Accueil Blog Page 103

Earth Day : Célébrer la Terre avec La Fresque du Climat au Consulat

À l’occasion de la Journée de la Terre (Earth Day), lundi prochain 22 avril, le Consulat général de France à New York accueillera La Fresque du Climat pour un jeu-atelier qui permet d’apprendre de nombreuses informations sur le changement climatique tout en s’amusant.

La Fresque du Climat a été créée en 2015 à Paris par un ingénieur et militant écologiste français, Cédric Ringenbach, – French Morning vous avait raconté l’histoire de ce jeu de société (article ici) lors de son lancement -, pour sensibiliser le grand public aux enjeux climatiques. L’atelier s’exporte désormais dans plus de 42 langues et est reconnu internationalement pour son efficacité pédagogique, notamment aux États-Unis où la Fresque dispose déjà de plusieurs centaines de volontaires.

Rendez-vous ce lundi 22 avril au Consulat, de 5:30pm à 8:30pm. L’atelier est gratuit (n’attendez pas pour réserver votre place) et se déroulera en anglais. Des rafraîchissements seront servis au cours de la soirée. 

Le « Double Trouble » de L’Impératrice repart en tournée nord-américaine

Mise à jour: la tournée de L’Imperatrice est reportée à janvier 2025. Lire les détails ici.

Si vous ne les avez pas encore vus en concert, foncez ! L’Impératrice sur scène, c’est une ambiance garantie, portée par des musiciens excellents et dont le plaisir de jouer et l’énergie sont contagieux. Le groupe, composé de Charles de Boisseguin (claviers), Hagni Gwon (claviers), David Gaugué (guitare basse), Achille Trocellier (guitare électrique), Tom Daveau (batterie), et Flore Benguigui (chant), s’est fait connaître grâce aux chansons « Vanille Fraise », « Sonate Pacifique », « Erreur 404 », et plus récemment « Peur des filles » et « Me Da Igual », leur dernier morceau sorti en mars 2024.

Après Coachella en avril prochain (les vendredi 12 et 19), et deux dates sold out à New York le mardi 9 et le mercredi 10 avril, L’Impératrice sillonnera les États-Unis et le Canada pour poursuivre sa tournée « Double Trouble » en septembre. Ils se produiront notamment :

  • le jeudi 5 septembre à Anthem de Washington DC
  • le vendredi 6 septembre au Union transfer de Philadelphie
  • le samedi 7 septembre au Terminal 5 de New York
  • le mardi 10 septembre au Mtelus de Montréal
  • le vendredi 13 septembre au Rebel de Toronto
  • le samedi 14 septembre au Salt Shed de Chicago
  • le dimanche 16 septembre au Ogden Theatre de Denver
  • le lundi 17 septembre au Depot de Salt Lake City
  • le jeudi 20 septembre au Malkin Bowl de Vancouver
  • le vendredi 21 septembre au Crystal Ballroom de Portland
  • le samedi 22 septembre au Showbox Sodo de Seattle
  • Le lundi 24 septembre et le mardi 25 septembre au Fox Theatre d’Oakland

Places pour la tournée : billets ici

Publié le 16 mars 2024. Mis à jour le 24 juillet 2024.

Classique, jazz, pop : La prochaine saison du Carnegie Hall sera très française

La célèbre salle de concert Carnegie Hall a dévoilé son programme pour la saison à venir – d’octobre 2024 à juin 2025 – avec de nombreux musiciens français et francophones invités cette année.

Après une soirée d’ouverture le mardi 8 octobre par un récital de l’orchestre philharmonique de Los Angeles dirigé par Gustavo Dudamel, où le pianiste Lang Lang sera invité, l’auditorium de la 57e rue fera la part belle aux artistes tricolores.

Les débuts new-yorkais de Raphaël Pichon

Le moment fort de l’année sera sans doute les débuts, dans ce lieu mythique, du chef d’orchestre Raphaël Pichon. Le fondateur de l’Ensemble Pygmalion à Paris dirigera la première américaine de Mein Traum (My Dream), le jeudi 23 janvier 2025 à 8pm (billets ici). Cette grande fresque, imaginée par le maestro français en compagnie du baryton Stéphane Degout, constitue un voyage musical au cœur du romantisme, composé d’œuvres de Schubert, Weber, ou encore Schumann. Sur la scène new-yorkaise du Stern auditorium, la plus grande et la plus prestigieuse des salles du Carnegie Hall, Raphaël Pichon, considéré par le New York Times comme « l’un des chefs d’orchestre les plus intéressants qui soient », sera accompagné de l’Orchestra of St. Luke’s, des voix Christian Gerhaher and Ying Fang, ainsi que des chœurs de chambre Ensemble Altera dirigés par Christopher Lowrey.

