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L'Edito, le nouveau départ d'un Top Chef à Miami Beach

Christophe Bibard s’est fait connaître du public français en 2011 en quittant ses fourneaux pour participer à l’émission télé Top Chef. Deux ans plus tard, il mettait ses couteaux dans un sac et traversait l’Atlantique. Aujourd’hui, accompagné par son épouse Hanane, il ouvre l’Edito, son premier restaurant à Miami Beach.
Christophe et Hanane Bibard sont arrivés jeunes mariés. Un visa de touriste de trois mois en poche et des projets plein la tête. « Il y a quelques années, mon fils avait eu l’idée de visiter Miami. J’ai découvert la ville grâce à lui puis je suis revenu avec des copains et j’ai sérieusement réfléchi à une installation. J’en ai  vite parlé à Hanane. »
Dès la première semaine, ils affichent complet
Pendant trois mois, ils multiplient les contacts et déposent une demande de visa de prospection – six mois renouvelables. Pas encore investisseurs, mais prêts à sauter le pas. Ils ont tout vendu avant de venir. Une semaine avant l’expiration du visa, ils trouvent le local. Un défi en soi. Une ancienne cafétéria qui n’a jamais vraiment tourné, au rez-de-chaussée d’une tour de Miami Beach. « Le board de la résidence était sceptique, jusqu’à ce qu’on les convie à un déjeuner test. »
Le décor caribéen de la cafétéria laisse place à un atmosphère cosy. L’Edito est né. Dès la première semaine, ils affichent complet. Depuis, les résidents reviennent et le bouche-à-oreille fait son œuvre. Aujourd’hui la moitié de la clientèle provient de l’extérieur. « Nous proposons une cuisine internationale, mais notre carte reste marquée par la gastronomie française. »
“Je travaille mes produits”
Quatre fois par semaine, Christophe Bibard fait son marché. « J’ai adapté ma cuisine. Je n’importe pas de produits français, ça multiplierait par quatre les coûts. Je ne pars pas non plus sur de grosses quantités car je choisis du frais uniquement. Je travaille mes produits et je les sers. Les clients comprennent très bien. Ils apprécient notre démarche. » En revanche, ils sont parfois étonnés du montant de l’addition. « Plusieurs nous ont dit que nos prix n’étaient pas assez élevés. Mais on n’est pas là pour les assommer sous prétexte qu’il s’agit de cuisine française. Je suis seul derrière les fourneaux et Hanane gère la salle. Les charges sont donc limitées. »
De nouveau dans Top Chef?
Il existe un menu à 18,99 dollars, mais la plupart des clients font leur choix à la carte et s’en sortent pour 25 à 30 dollars avec une entrée, un plat et un dessert. L’ancien Top Chef met un soin particulier à dresser ses assiettes. « On mange d’abord avec les yeux. La présentation, ce n’est vraiment pas une préoccupation américaine. »
Si l’envie d’un bœuf bourguignon vous tenaille, vous savez où aller.  Ce restaurant est probablement la première étape d’une longue série. Le couple réfléchit déjà à lancer un traiteur « à la française ». Loin d’avoir été refroidi par son expérience de candidat en France, Christophe Bibard surveille aussi les prochains castings de la version américaine.

A Los Angeles, un hommage loufoque aux films X des années 80

Le film décalé À la recherche de l’Ultra-Sex débarque à Los Angeles avec ses deux réalisateurs, pour une projection spéciale et gratuite, le 3 octobre. Nicolas Charlet et Bruno Lavaine, auteurs des “messages à caractère informatif”, programme court de Canal +, ont réalisé ce film.
À la recherche de l’Ultra-Sex rend hommage aux films pornographiques des années 1980. Comme dans leur programme court, les deux réalisateurs mêlent dans leur film 60 extraits de films classés X, qu’ils ont remontés et doublés. Le résultat est hilarant plein de scènes loufoques et de brushing improbables.
Laissez vos enfants à la maison pour la projection !

