Miami aux couleurs de la France. La 8e édition des French Weeks en Floride a démarré jeudi 29 octobre avec le cocktail organisé par la Chambre de commerce franco-américaine (FACC) de Miami, à la résidence consulaire.
Sa présidente, Séverine Gianese-Pittman, et le Consul général de France, Philippe Létrilliart, ont chacun mis en avant les nouvelles collaborations économiques qui nouent davantage les liens entre la France et les Etats-Unis –voire la Floride- tout en appelant à poursuivre la promotion de l’Hexagone.
Le jazz band French Horn, toujours apprécié, était de la partie et a donné au jardin de la résidence consulaire des airs de “garden party”, avec un buffet proposé par une demi douzaine de restaurateurs français.
Lire aussi: 7 choses à faire lors des French Weeks Miami 2015
Les French Weeks de Miami ont gagné en crédibilité au fil des ans et s’installent dans le paysage comme un rendez-vous marquant. En témoigne la participation de Carlos Gimenez, le maire de Miami Dade County, au déjeuner principal du 5 novembre. “C’est un honneur de le recevoir et cela marque l’intérêt que les officiels ont pour nos actions” , se félicite Pascale Villet, directrice de la FACC.
Les French Weeks 2015 se concentrent désormais sur deux semaines articulées autour de la gastronomie puis du lifestyle. Pour la première fois, la Framco, un organisme d’affaires de Tampa Bay, a rejoint l’organisation et permis à une douzaine de restaurants des environs de Tampa de participer à l’événement en proposant des menus prix-fixes. « Nous souhaitons rayonner à travers la Floride pour ces deux semaines. Miami est une base importante, mais ne doit pas concentrer toutes nos actions », ajoute Pascale Villet.
Autre nouveauté : la Petite Fair qui se déroulera le 11 novembre au Miami Iron Side et dont l’entrée sera gratuite. Des exposants français viendront vendre leurs créations et un défilé de mode aura lieu. Les French Weeks se termineront le jeudi 12 novembre.
French Weeks 2015, c'est parti!
Sylvie Guillem, une dernière fois à New York
Elle l’avait annoncé il y a un an : pour ses 50 ans Sylvie Guillem, danseuse étoile hors normes mettra, fin à ses 39 années de danse après une tournée mondiale d’adieux. Elle viendra saluer le public New Yorkais une dernière fois pour trois dates du 12 au 14 novembre pour son spectacle Life in progress.
Jamais personne avant elle n’avait été nommée étoile de l’opéra de Paris aussi jeune, à 19 ans en 1984. Mais Sylvie Guillem ne se contente pas de l’opéra de Paris, elle poursuit sa carrière au Royal ballet de Londres jusqu’en 2008 et passe par les plus grandes compagnies de danse internationales. Réussissant avec brio des choix audacieux en passant du classique aux créations contemporaines, Sylvie Guillem a honoré la danseuse surdouée qu’elle était pour devenir une chorégraphe célébrée dans le monde entier.
Débutée en mars, sa tournée d’au revoir, Life in progress a fait salles combles et a été saluée par la critique. Les chorégraphies ont été conçues par et pour elle pour un spectacle à son image. Quatre créations contemporaines y sont interprétées, dont deux solos de la danseuse mythique qui ouvrent et clôt le spectacle : Techne conçu par le chorégraphe Akram Khan et Bye crée pour elle par Mats Ek.
Après, Paris, Londres, Athènes, Singapour, Shanghai, New York… Elle fera ses ultimes au revoirs à Tokyo le 20 décembre et la salle affiche déjà complet.
Deux prodiges du classique au Lycée français de New York
Elle est pianiste, lui violoniste. Leurs doigts magiques leur valent de faire partie d’une nouvelle génération de virtuoses. Hélène Tysman et Virgil Boutellis-Taft ont rendez-vous le jeudi 5 novembre sur la scène du Lycée français de New York.
