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Smorgasburg, vintage, design et artistes à Industry City

Si vous n’êtes jamais allés à Industry City, c’est le moment.
Industry quoi ?  “IC” est l’un des plus gros projets urbains à Brooklyn. Depuis quatre ans, sous l’impulsion de nouveaux investisseurs, un vaste complexe portuaire situé dans un coin désaffecté de Sunset Park attire des start-ups, des restaurants, des designers, des artistes et artisans, des créateurs de mode, dans le cadre d’une opération de rénovation à 100 millions de dollars. Parmi les pionniers, la boulangerie française Colson, dont nous vous avions parlé ici.
Cet automne, IC monte en puissance, et accueillera à partir de samedi une nouvelle boutique dédiée aux objets design, ouverte en partenariat avec le fameux salon WantedDesign. On y trouvera des créations d’Alexandra Ferguson, Brooklyn Candle Studio, By Boe, Fort Standard, Juniper Design, Souda, Urbancase… Les amateurs de déco design pourront aussi aller chercher de bonnes affaires à la boutique outlet de Design Within Reach, qui a ouvert récemment à Industry City.
IC hébergera aussi, à partir de ce samedi 17 octobre, l’incontournable marché Smorgasburg avec ses 40 vendeurs de tacos au tofu et de quesadillas du Costa-Rica. Le marché va prendre ses quartiers d’hiver dans un immense espace. Les 100 vendeurs de meubles et bijoux vintage du Brooklyn Flea Market feront également le déplacement pour la saison. En plus de cela, un marché pop-up vintage pointu, A Current Affair, déploiera ses stands le temps d’un week-end, le 17 et 18 octobre.
Samedi 17 octobre, ce sera aussi la journée porte-ouvertes  des artistes et artisans qui résident à IC – une centaine de participants ouvriront leurs portes au public.
Et si vous y passez dimanche, ne manquez pas la fête Mister Sunday (on y danse tout l’après-midi) – la dernière de l’année.

Ouverture de la Saison musicale: 5 concerts à ne pas rater à Miami

En octobre à Miami on sort de la clim’ et on recommence à s’intéresser à la culture. Le mois marque l’ouverture des saisons culturelles, et notamment celle de musique. Pour vous éviter de courir les salles, nous avons sélectionné cinq concerts à ne pas manquer en ce mois d’octobre:
Chorale: Seraphic Fire. Pour l’ouverture de sa 14ème année, le chef d’orchestre – plusieurs fois nominé aux Grammy Awards -, Patrick Dupré Quigley débute avec Schubert : Mass in G du 14 au 18 octobre dans différentes églises ou cathédrale de Miami ou Fort Lauderdale. Seraphic Fire c’est l’antithèse de Miami et il faut y courir pour découvrir Patrick Dupré Quigley, qui détonne dans sa manière de conduire un orchestre baroque. Comme toujours les Sebastians de New York seront les voix.
Pinchas Zukerman plays Beethoven au New World Symphony, le 24 octobre au Adrienne Arsht Center. Le célèbre violoniste israélien sera dirigé par le chef d’orchestre et fondateur de NWS, Michael Tilson Thomas. Au programme, un concerto pour violon et orchestre de Beethoven et Symphonie N°3 de Aaron Copland.
Pierre et le loup: Pour les enfants de Pinecrest et d’ailleurs, impossible de passer à côté de l’oeuvre de Prokoviev à Orchestra Miami. Pour la parade d’Halloween, la chef d’orchestre Elaine Rinaldi conduira avec magie ce célébrissime morceau du compositeur russe. Trois concerts les 31 octobre et 1er novembre dans 3 lieux différents.
Liszt Festival. Les amoureux de piano se précipitent au Festival annuel de Liszt mi octobre à la FIU, School of Music. Le 17 octobre à 7:30 pm pour des pièces de Liszt, Alkan et Mozart (Le Mariage de Figaro), avec notamment William Wellborn. Puis le 18 octobre à 4 pm avec notamment des oeuvres de Beethoven.
Buena Vista Social Club: une escapade hors de la musique classique pour célébrer des géants: le mythique groupe cubain est en pleine tournée d’adieux et passera le 22 octobre par l’Adrienne Arsht Center. Tickets ici.
 
