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Non-voyant, je cours le marathon de New York (2/4)

Quand je dis autour de moi que je vais courir le marathon de New York, on me demande souvent: « mais comment feras-tu pour te repérer, éviter les autres… »
Mon secret: je n’ai pas un, ou deux, mais trois guides. Tous font partie de mon club, Achilles International, qui rassemble des personnes handicapées et valides pour des courses. Ces personnes veulent partager un nouvel aspect de la course à pied, plus communautaire, plus grégaire qu’à l’accoutumée. C’est assez organique. Il y a beaucoup de coureurs qui comme moi sont non-voyants, mais il y a aussi des personnes en fauteuil ou souffrant de troubles cognitifs etc. Les volontaires sont toujours les bienvenus dans cette communauté qui veut se dépasser.
Le 1er novembre, jour du marathon, ils seront donc trois autour de moi. Dustin sera devant, il nous ouvrira la voie. Stefan sera harnaché à moi, il naviguera à travers la foule. Matt surveillera notre rythme, il m’apportera de l’eau, et se tiendra prêt à prendre le relai si Dustin ou Stefan ne sont pas dans un bon jour.
Lors de mes premières sorties il y a quelques années, je ne voulais pas accepter l’évidence. Je voyais cet entourage comme des béquilles, comme un douloureux rappel de mon infirmité. Mais après quelques rires et beaucoup de transpiration, ces inconnus lugubres sont rapidement devenus mes amis, à tel point que j’oublie souvent ce harnais autour de ma hanche. Ils sont médecins, artistes, entrepreneurs, ils sont très différents quand j’y pense. Ils ne votent pas pour les mêmes personnes, ils n’écoutent pas la même musique, mais finalement peu importe. Nous n’avons tous qu’une seule obsession, le chronomètre.
Lire aussi: Non-voyant, je cours le marathon de New York (1/4)
Ces guides sont plus que des amis, ce sont mes frères d’armes ! Ils m’ont calmé dans les moments d’hystérie, ils m’ont poussé quand mon corps n’en pouvait plus. Ils me connaissent mieux que moi-même. Il n’y a que peu de choses qui nous conduisent vers l’essentiel, on aime ce qui est clivant, on veut se démarquer. Mais pourtant quel bonheur d’être tous ensemble, bercé par le même idéal.
Leurs noms ne figureront sur aucun registre; mais ils seront gravés à jamais dans ma mémoire. Ils n’auront pour médaille que mon sourire et mes larmes. Ils ne courent pas pour être devant, ils courent pour être avec moi, pour être meilleurs.
Je vous laisse. Je viens de courir 30 km. Je commence à avoir froid, mon souffle est régulier, mon cœur bat lentement. Je fais quelques étirements, oh, comme c’est difficile de se relever ! Je vais rentrer, ma femme va me dire que j’ai encore trop poussé, que tout cela n’est pas très raisonnable. Heureusement, je suis bien entouré.
 

Kickstarter organise son 5ème festival du film à Miami

Kickstarter célèbre ses talents filmographiques lors du Kickstarter film fest jeudi 15 octobre. Pour une soirée le Bill Crosford cinema de Miami projettera plusieurs films financés via la plateforme de financement participatif.
C’est la 5e édition de ce festival qui met à l’honneur le cinéma financé grâce aux internautes par le crowdfunding. Kickstarter permet aux entrepreneurs, artistes ou créateurs de projets de toutes sortes d’obtenir des financements auprès des internautes, qui reçoivent en échange des récompenses.
Ces cinq dernières années la plateforme a financé sept films primés dont un documentaire oscarisé Inocente. À Miami vous pourrez découvrir gratuitement cinq films dont:
What we do in the shadow, une comédie loufoque qui rassemble un quatuor de vampires démodés âgés de 183 à 8000 ans, qui n’arrêtent pas de se quereller à cause des tâches ménagères dans leur maison. Séance à 7pm (86 minutes).
Afronauts, ce court métrage est inspiré d’une histoire vraie. En 1969 alors que les États-Unis s’apprêtent à lancer Appolo 11, l’académie d’astronomie de Zambie espère battre les américains sur la lune (14 minutes).
T rex raconte le passage à l’âge adulte d’une jeune femme de 17 ans qui veut devenir la première médaillée d’or en boxe aux jeux Olympique en de 2012, où les femmes viennent d’obtenir le droit de concourir dans ce sport. (Séance à 9:20 pm; 91 minutes).