Les deux musiciens joueront des morceaux de Tartini, Janacek, Chausson, Hersant, Bartók et Saint-Saëns. Diplômée du Conservatoire de Paris, Hélène Tysmans s’est révélée en remportant la 16eme édition de la prestigieuse International Chopin Piano Competition, qui rassemble des pianistes du monde entier tous les cinq ans autour de l’œuvre du compositeur. Depuis, elle a joué au Carnegie Hall et au Lincoln Center notamment.
Virgil Boutellis-Taft a, lui, commencé le violon à l’âge de 7 ans. Après avoir joué en Europe et aux Etats-Unis, il fera ses débuts au Carnegie Hall le 19 novembre.
Black Friday à la française: le meilleur des 2 mondes
(Article Partenaire) Le “Black Friday” a fait, en 2014, une entrée tonitruante dans les habitudes des consommateurs français. Si nos compatriotes de France ne fêtent pas encore Thanksgiving, ils profiteront en nombre des prix cassés du “Black Friday” à la française qui aura lieu le 27 novembre prochain.
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Non-voyant, j'ai couru le marathon de New York
Je pourrais vous dire que j’ai terminé 15 minutes plus tard que mon objectif, que j’ai beaucoup souffert après le kilomètre 35, que j’ai eu du mal à monter les escaliers pour rentrer chez moi. Mais non, je veux vous dire que je suis heureux.
Comment décrire un million de personnes qui crient votre nom, une ville qui, à la manière d’une vieille amante, sait soudain vous rappeler pourquoi vous l’aimez tant ? Ce n’était pas un marathon, c’était une parade, une lettre d’amour !
Tout commence avec Spike Lee et Bill de Blazio, Frank Sinatra et le pont Verrazano. J’étais avec 50.000 amis sur la ligne de départ, avant le majestueux Verrazano entre Staten Island et Brooklyn, prêt à conquérir la ville. Il est un peu plus de 9 heures du matin. Il fait froid, il y a du vent. Je suis ému, impatient d’en découdre avec le bitume new-yorkais. Malgré mes efforts pour les retenir, je finis par verser une petite larme en écoutant “New York New York”.
Quand le top-départ est donné à 9:50, on se sent indestructible. Les hélicoptères nous suivent. Rapidement je comprends que je ne suis pas dans un bon jour. Mon rythme cardiaque est un peu haut, je transpire beaucoup, je me dis que ça va être une longue journée.
On arrive à Brooklyn. Ah Brooklyn! La foule est si dense, les spectateurs si enthousiastes que je ne peux même plus entendre les consignes de mon guide. Mais on s’en fiche, je souris, je vole. Cette hystérie collective se poursuit jusque dans le Queens. On traverse ce rêve, puis on arrive au pont Queensboro, qui relie le Queens et Manhattan.
Aïe.
Ça monte bien, je suis dans le rouge, je le sens venir, je ralentis, mais rien à faire. Matt Leibman, l’un de mes trois guides, commence à gémir. Au moins, je ne suis pas le seul en enfer. Il n’y a pas un bruit, simplement cette cruelle montée. Je me dis quand même que la vue doit être magnifique.
On arrive enfin à Manhattan, l’hystérie reprend. J’ai l’impression de rentrer dans un stade de football. Quel contraste formidable après le silence du pont. Je m’y attendais, mais je suis tout de même surpris. J’ai la chair de poule. Cela dit, je sens bien que mes jambes sont lourdes.
Je commence à lever le pied, on arrive au kilomètre 30, brusquement je suis affamé. Pourtant, je me suis bien alimenté jusque-là (bananes, Gatorade, gels énergétiques et d’autres petits bonheurs de sportif). Je panique. Je me dis que marcher serait quand même plus agréable. Mais vous commencez à me connaitre, ce n’est pas mon genre. Alors je m’empiffre. Je prends tout ce que mes guides ont sur eux, des barres, des gels… Après environ 20 minutes, ça va mieux. Mais que c’était dur !
