Accueil Blog Page 1036

En 2016, la transat anglaise revient à New York

“The Transat”, une célèbre course de voiliers transatlantique connue en France sous le nom de “transat anglaise” ou de “transat en solitaire” revient à son parcours d’origine. En mai 2016, les voiliers, qui partent de Plymouth, en Angleterre, accosteront à New York. Tout comme lors de la première édition, en 1960.
Une ville que la transat anglaise avait abandonné dès sa deuxième édition, en 1964, préférant Newport, puis Boston. Cette course, qui a lieu tous les quatre ans, a connu une histoire tumultueuse, changeant de nom à plusieurs reprises, tandis que l’édition de 2012 a été purement annulée, pour la première fois. Avec ce nouveau parcours et cette arrivée symbolique à New York, The Transat veut marquer le coup de sa résurrection.
Les Français seront sans doute nombreux à suivre cette course en solitaire, connue pour ses multiples périples (vents violents, icebergs, brouillards grivrants). Mais qui est surtout célèbre pour avoir sacré de nombreux Français. Depuis le lancement, les Français ont presque toujours gagné (dix fois sur treize). Les navigateurs Eric Tabarly, Alain Colas, Loick Perron (qui l’a gagnée trois fois), Francis Joyon, Michel Desjoyeaux ont fait partie des vainqueurs.
Le départ est prévu le 2 mai 2016. Lors de la dernière édition, avec une arrivée à Boston, Loick Perron avait mis 12 jours et 11 heures pour atteindre les côtes américaines.

Où voir des spectacles de stand-up à New York ?

C’est un art new-yorkais par excellence, un concentré de culture américaine. Chaque soir à New York, des dizaines de bars, clubs ou salles proposent des spectacles de stand-up. Sur scène, des comédiens professionnels ou amateurs espèrent vous faire rire avec leurs témoignages, anecdotes cocasses et observations sur la vie, racontées à la première personne. On y parle de dating, de couple, de sexe, d’enfants, d’amitié, des parents, de la mort, des travers et névroses de l’Amérique, parfois de politique.
Dans leur forme traditionnelle, ces spectacles sont animés par un “host”, qui chauffe la salle et fait venir sur scène tour à tour ses invités. Chacun d’entre-eux parle entre 10 et 20 minutes, s’adressant au public  – et posant souvent des questions aux gens dans la salle (si vous vous mettez au premier rang, attendez-vous à des questions et des blagues sur la France).
Et si dans une même soirée, les comédiens sont plus ou moins bons, on passe très souvent un bon moment. A recommander à tous ceux qui comprennent bien l’anglais – sinon, frustration assurée.
1- Comedy Cellar, à West Village
C’est LA scène mythique du stand-up à New York, celle où sont passés Jerry Seinfield ou Robin Williams. Si vous avez de la chance, vous pourrez peut-être tomber un soir sur Louis C.K, Dave Chapelle, Aziz Ansari ou Chris Rock. Le Comedy Cellar, qui est aussi le décor récurrent de l’excellente série Louie, comprend en réalité deux salles, la principale et le “Village Underground”, à un bloc. Dans ce bar sombre avec tables et banquettes disséminées un peu partout, beaucoup de touristes (américains), des groupes de jeunes, des couples… Lors de notre passage, tous les comédiens étaient excellents : du haut-niveau. Deux consommations par personne obligatoires.
Programme et infos ici
2- UCB Theater, à Chelsea
Incontournable, c’est l’une des scènes les plus connues de New York.  Les 152 places se remplissent vite (prendre ses tickets à l’avance), et la petite salle est souvent pleine à craquer. Pour le stand-up, on recommande les soirées Whiplash (les lundis à 11pm), avec des comédiens différents chaque semaine. Mais l’UCB est surtout connu pour ses spectacles d’impro. Le principe est simple : une personne du public choisit un mot ou une expression, et la troupe improvise dessus. Les répliques fusent à cent à l’heure, dans tous les sens, et c’est souvent très drôle. On recommande les soirées des impressionnants Stepfathers (le vendredi soir à 9pm, 10 $) et celles de Asssscat 3000, avec parfois la présence d’Amy Poehler (le dimanche soir à 7:30 pm, 10$ et 9 pm, gratuit – mais il est nécessaire de faire une à deux heures de queue).
Programme et infos ici
3- UCB Theater à East Village
C’est l’annexe du UCB. On a testé le show Gentrify, le vendredi à 10:30 pm: les deux hôtes étaient très drôles, et les invités (au nombre de cinq) se sont tous mis la salle dans leur poche : les éclats de rire ne s’arrêtaient pas. Dans la salle, des jeunes de 20 à 40 ans, ambiance East Village ou Williamsburg. A la fin, le public a eu droit à un petit spectacle d’impro, un peu moins convaincant. Miriam Katz, critique spécialisée dans le stand-up, recommande aussi le show Dan + Joe + Charles, qui a lieu deux fois par mois, où viennent parler des comédiens de stand-up, mais aussi des acteurs jouant des petites pièces ou des sketches.
Programme et infos ici
4- Knitting Factory, à Williamsburg
Tous les dimanche à la Knitting Factory, c’est soirée stand-up. Et il y a du monde : lors de notre passage, une grande partie des spectateurs étaient debout. Rien d’étonnant : l’entrée est gratuite, le show est très drôle, avec des comédiens parfois connus pour leurs apparitions à la télé (SNL, Daily Show, Broad City…). Les invités changent chaque semaine. L’ambiance est jeune et le public très réactif, souvent bien réchauffé par l’happy-hour qui a lieu avant le show. Peu de touristes, beaucoup d’habitants du quartier. Chris Rock, Dave Chappelle, Sarah Silverman ou Hannibal Burress y sont passés.
Programme et infos ici
5- Dangerfield, Upper East Side
Ce comedy club, qui existe depuis 45 ans, est un landmark dans le monde du stand-up, où sont passés les pionniers comme George Carlin ou Jay Leno. Aujourd’hui, il n’est plus à la pointe de la mode, mais la salle reste mythique pour de nombreux comédiens. L’intérieur semble n’avoir pas changé depuis des années, tout comme le serveur courbé aux cheveux gris, dont on se demande pourquoi il n’est pas à la retraite, et qui vient souvent dire quelques blagues à la fin de son service. Lors de notre passage un lundi soir, il y avait une dizaine de personnes, tous âges, dont plusieurs couples de touristes américains. L’ambiance était intime, et les comédiens très bons (quatre sur cinq) ou très lourds (un autre). Pour ne pas payer l’entrée à 20$, télécharger un coupon sur le site de la salle (en semaine uniquement). Deux consommations obligatoires par personne.
Programme et infos ici 
D’autres adresses non testées ici, mais recommandées: le Caroline’s On Broadway (Midtown), le Gotham Comedy Club (Midtown), le Comic Strip Live (Upper East Side).