Patrick Jean, le roi du court-métrage, à Miami

Vous connaissez probablement “Pixels”, ce film d’animation où le monde est attaqué par des personnages de jeux d’arcade – et qui a été vu plus d’un million de fois en 24h. Ou encore “Motorville”, un court-métrage saisissant où un carte de Google maps se transforme en être humain (ci-dessous).
Leur point commun: ils sont signés Patrick Jean. Le travail du Français fait l’objet d‘une rétrospective le jeudi 1er octobre au Bill Cosford Cinema à l’université de Miami, qui comprendra la projection de travaux inédits en 3D et ses projets commerciaux notamment. Il participera également à un atelier prévu à O Cinéma le 3 octobre. L’occasion de découvrir ce créateur, passé de sensation sur la plateforme Vimeo à réalisateur distingué bien connu à Hollywood. L’initiative est organisée par le promoteur de cinéma indépendant FilmGate avec le soutien du consulat de France à Miami.

Éloize fait son cirque magique à Miami

Mélanger les arts du cirque au break dance, tel est le pari de Cirque Éloize. La troupe revient à Miami pour cinq représentations entre le 8 et le 11 octobre.
Depuis 1993, cette compagnie ne cesse d’impressionner par son originalité. Elle compte à son actif près de 4.000 représentations dans 440 villes et 40 pays. Son désir: créer un cirque plus moderne. La troupe mélange les genres, allant des arts du cirque à la musique, en passant par la danse et le théâtre urbain. Dans leur show “iD”, qui explore l’anonymat de la ville et les comportements urbains, les artistes, qui couvrent 13 disciplines différentes, se livrent à d’impressionnantes acrobaties, mélangées à des pas de break dance et de hip hop, dans un décor reconstituant le coeur d’une ville.

Dior et la Fashion Week de Paris sur TV5 Monde

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Pas besoin d’être à Paris pour vivre la Fashion Week. La légendaire Semaine de la mode s’invite sur TV5 Monde.
La chaîne francophone propose depuis le 28 septembre une programmation spéciale. Un documentaire sur Marc Jacobs, une interview du célèbre créateur Paco Rabanne, une plongée dans l’univers de Chanel, des portraits de mannequins aux Etats-Unis… le prochain rendez-vous de ce marathon télévisé dans les coulisses de la mode sera le 5 octobre (3:48 EST), avec la diffusion d’un “biopic” (film biographique) sur Christian Dior intitulé “Christian Dior, le couturier et son double”. Avec Fanny Ardant et Jacques Gamblin, il raconte comment Dior a sublimé la femme dans la France en ruine de l’après-guerre.
TV5 Monde vous propose en plus de gagner un voyage pour deux personnes pour la Fashion Week de Paris 2016.

A Los Angeles, la brasserie chic Le Petit Paris affole Downtown

Les “foodies” de Downtown L.A ne parlent plus que de ça. Après deux ans de travaux, Le Petit Paris, nouvelle brasserie chic française très attendue, vient enfin d’ouvrir ses portes, au 418 South Spring Street.

Installé au rez-de-chaussée d’un bel immeuble historique de style néo-gothique, construit en 1913, le restaurant abritait autrefois l’hôtel Stowell, qui a eu pour résident un certain Charlie Chaplin.

“Les colonnes sont d’origine, tout comme les escaliers et la mezzanine”, explique la nouvelle maîtresse des lieux, Fanny Rolland, propriétaire, avec son mari David, de deux autres restaurants à Cannes. “Nous sommes venus à Los Angeles avec l’ambition d’ouvrir quelque chose de petit à Downtown. Mais lorsque l’agent immobilier nous a fait visiter l’immeuble, nous avons eu un véritable coup de foudre.”

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“L’un des plus beaux restaurants de Downtown”

Les Rolland ont travaillé d’arrache-pied pour réaménager cet espace de 1000 m2, capable d’accueillir jusqu’à 400 couverts. “Rien n’avait été conçu pour un restaurant. Nous avons dû tout créer de A à Z, des cuisines aux toilettes. Comme il s’agit d’un bâtiment historique, c’était parfois fastidieux car il fallait respecter scrupuleusement les normes. Nous avons d’ailleurs fait appel à un ingénieur spécialisé”, explique la restauratrice.