Un peu plus tôt dans la saison, Angélique Kidjo aura eu, elle aussi, les honneurs du Carnegie Hall et du Stern auditorium. Le samedi 2 novembre 2024 à 8pm (tickets ici), le chanteuse franco-béninoise reprendra certains de ses titres les plus connus auprès d’un public américain qui l’adore. Lauréate à cinq reprises des Grammy Awards, elle sera accompagnée sur scène d’artistes dont les noms demeurent pour l’heure une surprise…

Le jeudi 14 novembre 2024 à 7.30pm (billets ici), le cadre plus contemporain du Zankel Hall mettra à l’honneur le Quatuor Ebene, cet ensemble à cordes composé de Pierre Colombet, Gabriel Le Magadure, Marie Chilemme et Yuya Okamoto. Le Quatuor jouera des œuvres de Felix Mendelssohn et George Enescu, au cours d’une soirée partagée avec les Londoniens de Belcea Quartet.

Le même jour (jeudi 14 novembre à 8pm, billets ici) mais dans le Stern Auditorium, le chef d’orchestre français Louis Langrée fera ses débuts au Carnegie Hall en dirigeant l’Orchestra of St. Luke’s.

Centenaire de la naissance de Pierre Boulez

La saison du Carnegie Hall mettra par ailleurs particulièrement en avant la chanteuse franco-américaine Cécile McLorin Salvant. Née à Miami d’un père haïtien et d’une mère guadeloupéenne, Cécile McLorin Salvant s’est fait un nom – et une voix- dans la reprise de grands standards du jazz. Plusieurs dates sont programmées dans le Zankel Hall (samedi 16 novembre 2024 à 9pm, billets ici ; le vendredi 13 décembre à 7pm avec le pianiste Sullivan Fortner, billets ici ; jeudi 27 mars 2025 à 8pm, billets ici).

À quelques jours de Noël, le mercredi 11 décembre 2024 à 8pm (billets ici) la pianiste Hélène Grimaud interprètera des œuvres de Beethoven et Brahms notamment. Les Arts florissants, cet ensemble musical français fondé en 1979 par William Christie, spécialisé dans la musique baroque et plus particulièrement dans la musique baroque française, sera quant à lui invité le mardi 28 janvier 2025 à 7.30pm (billets ici), à l’occasion du… 80e anniversaire du fondateur de l’ensemble. Avant de revenir le dimanche 6 avril 2025 à 2pm (billets ici) en compagnie du violoniste Théotime Langlois de Swarte pour jouer les Quatre Saisons de Vivaldi.

Pour célébrer le centenaire de la naissance de Pierre Boulez (mort en 2016), le Carnegie Hall a par ailleurs imaginé un concert qualifié « d’avant-garde », intitulé « Boulez Rebooted », combinant les forces créatives de l’International Contemporary Ensemble avec les dernières avancées en matière de technologie de performance musicale réactive (jeudi 30 janvier 2025 à 7.30pm, billets ici). Il s’articulera notamment autour d’une première mondiale intégrant les avancées d’apprentissage automatique de SOMAX 2, développées avec des chercheurs de l’IRCAM (l’institut de renommée mondiale pour l’informatique, la musique et l’innovation électro-acoustiques de Boulez).

Une célébration du « Pierre Boulez Centenary » qui sera aussi l’occasion d’accueillir à nouveau le pianiste renommé Pierre-Laurent Aimard le dimanche 2 mars 2025 à 2pm (billets ici). Un pianiste qui sera à nouveau présent le dimanche 4 mai 2025 à 3pm (billets ici) pour une proposition très éclectique (Sweelinck, Mozart, CPE Bach, Beethoven, Chopin, Ives, Carter).

Parmi les autres Français attendus au Carnegie Hall : le quatuor Nevermind (mercredi 19 mars 2025 à 7.30pm, billets ici). Pour une saison très bleu-blanc-rouge dans ce haut lieu de la culture new-yorkaise.

Parades, concerts et street food : Coup d’envoi de « Fiesta » à San Antonio

C’est l’événement de l’année dans le Sud du Texas. San Antonio revient avec sa traditionnelle « Fiesta » du jeudi 18 au dimanche 28 avril, un gigantesque festival en plein air qui célèbre l’histoire et la culture de la ville pendant 10 jours, et accueille plus de trois millions de visiteurs.

Fêter l’indépendance du Texas

La première « Fiesta » à San Antonio a eu lieu en 1891. Elle honore la mémoire des combattants morts pour l’indépendance du Texas, et en particulier ceux présents pendant la bataille de Fort Alamo en 1836, un fort militaire encore présent et visitable aujourd’hui dans le centre-ville. 133 ans plus tard, le festival s’est développé à travers tout San Antonio et célèbre également les cultures locales, mélange d’influence mexicaine, native américaine et européenne.