 

A Los Angeles, mobilisation pour créer une charter school quadrilingue

Une école publique, et donc gratuite, où les enfants pourraient apprendre le français, l’allemand, l’italien ou l’espagnol en immersion. Tel est l’ambitieux pari lancé par des parents d’élèves de la région de Glendale, au nord-est de Los Angeles.

Baptisée International Studies Language Academy (ou ISLA), ce projet de charter school quadrilingue tente de recueillir quelque 200 signatures de parents d’élèves intéressés, avant de soumettre une demande au Glendale Unified School District. 

“L’initiative est partie d’un groupe de parents d’élèves de la Franklin School de Glendale, une école primaire qui propose quatre programmes d’immersion en espagnol, français, italien et allemand” explique Guendalina Ajello Mahler, l’une des responsables du projet. “Ces parents souhaitent que leurs enfants puissent poursuivre leur apprentissage en immersion au delà du primaire, et ont donc décidé de créer une charter school dans ce but.”

L’école a pour projet d’ouvrir à la rentrée 2016, primaire et collège (du kindergarten au 8th grade), pour commencer. “Nous créons une école élémentaire malgré l’existence de la Franklin School, afin d’avoir un projet complet et cohérent. D’autant plus qu’à Franklin, la demande reste très importante: l’école reçoit chaque années quelque 800 dossiers, pour une centaine de places offertes. Il y a donc du potentiel !” précise Guendalina Ajello Mahler. Il n’est par ailleurs pas nécessaire d’habiter Glendale pour s’inscrire.

Préparer au bac international

L’école élémentaire (du Kindergarten au 5th grade) sera basée sur un modèle d’immersion 90/10, ce qui signifie que 90% de l’apprentissage est effectué dans la langue cible (dont la connaissance préalable n’est pas nécessaire). Les 10% restants sont enseignés en anglais. 

“Au niveau du collège (du 6th au 8th grade), deux voies seront créées pour chaque langue: une voie d’immersion continue 20/80, pour les élèves déjà bilingues. Et une voie 25/75 pour les nouveaux élèves intégrant le programme en cours de route”, explique Guendalina Ajello Mahler. “Dans ce cas, aucune connaissance de la langue cible n’est requise.”

Dans deux ans, l’école a pour ambition de créer des classes supplémentaires au niveau du lycée, afin de préparer les élèves au bac international.

“Notre école est affiliée à une charter school d’excellence (ndlr: la 4ème meilleure charter school des Etats-Unis), basée à Miami qui propose du français, de l’italien et de l’espagnol. Elle nous aide à développer notre école”, précise également Guendalina Ajello Mahler.

“C’est un très beau projet”, s’enthousiasme de son côté Muriel Gassan, une mère française très impliquée à Franklin, qui espère que son fils pourra intégrer la nouvelle école si elle voit le jour. “Le fait que l’école soit gratuite permettra d’accueillir un grand nombre d’enfants de langue maternelle étrangère, dont les parents n’auraient pas les moyens de les mettre dans le privé. Cela aura, sans aucun doute, un impact positif sur le niveau de langue.”

La charcuterie décryptée à Los Angeles

Si vous rêvez de fabriquer et servir vos propres saucisses ou pâtés, le Cafe Pinot, à Los Angeles, peut vous aider. Ce restaurant propose chaque mois des cours de charcuterie, baptisés “The Art of Charcuterie”.
Le prochaine atelier aura lieu le 17 octobre, et sera dédié à la mortadelle. D’autres sessions auront lieu cet automne, le 21 novembre et le 19 décembre, dédiées à d’autres types de charcuteries.
Ces sessions (organisées entre midi et 2pm) sont animées par des chefs spécialistes en charcuterie. Au programme : deux heures de cours pour tout savoir sur le thème du jour (comment fabriquer sa mortadelle ou sa saucisse, comment la couper, la servir, la déguster…). Chaque élève est amené à mettre la main à la pâte.
A la fin du cours, une session dégustation est proposée, avec fromages et vins. Le tout pour 85$.

