Vous paniquez car en petit frenchy que vous êtes vous n’avez pas de costume pour Halloween. Heureusement, French Morning vous donne les meilleurs magasins de New York pour trouver des déguisements à la dernière minute et éblouir vos amis samedi.
Halloween adventure
C’est le coup de cœur de la rédaction, à l’intérieur on se croirait dans la grotte d’Ali Baba des déguisements. Il y en a pour tous les goûts, tous les âges et tous les prix.
Du costume de Shrek pour les enfants au costume de bonne sœur en passant par le costume tartine pour les couples, vous y trouverez forcément votre bonheur.
De plus, si vous ne voulez pas payer cher un costume de Jack Sparrow que vous ne mettrez qu’une fois il y a la possibilité de louer vos costumes. Ouvert jusqu’à minuit le mercredi, jeudi, vendredi et dimanche.
Halloween adventure, 104 4th Avenue, New York
Ricky’s
C’est le choix quand on n’a plus le choix. Cette chaîne de magasins où on trouve habituellement des produits de beauté en tout genre ouvre une dizaine de pop up store dans Manhattan pendant l’automne pour Halloween.
Ici vous ne ferez pas dans l’originalité, mais au moins vous n’arriverez pas à votre “party” en costume du dimanche. Les prix sont raisonnables. Et les best-sellers du moment (le masque Hillary Clinton) au rendez-vous. Site internet ici.
Abracadabra
Encore un endroit où vous pourrez trouver votre bonheur pour Halloween. Ce magasin fait aussi des heures sup pour satisfaire toutes les demandes : il est ouvert de 10am à 10pm tous les jours. Mais attention il n’accepte pas les retours. Site ici.
Abracadabra, 19 West 21st street, New York
Frank Bee
Une référence dans le Bronx : vous pourrez y trouver tout ce dont vous avez besoin pour Halloween à des prix raisonnables. Mais attention le magasin n’accepte pas les retours donc réfléchissez bien avant de vous lancer dans l’achat du costume « Caitlyn Jenner ». Site ici.
Frank Bee, 3435 East Tremont Avenue Bronx, New York
Spirit Halloween
On trouve une dizaine de Spirit halloween dans New York, ce sont des pop up store qui n’ouvrent qu’au début de l’automne pour fermer leurs portes après Halloween. Ici aussi le choix est varié en costumes et accessoires à des prix variables.
Profitez en cette semaine ils ouvrent de 9am à 10pm tous les jours et jusqu’à 11pm vendredi ainsi que toute la journée de samedi pour les grands retardataires.
Gothic renaissance
Enfin pour un Halloween gothique c’est chez Gothic renaissance qu’il faut foncer. Vous trouverez votre bonheur en corsets, cuir noir et chaînes…
Gothic renaissance, 110 4th Avenue Between 11th & 12th St, New York
Mama Shelter pose ses valises à Hollywood
C’est un petit édifice situé dans une rue calme, à l’abri de l’agitation qui règne, à un bloc de là, sur Sunset Boulevard.
Le hall d’entrée donne d’emblée le ton : babyfoot, chaises colorées dépareillées, plaids sud-américains, guitares électriques et plafond en ardoise recouverts de dessins d’artistes angelenos, gribouillés à la craie. Bienvenue chez Mama Shelter, la chaîne d’hôtels et restaurants française adulée des hipsters.
Lancée en 2008, à Paris, la marque a rencontré un tel succès en France qu’elle a décidé de se lancer à la conquête de l’étranger, en pariant sur Los Angeles pour sa première implantation aux Etats-Unis.
“Nous avons un principe chez Mama Shelter: nous n’ouvrons que dans des villes que nous aimerions habiter”, explique le co-fondateur Benjamin Trigano, derrière ses petites lunettes à monture transparente. “Je vis à L.A depuis treize ans. C’est donc un choix qui s’est imposé naturellement. Los Angeles est une ville profondément “mama”: un mélange de chaos et d’excentricité”, note ce quadra, également directeur de la galerie d’art contemporain M+B à West Hollywood, fréquentée par les plus grandes fortunes de L.A.
Club Med family
Avec les deux autres co-fondateurs, son frère Jérémie et son père Serge (ancien président du Club Med), Benjamin Trigano a souhaité aller à “contre-courant des tendances”, en se mettant à la place des gens qui voyagent. ‘“Nous voulions à tout prix sortir des ghettos à touristes, où l’on trouve les mêmes chaînes de mode, que l’on soit à Londres ou New York. Nous sommes ici à deux pas du Westside, mais le quartier offre aussi un petit goût du Hollywood historique, avec sa vieille poste et le panneau Hollywood”, visible depuis certaines chambres.