« Come on, let’s go home Charles »
La machine repart enfin, mais les dégâts sont faits, je ne terminerai pas en 3h40, mon objectif. C’est là que ce marathon est vraiment magique. Dans une course traditionnelle, j’aurais eu des pensées négatives, j’aurais commencé à refaire la course mentalement, je serais mécontent. Mais je décide de lever la tête, je pense à mes parents qui me suivent sur le GPS, à ma femme qui m’attend sur la ligne d’arrivée. Je murmure: « j’arrive ! »
On passe rapidement dans le Bronx, puis c’est la 5eme Avenue, Matt reprend confiance et me dit : « Come on, let’s go home Charles ».
Je sais qu’un groupe d’amis m’attend sur la 110eme rue, je veux faire bonne figure. Le soleil fait son apparition, quelle journée parfaite ! Je lance des bisous à la foule, je profite de chaque instant.
J’arrive devant mes amis, l’adrénaline me fait accélérer, je suis extatique. C’est tellement gratifiant de savoir que ces gens sont là depuis peut-être plusieurs heures, simplement pour quelques secondes d’une interaction indescriptible.
Je n’avais jamais remarqué que la 5eme Avenue étais si pentue, rapidement je suis de nouveau dans le dur. Les guides qui m’ouvrent la route, Dustin Abanto et Stefan Irion, décident de chauffer la foule, ils crient : « Voici Charles, c’est son premier marathon, il a besoin de vous maintenant ! » Le public est adorable, une vague d’encouragements me précède, je grogne, je donne tout.
On entre dans Central Park, je retrouve mon terrain d’entrainement, j’ai l’impression d’être le propriétaire des lieux. Qu’elles font mal ces dernières bosses, je suis persuadé que mon genou droit va se disloquer.
Mais heureusement j’entends le micro du speaker, Stefan, qui faisait son quatrième marathon en trois mois, me dit : « Charles, profites de cet instant, tu l’as fait, tu vas terminer ton premier marathon ! » Au loin, je reconnais la voix de ma femme criant mon nom, comme je suis fier. Merci à vous tous qui m’avez suivi, encouragé. On se donne rendez-vous l’an prochain. Je participerai au mythique Boston Marathon en avril, puis je serai de nouveau sur la ligne de départ du marathon de New York.
L'Ecole Internationale de la Péninsule, l'école bilingue de demain
(Article partenaire) Les enseignants et les parents qui arrivent de France à l’ISTP (International School of the Peninsula) doivent s’attendre à un petit choc culturel.
L’école de San Francisco n’est pas seulement bilingue, elle est aussi résolument technologique et tournée vers l’innovation. Tables collaboratives dans les salles de classe pour faciliter le travail en groupe, “Ted Talks” pour élèves, “Makers space”, utilisation de programmes comme Powerpoint ou Keynote: ici, on est à mille lieues de l’Education nationale.
“Avant, les écoles étaient dans un système fordien. On préparait les élèves à travailler dans un bureau. Mais le comportement des enfants évolue. L’objectif aujourd’hui est de former des enfants adaptables. Le travail tout seul n’existe plus. On travaille en équipe. On leur apprend à s’effacer et à travailler ensemble” , souligne le directeur de l’ISTP, Philippe Dietz.
Dans cette école internationale de Palo Alto, qui regroupe près de 600 élèves de la Nursery au 8th Grade, on propose deux filières: mandarin-anglais et français-anglais. Cette dernière est la plus ancienne. C’est elle qui a lancé l’école en 1979 – le programme de mandarin est venu s’ajouter en 1996. L’ISTP est homologuée par le Ministère de l’Education nationale français.
Sa différence par rapport aux autres écoles internationales ? Elle expose ses élèves dès la Nursery aux nouvelles technologies. Les iPad, qui deviennent partie intégrante du curriculum à partir de l’élémentaire, sont utilisés comme des instruments de création, mis au service des activités artistiques proposées en classe, mais aussi comme des outils de consolidation pour faire des puzzles et des exercices logiques en lien avec le programme.