Le Cirque du Soleil passe la fin d'année à Los Angeles

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Pour en mettre plein la vue aux enfants, il n’y a pas mieux. Cet automne et cet hiver, le Cirque du Soleil pose son chapiteau à Los Angeles.
La troupe canadienne mondialement connue sera en représentation à partir du 15 octobre en Californie. Les shows ont lieu du 15 octobre à fin novembre à Costa Mesa, à l’OC Fair and Event Center, juste au sud de Los Angeles. Puis, à partir du 10 décembre et jusqu’à fin janvier, au Dodger Stadium de L.A.
La troupe présentera son spectacle “Kurios, le Cabinet de Curiosités”.
Parmi les artistes sur la piste, figureront quatre Français. Arnaud Caizergues et Mathieu Hubener feront des acrobaties, Paul Lazar jouera divers instruments de musique, et Anne Weissbecker pratiquera le vélo aérien.

9 endroits où trouver du bon fromage à New York

On ne serait pas Français sans désir de fromage. Voici de quoi assouvir vos manques.

9. Murray’s Cheese

Murray's Cheese

Choix déroutant et papilles émoustillées chez Murray’s Cheese où les fromages importés du monde entier sont affinés dans ses caves. Parmi les 200 à 350 variétés (selon la saison) vous retrouverez les classiques français comme le Langres, l’Epoisses, la « French Raclette » et une large gamme de Bleus. On recommande le Crémeux de Bourgogne qui fond en bouche et le Brebis des Pyrénées comme pâte dure. Ils sont concurrencés par des fromages locaux tel que le Kunik de New York ou le C Local rincé à la bière, spécialité de la maison. Les autres Etats y sont aussi représentés avec le Grayson (Virginie) ou le Greensward (Vermont). La maison propose des cours de fabrication et de dégustation et un cheese bar à Greenwich Village. Entre 15 et 40$/lb.
Murray’s Cheese : 254 Bleecker St ou 416 Lexington Ave. (212) 243-3289 ou (212) 922-1540

8. French Cheese Board

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Ce petit espace en plein cœur de Midtown est dédié à la promotion des fromages français. Une bonne sélection de fromages y est vendue, elle varie tous les mois. Bonne nouvelle: ils sont proposés à prix réduits. Le French Cheese Board est actuellement sur la 39eme rue, mais prévoit de déménager à NoLiTa en décembre 2015.
French Cheese Board : 26 West 39th Street. 212-302-3390.
 

7. Stinky Brooklyn

Fromagerie Stinky Brooklyn

Certes son nom n’est pas racoleur mais ne vous détournez pas de Stinky Brooklyn pour autant ! Boutique de charcuterie et de fromage de Cobble Hill, vous y trouverez des fromages américains comme du chèvre et du bleu du Vermont ou du fromage au lait de vache médaillé de Virginie. Un large choix de produits internationaux y sont également proposés : gruyère suisse, cheddar anglais et bien sûr les Français comme le Bucherondin qui fait partie des meilleures ventes ou la Fleur de Maquis. A partir de ces produits le deli de Stinky Brooklyn confectionne notamment plateaux et sandwichs qui peuvent être accompagnés de coppa, salami, chorizo et autres charcuteries.
215 Smith St, Brooklyn. (718) 596-2873

6. Bedford Cheese Shop

Si le goût du camembert – le vrai – vous manque et que vous habitez Williamsburg, le Bedford Cheese Shop est “ZE place to be”. Ce magasin, où les fromages débordent de partout, tient sa réputation de son staff de connaisseurs et de son décor rustique, où l’on se sent à l’aise tout de suite (malgré la petite taille des lieux). Bedford Cheese Shop a ouvert un magasin à Gramercy en 2012.
Bedford Cheese Shop : 229 Bedford Avenue, Brooklyn et 67 Irving Place, New York. Site ici