Lustres en cristal, nouveau dallage, dorures, palmiers, fauteuils moelleux en velours… A l’arrivée, le résultat est éblouissant. Il y a quelques mois, le Los Angeles Eater présentait déjà Le Petit Paris comme l’un des “plus beaux restaurants de Downtown”. Aux yeux du magazine, la brasserie française détrônerait même Bottega Louie, l’adresse la plus en vogue du vieux centre-ville, en pleine renaissance.

L’élégance des lieux ne signifie pas que la carte soit inabordable. “Nous sommes un bistro, pas un restaurant gastronomique” précise Fanny Rolland. “Notre menu va du croque-monsieur à la sole meunière découpée devant le client, en passant par la côte de boeuf”. Comptez entre 9 et 18 dollars l’entrée (qui va de la soupe à l’assiette de foie gras) et entre 16 et 45 dollars les plats.

“La carte s’inspire de nos restaurants cannois: très méditerranéenne et française. Nous voulons faire découvrir des spécialités régionales à nos clients, comme l’aïoli ou le boeuf bourguignon.” Foie gras, charcuterie, sauces et pâtisseries: tout est fait maison. De nombreux plats sont végétariens (ceviche de légumes, pâtes aux truffes, etc).

Une équipe française

Les Rolland se sont entourés d’une équipe française, qui comprend deux chefs cuisiniers, Baptiste Grellier et Jérémie Cazes. S’y ajoutent un DJ originaire de Nice, Yann Muller, et un barman français qui devrait arriver prochainement. 

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Un local inoccupé a été transformé en petit magasin. “La Boutique” vendra des produits du restaurant: huile d’olive bio provençale du Château d’Estoublon, vinaigre, macarons maison, bougies parfumées, assiettes chinées peintes par une artiste française, etc.

“Nous sommes vraiment arrivés au bon moment car Downtown est en train d’exploser. Plusieurs projets de restaurants français s’y montent d’ailleurs actuellement”, ajoute Fanny Rolland, qui, vu l’ampleur du projet, joue gros. “Nous avons investi tout ce que nous avions dans Le Petit Paris. Nous n’avons pas le droit à l’erreur et allons tout faire pour réussir.”

Le parrain français de National Sawdust, le "mini Carnegie Hall"

Du balcon, Jean-Pierre Chesse regarde la salle encore en travaux, et déborde d’enthousiasme. “Ca va être génial”, lance ce co-fondateur de National Sawdust. Normalement, tout devrait être prêt pour le 1er octobre, date d’ouverture de cette salle de concert très attendue.
En plein Williamsburg, à Brooklyn, ce lieu modulable, pas très grand (350 personnes maximum debout, ou bien 120 assises) entend se distinguer par la qualité de son installation acoustique, similaire à celle d’un studio d’enregistrement. “La salle entière est montée sur des ressorts”, assure Natalia Schwien, qui fait partie de l’équipe qui gère le lieu. Le New York Magazine parle de “mini Carnegie Hall”
On y viendra pour écouter de la musique de chambre, du piano expérimental, de l’électro, des groupes folk, des chanteurs inuit ou tunisiens, et des créations montées par des artistes en résidence ou par le New York Philarmonic…  Le point commun de cette programmation, élaborée par la compositrice Paola Prestini ? Il n’y en a pas, si ce n’est de rassembler des compositeurs ou musiciens à l’exigence sanctionnée par un “advisory board” prestigieux (autour de la table : Philip Glass, Tery Riley, James Murphy, Laurie Anderson…).
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Si Jean-Pierre Chesse fait partie des co-fondateurs de National Sawdust, il n’en est pas à l’origine. La naissance de cette salle remonte à 2010, lorsque Kevin Dolan, un riche avocat mélomane, rachète cette scierie pour en faire un lieu artistique. Il l’appelle initialement Original Music Workshop. Depuis, le lieu est resté en travaux, faute d’argent, même s’il a accueilli quelques performances ces dernières années.
Pour boucler le financement de National Sawdust, un projet à 16 millions de dollars, Kevin Dolan a fait appel à Jean-Pierre Chesse, un businessman français ayant fait fortune en Chine avec sa société de distribution de produits alimentaires. Cet investisseur, récemment installé à New York, a mis six millions de dollars dans ce projet, dont il est devenu le second contributeur, après Kevin Dolan.
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Si National Sawdust est une organisation à but non lucratif, Jean-Pierre Chesse veut apporter un esprit de start-up à sa gestion, et faire en sorte que la salle dégage de solides revenus. “J’aimerais bien trouver le bon business model, mettre un peu de discipline financière là-dedans, montrer qu’on peut faire quelque chose de qualité et de rentable dans ce secteur”, raconte ce quarantenaire, qui investit dans des start-ups à vocation culturelle, sociale ou environnementale, comme Handpick.
Outre les revenus issus des concerts, National Sawdust comportera un restaurant de 75 couverts (derrières les fourneaux, Patrick Connolly, un chef primé). Le lieu sera louable par des artistes ou des labels pour des enregistrements, sept jours sur sept, ou par des entreprises pour des événements. Des opérations de fund-raising sont également prévues.
“Pour vraiment faire connaitre le lieu, j’aimerais bien que quelques stars, du type Stromae ou ce genre d’artistes, viennent y faire des concerts, dans une ambiance un peu intime, ajoute Jean-Pierre Chesse. J’aimerais bien que National Sawdust ait un lien spécial avec la France, y faire jouer des Français qui ont des styles bien marqués – je pense à Fauve, par exemple. Et pourquoi pas les faire travailler d’autres artistes.” 