Les enseignants agissent comme “modérateurs de l’apprentissage” . “Les enseignants devaient être très présents dans les salles de classe de ma génération. Aujourd’hui, ils parlent moins pour laisser les enfants se construire. Mais cela implique tout de même d’avoir un programme, un cadre. Les enseignants savent ce qu’on va apprendre et quand” , poursuit le directeur.
“Nous sommes une école qui pense à l’avenir” , dit-il, mais pas au point de former des élèves qui ne savent pas tenir un stylo ou sans rigueur. “Nous n’avons pas de problème de discipline” , glisse Philippe Dietz. L’école n’oublie non plus ses racines d’école bilingue. Une dimension que l’ISTP veut renforcer en ouvrant sa pre-school toute l’année à l’exception de l’été pour accroître l’exposition des plus jeunes au français. Autre ambition: “affiner sa mission internationale” en réalisant des projets pédagogiques collectifs qui mettent en avant les différentes origines des élèves. “Il y a 40 nationalités dans l’école et 30 langues parlées, précise le chef d’établissement. Notre ADN, c’est d’être une école bilingue. Mais nous voulons l’être avec un regard transculturel. Nos élèves viennent chez nous pour la langue, mais restent pour la qualité éducative” .
Pour en savoir plus:
Le site de l’ISTP ici
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Martinique et Guadeloupe en low cost: le coup de poker de Norwegian Air
Pour se rendre en Martinique ou en Guadeloupe depuis New York, il n’y avait jusqu’ici aucune ligne directe. Pour rejoindre Pointe-à-Pitre ou Fort-de-France, vous deviez faire une escale à Miami ou Puerto Rico.
Il y avait là une place à prendre, et Norwegian Air a décidé de parier dessus. A partir du 3 décembre 2015, la compagnie low-cost d’Oslo va assurer des vols directs entre New York (trois vols par semaine vers chacune des deux îles), Baltimore, Boston et les deux îles des French West Indies. Le prix d’appel est à 79$ pour un aller simple, mais la plupart des vols aller-retour se situent entre 300 et 400 dollars, soit deux à trois fois moins que la -faible- concurrence.
Un pari risqué ? “Pour l’instant, les ventes marchent très bien, surtout depuis New York”, affirme Anders Lindström, directeur de la communication de Norwegian aux Etats-Unis.
A l’origine de cette nouvelle ligne, une histoire de parking. Chaque hiver, les compagnies low-cost européennes tournent au ralenti – les week-ends à Prague ou à Berlin ont moins la cote – et doivent mettre au parking certains de leurs avions.
“Ryanair doit garer 50 avions, et nous, on en met dix au parking. On s’est demandé ce qu’on pouvait en faire, quels étaient les endroits où il y avait de l’activité pendant l’hiver. Evidemment, les Caraïbes se sont imposées”, raconte Anders Lindström. “Conformément à l’accord Open Skies, une compagnie européenne ne peut pas, par exemple, proposer un vol entre les Etats-Unis et la République Dominicaine. Elle le peut le faire entre l’Europe et les Etats-Unis. C’est pour cela que nous avons décidé de proposer ces vols vers ces deux îles françaises.”
D’autres arguments ont pesé. Le potentiel touristique de la Martinique et de la Guadeloupe auprès des Américains, largement sous-exploité. L’importance de la communauté française et antillaise aux Etats-Unis. Mais surtout, l’absence de concurrence sérieuse, le nombre de vols entre les Antilles françaises et les USA étant très limité. “Les vols qui existent aujourd’hui sont chers, peu fréquents, et il n’y a aucun vol direct vers Boston ou New York”, commente Anders Lindström.
Côté tarifs, la politique low-cost de Norwegian lui permet d’offrir des tarifs bien moins cher qu’American, qui dessert ces îles depuis Miami. Pour une semaine en février, le vol American depuis New York, avec escale (courte) à Miami est proposé à 900$ A/R, tandis que le vol Norwegian est tarifé à 325$ aller-retour. A d’autres dates, c’est encore moins cher.