5. Fairway

Fairway

Fairway est certes une chaîne mais côté fromagerie elle égale ses consoeurs spécialisées. Si vous êtes indécis face aux 800 variétés, demandez conseil à ses fromagers passionnés. Ici aussi les produits français rivalisent avec les fromages locaux (New York et New Jersey) et autres productions américaines comme le californien Midnight Moon. Les autres pays ont leur part de vitrine, notamment l’Italie dont on recommande le Moliterno à la truffe de Sardaigne. Prix moyen 20$/lb.
Fairway : Harlem, Upper West Side, Upper East Side, Chelsea, Tribeca…

4. Lucy’s Whey

Lucy's Whey

Pour découvrir les fromages américains rendez-vous chez Lucy’s Whey, petite boutique de l’Upper East Side où vous pourrez aussi déguster les produits sur place accompagné de vin et charcuterie. Les petits producteurs de New York, du Vermont, de l’Oregon y sont mis en avant (pâtes molles principalement). La vitrine propose de nombreux fromages durs suisses et de toute l’Europe. Le choix français est assez mince. Entre 20 et 45$/lb.
Lucy’s Whey :1417 Lexington Ave ou 425 W 15th St. (212) 289-8900 ou (212) 463-9500

3. Beecher’s Handmade Cheese

En terme de produits locaux, on ne peut mieux que Beecher’s qui fabrique ses propres fromages : on y voit ses fromagers travailler derrière les baies vitrées au cœur du magasin. Les caves en sous-sol font également office de restaurant. Le Flagship est leur spécialité. On conseille aussi le Yule Kase trempé dans du vin rouge et du miel. Entre 19 et 45$/lb.
Beecher’s Handmade Cheese : 900 Broadway. (212) 466-3340

2. Artisanal Bistro Fromagerie

Fromagerie Artisanal

Si vous tenez à vos fromages français, Artisanal vous contentera. Camembert, Mont d’Or, Roquefort, Ossau Iraty occupent les premiers rangs de cette mini fromagerie située dans le fond du restaurant façon bistrot. L’accueil y est cependant moins amical que les boutiques précédentes. Entre 20 et 45$/lb.
Artisanal Bistro Fromagerie : 2 Park Ave. (212) 725-8585

1. Eataly

Fromagerie Eataly
Pour les amateurs de fromages italiens, Eataly est le lieu idéal. La plupart sont des pâtes dures comme le Calcagno ou le Pecorino mais on y trouve aussi de la mozzarella de buffle et de la mozzarella de vache, celle-ci faite maison. Quelques fromages américains y ont leur place. Entre 6,80 et 52$/lb.
Eataly : 200 5th Ave. (212) 229-2560

Une conférence franco-américaine sur le climat à Houston

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Comment les sociétés se positionnent-elles face au changement climatique? C’est la question que posera la conférence sur les stratégies et opportunités pour affronter le changement climatique à l’université Rice de Houston le jeudi 22 octobre.
Cette conférence fait partie du programme FACTS (French Ameri-Can Climate Talks), mis en place par les ambassades de France aux Etats-Unis et au Canada. FACTS consiste en une série de conférences sur le changement climatique à travers les Etats-Unis et le Canada en amont de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique, la COP21, qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre.
La conférence évoquera l’évolution des politiques publiques face au réchauffement climatique, se demandant notamment quelles politiques créer pour gérer des scénarios imprévisibles. Elle abordera aussi le positionnement des entreprises face au changement climatique.

Florence Aubenas à New York pour un rendez-vous littéraire

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La célèbre journaliste et auteure française Florence Aubenas sera à New York le 27 octobre pour un rendez-vous littéraire à la brasserie française Gaby.
Florence Aubenas a travaillé pour plusieurs rédactions françaises, notamment Libération et le Nouvel observateur, elle collabore aujourd’hui au Monde. Elle fût retenue en otage pendant 5 mois en Irak alors qu’elle réalisait un reportage là-bas en 2005.
Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages dont notamment Le quai de Ouistream qui a rencontré un grand succès en France et à l’étranger. Elle y racontait le quotidien des travailleurs précaires après avoir passé six mois dans la peau d’une femme de ménage demandeuse d’emploi. En 2014, elle publie En France, un ouvrage dans le même esprit que Quai de Ouistream où elle fait entendre la voix de ceux qu’elle a rencontrés lors de divers reportages.
Elle sera reçue par Olivier Barrot journaliste à TV5 monde, l’échange aura lieu en français. L’évènement sera accompagné de vin et hors d’oeuvre proposés par la brasserie Gaby.
 