Le moment fort de « Fiesta » aura lieu le vendredi 26 avril cette année, avec un grande parade haute en couleur intitulée The Battle of Flowers Parade. Plus de 550 000 spectateurs sont attendus dans le Downtown pour cet événement original, uniquement produit et préparé par des femmes. Chars décorés de fleurs, robes colorées et musiques traditionnelles sont au programme de ce défilé qui traversera la ville à partir de 10:30am. Places payantes disponibles ici. Pour une parade gratuite, rendez-vous sur le River Walk les mardi 23, mercredi 24 ou jeudi 25 avril entre 6 et 8pm où des groupes mariachi et danseuses folkloriques défileront sur des bateaux en musique.

Crédit photo : fiestasanantonio.org
Danses folkloriques mexicaines et musique mariachi lors du festival Fiesta sur le River Walk. © Ford Mariachi Festival

Musique et spécialités locales

Plusieurs festivals de musique ont également lieu à travers la ville pendant 10 jours. Parmi eux, Fiesta De Los Reyes investit Market Square dans le Downtown avec des concerts gratuits tout au long de la journée de musique tejano, latine, jazz et country. Programmation ici.

L’autre intérêt de « Fiesta » est de découvrir les spécialités culinaires locales. Parmi elles, vous trouverez un peu partout du Chicken on a Stick, une brochette de poulet pané servi avec un piment. Pour déguster des bonnes huîtres du Golfe du Mexique, rendez-vous au « Fiesta Oyster Bake » les vendredi 19 et samedi 20 avril, un festival qui mêle musique et street food, organisé sur le campus de la St. Mary’s University à l’Ouest de la ville. Places payantes ici.

La spécialité culinaire du festival Fiesta, le «Chicken on a Stick». © oysterbake.com

Le quartier résidentiel de King William organise lui aussi sa propre foire le samedi 27 avril, avec notamment des expositions d’artistes locaux en plein air, une parade, des animations pour les enfants, et plein d’autres événements. Places payantes disponibles ici.

Collectionner les médailles

À l’image des colliers de perle du carnaval de La Nouvelle-Orléans, les participants de « Fiesta » collectionnent des médailles d’inspiration militaires pendant 10 jours. Entreprises, commerces, associations et écoles préparent de nouveaux modèles chaque année qu’ils vendent à travers la ville. De quoi obtenir des pièces originales qui prennent de la valeur avec le temps.

À quelques jours de l’édition 2024, certains sites internet commercialisent par exemple des médailles au nom de Victor Wembanyama, le jeune basketteur français des San Antonio Spurs, dont la popularité a explosé cette année dans le Sud du Texas.

Médailles à collectionner au nom de la star française des Spurs Victor Wembanyama. © SA Flavor

Publié le 1er avril 2024. Mis à jour le 18 avril 2024.

La babka, la brioche tendance de Braid Bakery à San Francisco

Après la folie du kouign amman et du cronut, une nouvelle mode pourrait bientôt voir le jour à San Francisco : la babka. Le concept est assez simple : une pâte à brioche fourrée et tressée, que l’on peut décliner autour de différentes saveurs. Ouverte depuis un an, Braid Bakery s’est spécialisée dans cette petite brioche originaire de Pologne et d’Ukraine, et qui s’est exportée au gré de la diaspora juive.

Valentine Erman fabrique ses babkas depuis chez elle, dans l’Inner Sunset : « J’ai lancé ma “cottage bakery” suite à une reconversion professionnelle. J’étais infirmière en France, mais je ne peux pas exercer ici avec mes diplômes français », explique t-elle. « Issue d’une famille de restaurateurs, je souhaitais depuis longtemps me lancer dans la pâtisserie, et Braid Bakery est la réalisation de ce rêve. » Valentine Erman a passé un CAP de pâtisserie par correspondance, avant de se lancer dans la fabrication de babkas : « Je souhaitais me spécialiser dans un produit. J’adorais manger des babkas quand nous habitions à Paris, c’était très à la mode avant notre départ. À San Francisco en revanche, peu d’enseignes en proposaient, donc cela semblait un bon créneau à prendre. »

Babkas sucrées, salées et au… cactus

Instagram will load in the frontend.

Choco-noisette, pistache-framboise-fleur d’oranger, cannelle-noix… Les babkas de Braid Bakery se déclinent en plusieurs saveurs sucrées, mais les versions salées connaissent également un grand succès, qu’elles soient aux champignons ou au bleu et aux poireaux. « La plus traditionelle est la choco-noisette, mais devant l’engouement pour les babkas salées, j’ai décidé de changer les saveurs chaque mois, au gré des produits de saison ou de mes inspirations. Nous revenons d’un séjour au Mexique, ce qui m’a donné l’idée de faire une babka au cactus, aux champignons et aux oignons. En mai, nous aurons aussi une babka au chocolat et piment d’espelette. »

Braid Bakery est rapidement devenu une affaire de famille : en effet, si Valentine Erman règne sur la cuisine, son mari Baptiste Benet gère toutes les opérations liées à Braid Bakery, des livraisons à la vente lors de pop up, en plus de son métier d’ingénieur et des cours d’aquarelle qu’il dispense. « J’ai le contact facile, et je suis plutôt bon vendeur », explique t-il, tout en surveillant d’un œil ses enfants, Auguste et Rose, qui courent derrière un canard dans le Golden Gate Park. « Nous avons trois méthodes de vente : à la maison, lors de pop-ups, mais également dans une enseigne de notre quartier, la coopérative Other Avenues, ce qui nous assure un revenu fixe ainsi qu’une présence dans le Sunset. » On peut venir chercher ses babkas directement chez Braid Bakery du jeudi au samedi de 11am à 1pm, et les commander jusqu’à 4pm la veille.

