je peux me contenter de mots-clés en français. C’est très difficile, mais je veux convaincre, amener mon univers, ce que je suis. Le rêve américain, bien sûr que j’y crois, même si je pense qu’il faut pouvoir le malmener. Il y a une écoute pour ce qui est original et singulier ici. Quand tu vois des gens dans la salle qui te découvrent pour la première fois et qui rigolent, tu dis merci. »
Le plus beau cadeau que les fans francophone de Gad Elmaleh vivant aux Etats-Unis peuvent faire à leur idole, c’est donc sans doute d’amener un ami anglophone avec eux au spectacle. Mais à Austin, il semble que la plupart des conjoints anglophones de Frenchies soient restés à la maison.
Le pari de l’humoriste n’est pas gagné, mais son nouveau public anglophone semble avoir confiance en lui. Une jeune Austinite assurait après la représentation au Fun Fun Fun Fest vouloir faire plus de recherches sur l’artiste et découvrir d’autres humoristes francophones. Tandis qu’à la sortie du spectacle nocturne, Priscilla Chastain ne s’inquiétait pas que Gad Elmaleh puisse vexer les Américains en se moquant de leurs lacunes ou de leurs coutumes, « dans la mesure où il se moque de tout le monde ».
Photo : Greg Giannukos pour Fun Fun Fun Fest.
Pourquoi le format du papier est-il différent aux USA ?
Si vous passez du temps à la photocopieuse, ou que vous aimez faire des avions en papier, vous savez que les tailles standards de papier sont différentes en France et aux Etats-Unis. Pourquoi? C’est la question bête de la semaine.
Alors que nous autres Français utilisons, comme la plupart des pays dans le monde, le format A (A1, A2, A3, A4…), les Etats-Unis ont leur propre système de mesure (“Letter” , “Legal”, “Ledger”…). La taille de papier la plus répandue de ce côté-ci de l’Atlantique est le 8,5 x 11 inches (21,6mm x 27,9mm), ou “Letter”. Ces dimensions sont héritées des premières heures de la nation. Ce sont les Hollandais, venus au XVIIème siècle, qui instaurèrent ce système. A l’époque, les moules utilisés mesuraient 17 inches de largeur. Les grandes feuilles créées étaient divisées en deux pour aboutir à des morceaux plus petits de 8,5 inches, selon l’American Forest and Paper Association.
Les dimensions n’ont pas changé avec le temps, malgré l’adoption en Europe et ailleurs de la norme internationale A développée au XIXème siècle par l’ingénieur allemand Walter Porstmann .
“Sa norme se base sur le fait que le rapport entre la longueur et la largeur de la feuille est égal à la racine carré de 2. Ce ratio reste constant si on coupe ou plie la feuille en 2, en 4 , en 8, explique Christine Giard, une relieure française basée à New York. La feuille de base choisie a une superficie de 1 m² et s’appelle du doux nom de A0 (84,1 x 118,9mm). Pliée en deux, elle donne le A1 (59,4 x 84,1), elle-même pliée en 2 donne le A2 (42,0 x 59,4) puis le A3 (29,7 x 42,0) puis le A4 (21,0x 29,7). Pas très poétique, mais rationnel, pas de déchets lors du massicotage, pas de réglages difficiles à effectuer pour les machines.”
Si les Etats-Unis n’ont pas adopté cette norme, c’est parce qu’ils n’appartenaient plus au Commonwealth, qui a “imposé en 1864 à toutes ses colonies le système Impérial d’Unités (SI) qui permet une certaine normalisation des mesures. Or, les Etats-Unis sont indépendants du Commonwealth depuis 1776 et refusent donc de se plier aux exigences de l’empire britannique. Ils gardèrent donc leurs mesures basées sur le pouce, le pied, le yard…” poursuit Christine Giard.
L’American Forest and Paper Association avance, elle, des raisons économiques. “Quand les machines ont commencé à dominer la fabrication de papier (…), la taille a été conservée pour éviter que les fabricants de papier manuels ne mettent la clef sous la porte” .