Le Dream Hotel ouvre un nouveau rooftop Midtown

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Le Dream Hotel ouvre PHD Terrace, nouveau rooftop dans le ciel de Midtown, pour reproduire le succès de son aîné PHD rooftop lounge, club emblématique du Meatpacking.
Sol en teck, banquettes en bois habillées de coussins beiges, rouges ou encore vert pomme et fleurs en pot, PHD Terrace cherche à recréer une atmosphère de patio cosy méditerranéen au coeur de Midtown West. Pari plutôt réussi. C’est sur le toit de son deuxième établissement new-yorkais, le Dream Hotel Midtown que la chaine hôtelière à inauguré jeudi dernier un deuxième rooftop qui sera ouvert tout au long de l’année. Mais si l’information suggère un maigre groupe de fêtards frigorifiés, un verre dans les gants, en plein hiver new-yorkais, rassurez-vous. Ici on ne distribuera pas des robes de chambre de Père Noël comme au 230 Fifth car une veranda mobile viendra recouvrir la terrasse d’ici une semaine. L’ambiance estivale du sud de la France sera donc conservée, sous verre, avec en prime le ciel new-yorkais.

Situé à quelques blocs au nord de Times Square, le rooftop offre une respiration que l’on ne saurait refuser dans ce quartier ultra-fréquenté, tout en jouissant d’une vue rare sur la transversale formée par Broadway et les scintillements au loin de ses publicités lumineuses. C’est un réel sentiment de hauteur que procure ce toit encadré par les tours avoisinantes.

Excepté la musique d’ambiance modérée réglée pour une fin d’après-midi, le calme du lieu surprend. Recouvert de fausse vigne, un bar central émerge de ce toit. Vous pourrez y commander une bière à 8$, un verre de vin ou une des nombreuses cuvées de champagne proposées par l’hôtel luxueux (Veuve Cliquot, Perrier-Jouët ou encore Louis Roederer…). Votre bonheur se trouvera peut-être dans les cocktails maison (16$) comme le Hot to Trot (Cazadores Tequila Blanco, concombre, agave et piment jalapeno) ou le Wet Dream (Vodka Grey Goose Cherry Noir, jus de canneberge blanche et d’ananas, St.Germain). Des plaisirs à grignoter sont également concoctés en cuisine : orzo croustillant et boulettes de fromage, rouleaux de printemps au confit de canard, pizza au prosciutto à la figue et au gorgonzola ou encore ceviche de vivaneau et coquilles Saint-Jacques accompagné d’une sauce yuzu.

Au rez-de chaussée du Dream Hotel Midtown la chaîne hotelière a ouvert le même jour The Rickey, un bar à cocktails dont le nom fait référence au breuvage mais aussi à un lobbyist de Washington qui avait pour réputation de signer ses accords après quelques rasades alcoolisées. C’est donc une atmosphère des années 1900 qui se dégage des canapés en velours. Les cocktails sont signés Johnny Swet qui est également derrière les breuvages du JIMMY at The James, du Skylark ou encore du Café Clover. Les deux établissements sont ouverts chaque jour à partir de 16h.