L’immeuble qui abrite le Mama Shelter date des années 30. Jimmy Hendrix y a même séjourné. “Les Stones et Sinatra ont aussi enregistré à quelques mètres seulement d’ici. Il y a une sorte de karma musical et artistique qui correspond très bien à l’esprit que veut incarner Mama Shelter.”
Prix relativement accessibles
Les prix sont relativement accessibles, à partir de 149 dollars la nuit. “Tout le monde est le bienvenu, jeunes, vieux, ploucs ou branchés. Un peu comme dans ces hôtels des années 80, où les travestis croisaient les hommes d’affaires et les starlettes, s’amuse Benjamin Trigano. Ici, on vend du fun, pas du cool comme tous ces boutique-hotels prétentieux qui fleurissent partout. Nous voulons que les clients aient l’impression qu’ils sont comme à la maison, dans une ambiance conviviale et bon enfant.”
Ce côté ludique et décalé se retrouve à l’étage, dans chacune des chambres aux lumières tamisées : au-dessus de lits blancs moelleux sont accrochés des masques de nuit en forme de têtes de pandas.
Sur la table de chevet, la Bible, traditionnellement présente dans toutes les chambres d’hôtels américaines, côtoie la biographie sulfureuse de Keith Richards. Hollywood oblige, des scripts de scénaristes peuvent aussi y être feuilletés.
Après L.A, Detroit ou La Nouvelle Orléans ?
Contrairement aux autres Mama Shelter, l’hôtel de L.A ne porte pas la patte du designer Philippe Starck. “Nous avons voulu créer un mélange entre le Mama et le vieil hôtel californien, avec son marbre foncé typique. Du coup, on a un peu calmé le design”, explique Benjamin Trigano.
En plus du bar-café-restaurant du rez-de-chaussée (le jeune chef est passé par l’Atelier de Joël Robuchon), un rooftop doit aussi prochainement, comprenant un autre restaurant, une salle de projection où les films seront diffusés sur des draps, ainsi qu’une salle de sport dans l’esprit Muscle Beach de Venice.

Après Hollywood, les Trigano réfléchissent déjà à l’ouverture d’autres hôtels sur le territoire américain. “Nous y allons toujours au feeling, plutôt que de nous lancer dans une étude de marché”, explique Benjamin Trigano. “Pourquoi pas Downtown L.A, qui explose en ce moment. Ou Detroit ou La Nouvelle Orléans, des villes sous-exploitées, auxquelles on ne pense pas forcément mais où l’on ressent de vraies vibrations culturelles, artistiques et historiques.” A suivre.
Mode, travail, amours: Garance Doré dresse son état des lieux
Garance Doré vient d’avoir 40 ans, son blog va souffler ses 10 bougies : le moment de marquer le coup avec un projet particulier.
En l’occurrence, son premier livre, qui sort aux Etats-Unis le 27 octobre. “Dès la deuxième année de mon blog, on m’avait contactée pour me proposer d’écrire un livre. J’ai dit oui, mais après, je me suis rendue compte que je n’avais rien à dire. Ensuite, j’ai eu plein d’autres propositions, mais j’ai attendu car je voulais avoir une vraie idée à proposer à un éditeur. J’ai mis presque deux ans à le sortir”, raconte la plus célèbre blogueuse française de New York, qui vit dans East Village, et a fait de son blog une vraie petite entreprise. StudioDoré emploie six personnes à Soho.
“Love Style Life” est un épais objet rose pastel, qui rassemble aussi bien des photos, des illustrations (faites par Garance Doré elle-même), des textes. On y trouve des passages sur son enfance ou ses débuts dans la mode, des interviews (de Jenna Lyons, la fondatrice de J. Crew), beaucoup de listes et réflexions amusantes sur les différences entre Paris et à New York, des notes sur son expérience du fashion business, des conseils (les essentiels d’une garde robe, comment être plus belle en photo, utiliser son téléphone à bon escient…)
“Je voulais qu’on retrouve le côté créatif du blog. L‘idée n’est pas d’être donneuse de lecons, mais de partager mes expériences avec humour, raconter ce que j’ai appris, en espérant que cela pourra être utile”, explique Garance Doré, qui s’est séparée l’année dernière du célèbre blogueur mode Scott Schuman (aka The Sartorialist), mais dit pudiquement avoir “un nouvel amoureux”.