Pendant une grande partie du XXème siècle, les Etats-Unis ont utilisé deux tailles: le 8,5 x 10 inches dans les administrations, et le 8,5 x 11 inches en dehors. Ces dimensions ont été décrétées par deux comités d’industriels et de fonctionnaires qui se sont réunis, chacun de leur côté, en 1921. C’est Ronald Reagan qui décidera dans les années 80 de faire du “Letter” le format unique.
“Dû à la mondialisation du commerce ou des études, ces tailles américaines de papier devraient disparaitre en faveur du A4 car photocopier ou envoyer des documents dans un format différent pose problème surtout si il y a des dessins ou des diagrammes” , poursuit Christine Giard.
En attendant, conseil de relieur: “Si vous devez envoyer un document A4 aux Etats-Unis, pensez à augmenter vos marges à 45mm et la marge de pied de 6mm pour que votre document ne soit ni rogné ni déformé. Si vous devez imprimer un A4 sur un format Letter, faites une réduction à 95% pour avoir un texte certes plus petit mais complet.“
Clovis Cornillac, Kev Adams, Zabou Breitman à New York pour IFWES
“Ouuuuuh, je ne saurais pas vous dire. Des dizaines peut-être” . Quand on demande à la présidente du festival In French With English Subtitles Carina de Naurois combien de films son équipe a visionné pour établir la sélection 2015, elle sèche.
Le résultat: neuf films, projetés entre le 20 et le 22 novembre au FIAF. Comme chaque année, de nombreux acteurs et réalisateurs de renom participeront aux projections et dialogueront avec le public. Zabou Breitman, Clovis Cornillac, Kev Adams, Vincent Elbaz notamment ont confirmé leur venue. Silence, en revanche, autour de la présence de Julie Gayet, qui partage l’affiche du film d’ouverture “Je compte sur vous” avec Pascal Elbé, parrain du festival. “Elle sera au moins à l’écran!” , plaisante Carina de Naurois, qui a pris la présidence du festival l’an dernier en remplacement de sa co-fondatrice Catherine Laleuf.
Un “défi” d’attirer les Américains
IFWES a été lancé en 2009 avec l’ambition de faire découvrir des films français au public new-yorkais et aux distributeurs américains. L’an dernier, le festival a attiré environ 3.000 curieux et deux films présentés (“Barbecue” et “On a failli être amies”) ont été distribués aux Etats-Unis à l’issue du rendez-vous.
Carina de Naurois l’admet: attirer des Américains est un “défi” . “On aimerait davantage séduire les Américains. Mais c’est difficile car ils ont tellement de bons films à disposition. Il y en a tellement qui sortent ici. Et les budget sont moindres pour les films français...”
Pour les attirer, les organisateurs comptent une batterie de premières. Le film d’ouverture, “Je compte sur vous” (“Thank you for calling”), sera présenté en première mondiale (voir le pitch ci-dessous). “Nos futurs” (“Our futures”) avec Pio Marmai et Pierre Rochefort sera montré pour la première fois en dehors de France. “La résistance de l’air” (“Through the air”) avec Ludivine Sagnier fêtera lui sa première américaine. Tandis que la comédie de Clovis Cornillac “Un peu, beaucoup, aveuglément” sera montré sur la première fois sur la Côte Est. “Floride”, avec Jean Rochefort, et “L’Astragale” de Brigitte Sy le seront pour la première fois à New York.
Kev Adams et William Lebghil viendront présenter “Les nouvelles aventures d’Aladin”, qui fait le meilleur démarrage pour un film français en 2015. Il sera montré quelques jours plus tôt au festival France Cinéma Floride à Miami.
Le film “Boomerang” sera montré pour la première fois à New York en clôture du festival. Ce film, où l’on retrouve Mélanie Laurent, raconte l’histoire d’un frère et d’une sœur confrontés à des secrets de famille à leur retour sur l’île de Noirmoutier, terre de leur enfance.