Dream Midtown – 210 West 55th212 247 2000

San Antonio organise sa 8ème nuit blanche

San Antonio met l’art à l’honneur pendant deux soirées pour le Luminaria Festival. C’est la huitième édition de cette nuit blanche de San Antonio qui aura lieu le vendredi 23 et samedi 24 octobre entre 7pm et minuit.
Crée en 2008 par le maire de San Antonio Phil Hardberger, le festival propose chaque année de mêler l’art local à l’art national et international pour mettre en avant le dynamisme artistique de la ville.
Pour sa huitième édition le festival change de lieu, et se concentrera autour du San Antonio Museum of Art. Près de 50 artistes locaux, nationaux et internationaux participeront à l’évènement. Chorégraphes, poètes, réalisateurs, musiciens, compositeurs et acteurs seront présents pour animer le festival.
Au programme, des spectacles de sons et lumières, de danse et de musique. Mais aussi des visites du Museum of Art de San Antonio qui proposera une nocturne spécialement pour l’évènement. Le stand phare du festival sera la “tortillas and technology” un photomaton un peu particulier qui propose de griller sur une tortilla des portraits à l’aide d’un laser.
Le festival gratuit proposera cette année plusieurs activités supplémentaires payantes telles que des ateliers de danse et de musique ainsi qu’une conférence sur l’identité et l’influence latino dans l’art moderne. Mais aussi des repas français concoctés par le restaurant Saveurs 209 à partager avec des artistes du festival pour en savoir plus sur leur travail.
Programme

Taylor Swift en concert à Miami pour son 1989 world tour

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Taylor Swift enflammera Miami le 27 octobre à l’American Airline arena à l’occasion de sa tournée mondiale intitulée “1989 world tour”.
Elle interprètera son dernier album sorti en 2014, 1989, un titre inspiré par son année de naissance. Taylor Swift écrit et compose ses morceaux en s’inspirant de son journal intime.
La chanteuse de 25 ans a un succès fulgurant, elle a remporté 7 Grammy Awards dont le plus prestigieux “album de l’année”. 1989 est le cinquième album de la chanteuse qui a fait beaucoup parlé de lui avec le succès du morceau Shake it of.

Pourquoi vaccine-t-on les enfants contre la varicelle aux USA?