Une compétition de sommeliers à Houston

Le vin va couler à flots. Venez assister à une compétition de sommeliers “Iron Sommeliers” à Houston le jeudi 1er octobre, organisée par la Periwinkle Foundation. Une dégustation de vin ainsi qu’une vente aux enchères auront lieu.
Trois grands sommeliers joueront le rôle des juges : Craig Collins du Elm restaurant group d’Austin, Jack Mason du Marta à New York et Bobby Stuckey de Frasca à Boulder dans le Colorado. Le chef de l’hôtel Houstonian Niel Cox proposera des mets en accord avec les vins proposés.

Pourquoi les Américains snobent-ils les surgelés? 

(Article partenaire). Question surprenante pour tout Français fraîchement installé à New York: mais pourquoi donc est-il si difficile de trouver des surgelés de qualité ici? Et pourquoi ce culte du « fresh, not frozen » ?
C’est la question qu’Elisabeth de Kergorlay, une Française de New York s’est longtemps posée avant de décider de changer les choses –ainsi que les idées reçues du consommateur américain– et de créer son magasin 100% surgelés, Babeth’s Feast.
Elle revient pour nous sur les 7 mythes américains concernant les surgelés :
Mythe #1: Les surgelés seraient chargés en sodium
« Nous l’entendons souvent chez Babeth’s Feast, les clients sont persuadés que les surgelés sont trop salés. On doit leur expliquer que nos plats préparés sont tout simplement salés comme le demande la recette, pas plus qu’un plat maison. »
Mythe #2: Les légumes surgelés auraient perdus tous leurs nutriments
« C’est certainement le plus répandu des mythes du surgelé : le consommateur américain pense que le processus de congélation et la longue période de conservation font disparaitre les nutriments des légumes. Ils sont surpris lorsqu’on leur apprend que c’est en fait tout le contraire ; les nutriments sont mieux conservés dans les légumes surgelés, puisque ceux-ci sont congelés au top de leur maturité. »
Mythe #3: lls sont pleins de conservateurs
« Le plat surgelé préparé serait nécessairement plein de conservateurs, puisqu’il se garde si longtemps. C’est en fait le contraire: la congélation remplace le conservateur, de la façon la plus naturelle possible. »
Mythe #4: Surgelé ne peut pas être naturel
« Pour l’Américain, surgelé veut dire « processed ». Il imagine des ingrédients crées en laboratoire et assemblés dans de grosses usines. Mais cela n’a rien à voir avec le fait que le produit soit surgelé ou pas. Si le produit d’origine est naturel, il le sera tout autant à la décongélation. »
Mythe # 5: Surgelés = junk food
« Le surgelé rimerait avec pizza, broccoli à la sauce au fromage, chicken nuggets et compagnie. Ce n’est plus le cas aujourd’hui ; le rayon surgelé a évolué. Nos clients sont étonnés de découvrir une gamme de plats saine et variée chez Babeth’s Feast. »
Mythe # 6: Les surgelés font grossir  
« Encore un mythe qui n’a rien à voir avec le fait que le produit soit surgelé. Le surgelé est sujet aux mêmes règles de diététique que les produits frais : varier les aliments, surveiller les portions et éviter les produits trop complexes. »
Mythe # 7: Les surgelés n’ont pas de goût
« Si beaucoup de surgelés sur le marché américain sont fades, c’est principalement car leur recette l’était à la base. La congélation en elle-même n’altère pas le goût mais, au contraire, le préserve ! »
Depuis plus d’un an maintenant, Babeth’s Feast ouvre les esprits à propos du surgelé, dans l’Upper East Side où est installée la boutique, mais aussi sur internet. Le tout a un accent français: la fondatrice a trouvé l’inspiration dans le surgelé haut-de-gamme de l’hexagone, mais sans excès. On trouve aussi les grands classiques de la « confort food » américaine. « Nous sommes French-inspired mais pas French-imposing » a l’habitude de dire Babeth.
Site et commande en ligne ici