Comédies, drames, thrillers: “On a une sélection assez hétérogène. Tout le monde peut trouver un film à son goût. Les réalisateurs sont de très grande qualité, affirme Carina de Naurois. On aimerait que les neufs films soient distribués!”
Le public pourra voter pour son film favori. Les bénéfices seront reversées aux associations Make a Wish et l’Entraide française.
Programme complet:
Le 20 novembre
7:15 pm: ouverture du festival avec “Je compte sur vous”. Cocktail post-projection.
Un homme, un téléphone portable, plusieurs millions d’euros dérobés, une quarantaine d’établissements bernés. Drogué à l’adrénaline que ses arnaques lui procurent, Gilbert Perez manipule et trompe ses victimes avec brio en se faisant passer tour à tour pour leur président puis un agent de la DGSE. Il rêve d’offrir à sa femme Barbara une vie normale, mais insatiable et sans limite, sa folie le mènera à sa perte.
Le samedi 21 novembre
12:15 pm: “Comme un avion”
Michel, la cinquantaine, est infographiste. Passionné par l’aéropostale, il se rêve en Jean Mermoz quand il prend son scooter. Et pourtant, lui‐même n’a jamais piloté d’avion… Un jour, Michel tombe en arrêt devant des photos de kayak : on dirait le fuselage d’un avion. En cachette de sa femme, il achète un kayak à monter soi‐même et tout le matériel qui va avec. Michel pagaie des heures sur son toit, rêve de grande traversées en solitaire, avant de se mettre enfin à l’eau sur une jolie rivière inconnue…
2:40 pm: “La résistance de l’air”
Champion de tir au fusil, Vincent mène une vie tranquille entre sa femme et sa fille. Jusqu’au jour où des problèmes d’argent l’obligent à remettre en cause ses projets et menacent l’équilibre de sa famille. Une rencontre au stand de tir avec Renaud, personnage aussi séduisant qu’énigmatique, lui promet une issue grâce à un contrat un peu particulier. Dès lors, Vincent met le doigt dans un engrenage des plus dangereux…
5:05 pm: “Un peu, beaucoup, aveuglément” (avec Q&A)
Lui est inventeur de casse-têtes. Investi corps et âme dans son travail, il ne peut se concentrer que dans le silence. Elle est une pianiste accomplie et ne peut vivre sans musique. Elle doit préparer un concours qui pourrait changer sa vie. Ils vont devoir cohabiter sans se voir…
7:50 pm: “Floride”
A 80 ans, Claude Lhermimier n’a rien perdu de sa prestance. Mais il lui arrive de plus en plus souvent d’avoir des oublis, des accès de confusion… Un état qu’il se refuse obstimément à admettre. Carole, sa fille aînée, mène un combat de tous les instants pour qu’il ne soit pas livré à lui-même. Sur un coup de tête, Claude decide de s’envoler pour la Floride. Qu’y-a-t-il derrière ce voyage si soudain ?
Le dimanche 22 novembre
12:05 pm: “L’Astragale”
Une nuit d’avril 1957. Albertine, 19 ans, saute du mur de la prison où elle purge une peine pour hold-up. Dans sa chute, elle se brise l’os du pied : l’astragale. Elle est secourue par Julien, repris de justice, qui l’emmène et la cache chez une amie à Paris. Pendant qu’il mène sa vie de malfrat en province, elle réapprend à marcher dans la capitale. Julien est arrêté et emprisonné. Seule et recherchée par la police, elle se prostitue pour survivre et, de planque en planque, de rencontre en rencontre, lutte au prix de toutes les audaces pour sa fragile liberté et pour supporter la douloureuse absence de Julien…
2:30 pm: “Les nouvelles aventures d’Aladin” (avec Q&A)
À la veille de Noël, Sam et son meilleur pote Khalid se déguisent en Père-Noël afin de dérober tout ce qu’ils peuvent aux Galeries Lafayette. Mais Sam est rapidement coincé par des enfants et doit leur raconter une histoire… l’histoire d’Aladin… enfin Sa version. Dans la peau d’Aladin, Sam commence alors un voyage au coeur de Bagdad, ville aux mille et une richesses… Hélas derrière le folklore, le peuple subit la tyrannie du terrible Vizir connu pour sa férocité et son haleine douteuse. Aladin le jeune voleur, aidé de son Génie, pourra-t il déjouer les plans diaboliques du Vizir, sauver Khalid et conquérir le coeur de la Princesse Shallia ? En fait oui, mais on ne va pas vous mentir, ça ne va pas être facile !