S’associer pour ouvrir une boutique

À terme, Valentine Erman aimerait se concentrer uniquement sur les pop up et événements, qui sont en général, couronnés de succès. « Notre premier événement était organisé avec Fatcake, un groupe de cyclistes qui parcourent San Francisco trois fois par semaine et finissent leur course à différentes boulangeries. Nous avons fait 70 babkas pour eux. Récemment, on m’a commandé deux cents babkas, et je suis très sollicitée pour les bat-mitsvah : les synagogues ont mon contact, et le bouche à oreille fonctionne très bien… » Son grand rêve reste toutefois d’ouvrir sa propre boutique, de préférence en s’associant avec une personne qui pourrait l’aider à développer Braid Bakery et faire connaître les babkas au plus grand nombre.

Concours de poésie : Une 2e édition ouverte à tous les élèves d’Amérique du Nord

Votre enfant aime écrire ? Il est sensible à la poésie, quelle que soit sa forme – poèmes, chansons, courtes histoires ? Ce concours va l’intéresser. La French American Cultural Society (FACS) et la French Heritage Society (FHS) lancent la deuxième édition de leur concours de poésie. Et cette année, il est ouvert aux élèves français et francophones de toutes les écoles des États-Unis et du Canada (ainsi que des territoires français d’Outre-mer).

Le jeunes plumes de maternelle, primaire, collège et lycée sont invitées à écrire des poèmes en français, en vers ou en prose. Pas de thème imposé mais plusieurs catégories sont déterminées en fonction de l’âge des candidats. La participation est gratuite (inscription ici). Les poèmes sont à envoyer avant le vendredi 31 mai.

Un jury, composé de professeurs de français, d’écrivains et de poètes, ainsi que des membres de la French Heritage Society, désigneront les plus beaux poèmes. La cérémonie de remise des prix (plusieurs à gagner pour les élèves et leurs classes) se déroulera cet automne à San Francisco.

L’an dernier, pour sa première édition, le concours n’était ouvert qu’aux enfants et adolescents scolarisés dans les écoles de l’Ouest américain. 275 jeunes de 3 à 18 ans et 76 professeurs et professionnels de l’éducation s’étaient mobilisés. En tout, 173 poèmes avaient été reçus par les organisateurs. 

La French American Cultural Society, une association à but non lucratif basée à San Francisco, promeut et soutient des projets culturels et éducatifs franco-américains. La French Heritage Society, créée en 1982, est une organisation américaine philanthropique qui se consacre à la préservation, la restauration et la promotion du patrimoine français aux États-Unis et en France – elle a notamment collecté 2,5 millions d’euros pour la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Les camps d’été en français dans la Baie de SF

L’été sera beau, l’été sera chaud, mais il sera surtout très long pour les parents qui doivent occuper leurs bambins pendant les vacances scolaires. Heureusement, il existe pléthore de camps d’été à cet effet. Voici notre sélection des summer camps en français pour cette année.

Éducation Française Bay Area

Cette année, l’association EFBA, qui œuvre depuis 2009 pour offrir programmes périscolaires et centres aérés en français aux enfants de la région de San Francisco, proposera son summer camp à San Francisco, Mountain View et Emeryville. Chaque semaine, les enfants de 4 à 12 ans découvriront un thème différent, et on peut saluer l’originalité des sujets : « le légendaire Stradivarius de la vallée d’Aoste », « la mystérieuse disparition de la flamme olympique » ou encore « une grotte préhistorique dans le sud de la France ». Les camps se dérouleront du lundi 10 juin au vendredi 2 août, de 8:30am à 3pm, avec possibilité de garderie jusqu’à 6pm. Compter 503$ par semaine, et 99$ pour la garderie, avec possibilité de réduction en réservant plusieurs semaines.