Bientôt un vol Norwegian entre la France et les US ?
Cette stratégie reflète l’expansion rapide de Norwegian (ses recettes ont augmenté de 15% au troisième trimestre 2015), et sa volonté de prendre une place sur le marché américain.
Depuis deux ans, Norwegian a ouvert des lignes directes entre les Etats-Unis (New York, Los Angeles, Fort Lauderdale, bientôt Boston) et l’Europe (Londres, Copenhague, Stockholm). Les tarifs sont intéressants, avec des vols aller-retour entre New York et Gatwick à 500$ environ.
Dopée par la baisse des prix des carburants, Norwegian prévoit d’ouvrir de nouvelles lignes entre l’Europe et les Etats-Unis en 2017. Fin octobre, la compagnie aérienne a annoncé l’achat de 19 nouveaux appareils longs-courriers Dreamliner Boeing 787-9, livrables de 2017 à 2020.
“C’est encore trop tôt pour en parler, mais bien entendu, la France constitue un marché très intéressant pour nous. On prévoit de proposer un tarif promotionnel de 69$ l’aller pour le lancement de ces nouvelles lignes transatlantiques. Ensuite, on imagine que les gens pourront payer environ 350 dollars pour des aller-retours”, estime Anders Lindström.
Pour pouvoir proposer ces tarifs très bas, Bjørn Kjos, le patron de Norwegian, a indiqué à Reuters qu’il souhaitait utiliser des aéroports moins chers que JFK. Il a cité le Westchester County Airport ou celui du Connecticut, Bradley Airport, au nord d’Hartford.
Débat sur l'après Charlie Hebdo en France à Columbia
L’après Charlie Hebdo questionne sur la laïcité à la française et sur la place de l’islam en France. Ces thèmes seront abordés lors d’une conférence à l’université de Columbia mercredi 4 novembre entre 6pm et 8pm.
Plusieurs chercheurs et spécialistes de la question de l’islam en France et de la laïcité débattront sur cette question : après Charlie Hebdo le modèle républicain peut-il survivre ?
Pour débattre seront présents Abdennour Bidar, philosophe et auteur spécialiste de l’islam, il anime l’émission Culture Islam sur France Inter. Patrick Simon, directeur de recherche à l’institut national des études démographiques de Paris et Ethan Katz professeur d’histoire et auteur de The Burdens of Brotherhood: Jews and Muslims from North Africa to France.
Le débat sera modéré par Souleymane Bachir Diagne, professeur de français à l’université de Columbia et spécialiste de philosophie islamique.
Dînons chez Flynn McGarry, chef de 16 ans
Les médias le nomment « Justin Bieber de la nourriture », enfant précoce, usurpateur ou génie culinaire, c’est selon. Après avoir fait la couverture du New York Times Magazine l’an dernier, Flynn McGarry a quitté la cuisine de sa mère à Los Angeles pour venir ouvrir un “popup” restaurant à New York.
Le nom est le même (Euréka, du nom de la rue où il habitait petit). Et comme chez Mme McGarry mère, on se sent comme à la maison. L’endroit est à taille humaine et le concept bien pensé : trois soirs par semaine, le chef californien de 16 ans concocte seul un festin délicat et minutieux de 14 plats pour 12 convives (à partir de 160 dollars).
Le studio minimaliste de Creative Edge, conçu pour les événements temporaires, pourrait paraître impersonnel, voire froid. Mais on y est accueilli chaleureusement par Matthew Mako, un jeune sommelier de bonne humeur qui nous tend une coupe de champagne et nous invite à deviner quel titre est train de passer sur la playlist (Drake) avant de s’assurer qu’il est bien au courant de nos allergies alimentaires et d’installer chaque client à la place qui lui revient, autour d’un bar en V, entourant le gamin captivé par ses recettes. Les deux amis mènent la danse.