L'Equateur sur mesure avec Terra Ecuador

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(Article partenaire) Dix bonnes raisons de confier votre voyage à Terra Ecuador, spécialiste du voyage sur mesure en Equateur.
10. Notre savoir-faire
Terra Ecuador est membre de Terra Group dont l’expérience et l’expertise sont reconnues tant auprès de tant des voyageurs individuels que des professionnels du tourisme.
9. Notre connaissance du pays
Notre présence sur le terrain nous permet de vous apporter des conseils concrets et actualisés sur les régions à visiter, qu’il s’agisse de sites incontournables ou d’étapes hors des sentiers battus.
8. Un voyage 100 % personnalisé
Tous nos voyages sont conçus sur mesure, en fonction de vos attentes (étapes, centres d’intérêt, durée, budget, hébergement, prestations… ).
7. Sécurité
Garantir votre sécurité comme celle des équipes de terrain (guides, chauffeurs, accompagnateurs …) est, plus que notre responsabilité, notre priorité.

6. Qualité
Les hébergements, restaurants, excursions … que nous proposons sont sélectionnés avec le plus grand soin, et régulièrement testés par nous-mêmes.
5. Réactivité et flexibilité
Nous sommes votre unique interlocuteur, francophone. Joignables par email, téléphone ou skype pendant toute la conception de votre voyage, nous sommes également disponibles 24h/24 pendant votre séjour.
4. Prix concurrentiels
Nous tâchons d’opérer le plus souvent possible nous-mêmes nos services, sans intermédiaires ; nos devis sont basés sur les prix négociés directement auprès des prestataires (guides, transporteurs, hôtels …) avec lesquels nous travaillons dans le respect, la fidélité, la transparence et la durée.
3. Engagement éthique
Parce que nous sommes soucieux de l’impact de notre activité sur les territoires qui nous accueillent, nous nous engageons à observer certains principes dans l’exercice quotidien de notre profession en termes de respect, d’équité et de durabilité.
2. Confort et gain de temps
Itinéraire bien ficelé, fiches techniques avant votre départ, accueil privé dès votre arrivée, remise d’un carnet de voyages complet et notre réactivité en cas d’imprévu sur place : votre voyage est ainsi optimisé.
1. Facilités de paiement
Vous pourrez choisir entre un règlement par virement sur notre compte professionnel en Equateur ou par carte bancaire sur notre plateforme sécurisée (frais bancaires à votre charge).
Contactez-nous pour l’organisation de votre voyage sur mesure en Equateur.
Envoyez un e-mail à [email protected]

Soirée "French cancan" à Bagatelle

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Un spectacle de burlesque et de “French cancan”, associé à un menu rétro, qui vous plongera dans l’ambiance cabaret : c’est ce que propose Bagatelle New York, mardi 13 octobre, à partir de 7pm.
En plus de la carte servie habituellement dans ce restaurant français du Meatpacking, un menu spécial sera proposé : bulots, escargots à l’ail, raie aux câpres, filet mignon, assiettes de charcuterie…
Le spectacle sera assuré par les “Painted Ladies”, la compagnie de Jenny Rocha, qui donne des shows un peu partout à New York. Après leur numéro, un DJ viendra mettre l’ambiance avec des tubes français.

Indochine au Barclays Center pour Tidal X

“J’ai demandé à la lune”, “L’aventurier”… Ces chansons paraissent peut-être loin, elles vont vous rattraper à New York. Le groupe Indochine, emmené par l’excellent Nicola Sirkis, est de passage au Barclays Center de Brooklyn ce 20 octobre.
Les Français seront bien entoures. Ils participeront au grand concert caritatif Tidal X: 2010, qui rassemble cette année quelques petits noms de la chanson comme Beyonce, Jay-Z, Nicki Minaj et Prince. Les revenus de ce concert seront reversés à différentes associations qui luttent contre les injustices sociales.