À noter : à San Francisco, le camp se déroulera du 10 jau 28 juin à Sherest Israel, 2266 California St, et du 1er juillet au 2 août à la German International School, 117 Diamond St. À Emeryville, le camp se déroulera à la East Bay German International School EBGIS, 1070 41st St, 94608. À Mountain View, le camp se déroulera du 10 au 28 juin à la Mountain View Academy, 360 S. Shoreline Blvd, 94041, et du 1 er juillet au 2 août à la German International School, 310 Easy Street, 94043. Site

Petit Pas

Le studio de danse et de yoga créé par Virginie Personne propose cette année des camps de une ou deux semaines, sur des thèmes variés, tels que « Welcome to Paris », « Water wonders » ou encore « Space expedition »… Les camps se dérouleront dans Balboa Terrace, dans un grand espace qui permet aux enfants de 6 à 11 ans de découvrir les arts de la scène, et l’expression corporelle. Danse, yoga, théâtre, gymnastique, travaux manuels, il y en aura pour tous les goûts. Chaque semaine se terminera avec un spectacle. Du 10 juin au 19 juillet, de 9am à 3pm, avec possibilité de garderie jusqu’à 5pm. Compter 675$ par semaine, 225$ pour la garderie. 399 San Fernando Way, San Francisco. Site.

Camp Vélo

Il s’agit d’un nouveau camp, créé en 2023 par Calixte Midon, un jeune étudiant passionné de vélo. Pendant 12 semaines, les enfants de 6 à 14 ans parcourent San Francisco ou Palo Alto sur leurs deux-roues, et apprennent les fondamentaux de la circulation en ville et dans des lieux plus bucoliques. Le camp se déroule du 10 juin au 30 août, en anglais uniquement pendant les cinq premières semaines. À partir du 15 juillet, les enfants pourront entretenir ou améliorer leur français en compagnie de Calixte. Du 10 juin au 30 août, de 8:45am à 4:30pm, avec possibilité de garderie à partir de 8:30am et jusqu’à 5:30pm. Compter $575 par semaine, et $75 pour la garderie. Site.

Alliance française de San Francisco

L’AFSF propose cette année des camps à la fois axés sur les révisions des apprentissages de l’année scolaire passée (maths, français), et des activités ludiques, le tout en français. Ces camps s’adressent aux enfants entrant de 5 à 12 ans (grande section de maternelle à la cinquième). Une leçon de français est dispensée chaque jour, de 11am à 12pm. Possibilité de venir uniquement le matin pour les familles qui le souhaitent. Du lundi 8 juillet au vendredi 16 août, de 9am à 4:30pm, ou de 9am à 12pm. Compter 525$ la semaine, 265$ pour les matins uniquement, avec une réduction de 10% à partir de 2 semaines (journées complètes uniquement). 1345 Bush Street, San Francisco. Site.

Le Lycée français de San Francisco

Cet été, les camps du LFSF se dérouleront à Sausalito du mardi 20 juin au vendredi 21 juillet, puis du lundi 7 août au vendredi 18 août. Les thèmes changent chaque semaine : musique, chasse au trésor, super héros… De quoi ravir les 3-11 ans à qui s’adressent ces activités. Compter 500$ par semaine, de 9am à 5pm. LFSF Sausalito Campus, 610 Coloma Street, Sausalito. Site

École bilingue de Berkeley

Au Camp d’éte de l’Ecole bilingue de Berkeley, les enfants de la maternelle à la 6e seront en complète immersion, grâce à de multiples activités sportives, ludiques et créatives qui leur permettra de pratiquer leur français de 9am à 3pm, avec possibilité de garderie à partir de 8am et jusqu’à 6pm. Le camp se déroulera du lundi 17 juin au vendredi 2 août, et jusqu’au vendredi 9 août pour les maternelles. Pour les enfants du CE2 à la 6e, un Art Lab sera proposé en anglais uniquement, du lundi 8 juillet au vendredi 19 juillet. Ce dernier ne remplace pas le camp d’été, il s’agit d’une autre option pour les enfants qui aiment bricoler et créer de leurs mains. 

Compter 455$ par semaine si vous vous incrivez avant le 15 mars (480$ pour le Art Lab) ; les prix grimperont jusqu’à 560$ par semaine après le 31 mai. Garderie à 85$ par semaine. 1009 Heinz Avenue, Berkeley. Site.

Sea, Surf, and Fun 

Cette année, Sea, Surf and Fun, une école de surf installée à Half Moon Bay, propose un camp de surf pour les 7-17 ans. Il se déroulera du lundi 10 juin au vendredi 23 août, de 9am à 12pm, ou de 9am à 1pm. Tout l’équipement est fourni, et les petits groupes (3 enfants par instructeur) sont idéaux pour apprendre et progresser. Compter 430$ à 490$ la semaine complète, avec rabais de 15% à partir de deux semaines si vous réservez avant le 1er avril. 531 Obispo Road, El Granada. Site.

Au p’tit monde

Situé à East Palo Alto, Au p’tit monde s’adresse aux enfants de 2 à 6 ans. On peut les inscrire pour 2, 3 ou 5 jours, pour des activités autour du jardinage, des insectes, de la cuisine ou encore des animaux. Le thème change chaque semaine, donc pas de risque de s’ennuyer pendant l’été, et les repas sont fournis, ce que les parents apprécieront ! Les summer camps se dérouleront du lundi 8 juillet au vendredi 23 août, de 8am à 5pm. Compter entre 320$ et 675$ par semaine, repas inclus. 1980 Clarke Ave, East Palo Alto. Site.