Pendant que Flynn McGarry applique méticuleusement des miettes roses sur une tache orange, « Matt » fait la conversation. Ce qui nous est présenté dans un bol en céramique est si beau qu’on n’oserait pas y toucher, si on ne nous soufflait pas que le tout s’avère être un crumble de bacon sur une courge japonaise au cidre, étonnamment tendre.
On n’en est qu’à la moitié du repas de 2 heures quand, à notre gauche, un couple se souvient déjà avec nostalgie de ce qui, 15 minutes plus tôt, leur a semblé être la Méditerranée parfaitement résumée en une bouchée. (Un oursin assaisonné au sel et au café). Si ce soir là les desserts sont moins inventifs et un peu trop frais pour nous laisser un souvenir indélébile, on ne peut s’empêcher d’admirer la concentration du jeune garçon, indifférent aux yeux rivés sur lui et maîtrisant parfaitement des techniques nécessitant des années de pratique. Comme nous le fait remarquer Anna Polonsky, consultante en restauration et co-fondatrice de MP Shift: «est-il prodige? Trop tôt pour le dire. Mais est-il un travailleur forcené? C’est certain ! »
639 Washington Street, New York, NY 10014
Deux services par soirée les vendredi, samedi et dimanche – réservations ici
Enquête: conjoints d'expat, les galères de la carrière "bis"
Qui sont vraiment les “conjoints d’expat”? Nos amies de Femmexpat viennent de réaliser une grande enquête (3500 réponses!) sur eux et -surtout- elles. Objectif: mieux connaître l’impact de l’expatriation sur les couples et sur la carrière du conjoint “accompagnateur”.
Résultat: un portrait parfois surprenant d’accompagnateurs qui n’ont pas renoncé à leurs ambitions professionnelles mais font face à des nombreux obstacles. Voici les 10 questions sur lesquelles cette enquête permet d’y voir plus clair. Et les réponses de Femmexpat.
1/ Le taux d’hommes accompagnateurs en expatriation progresse-t-il ?
Non ! Heureusement nous avons collecté plus de 3500 réponses sinon nous n’y croirions pas nous même. L’expatriation est encore plus réfractaire à la parité que le Sénat français ! 9% seulement des conjoints accompagnateurs sont des hommes. Moins de 1/10, en 2015 ! Et la proportion n’est pas radicalement différente dans les jeunes générations. C’est stupéfiant mais c’est ainsi. Quelques débuts d’explication déjà pour que vous ne vous sentiez pas complétement déboussolées : le taux de femmes expatriées est plus élevé (entre 13 et 20% selon les études) mais beaucoup d’entre elles partent seules. Et puis les messieurs renâclent souvent à se faire appeler conjoint accompagnateur ; ils se considèrent comme « un couple d’expatriés » même si c’est Madame qui a le contrat et qui les emmène. Nous en reparlerons !
2/ Les conjoints, tous sexes confondus, sont-ils prêts à sacrifier leur carrière ?
Non, pour la plupart. 80% d’entre eux veulent travailler pendant l’expatriation…
LIRE LA SUITE et les réponses à ces 10 questions sur Femmexpat.
Marie Le Nôtre présente ses mémoires à Houston
Marie Le Nôtre est l’épouse d’Alain, le fils de Gaston Le Nôtre. Ensemble, Alain et Marie ont fondé le Culinary Institute Le Nôtre à Houston.
C’est ce prestigieux héritage culinaire, mais cette aventure personnelle, que Marie Le Nôtre raconte dans ses mémoires, “Appetite”, qu’elle présente le 5 novembre à l’Alliance française de Houston.
De la Grèce à Houston en passant par la France, Marie retrace son itinéraire qui est aussi une histoire d’amour et un voyage spirituel. L’Institut, créé en 1998, occupe une place centrale dans l’ouvrage, tout comme sa passion pour l’héritage de Gaston Le Nôtre.
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Expatriés : Investissez dans l'immobilier en France et louez votre appartement à une entreprise
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