Comment assister à une émission de télévision à New York?

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Le célèbre «Daily Show» revient, ce lundi 28 septembre, avec un nouveau visage. Exit Jon Stewart, bienvenue Trevor Noah. A cette occasion, French Morning s’est demandé comment assister à une émission télévisée américaine.
Heureusement pour vous, plusieurs d’entre elles sont tournées à New York. La participation est gratuite et il faut souvent avoir au moins 16 ans pour participer. N’oubliez pas de prendre votre carte d’identité ou passeport. Il vaut mieux aussi avoir une bonne compréhension de l’anglais. Le temps risque d’être long autrement.
Il faut aussi savoir que ces émissions sont très populaires aux États-Unis, parfois l’attente dure des mois pour avoir des places, il est donc conseillé de s’inscrire bien à l’avance pour être sûr d’y assister.  D’autres solutions sont possibles, comme les billets appelés « stand by tickets ». Ces tickets ne garantissent pas l’accès à l’émission et exigent d’arriver tôt à l’avance car ils marchent sur la base du « premier arrivé, premier servi ».
Les matinales
Commençons par les matinales où le public est présent en dehors du studio: « Good Morning America » et le « Today Show ». On conseille ces émissions aux matinaux car l’heure de rendez-vous est 6h30 ! Pour le Today Show, le rendez-vous est au Rockefeller Plaza où est tournée l’émission. Pour Good Morning America, c’est à Times Square. Dans la foule du Today Show : des Américains venus de tout le pays pour passer à la télévision le jour de leur anniversaire et pour d’autres occasions. Les animateurs viennent serrer la main du public. Donc renseignez-vous sur qui est qui pour éviter d’avoir l’air perdu. Au final, le temps est un peu long, les animateurs ne descendent dans la rue que deux fois pour 5 min, et on a vite froid. Tickets ici pour le “Today Show” et ici pour “Good Morning America”.
The View
Pour ce qui est de la mi-journée on a testé « The View », le show présenté par la célèbre actrice de Sister Act Whoopi Goldberg. Accompagnée de ses trois collègues (Joy Behar, Raven Symone et Michelle Collins), elles commentent l’actualité en apportant leurs points de vue. L’émission compte souvent deux ou trois invités politiques et artistiques. C’est l’occasion de voir vos stars américaines préférées. L’émission dure une heure, il y a un peu d’attente (deux heures, dont une partie dans un espace “cafétaria”) avant de rentrer. Mais cela vaut le coup. On a le droit à un vrai show à l’américaine avec des rires et des applaudissements à tout va. Le public est bien accueilli, le chauffeur de salle y met toute son énergie. Une bonne expérience! L’enregistrement a lieu près du Lincoln Center. Tickets ici.
Les “late shows”
Les plus populaires et connus dans le monde restent les “Late Show”. À New York, sont enregistrés « The Tonight Show » de Jimmy Fallon (enregistrement à Rockefeller Plaza), « The Late Show » de Stephen Colbert (Midtown Manhattan), et « The Daily Show » de Trevor Noah (11eme avenue et 52eme rue). C’est encore plus difficile d’obtenir des places pour ces shows. La meilleure solution reste de s’y prendre à l’avance pour réserver ses places sur les sites des émissions. Attention: ils font du surbooking. Même si vous avez votre place, il est conseillé d’arriver à l’avance pour être sûr de pouvoir rentrer.
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Pour l’émission de Jimmy Fallon, “The Tonight Show”, les inscriptions s’ouvrent la première semaine de chaque mois. Si vous ne pouvez pas réserver à l’avance mais que vous voulez voir l’émission, une autre solution existe : les « stand by tickets ». Ces billets sont distribués tous les matins devant NBC au Rockefeller Center à 9am. Néanmoins, vous ne serez pas seuls, les plus motivés viennent faire la queue à partir de 4h du matin. Inscription au “Tonight Show” ici, au “Late Show” ici et au “Daily Show” ici.
On ne serait pas complets sans mentionner Saturday Night Live(enregistrement à Rockefeller Plaza).  Une loterie est organisée au mois d’août pour l’ensemble de la saison. Il faut envoyer un e-mail à ce moment pour avoir une chance d’être sélectionné. Il reste toujours les « stand by tickets » qui sont distribués tous les matins à 7am pour l’émission du soir. Il faut arriver très tôt pour avoir les premiers “stand by tickets” qui ne garantissent pas l’entrée. Plus d’infos ici.