Au Beau Séjour à Oakland

Conçu pour les enfants de 2 à 6 ans, le camp d’été de cette école francophone est ouvert à tous, y compris les petits qui se sont pas inscrits le reste de l’année. Le camp se déroulera sur chacun des deux campus d’Au beau séjour. Chaque semaine est construite autour d’un thème (créatures magiques, camping, la côte californienne, sciences, reptiles et jeux olympiques) et permet aux enfants de peindre, faire de la pâte à modeler, jouer avec de l’eau ou faire du sport. Gros bonus pour les parents : goûters et repas de midi sont fournis ! On peut s’inscrire pour 2, 3 pu 5 jours par semaine. Du lundi 1 juillet au vendredi 9 août, de 8:30am à 3:30pm, avec possibilité de garderie à partir de 8am et jusqu’à 5pm. Compter 110$ par jour, 125$ avec la garderie. 860 30th street, Oakland, et 5040 Mountain Boulevard, Oakland. Site.

FASSV à Sunnyvale

La French American School of the Silicon Valley offrira un programme avec deux jours et demi en français et deux jours et demi en anglais, pour les enfants de 3 ans à la cinquième. Les camps sont organisés autour de thèmes qui changent chaque semaine : Creative campers, Under the sea, Stars and Stripes, Culinary artists. Aucun niveau de français n’est pré-requis. Attention, les inscriptions seront closes le vendredi 31 mai 2024. Du lundi 17 juin au vendredi 12 juillet, de 8am à 3:30pm, avec possibilité de garderie jusqu’à 5pm. Compter 395 $ par semaine, 495$ avec la garderie. Lower campus, 1522 Lewiston Drive, Sunnyvale, CA 94087. Site.

Publié le 13 mars 2024. Mis à jour le 18 avril 2024.

Marine Plantier (New York) : Une expérience d’au pair surprenante

0

Alors qu’elle travaille dans une entreprise internationale à l’âge de vingt ans, Marine Plantier fait un constat difficile. Son niveau d’anglais n’est pas du tout à la hauteur et si elle veut recevoir cette promotion dont elle rêve tant, il est très urgent d’y remédier. Alors Marine prend sa décision : pour apprendre une langue étrangère, il faut la parler au quotidien, c’est décidé, elle deviendra jeune fille au pair.

On est en 1999, elle en parle avec des collègues et l’une d’entre elles la met en contact avec sa meilleure amie, une médecin française basée dans les banlieues chics de New York qui cherche justement une au pair pour sa famille. Après une rencontre à Paris, c’est acté et Marine prépare son grand départ.

Une fois sur place, Marine doit jongler avec un nouveau travail, la garde d’enfants, l’apprentissage de la conduite locale et la maîtrise de l’anglais. Malgré ces défis, elle trouve une certaine liberté et une énergie électrisante à New York, elle découvre le melting-pot culturel de la ville et la chaleur de ses habitants. Bref, ça lui plaît.

Mais ce n’est pas tout. Si sa situation reste précaire et lui impose de nombreux allers-retours en France, c’est surtout sa situation amoureuse qui dictera la suite de son séjour et la forcera à se poser des questions sur la compatibilité sociale entre elle et son petit ami, mais aussi à propos de sa maturité émotionnelle. Des questions pas évidentes à se poser quand on a à peine 20 ans. L’histoire d’amour de Marine et de son petit ami américain se terminera finalement quelques années plus tard en France après de très nombreux rebondissements que Marine va nous raconter aujourd’hui.

Le récit de Marine Plantier offre un aperçu très honnête et révélateur des défis et des triomphes de l’expatriation, des relations interculturelles et des choix de vie complexes. Le tout enveloppé dans l’optimisme et l’humour de Marine à chaque étape de son parcours.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Dégustation des grands vins de Bourgogne au profit de la Gérard Basset Foundation

Avis aux amateurs des plus grandes maisons de Bourgogne, vous avez l’occasion de venir déguster les millésimes des maisons les plus réputées de la région aux côtés de sommeliers d’exception et au bénéfice d’une belle cause.

Le lundi 6 mai, Amayès Aouli, le directeur mondial des Vins et Spiritueux dans la maison de ventes aux enchères Bonham’s, et Marie Keep, la directrice des Vins pour l’Amérique chez Bonhams, organisent un événement de dégustation au siège de la prestigieuse maison Bonham’s sur Madison Avenue. La dégustation sera menée par Jancis Robinson, MW (Master of Wine), critique et écrivain de littérature œnophile, et a pour but de lever des fonds pour la fondation Gérard Basset, du nom de l’un des plus grands sommeliers français de l’histoire de l’œnologie.