Les lecteurs du blog apprécieront les chapitres où Garance Doré explique comment l’étudiante en lettres à Aix-en-Provence, débarquée de Corse, a trouvé son chemin et sa vocation, jusqu’à devenir une figure du monde de la mode et atterrir au “front row” des défilés à Paris ou New York. Certains textes sont très personnels, comme celui où elle évoque son coup de foudre à 23 ans, puis sa rupture douloureuse trois ans plus tard, et les leçons qu’elle a tiré de cette relation. D’autres sont plus légers (sa passion pour Zara ou les smoky eyes).
En bref : un patchwork agréable à lire, joli à feuilleter (l’ensemble est aéré, avec beaucoup de photos, et l’éditeur n’a pas lésiné sur la qualité du papier). Un bon cadeau pour une copine un peu modeuse ou une expat’ française à New York, qui sera intéressée de connaitre le regard d’une compatriote sur la faune new-yorkaise et les décalages culturels entre les deux pays.
En attendant, les fans pourront aller à la rencontre de Garance Doré lors de signatures, organisées un peu partout aux Etats-Unis, puis en France et en Angleterre. “J’appréhende un peu la fatigue et les voyages, mais j’adore rencontrer mes lecteurs”, prévient Garance Doré, qui compte 192 000 fans sur sa page Facebook, et 359 000 sur son compte Twitter.
L’année prochaine, promis, elle se recentre sur son blog. “Là, je suis en train de réfléchir, pour les 10 ans en juillet 2016, à une nouvelle direction, une nouvelle façon d’appréhender les choses. C’est un travail passionnant !”
En Floride, le French bashing peut mener en prison
C’est un fait divers banal de querelle de voisinage qui tourne vinaigre. Sauf qu’il faut y ajouter un grain de sel: les voisins accusés de harcèlement reprochaient à leur victime d’être française…
La presse locale s’en donne à coeur joie et raconte que Richard Ringer (un ancien policier) et sa femme Joy ont été arrêtés par le Sheriff du comté de Polk (situé en Tampa et Orlando) pour avoir harcelé leurs voisins pendant plus d’un an. Les voisins en question, Scott et Marion Ellis sont des champions de ski nautique qui s’étaient installés aux bords du lac local pour exercer leur passion. La querelle a semble-t-il commencé en raison des activités nautiques des Ellis. Mais surtout la femme est d’origine française, ce qui a semble-t-il accentué la rage des voisins méchants.
“Richard Ringer et sa femme Joy Ringer ont fait de la nationalité française de Marion Ellis le point focal de leur colère, en adressant à Marion des insultes anti-françaises” peut-on lire dans le rapport du sheriff. Mais les voisins ne sont pas arrêtés aux insultes: ils ont multiplié les menaces contre la vie des Ellis (et celle de leur enfant à naître, Marion étant enceinte) et les ont filmé à longueur de journée.
Le procès-verbal du sheriff précise aussi que la mal nommée Joy a lancé à sa voisine des paroles du type: “I don’t speak frog”, “having a French frog” (en référence à la grossesse de Marion Ellis) et “all Americans think French are assholes”. Et le sheriff de préciser pour le lecteur égaré que frog est une insulte qui en argot désigne les Français “de la même manière que des insultes raciales ou ethniques peuvent désigner les Latinos ou les Afro-Américains”.
Après avoir payé respectivement 6000 et 5000 dollars de caution, M et Mme Ringer sont rentrés chez eux en attente d’un procés.
Lire ici la plainte complète.
5 conseils pour recruter aux Etats-Unis
(Article partenaire) Recruter aux Etats-Unis: c’est l’étape indispensable pour se développer ou s’implanter sur le marché américain. C’est aussi une opération à haut risque, une décision dont peut dépendre la réussite ou l’échec de l’implantation.
“Recruter est un processus hautement culturel” résume Aude Slama, présidente de Slama Global Search. Ancienne Directrice des Ressources Humaines (notamment pour Club Med- Amériques du Nord) devenue “Executive Recruiter”, elle travaille sur tous les continents et est installée à Boca Raton en Floride. Elle nous donne ses cinq conseils pour bien recruter aux Etats-Unis.