Vacciner tous les enfants pour la varicelle ? En France, on n’y pense pas. « La vaccination généralisée contre la varicelle des enfants n’est pas recommandée, dans une perspective de santé publique », peut-on lire sur un document officiel du ministère de la Santé. Le vaccin, disponible en France depuis 2004, n’est conseillé que dans quelques cas particuliers (les femmes enceintes n’ayant pas eu la varicelle, par exemple).
La situation est différente aux États-Unis, où le vaccin contre la varicelle (chickenpox en anglais), disponible depuis 1996, est systématique pour les enfants à l’âge d’un an. Actuellement, tous les enfants fréquentant une école ou une crèche doivent obligatoirement être vaccinés contre la varicelle (sauf dans l’Ohio et le Dakota du Sud).
Pourquoi cette différence ? Aux États-Unis, on considère qu’il est préférable de vacciner plutôt que de gérer des complications, même rares. En outre, le discours sur la varicelle est bien plus alarmiste qu’en France.
Le CDC (Center for Desease Control) met en avant les dangers et les complications parfois sérieuses de cette maladie. « La varicelle peut être une maladie légère, mais ce n’est pas toujours le cas. Il n’y a aucun moyen de savoir qui aura la varicelle de façon légère, et qui sera très malade », explique le CDC sur son site.
Alain Le Guillou, pédiatre à Larchmont, au nord de New York, confirme : il ne faut pas plaisanter avec la varicelle. “Je suis arrivé ici en 1990, et avant la vaccination, j’ai vu des complications infectieuses et neurologiques de la varicelle désastreuses, des streptocoques, des abcès, des ataxies chez une demi-douzaine d’enfants. Certains se sont retrouvés en soins intensifs, avec des antibiotiques en intra-veineuse. La vaccination, c’est une bonne chose, je le recommande sans état d’âmes.”
Un vaccin efficace
Depuis sa généralisation aux Etats-Unis, le vaccin contre la varicelle a été efficace. Il a réduit le nombre de décès et de cas problématiques, tandis que l’incidence globale de la maladie a diminué dans tout le pays.
Ainsi, avant 1995, 4 millions de personnes contractaient la varicelle chaque année aux États-Unis. Environ 10 600 personnes (soit 0,2%) devaient être hospitalisées, et 100 en mouraient, dont la moitié étaient des enfants. Aujourd’hui, la varicelle fait 20 morts par an aux Etats-Unis, et 1 700 personnes sont hospitalisées chaque année pour cette raison.
Transfert vers des sujets plus âgés
Pourquoi la France ne suit-elle pas ce chemin, alors ? La varicelle y est considérée dans l’opinion publique et par les médecins comme une maladie avant tout bénigne, lorsqu’elle arrive pendant l’enfance.
Mais la principale inquiétude soulevée par les autorités sanitaires françaises est celle-ci : le transfert de la maladie chez des sujets plus âgés, à partir du moment où la “couverture vaccinale” (c’est à dire la proportion de gens vaccinés) n’atteint pas au moins 90%. Un objectif très difficile à atteindre en France, où les obligations en termes de vaccination sont moins étendues qu’aux Etats-Unis.
“On lutte déjà depuis 30 ans pour imposer le vaccin contre la rougeole, alors en imaginant que ce vaccin contre la varicelle soit demandé, on n’arriverait jamais à atteindre un taux de couverture suffisant. Surtout pour une maladie perçue comme bénigne. Si on avait la certitude d’avoir une couverture comme celle qu’ont les Etats-Unis, le débat serait différent”, estime le professeur Daniel Floret, pédiatre, ancien président du Comité Technique des Vaccinations.
Pourquoi ce transfert vers des adultes ? Si on vaccine les enfants, le virus circule moins. Mais il continue quand même de circuler. L’exposition au virus est de plus en plus rare, et les personnes non vaccinées sont plus à même d’attraper la varicelle à un âge adulte, avec des complications potentiellement plus dangereuses. Le taux de complications chez les adultes est le double de celui observé chez les moins de 15 ans (respectivement 6 % et 3 %). “Pour des couvertures vaccinales qui ne dépasseraient pas 80 à 90 % de la population, le nombre de cas graves chez l’adulte serait supérieur à celui observé en l’absence de vaccination”, indique un rapport du Haut Conseil pour la Santé Publique sur ce sujet, qui date de 2007.
Autre question : la persistance de l’immunisation chez les vaccinés sur le long-terme. Une étude a été menée en Californie après la généralisation du vaccin : elle a constaté que des enfants vaccinés ont continué de contracter la varicelle, non pas vers 3 ans, mais plus tard, vers 9-10 ans – sous une forme atténuée toutefois.
C’est ce qui explique l’instauration, en 2006, de nouvelles règles, rendant obligatoire l’administration d’une deuxième dose vers 4-6 ans, et augmentant l’efficacité du vaccin sur le long terme. Au bout de 10 ans, l’efficacité d’un vaccin à deux doses est de 98%. Mais qu’en sera-t-il ensuite ? En France, on s’interroge. “On ne sait pas du tout si le vaccin sera efficace au bout de 30 ou 40 ans”, affirme Daniel Floret.
Davantage de cas de zona ? 
Autre sujet d’interrogations : le zona. En vaccinant contre la varicelle, on réduit le nombre de contacts potentiels avec ce virus, qui sont à chaque fois autant de manière de réactiver les défenses que l’on a acquises. Ce sont ces mêmes défenses qui nous permettent de lutter contre le zona, cousin de la varicelle.
Une étude réalisée dans le Massachusetts, après l’instauration de la vaccination, “montre qu’entre 1999 et 2003, l’incidence du zona est passée de 2,77 à 5,27/10 000, soit une augmentation de 90 %”, rappelle le Haut Conseil pour la Santé publique, toujours dans son avis de 2007. Les adultes vivant au contact d’enfants et fréquemment soumis à des contacts avec le virus sauvage de la varicelle ont un risque diminué de présenter un zona (..) Ces premières données vont dans le sens des craintes de voir augmenter l’incidence du zona en situation de couverture vaccinale élevée contre la varicelle.”
Les autorités sanitaires françaises ne sont pas les seules à s’opposer à la vaccination systématique contre la varicelle. Aux Etats-Unis, certains parents se liguent pour éviter à leurs enfants d’être vaccinés… en organisant des effrayantes « chickenpox parties ». Sur Facebook, on peut trouver des pages dédiées à des fêtes, où l’objectif est de permettre à certains participants d’attraper la varicelle, en partageant des objets infectés ou en étant en contact avec des enfants malades. Qui veut lécher cette cuillère  ?