Gérard Basset était la seule personne au monde à détenir à la fois un MBA en business du vin, une maîtrise en sciences de l’OIV et les titres de Master of Wine, de Master Sommelier et de meilleur sommelier du monde. Il a cofondé la chaîne hôtelière Hôtel du Vin au Royaume-Uni avant de succomber à un cancer en 2019, à l’âge de 61 ans. Avant cela, il avait créé cette fondation pour promouvoir la diversité, l’équité et l’inclusion dans la profession du vin, des spiritueux et de l’hôtellerie en finançant l’éducation, des programmes d’apprentissage et de développement de carrière pour les jeunes générations.

Cet événement, le premier organisé par la fondation aux États-Unis depuis sa création, est réservé à seulement 60 convives, et le prix – 1500 dollars par billet – ira au financement des programmes de la fondation.

Vie d’Expat : J’ai honte de mon anglais

Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres sur l’épanouissement personnel.

Aujourd’hui, le récit de Fabrice, frustré de ne pas maîtriser l’anglais.

« La scène s’est déroulée plusieurs fois : j’entre dans n’importe quel café et, au moment où je commande mon « oat latte », le ou la barista me demande avec un sourire gêné :  « sorry… what ? » J’essaye alors plusieurs approches, plusieurs accents jusqu’à ce que ce même barista finisse par hurler « Aaaaaah… Oat latte ! » Ce n’est pas exactement ce que je viens de dire ?

Apparemment pas, me dit ma fille qui essaye, en vain, de me corriger en faisant toutes sortes de contorsions avec sa bouche : « oat… » « Désolé ma chérie, je ne fais pas la différence. » « C’est pas difficile, pourtant ! »

Donc, non, je n’ai pas le don des langues. Petit, je n’ai pas accompagné mes parents à travers le monde et les cultures, voyages qui m’auraient peut-être formé l’oreille. À l’école, je n’ai pas particulièrement brillé dans l’apprentissage de l’anglais ni, d’ailleurs, de l’espagnol dont je ne garde presque aucun souvenir. Alors imaginez le challenge lorsque nous avons décidé d’accepter la mutation de ma femme à Miami. Ma femme qui, bien sûr, parle plusieurs langues, elle. 

Bon, OK, je fais un peu ma victime. Mon anglais n’est pas si catastrophique. J’arrive à me faire comprendre – sauf quand je commande un latte – et je comprends à peu près ce qu’on me dit. Disons 80%. Mais j’ai honte, en fait. Un grand garçon comme moi, incapable de développer une idée un peu intéressante. Je veux dire en anglais. Heureusement que je n’ai personne à séduire. Elle me prendrait pour l’idiot du village. Le gars gentil qui sourit tout le temps, à défaut de dire un truc intelligent, faute de mots. 

On m’avait dit que les Américains adoraient l’accent français et c’est vrai. On m’avait dit que tout le monde, ou presque, parlait avec un accent et donc, qu’il fallait se lancer sans chercher à bien parler. Mais c’est faux. J’ai essayé. Dans mon cas, ça n’a pas marché. Et moins ça marche, plus je panique. Et plus je panique, moins je parle… 

Donc, ma question, French Morning, c’est : est-ce qu’il existe un moyen pour éviter que je me tape la honte à chaque fois que j’ouvre la bouche ? (Et ne me renvoyez pas vers un cours d’anglais s’il vous plaît !) »

La réponse de French Morning

De toute évidence, Fabrice, vous éprouvez de la honte. Nous ne pouvons pas vous apprendre l’anglais, mais peut-être vous apprendre à gérer votre honte ? Voyons tout d’abord ce que dit Michelle Larivey dans La puissance des émotions sur la honte que vous ressentez.

Qu’est-ce que la honte ?

La honte est une émotion mixte. Elle est la version sociale de la culpabilité. Nous n’éprouvons jamais de honte lorsque nous sommes seul, face à nous-même. La honte est un sentiment qui est toujours vécu « devant » les autres, à cause de leur jugement réel ou virtuel. La honte survient lorsque nous sommes vu dans un aspect de nous que nous jugeons très négativement. Elle est composée d’une réaction d’humiliation devant le jugement de l’autre ainsi que du jugement négatif que nous portons nous-même sur cet aspect. De plus, lorsque la honte concerne notre comportement, elle s’accompagne souvent de culpabilité.

À quoi sert la honte ?

Elle nous oblige à constater que nous n’assumons pas ce qui nous fait honte. Elle permet aussi d’identifier le jugement que nous portons nous-même sur le sujet, ce jugement qui nous rend justement difficile d’assumer l’objet de la honte. Enfin, elle nous informe de l’importance qu’ont pour nous les personnes devant lesquelles nous avons honte.
Il faut un certain courage pour s’exposer au jugement de l’autre et consentir à éprouver de l’humiliation. Si je considère comme puérile ma peur de parler en public, il est normal que je craigne que d’autres portent le même jugement que moi. En m’exposant à leur critique, je prends le risque d’être humilié. Par contre, si je ne m’expose pas dans ce que je suis, je perds une occasion de m’assumer. Or, il est particulièrement important, pour croître, de me confronter aux raisons de ma honte. C’est de cette façon que je peux éventuellement la dépasser. »

Choisir sa vie - Tal Ben Shahar
Choisir sa vie – Tal Ben Shahar

Peut-être êtes-vous trop dur avec vous-même, Fabrice, et que vous progressez, lentement, mais vous progressez. Le pire serait de ne plus parler du tout, ne plus rien tenter pour ne pas se tromper. C’est ce dont parle Tal Ben-Shahar dans son livre Choisir sa vie.