A Brooklyn, les soeurs Pascal ont plus d'un tour dans leurs sacs

Au début du XXème siècle, Louis-Xavier Pascal, l’arrière-arrière-grand-père de Margot et Camille Pascal, tenait une usine de cordes, d’élastiques et de tuyaux près de Saint-Etienne. Cette Manufacture Pascal n’a pas grand chose à voir avec la marque de sacs que viennent de lancer ses descendantes à Brooklyn, mais elle leur permet de raconter une histoire. Et de décorer leur atelier-showroom de Williamsburg.
“On a retrouvé sur Internet des vieux bons de commandes, des photos d’époque, on les a rachetés à des collectionneurs”, raconte Margot Pascal, montrant au mur des documents encadrés. Derniers reliquats d’une usine qui a fermé au lendemain de la Seconde guerre mondiale, et renait, en 2015, à Brooklyn.
Lancée en février, la marque des sœurs Pascal connaît déjà un petit succès. « On a vendu pas loin de 300 sacs, et on est déjà out-of-stock pour la première collection. Nous sommes contentes, c’est au-dessus de nos objectifs », affirme Margot Pascal, qui, comme sa sœur, est mère de deux jeunes enfants.
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Outre leur site web, le sacs Manufacture Pascal sont vendus dans des boutiques branchées, comme Otte ou Steven Alan. Instagram les a beaucoup aidé à émerger, reconnaissent-elles. « Par exemple, on avait envoyé un sac en cadeau à une blogueuse de mode. Elle a posté une photo sur Instagram et l’a porté lors d’un défilé Chloé à Paris. Elle a plus de 150.000 followers, et grâce à elle, plein de boutiques nous ont contacté », illustre Margot Pascal.
Si leurs sacs plaisent, c’est sans doute pour leur originalité, avec des formes que l’on repère tout de suite, de jolies couleurs et un cuir américain qui, au toucher, semble très résistant. “On ne lésine pas sur la qualité”, précise Camille Pascal, qui vend ses sacs entre 400 et 700 dollars pièce. Leurs sacs sont entièrement produits à New York.
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Quand on leur demande de décrire leur style, les deux sœurs hésitent. “On est un peu un mélange entre Indiana Jones et Inès de la Fressange”, ose Margot Pascal.
Indiana Jones, ce serait plutôt elle, la cadette, avec son sweat-shirt, ses cheveux un peu ébouriffés et son allure sportive. Diplômée d’une business school à Paris, elle a travaillé quelques temps pour une marque de Champagne, à New York. C’est elle qui tient les cordons de la bourse. « Il y a un côté unisexe dans nos sacs, et on aime tout ce qui se rapporte au monde du cheval. D’ailleurs, nos sacs ont des noms de chevaux, et on utilise des petits détails qui rappellent les sangles d’équitation », raconte Margot Pascal.
Inès de la Fressange, ce serait plutôt sa soeur Camille. Diplômée de l’Esmod, une école de stylisme à Paris, elle a travaillé pour Marc Jacobs et Vuitton, et a fabriqué des robes sur-mesure à Washington. «Bien sûr, on revendique dans nos créations un côté français, précise Camille Pascal. On a passé la plupart de notre vie là-bas. Mais là, on veut se faire une place à New York. Continuer à monter, doucement. »

Nadège Zitelli, l'esthéticienne des Français de Houston

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(Article partenaire) Après avoir vécu en Suisse, en Nouvelle-Calédonie et à Londres, Nadège Zitelli arrive à Houston il y a un an pour suivre son ex-mari. Il y a cinq mois, elle décide de se lancer dans l’épilation à domicile.
Avant d’arriver aux États-Unis, elle travaillait dans des instituts de beauté mais s’y sentait enfermée. Elle n’avait plus envie d’attendre ses clientes mais plutôt de venir à elles.
« Beaucoup de Françaises me demandaient des bonnes adresses pour se faire épiler à Houston et comme j’avais eu de mauvaises expériences, je me suis dit que j’allais me lancer, qu’il y avait une vraie demande. »
Pour se faire connaître, Nadège Zitelli crée un site internet puis une page Facebook. « J’ai aussi reçu beaucoup d’aide de la part du french club et de Houston Accueil pour me faire connaître dans la communauté française ».
Pour le moment, ses clientes sont exclusivement françaises : « je ne me sentais pas à l’aise avec l’anglais alors je me suis centrée sur la communauté française qui est très importante ici. (…) Aujourd’hui je suis plus à l’aise en anglais. J’aimerais avoir des clientes américaines ».
Nadège Zitelli propose exclusivement des épilations pour le moment mais peut étendre ses services à des manucures, pédicures, des massages et des nettoyages de peau, selon les demandes.
Les réservations se font par téléphone ou par e-mail.
Mobile Waxing, Nadège Zitelli
Site ici
Tel : 832-552-6446
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
 