Best of France: beau succès pour le village gaulois de Times Square

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“C’est un succès extraordinaire, au-delà de nos espérances. Tout le monde était emballé, et l’impact pour l’image de la France est assez exceptionnel.” Au lendemain de la clôture de Best of France, Paul Bensabat, le patron de cet événement, déborde de superlatifs pour décrire les deux jours qui se sont écoulés.
Il estime que l’objectif de 500.000 visiteurs a été “facilement atteint” – même s’il est difficile d’avoir un décompte précis. Samedi et dimanche, en tout cas, les allées étaient bien remplies, et les visiteurs – Français, Américains – se pressaient pour déguster des morceaux de gâteaux basques ou de Camembert, acheter un saucisson, un paquet de sablés normands, un pot de moutarde forte ou une boite de macaron.
Stands
Si la nourriture occupait une grande place, le salon a accueilli aussi quelques start-ups, des poids lourds de la technologie française (Ariane, Dassault), des compagnies aériennes… Et plusieurs shows, dont celui de Dany Brillant, ou de seize danseuses du Moulin Rouge, venues pour la première fois aux Etats-Unis.
Toute une section du salon était dédiée à la mode, avec des stands de marques, et des défilés organisés pendant les deux jours.
Défilé
Faute de plan des stands et de programme très visible, les visiteurs semblaient parfois un peu perdus. Mais il faut dire que les organisateurs ont dû revoir leur copie à la dernière minute : pour des raisons de sécurité, le salon a failli être annulé, et a finalement été déplacé au sud de Times Square. Il occupait cinq blocks sur Broadway – une partie de l’avenue était fermée à la circulation pour l’occasion.
Samedi, le ministre des Affaires Etrangères Laurent Fabius a inauguré le salon, coupant un bon vieux ruban tricolore. Clou du week-end : le bain de foule Francois Hollande, dimanche après-midi. Le président s’y est offert une petite pause avant sa participation à l’assemblée générale de l’ONU.
Lire aussi : Francois Hollande à Times Square comme au marché
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Un salon plus réussi que la précédente édition, organisée en septembre 2013 à Bryant Park sous le nom de Taste of France. “C’était beaucoup plus grand, et nous avons eu bien plus de monde cette année”, remarque Paul Bensabat. A l’année prochaine alors ? Pour le moment, les organisateurs n’ont “aucun plan”. “On va y réfléchir à tête reposée.” Et après quelques heures de sommeil au compteur.
Plus de photos (credit: Alison Gras)

Pourquoi n'y a-t-il pas de congé maternité payé aux USA ?