1- Connaître le marché. “Les entreprises françaises qui arrivent ici perdent souvent beaucoup de temps en ignorant la réalité du marché de l’emploi aux Etats-Unis” souligne Aude Slama. Un recrutement a beau être international, il reste local, “GloCal”, dit-elle. “Récemment, nous avons mené une mission pour une multinationale américaine qui recrutait son Directeur Retail-Asie. Notre client n’avait pas réussi a trouvé de candidats car il faisait la recherche depuis la maison mère aux Etats-Unis ce qui était un véritable challenge et représentait une perte de revenu considérable. Slama Global Search a travaillé avec un partenaire local, via le réseau NPA Worldwide dont nous sommes membres, qui nous a apporté l’expertise locale nécessaire pour éclairer le client et permis de pourvoir ce poste critique en moins de 2 mois”.
Basée aux Etats-Unis, Aude Slama souligne qu’ “être une ancienne Directrice des Ressources Humaines, et donc bien connaître les besoins et les contraintes des entreprises ainsi que de collaborer avec des partenaires locaux (partout dans le monde) de qualité et de confiance m’aide à accompagner mes clients dans la découverte du marché local et à réussir les recrutements qu’ils m’ont confiés”.
2- Bien calculer le salaire. “C’est le cas le plus fréquent assure Aude Slama, qui se souvient du recrutement d’un Directeur des Ventes pour diriger l’Amérique du Nord. “Basé sur ce qu’il payait en France, mon client avait décidé que la rémunération devait être de le salaire français d’un Directeur des Ventes en France multiplie par le taux de change en vigueur ; ce qui n’était pas du tout approprie. J’ai rassemblé les statistiques locales qui montraient la rémunération totale pour ce type de poste. Après plusieurs mois, et des profils plus décevants les uns que les autres, le client a fini par se laisser convaincre de revoir la rémunération à la hausse. “Là aussi, être accompagné par quelqu’un qui connait bien le marché local mais est également proche de vous culturellement et auquel vous ferez confiance plus facilement, permet d’éviter bien des frustrations”.
3- Ne pas sous-estimer les “benefits”. Aux Etats-Unis, ces “benefits” (couverture médicale et contribution à un plan de retraite notamment) sont une part importante de la rémunération totale. “Cela est souvent sous-estimé par les entreprises françaises, alors que c’est crucial pour les candidats” souligne Aude Slama. Offrir une assurance médicale de qualité permet d’attirer naturellement des candidats de qualité plus facilement. C’est un avantage compétitif indéniable.
4- Respecter le “politiquement correct” américain. L’entretien d’embauche obéit à des règles différentes dans les deux pays. Il est par exemple totalement inapproprié aux Etats-Unis de poser des questions personnelles (concernant l’âge, le statut marital par exemple) à un candidat aux USA. Le risque légal est réel: les candidats n’hésitent pas à poursuivre en cas de discrimination supposée. “Il ne faut pas hésiter à demander au cabinet de recrutement aide et soutien pour la conduite de l’entretien, conseille Aude Slama. Pour ma part, je crée et personnalise des guides d’entretien pour mon client si besoin”. `
Mais le coaching doit aussi aller dans les deux sens: “pour un recrutement international, je passe aussi beaucoup de temps avec les candidats en amont à leur expliquer ce à quoi ils doivent s’attendre”. Lorsqu’il s’agit d’un candidat américain rencontrant un patron français, “je fais des pré-entretiens dont l’un des objectifs est de leur expliquer que les Français peuvent etre beaucoup plus directs dans leur approche. Il m’est souvent arrivé d’avoir des candidats américains qui me disent qu’ils ont vécu l’entretien le plus éprouvant de leur vie, alors que le client Français en face avait simplement l’impression d’être efficace. En préparant les deux côtés, on peut éviter bien des malentendus!”.
5- Une négociation est une négociation… “Souvent, pour un employeur français, l’offre est la fin du processus. Au contraire pour un Américain c’est le début!”. Cette différence d’appréciation conduit là aussi à bien des frustrations. “Récemment un de mes clients a failli remettre en cause son offre: il estimait que le candidat essayait de profiter de la situation en ajoutant des demandes de dernière minute et en posant des questions supplémentaires. Le candidat ne faisait lui que mener une négociation qu’il estimait normale”.
Là aussi bénéficier d’un expert qui peut travailler avec les deux parties permet d’éviter bien des “drames”: “je dis à l’employeur qu’il est normal que le candidat veuille être rassuré sur les benefits par exemple; mais j’explique aussi au candidat qu’il doit essayer de regrouper toutes ses requêtes en une fois pour éviter les allers-retours mal vécus par l’employeur”.