5:35 pm: “Nos futurs”
Deux amis d’enfance, qui s’étaient perdus de vue depuis le lycée, se retrouvent et partent en quête de leurs souvenirs…
8pm : clôture du festival avec “Boomerang”
Boomerang : nom masculin, arme de jet capable en tournant sur elle-même de revenir à son point de départ… En revenant avec sa sœur Agathe (Mélanie Laurent) sur l’île de Noirmoutier, berceau de leur enfance, Antoine (Laurent Lafitte) ne soupçonnait pas combien le passé, tel un boomerang, se rappellerait à son souvenir. Secrets, non-dits, mensonges : et si toute l’histoire de cette famille était en fait à réécrire ? Face à la disparition mystérieuse de sa mère, un père adepte du silence et une sœur qui ne veut rien voir, une inconnue séduisante (Audrey DANA) va heureusement bousculer la vie d’Antoine…
La FASNY fait une réunion d'information à Manhattan
La French American School of New York (FASNY) organise le 18 novembre à 6:30pm une session d’information à Manhattan sur les programmes qu’elle propose.
Venez rencontrer des parents d’élèves, des professeurs et les administrateurs de l’école. L’ecole du Westchester compte trois campus (Larchmont, Mamaroneck, Scarsdale) et scolarise près d’un millier d’élèves de la Pre-school jusqu’au 12th Grade dans un environnement bilingue.
Inscriptions pour la réunion ici.
Enrico Macias: "C'est spécial de venir aux Etats-Unis"
Nous sommes le 17 février 1968. Enrico Macias fait son premier concert aux Etats-Unis. C’est à Carnegie Hall. Il joue à guichets fermés.
“Comment l’oublier? , lâche la star aujourd’hui. J’étais venu quinze jours à l’avance pour m’acclimater. J’étais stressé car je ne savais pas si j’étais connu. J’avais appris une chanson, “Mon cœur d’attache”, en anglais. Je l’ai jouée sur un enregistreur en boucle pendant la nuit pour qu’elle me rentre dans la tête. Sur scène, je n’ai pas pu la finir car dès que j’ai commencé à prononcer les mots en anglais, les musiciens sont tombés de leur chaise. Tout le monde rigolait. J’ai chanté en français finalement” .
Depuis ses débuts américains à Carnegie, Enrico Macias revient régulièrement aux Etats-Unis. Il sera le dimanche 8 novembre au Town Hall de New York, puis le 11 au Saban Theatre de Beverly Hills. “Je me suis amélioré en anglais depuis le temps” , plaisante le chanteur au téléphone, juste avant de prendre l’avion pour New York. “C’est spécial de venir aux Etats-Unis. Mon public, c’est la diversité. Il correspond à mes chansons. Le peuple américain est constitué d’enfants de tous pays. Ça va très bien avec ma musique” .
Nouvelle auto-biographie
A 76 ans, Enrico Macias ne lève pas le pied. La sortie de son nouvel album est prévue pour 2016 et il vient de publier une autobiographie, L’envers du ciel bleu, dans laquelle il revient sur ses cinquante ans de carrière et les douleurs qu’il a dû surmonter, comme la mort de sa femme Suzy en 2008 et l’impossibilité de retourner en Algérie. Une partie de la classe politique s’oppose à sa venue en raison de son soutien à Israël. Et le chanteur, né à Constantine, refuse d’y retourner avec un visa comme on lui a proposé.