« Quand on parle d’une personne qui a brillamment réussi, on ne mentionne généralement que ses exploits – il est rare qu’on énumère les nombreux fiascos et autres échecs qui ont jalonné sa route. Et pourtant, à travers l’Histoire, les gens qui ont été couronnés de succès sont aussi ceux qui ont subi le plus de revers. Et cela n’a rien d’une coïncidence. Les gens qui accomplissent des prouesses, dans quelque domaine que ce soit, savent que l’échec n’est pas un obstacle rédhibitoire, mais au contraire un tremplin sur le chemin de la réussite. Pas de succès sans risques, donc sans ratés. Et si cette évidence nous échappe souvent, c’est que le résultat final est plus visible que le processus et ses multiples embûches. Si je m’avoue que pour réaliser mon potentiel je dois être prêt à trouver l’échec sur ma route, je ne fuis plus le risque, le pari. Le choix est alors simple : apprendre à échouer, ou échouer à apprendre. »

? Retrouvons-nous dans 15 jours.

✉️ En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].

À Miami, Lionel Messi comme vous ne l’avez jamais vu

La Messi mania n’en finit pas. Moins d’un an après avoir rejoint l’Inter Miami, le club de David Beckham qui évolue en Major League Soccer (MLS), Lionel Messi sera bientôt au cœur d’une exposition immersive dans la métropole floridienne. Modestement baptisée « The Messi Experience: A Dream Come True », elle s’installera du jeudi 25 avril au dimanche 30 juin 2024 au Hangar at Regatta Harbour dans le quartier de Coconut Grove.

À travers neuf pièces thématiques, cette exposition immersive plongera les fans de l’octuple Ballon d’Or dans les coulisses de sa vie et de sa carrière. Cocréé par la société montréalaise Moment Factory, qui surfe sur la nouvelle vague numérique, ce parcours interactif revient sur ses premiers pas de footballeur dans sa ville natale de Rosario en Argentine, ses années passées sous le maillot du FC Barcelone, puis celui du PSG, sans oublier son sacre lors de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Et plus surprenant encore, vous pourrez discuter virtuellement avec la Pulga grâce à l’intelligence artificielle.

Publié le 20 février 2024. Mis à jour le 17 avril 2024.

French Premiere : « Le procès Goldman » projeté à San Francisco

Printemps 1976 : le deuxième procès de Pierre Goldman commence. Condamné en 1974 à la perpétuité pour un double meurtre qu’il a toujours nié, il est renvoyé devant la justice par la Cour de Cassation. Cédric Kahn en a tiré un film magistral qui tient le spectateur en haleine pendant que Pierre Goldman et son avocat Georges Kiejman démontent point par point les maigres preuves qui ont conduit à son emprisonnement. French Premiere diffusera ce film le jeudi 25 avril au 4 Star Theater de San Francisco. Ce sera l’unique séance prévue dans la Bay Area. Arieh Worthalter, qui incarne Pierre Goldman, a reçu le César du meilleur acteur pour son interprétation.

Pendant tout le film, le spectateur oscille entre la sympathie qu’on peut éprouver pour l’opprimé accusé à tort, et un doute insidieux : et s’il était coupable ? Pierre Goldman est né en juin 1944 à Lyon dans une famille juive polonaise, très active dans la Résistance. Elève insoumis, il se rallie aux mouvements d’extrême-gauche pendant ses études, part à Cuba, puis au Venezuela pour renverser la dictature en place. Rentré en France, il commet plusieurs braquages à main armée. Il envisage même d’enlever le célèbre psychanalyste Jacques Lacan, mais renonce au dernier moment. En décembre 1969, deux pharmaciennes sont tuées lors d’un braquage qui tourne mal. Pierre Goldman est suspecté, puis condamné à perpétuité. Pendant son emprisonnement, il écrit un livre qui démontre que les preuves accumulées contre lui ne sont que du vent. Il rencontre un succès surprenant avec 60 000 exemplaires vendus.

Acquitté lors de son deuxième procès, Pierre Goldman est mystérieusement assassiné en plein Paris en septembre 1979. Le meurtre est aussitôt revendiqué par une mystérieuse organisation d’extrême droite appelée Honneur de la police. Il restera non élucidé, et Jean-Jacques Goldman, demi-frère de Pierre Goldman, se montrera toujours très discret sur ce drame familial.