Pour en savoir plus sur le recrutement aux Etats-Unis, et découvrir les services de Slama Global Search, visitez le site ou contactez directement Aude Slama par email.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Faire basculer sa marque dans la 3D immersive : une conférence à New York
« Une fois que tu as fait l’expérience de la 3D immersive, tu ne peux plus revenir en arrière. C’est une vraie rupture », assure Jean-Christophe Hermann, vice-président chez Valtech, une agence de marketing digital, à New York.
Cet expert en e-commerce en est persuadé : la nouvelle frontière du commerce, c’est la réalité virtuelle. « La 3D est maintenant accessible aux marques aussi bien d’un point de vue technologique qu’économique », affirme celui qui animera une conférence organisée par French Founders jeudi 12 novembre à New York, en partenariat avec French Morning.
L’enjeu de cette matinée : présenter les expériences innovantes à l’intersection de la “VR” (virtual reality) et du e-commerce, celles qui vont passer « d’une utilisation un peu geek à une utilisation de masse ». Et montrer la montée en puissance des applications concrètes qui arrivent à maturité.
Certains secteurs se sont déjà emparés des vidéos d’immersion en 3D, comme les vendeurs de yachts de luxe, qui transportent leurs client sur l’eau sans avoir à se déplacer sur la côte d’Azur. « Dans l’immobilier de luxe, cela commence à arriver. Il y a aussi des expériences dans le domaine de la mode », affirme Jean-Christophe Herman.
Ainsi, cet automne, Tommy Hilfiger a annoncé l’installation de casques de “VR” dans certaines de ses boutiques, afin de présenter ses collections à ses clients. Target a lancé des vidéos en 3D pour Halloween, et la marque The North Face va créer une expérience immersive dans le parc de Yosémite, en partenariat avec la start-up Jaunt. La marque Rebecca Minkoff a même créé son casque en carton, permettant de fixer son téléphone pour y suivre, en 3D, son défilé d’automne 2015.
Potentiellement, la 3D peut s’appliquer à de multiples secteurs, que cela soit le tourisme, l’hôtellerie, la beauté, le luxe, et le retail en général. « Elle a le pouvoir de faire vivre ce que les marques font de très beau dans le monde physique, que cela soit un défilé de mode, un hôtel dans un site magnifique, une belle boutique », poursuit Jean-Christophe Hermann, fasciné par la puissance émotionnelle de ces expériences.
Pour les marques, le pas vers la réalité virtuelle n’est pas si coûteux, assure-t-il. « C’est une technologie accessible, à un coût raisonnable. On peut faire des images 3D avec une Go-Pro. Et à l’avenir, tout le monde sera équipé de casques, sur lesquels on pourra fixer son téléphone. Samsung a pris de l’avance là dessus. »
Outre la vision et l’ouïe, des recherches sont en cours pour recréer d’autres sensations dans une expérience virtuelle, comme le toucher. « La sensation de vent, l’odorat, la température, tout cela, cela va arriver aussi. Mais j’insiste sur le fait que la vue et l’ouie sont suffisantes pour des expériences très percutantes. »
La conférence, qui s’adresse aux professionnels, sera organisée autour d’une présentation de Jean-Christophe Hermann, puis de deux tables-rondes : l’une consacrée aux technologies et aux équipements (le caméras, la façon de capturer des images en 3D), et l’autre à la production de contenu 3D (comment rendre un contenu attractif etc).
Les participants auront aussi la possibilité de tester des casques d’immersion en 3D.
Pour s’inscrire c’est ici
Portes ouvertes à la "preschool" de la FASNY
Si vous cherchez une place en preschool pour votre progéniture -dans le Westchester- c’est le moment.
Situé dans le comté du Westchester (à environ 30 kilomètres de Manhattan), le Lycée Franco-Américain de New York accueille les élèves de la Petite Section à la Terminale. Les porte-ouvertes pour la preschool sont organisées le samedi 7 novembre à 10 am (85 Palmer Ave,Scarsdale, NY 10583).
Le Lycée Franco-Américain de New York est un établissement homologué par le Ministère de l’Education nationale et accrédité par l’Association des Ecoles Indépendantes de l’Etat de New York (NYSAIS). Fondé en 1980, il accueille aujourd’hui plus de 850 élèves.
Soigneusement organisé de manière à promouvoir le bilinguisme, le programme anglophone est comparable à celui des meilleures écoles américaines. Avec un taux de réussite aux épreuves du Baccalauréat de 100% (93% de mentions dont 25% de mentions Très Bien en 2014), les jeunes diplômés de la FASNY sont acceptés dans les meilleures écoles et universités françaises, nord-américaines et britanniques.