Seize semaines en France ou en Espagne, 14 semaines en Allemagne, 18 semaines au Danemark, 12 semaines au Mexique… Et aux Etats-Unis ? Zéro. Les Etats-Unis sont le seul pays de l’OCDE à n’imposer aucun congé maternité payé. Pourquoi?
D’abord, rappelons la loi. Aux Etats-Unis, la majorité des salariées sont couvertes par le Family Medical Leave Act, qui date de 1993. Cette loi garantit le droit à une femme (ou un homme) de s’absenter pour des « raisons familiales » jusqu’à 12 semaines non payées, et de retrouver son poste au retour. Encore, pour cela, faut-il justifier d’au moins un an d’ancienneté, travailler dans un entreprise de plus de 50 salariés, et à plein temps. Ainsi, 40% des salariées ne sont donc pas couvertes par cette loi.
Il faut ajouter que trois Etats ont légiféré dans ce domaine, et adopté des formes de congés maternités : le Rhode Island, le New Jersey et la Californie. Dans ce dernier Etat, une femme qui travaille dans une entreprise de plus de 50 salariés peut avoir jusqu’à six semaines de congé maternité payé, à 55% de son salaire.
On peut aussi mentionner que certaines entreprises (Facebook, Google, Netflix, Yahoo, de grosses banques…) offrent des congés maternités payés à leurs salariés.
Au total, 13% des Américaines ont accès à une forme de congé maternité payé, selon le Bureau of Labor Statistics. Pas grand chose. C’est ce qui explique qu’un quart des mères retourne travailler deux semaines après la naissance.
Comment expliquer cette situation ? Il y a l’histoire, tout d’abord. La plupart des pays européens ont instauré ou renforcé leurs politiques familiales dans les années qui ont suivi la Seconde guerre mondiale, poussés par l’ascension au pouvoir de partis de gauche. De plus, il fallait reconstruire, repeupler des pays qui avaient souffert de nombreuses pertes humaines, et garder les femmes au travail. Aux Etats-Unis, les infrastructures n’ont pas été détruites, et si les femmes ont supplanté les hommes dans les usines pendant la guerre, elles sont retournées au foyer dans les années 50 et 60. Le besoin de politiques familiales n’était pas aussi présent.
Pour Steve Wisensale, professeur à l’Université du Connecticut et spécialiste des politiques familiales, l’absence de congé maternité payé renvoie aux fondamentaux de la culture américaine. « La culture américaine met l’accent sur la liberté et la responsabilité des individus. On ne pense pas au collectif de la même façon qu’en Europe. Chacun est éduqué dans l’idée qu’il doit prendre soin de lui-même, que ce n’est pas le gouvernement qui doit vous aider », dit-il. Bref, si vous souhaitez être enceinte, c’est à vous d’en assumer les conséquences, pas aux autres contribuables.
Cet individualisme se couple avec un état d’esprit « pro-business » favorable aux petites entreprises, où chacun se met beaucoup plus dans la peau d’un patron ou d’un manager qu’en France. Les Américains s’identifient à la classe sociale à laquelle ils aspirent, plutôt qu’à celle à laquelle ils appartiennent, explique NPR, dans un article consacré à ce sujet. Ainsi, beaucoup d’Américains “estiment que ce n’est pas au gouvernement de légiférer dans ce domaine, et que cette décision doit relever du choix des entreprises”, relève Steve Wisensale. Tout comme le nombre de semaines de vacances ou de “sick days” .
Il faut ajouter à cela la faiblesse structurelle des syndicats aux Etat-Unis, et la puissance des groupes défendants les intérêts des entreprises, qui savent peser lors des élections, et tuent dans l’oeuf de nombreuses tentatives de législations dans ce domaine, au niveau local ou fédéral. La National Restaurant Association, les fédérations des chambres de commerce, ou la Society for Human Ressources Management sont opposés à un congé maternité payé. Leur argument : ces mesures pourraient mettre en difficulté certaines entreprises, qui recruteraient moins voire fermeraient, tandis que les femmes seraient les premières victimes de ces réductions d’emplois.
Une étude (controversée) de 2013 de Cornell University reflète cet état d’esprit : elle affirme que les congés maternités “à l’européenne” conduisent certains employeurs à discriminer des femmes à l’embauche, en particulier pour des postes élevés, de peur qu’elles ne tombent enceinte. Selon cette étude, les femmes américaines ont plus de chances d’accéder à des postes à responsabilités et à plein temps que leurs homologues européennes. Mais à quel prix ?