 

La patinoire du Rockefeller Center rouvre le 13 octobre

C’est le signe que l’été est fini. La mythique patinoire du Rockefeller Center rouvre le mardi 13 octobre. Les New-Yorkais et les touristes pourront en profiter jusqu’à Pâques 2016.
Pour marquer ce grand retour, un show des médaillés olympiques de Sotchi Meryl Davis et Charlie White est prévu à 10am, avant la réouverture officielle. Nouveauté cette saison: la possibilité de réserver, certains soirs, un ticket pour la dernière session de patinage de la journée (entre 10:30pm-minuit). La patinoire attire 150.000 personnes tous les ans. Elle est ouverte de 8:30 am à minuit. Il est conseillé d’y aller tôt le matin pour un accès rapide à la glace.

Portes-ouvertes au Lyceum Kennedy à New York et Ardsley

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(Article Partenaire) Le Lyceum Kennedy vous ouvre ses portes. L’établissement franco-américain de Manhattan et du Westchester organise une série de journées portes-ouvertes sur ses deux campus d’octobre à janvier (dates et inscriptions ici) en préparation de la rentrée 2016-2017.
Pendant la visite, les parents pourront découvrir les locaux de l’école, ses programmes pédagogiques et extra-scolaires. Enseignants, parents, élèves et administrateurs seront disponibles pour répondre aux questions et partager leur expérience.
Depuis son ouverture en 1964, le Lyceum Kennedy est l’une des écoles bilingues les plus reconnues de New York et propose une éducation bilingue rigoureuse au sein d’une communauté multiculturelle. Au total, plus de 250 élèves sont scolarisés de la Maternelle au Lycée sur ses trois campus (celui du Westchester dans la commune d’Ardsley et deux campus pour le Collège /Lycée et la Maternelle/l’Élémentaire sur  la 43ème rue et la 2nd avenue à Manhattan ).
L’école,  homologuée par l’Education Nationale et par le Board of Regents de l’Etat de New York, prépare aux examens français et  américains (ELA, math test, Regents, AP, New York State High School Diploma).Elle est l’une des seules écoles à proposer un programme diplômant d “IB”. Le diplôme d’IB (Baccalauréat International), préparé en Première et Terminale, est totallement bilingue Français Anglais au Lyceum Kennedy. Programme académique d’éducation rigoureux et équilibré, l’IB s’adresse aux étudiants à la recherche d’une éducation de première qualité  les préparant à devenir des citoyens du monde responsables.
Portes-ouvertes: 
Inscriptions ici
Campus de Manhattan (225 East 43rd Street):
22 OCTOBRE (17H30 – 19H00); 18 NOVEMBRE (9H00 – 11H00); 2 DÉCEMBRE (17H30 – 19H00); 16 DÉCEMBRE (9H00 – 11H00)
Campus d’Ardsley (1 Cross Road):
19 NOVEMBRE (10H00 – MIDI);  9 DÉCEMBRE (10H00 – MIDI); 7 JANVIER (10H00 – MIDI)
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Louis Lévy, fils d'écrivain et restaurateur à New York