Avec plus de 54 nationalités représentées, le Lycée Franco-Américain de New York propose un enseignement bilingue et biculturel à une population internationale, et encourage l’excellence académique, l’épanouissement personnel et l’appréciation de la diversité.
Inscrivez-vous à l’open house du 7 novembre ici.
En savoir plus sur l’école.
Pourquoi il faut vous intéresser aux Mets et aux "World Series" de baseball
Si vous habitez à New York, vous allez en entendre parler toute la semaine: les Mets jouent les World Series à partir de mardi. Oui c’est du baseball et pour que vous puissiez étonner vos collègues de bureaux en ayant l’air de comprendre de quoi ils parlent, French Morning a demandé à un grand fan de baseball, new-yorkais, de nous expliquer pourquoi cette semaine compte tant pour lui et les autres “Mets fans”. Eric Schine, Senior features editor à Bloomberg News, attend que ses chers Mets le comblent depuis près de 30 ans…
“World Series“: l’appellation est peut-être un peu arrogante, d’accord. Le vainqueur de ces rencontres (le premier qui aura gagné 4 matches) est le champion de la Major League of Baseball (MLB), donc la meilleure équipe d’Amérique du Nord. C’est déjà bien et pour les Mets ce serait mieux que ça: ce n’est que la cinquième fois qu’ils se trouvent dans les World Series depuis 1962, année de création de l’équipe. Et ils n’ont gagné que deux fois, en 1969 et en 1986. Les “Mets fans”, qui ne connaissaient que déception pendant des décennies, attendent depuis presque 30 ans cette victoire tellement convoitée.
Souffrances
Autant dire qu’être un supporter des Mets, c’est beaucoup souffrir. Non seulement de très rarement gagner, mais aussi -surtout- de voir l’autre équipe locale triompher. Si les Mets sont les underdogs de New York, les Yankees sont vus soit comme la vraie équipe de New York, soit comme le evil empire, selon le lieu d’habitation ou la famille d’origine. Les Yankees sont installés dans leur très célèbre Yankee Stadium depuis 1923 (reconstruit en 2010) dans le Bronx, tout à côté de Manhattan. Ils ont joué dans 40 World Series et en ont gagné 27. Les “Bronx Bombers” sont l’équipe riche et élite, l’équipe un peu snob, préfèrée par beaucoup de bourgeois Manhattanites. Ils ont un budget pour les salaires de 214 millions de dollars, le deuxième plus riche après les Los Angeles Dodgers, plus du double des Mets.
Et l’histoire des Yankees se mêle souvent à celle du baseball tout court, avec une longue liste de “dieux du stade” qui y ont joué: Babe Ruth, Joe Dimaggio, Lou Gerhig et plus récemment, Alex Rodriguez et Derek Jeter.
Mais le Mets fan est peu impressionné par les exploits des Yankees. Tout d’abord les Yankees appartiennent à l’American League, tandis que les Mets font partie de la National League. Ces deux leagues (qui composent la MLB) c’est un peu la gauche et la droite, ou la France et l’Angleterre pendant la guerre de Cents Ans, ou les Protestants et les Catholiques pendant les guerres de religion. Les différences de règles, d’histoire et de culture sont grandes et profondes. La différence principale: dans la ligue américaine, le lanceur ne frappe jamais la balle tandis que dans la ligue nationale, il est obligé de la frapper.
En vérité, les fans des Mets ont leurs racines dans le Queens et Brooklyn de l’époque bien avant les quartiers branchés, quand les ouvriers allaient au stade pour passer un après midi et boire de la bière en dépensant un sous ou deux. (On peut obtenir les billets pour les World Series à Citifield pour plus de $1,500 sur Stub Hub.) Car les Mets sont les descendants des Brooklyn Dodgers, qui ont quitté New York en 1959 pour Los Angeles. Quand j’étais enfant, mon grand-père Nate, homme d’affaires, était pour les Yankees. Mon oncle Mike, socialiste (quand il y avait encore quelques socialistes aux États Unis), était pour les Mets.