Sur scène, il est bien loin de cette réalité. “Je me concentre sur mon spectacle, je suis en communion avec le public, dit l’interprète des “Filles de mon pays” et d’autres hits.
Celui qui a récemment déclaré qu’il quitterait la France si Marine Le Pen était élue n’a rien perdu de son militantisme pour la paix et le métissage. “Vivre aux Etats-Unis, pourquoi pas. C’est un pays qui a accueilli des individus de tous les pays. J’aime bien l’ambiance. J’y ai des amis” .
Dans l’immédiat, il est juste de passage. Il promet à ses fans des “chansons de mes débuts. Ils ne viennent pas pour les nouveautés” , dit-il. Le reverra-t-on aux Etats-Unis? “Je l’espère. Si Dieu le veut bien” .
La FACC de New York se lance dans le co-working
C’est une petite salle colorée, attenante à une cafeteria logée dans les nouveaux bureaux de la chambre de commerce, en plein cœur de Midtown. Dans un coin, une Tour Eiffel assure la touche française. L’espace CoWork de la chambre de commerce franco-américaine de New York (FACC), son premier espace de co-working, est officiellement ouvert depuis octobre.
Huit places (toujours à prendre) sont disponibles dans ce nouvel espace, dont l’objectif est d’accueillir des jeunes pousses françaises qui viennent tenter leur chance à New York. Il doit aussi permettre à la chambre de commerce franco-américaine d’étoffer son réseau de “plus de 950 membres“, à l’heure où le nombre d’entreprises françaises dans la tech croit dans la Silicon Alley new-yorkaise.
“On sait qu’il y a WeWork et qu’il y a de plus en plus d’espaces de co-working à New York, concède Martin Bischoff (ci-dessus), directeur de la FACC New York. Notre valeur ajoutée est la mise en relation des entrepreneurs avec des banques, des agents immobiliers, des comptables, des entreprises et d’autres experts qui font partie de notre réseau et qui peuvent les accompagner dans leur implantation américaine“.
La création d’un service de co-working était prévue depuis plus d’un an, quand la chambre s’est mise en recherche d’un nouveau local. Elle a élu domicile en avril sur Broadway entre 37th et 38th St.
Les “co-workeurs”, comme les appelle M. Bischoff, doivent être membres de la chambre de commerce pour pouvoir utiliser l’espace et les services proposés. CoWork est mis à leur disposition pour trois mois moyennant le versement d’un loyer mensuel de 750 dollars. “Nous voulons les former sur les pratiques américaines, que ce soit au niveau financier, légal… Qu’ils aient devant eux des experts dans different domaines“.
Pascal Blondeau rend hommage à "Ultraviolet" au FIAF
Plonger dans le monde d’Ultra Violet égérie et star d’Andy Warhol, c’est le pari de l’artiste Pascal Blondeau. Il organise le jeudi 12 novembre au FIAF une soirée intitulée “Avec ta gueule pas comme les autres” en l’honneur de celle qui fût son amie.
Ultra Violet, de son prénom Isabelle Collin Dufresne, est une artiste franco-américaine. Elle est arrivée à New York pendant l’adolescence, où elle rencontre Salvador Dali dont elle devient la muse et l’amante. En 1963, elle rencontre Andy Warhol, par Dali, et devient alors son égérie et l’une des stars de son studio “The Factory”. Elle joue dans une quinzaine de ses films. En 1988, elle publie son autobiographie Quinze minutes de célébrité : mes années avec Andy Warhol.
Artiste multiforme, actrice, photographe, peintre, écrivaine et sculpteur, elle rencontre l’artiste Pascal Blondeau à New York avec lequel elle réalise une exposition sur le 11 Septembre. Elle a encouragé le travail du plasticien-photographe en lui disant un jour “mais si chérie tu peux”, a-t-il dit dans une interview au magazine Apollo Novo.
Le temps d’une soirée, il rendra hommage à leur travail, leur amitié et à la personnalité de l’artiste aux cheveux violets disparue en juin 2014. L’évènement sera composé d’un volet musical, d’un défilé de mode et d’une installation.