Quand il avait 15 ans, Louis Lévy avait un “plan de vie” : réaliser des films, puis, vers 40 ans, “ouvrir un restaurant avec des copains”. “Finalement, les choses se sont inversées, je commence par le restaurant”, constate le jeune homme de 25 ans, fils de l’écrivain Marc Lévy, lui aussi résident new-yorkais.
Le restaurant s’appelle Mimi, et ses copains, Evan, Daniel, et Camila. Le doyen est âgé de 27 ans. “Ce qui m’attire dans la restauration, c’est ce coté un peu idéalisé où après la fin du repas, on reste pendant des heures avec des amis à refaire le monde autour d’une table”, raconte Louis Levy, assis sur une banquette en velours nuit de son restaurant, qui ouvre vendredi 9 octobre à Greenwich Village.
IMG_8077Il imagine Mimi comme “une scène” où chaque soir se jouerait un épisode nouveau. Pour lui, faire tourner un restaurant, c’est presque comme tourner un film, ou monter une pièce de théâtre : il faut coordonner une équipe, “faire en sorte que tout soit impeccable à un instant précis” dans un décor et une ambiance étudiée, raconte le souriant Louis Lévy, passionné de cinéma et de photographie.
Travelling arrière : Louis Lévy, qui a grandi entre Paris et Londres, s’installe à New York il y a six ans, peu après son père. Après des études d’histoire et de photo à la Parsons School, il a secondé pendant un an le propriétaire du restaurant Café Gitane, à New York, avant de décider de monter le sien avec trois amis. “On a fait une petite levée de fonds, on a un peu emprunté, nos familles nous ont aidés. On a aussi un ami qui a remporté un tournoi de poker et qui nous a donné un coup de main.”
Le décor de Mimi est moderne-rétro, avec du marbre au mur, des lustres en forme de boules métalliques, et un grand bar au milieu de la pièce. Sur la carte, des plats français, des choses “simples et bonnes”, assure Louis Lévy, qui recommande le tartare de veau, le gratin aux endives, les moules au vin blanc ou le fondant au chocolat avec de la glace au lait de chèvre.
Les plats ont été élaborés par une jeune cheffe américaine. “On lui a laissé carte blanche, sauf pour le baba au rhum, parce que c’est mon dessert préféré. Et aussi le poulet à la moutarde. C’est un clin d’œil à mon père, car quand on vivait à Londres, c’était en pleine crise de la vache folle, et pendant trois ans on a mangé du poulet tous les soirs, on a dû manger une ferme entière !”, se souvient Louis Lévy.
Le restaurant sera pour le moment ouvert uniquement le soir, et Louis Lévy prévoit d’y passer la plupart de ses soirées, pour accueillir les gens et les placer. “Ensuite, on prévoit aussi d’ouvrir le week-end pour le brunch, puis pour le déjeuner.”
Marc Lévy a déjà diné chez Mimi la semaine dernière avec sa femme Pauline et leur fils de cinq ans, lors d’une soirée de pré-ouverture. “Il m’a dit que cela lui avait beaucoup plu. Mais j’espère qu’il ne dit pas cela parce que c’est mon père !”, dit Louis Lévy. “Je crois qu’il aime bien l’idée, ouvrir un restaurant, c’est quelque chose qu’il aurait aimé faire quand il était plus jeune. Et puis, il est très bon cuisinier”, poursuit-il. Son père, qui habite le quartier, risque en tout cas souvent d’y passer. “Il est obsédé par l’idée de venir pour se faire son café.” 

Discussion avec le cuisinier Jacques Pépin, le 12 octobre à San Rafael

Le chef français Jacques Pépin, star de plusieurs émissions culinaires américaines, sera à San Rafael lundi 12 octobre pour parler et dédicacer son nouveau livre de cuisine Jacques Pépin, heart & soul in the kitchen.
A 79 ans, Jacques Pépin est un chef hors du commun. Il a été le cuisinier de Charles de Gaulle pendant plusieurs années. En 1959, il arrive aux États-Unis et travaille pour divers restaurants, puis débute une carrière à la télévision en proposant des émissions de cuisine sur la chaîne PBS.
Dans son dernier livre, il prend un tournant plus intime en confiant des recettes personnelles qu’il prépare pour sa famille et ses amis.
Il conversera avec Tyler Florence, une cheffe qui anime plusieurs émissions de cuisine et a écrit douze livres de cuisine.

Le 14 octobre, des airs de Ravel et de Berlioz à Berkeley

Venez célébrer la fin de l’été en écoutant le Boléro de Ravel et les Nuits d’été de Berlioz. Ces oeuvres seront reprises par le Berkeley Symphony à l’université de Berkeley, le mercredi 14 octobre.
Ce concert ouvrira la saison 2015-2106 du Berkeley Synphony. La jeune chef d’orchestre Joana Carneiro dirigera l’ensemble. La soprano canadienne Simone Osborne ouvrira le concert en interprétant Nuits d’été de Berlioz, accompagnée par l’orchestre.
Par la suite, l’ensemble interprètera pour la première fois sur la côte ouest la nouvelle symphonie de la compositrice finlandaise Kaija Saariaho, intitulée Laterna Magica.
Le concert sera suivi d’un diner.