Longtemps déçus, les supporters des Mets arrivent à peine à croire à leur chance. Il y a trois mois, les Mets étaient encore à la peine – une saison décevante comme toutes les autres, un équipe médiocre destinée à échouer avant la fin de saison. Une saison très longue puisqu’elle consiste en 162 matchs de début avril jusqu’à la fin septembre. Mais l’extraordinaire est arrivé! Début août, les Mets, grâce à quelques nouveaux joueurs qui ont inspiré les autres, ont commencés à donner du fil à retordre à leurs opposants. Le plus bel exemple est celui de Daniel Murphy. Daniel était un bon joueur mais n’avait rien d’exceptionnel. Puis, au mois de septembre, il a brisé tous les records, 7 home runs en 6 matchs de “post-season”. C’est la première fois dans l’histoire du baseball. On commence à le comparer à Babe Ruth. Du jamais vu!
L’heure de la revanche a sonné. Les World Series commencent mardi soir contre les Royals à Kansas City.
Eric Schine
Bons plans: l'histoire de New York en six musées peu connus
A New York, on peut aller au musée pour voir des œuvres d’art bizarroïdes, des tableaux anciens, s’instruire sur le sexe et les maths. Mais on peut aussi apprendre à comprendre la ville. Voici six musées, testés et approuvés par French Morning, où vous pourrez découvrir pourquoi le subway est aussi désorganisé ou comment les mafieux de l’East Village échappaient à la police pendant la Prohibition…
6. Museum of the American Gangster
Ce micro-musée situé dans l’East Village, terrain de jeu de la mafia new-yorkaise au début du XXème siècle, est une petite mine d’or. Vous y découvrirez l’histoire des grands pontes du crime organisé, dont beaucoup vivaient à New York. Des visites guidées vous emmèneront notamment dans le speakeasy voisin, reconverti en théâtre, où vous découvrirez les techniques surprenantes utilisées par les gangsters pour échapper à la police pendant la Prohibition. 78 St Marks Pl, New York, NY 10003. (212) 228-5735. Ouvert de 1pm-6pm. Page facebook
5. MTA Museum
En bon New-Yorkais, vous adorez détester le “subway”. Après une visite au MTA Museum, qui porte le nom du gestionnaire des transports new-yorkais, peut-être que les longues attentes sur le quai à 3h du matin en sortant de boite passeront plus facilement. Ici, vous apprendrez l’histoire du métro new-yorkais, l’un des réseaux les plus complexes au monde, son expansion et surtout les nombreux dangers qui ont accompagné la construction des premières voies. Bonus: vous pourrez vous asseoir dans d’anciennes rames, situées au sous-sol de ce musée localisé dans une station de métro. Boerum Pl & Schermerhorn Street, Brooklyn. (718) 694-1600. Site ici
4. Brooklyn Museum
Osez quitter Manhattan pour découvrir le Brooklyn Museum, l’un des musées les plus anciens des Etats-Unis. Ouvert en 1823, sa maison actuelle – un imposant bâtiment à quelques encablures de Prospect Park – devait être plus grande que le Louvre, mais des obstacles à la construction en ont décidé autrement. A l’intérieur, une importante collection américaine qui retrace l’histoire des Etats-Unis, New York en particulier. On vous conseille d’y aller le premier samedi du mois pour ses “First Saturdays” gratuits, et animés. 200 Eastern Pkwy, Brooklyn, NY 11238. (718) 638-5000. Site ici
3. Queens Museum
Ce musée méconnu du Queens se trouve près des courts de tennis de Flushing Meadows. Situé dans le grand pavillon de l’exposition universelle de 1939, le musée comporte une collection d’objets et autres éléments d’archives sur les grandes foires de 1939 et 1964, quand les inventeurs du monde entier se sont retrouvés dans le Queens pour présenter “le monde de demain”. Prenez le temps de vous balader au “Panorama” , une gigantesque salle où vous attend une réplique miniature de New York. New York City Building Flushing Meadows Corona Park, Perimeter Rd, Queens. (718) 592-9700. Site ici
2. New York Historical Society
Les férus d’histoire (et d’histoires) se sentiront chez eux dans ce musée, très riche, de l’Upper West Side. On y trouve des expositions sur le passé de New York et de l’Etat de New York. Ne vous attendez pas uniquement à des peintures ronflantes: les collections de la New York Historical Society sont diverses et variées. A partir du 13 novembre, vous pourrez, par exemple, y voir une exposition sur les liens entre New York et l’histoire de l’informatique. 170 Central Park West, New York (212) 873-3400. Site ici
1. Museum of the City of New York
C’est un “must” pour quiconque s’intéresse à l’histoire de New York et l’urbanisme. Le Museum of the City of New York propose plusieurs expositions en lien avec “le passé, le présent et le futur de la ville” . Une exposition photographique sur le mythique marathon de New York est visible jusqu’en mars 2016. L’autre grand “plus” de ce musée: ses conférences, qui rassemblent des autorités de l’urbanisme new-yorkais. Incontournable. 1220 Fifth Avenue. Site ici
"Le dernier métro" de Truffaut au Fiaf
Salué par la critique, et consacré aux Césars lors de sa sortie en 1981, “Le Dernier Métro” est l’un des films les plus personnels réalisés par Françaois Truffaut. Depuis longtemps, le cinéaste voulait consacrer un film à la Seconde guerre mondiale, mais il le fait en doublant aussi d’un regard sur son métier de metteur en scène, dans une savante mise en abîme.
Le film est aussi marqué par la rencontre entre les deux monstres sacrés du cinéma français, Gérard Depardieu et Catherine Deneuve (ils joueront ensemble dans six autres films par la suite). Catherine Deneuve joue Marion Steiner, directrice d’un théâtre depuis que son mari, juif, a dû fuir les nazis.
En réalité il s’est réfugié dans le sous-sol du théâtre, où sa femme le retrouve chaque soir pour qu’il puisse suivre l’avancée de la pièce qu’ils préparaient et notamment le travail du jeune premier de la troupe qu’elle a embauché, Bernard Granger (Gérard Depardieu).
Représentations le 27 octobre à 4 pm et à 7:30 pm.
La créatrice de parfum et fondatrice de la maison d’édition ICONOfly, Olivia Bransbourg, présentera le film lors de la séance de 7:30pm.
Un Français met en vente sa townhouse de l'UES pour 10 millions de dollars
Quatre étages, cinq chambres, trois terrasses sur quelque 500 mètres carrés: voilà à quoi ressemble le luxe dans l’Upper East Side à Manhattan. On allait oublier le prix: 10 millions de dollars.
Le propriétaire du 177 East 64th Street est un discret homme d’affaires français, Jean-Marcel Rouff, fondateur de Inflight Sales Group, spécialiste des ventes en duty-free à bord des avions.
Achetée en 2010 pour 5,3 millions de dollars, nous apprend le site Street Easy, la maison a été agrandie, entièrement rénovée et remise en vente l’an dernier pour 12 millions de dollars. Bien que “raisonnable” pour le quartier (sur le même bloc, une maison surnomée modestement “le Versailles de Manhattan” est en vente pour 25 millions de dollars), le prix était sans doute excessif. Le bien n’a pas trouvé preneur.
Mais le vendeur n’a pas renoncé et vient de la remettre sur le marché légèrement en dessous de 10 millions de dollars (9,5 millions). Au passage, il a changé de “broker”. C’est désormais un Français, Aurélien Millecamps (de Douglas Elliman), qui est en charge du produit.
“A 9,5 millions de dollars, le prix est maintenant très raisonnable, pour le quartier et le type de bien”, assure-t-il. Pour lui, si la maison n’est pas partie plus tôt, c’est “d’abord une question de marketing. Le travail nécessaire n’avait pas été fait”.
L’agent a donc fait appel à une designer spécialiste du “staging” d’appartements, Susan Goldstein, “une star dans ce secteur”. L’investissement est conséquent (environ 50.000 dollars pour meubles, tableaux et objets de décoration, tous en location), mais il est rentable: “dans l’immobilier de luxe, les acheteurs veulent pouvoir poser les valises, s’imaginer entrer dans le logement immédiatement”, explique Aurélien Millecamps, avant de raconter qu’un client qui envisage de faire une offre “a demandé s’il pouvait acheter les meubles”.
Autre élément clef du marketing dans l’immobilier de luxe: des photos à la hauteur. Aurélien Millecamps, qui s’y connait en photo et en glamour puisqu’il a été mannequin avant de se reconvertir dans l’immobilier, a choisi là aussi une star du genre, Evan Joseph. Ce photographe d’architecture est derrière les spectaculaires annonces de la plupart des “trophy apartments” vendus ces dernières années à New York.
Speak Easy revient à Cercle Rouge le 9 novembre
Chaque francophone discute pour 14 minutes avec un anglophone: les sept premières minutes de conversation se passent en anglais, les sept suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, cinq sessions de quatorze minutes se succèdent.
Et tout ça en buvant et mangeant (le prix du ticket inclut un cocktail et des hors d’oeuvre).
@ Cercle Rouge (241 West Broadway) – 6:30pm to 8:30pm.