Babbler à l'assaut des attachés de presse américains

Grands murs colorés, cuisine ouverte pour la pause café et guitare électrique posée dans un des coins repos : l’univers de la start-up new-yorkaise. Ces locaux sont ceux de Fresh Planet, la très successful compagnie de jeux en ligne, dont le fondateur, Mathieu Nouzareth fait, avec quelques autres, figure de “parrain” des jeunes entrepreneurs français du net venus conquérir New York. C’est là que Hannah Oiknine a posé ses valises.
“Ca allait l’accent anglais, pas trop nul ?” Hannah Oiknine raccroche le téléphone après avoir tenté de convaincre une agence de relations presse de tester le “produit révolutionnaire” qu’elle s’apprête à lancer aux Etats-Unis. Hannah et sa soeur Sarah on créé Babbler il y a un peu plus de deux ans en France pour “changer les relations presse”. “Le secteur marche encore à l’ancienne, avec des attachées de presse qui n’ont finalement pour outil que le téléphone et l’e-mail et harcèlent des journalistes qui finissent par ne pas ouvrir l’immense majorité des mails qu’ils reçoivent.” Plus de 75% des communiqués de presse envoyés aux journalistes seraient supprimés sans même être ouverts.
Sarah était attachée de presse et Hannah tout juste sortie d’école de commerce lorsqu’elle commencent en 2013 à concevoir Babbler, une plateforme d’échange de contenus entre entreprises (ou agences) et médias. Elles parviennent assez vite à convaincre quelque 300 marques d’utiliser leur plateforme, qui permet aux journalistes de venir piocher les informations susceptibles de les intéresser. Après le démarrage en France, elles entrent donc dans la deuxième phase, celle de la conquête de l’Amérique. “C’est l’endroit incontournable pour notre croissance. C’est le pays des attachés de presse par excellence: on compte cinq attaché(e)s de presse aux Etats-Unis pour un journaliste.”
Après une première levée de fonds de 480.000 euros qui leur a permis de démarrer (auprès de Fred & Farid Groupe, Fashion Capital Partners, Serge Perez), les deux soeurs vont se lancer dans une nouveau tour de table dès ce mois-ci. Objectif: 1,5 million d’euros pour investir dans la technologie et financer leur développement international.

La pétanque gagne du terrain à Cedar Park

0

La pratique de la pétanque ne cesse de s’étendre au Texas. Après Austin, dès 2008, un club a été créé à Dallas il y a trois ans. La discipline se développe à San Antonio et les boules sortent des frontières de la capitale de l’État dans le centre du Texas : un nouveau terrain de pétanque vient d’être inauguré à Cedar Park, en banlieue d’Austin. « Nous avons une douzaine de membres qui résident dans la commune », explique Rudy Vallée, qui a travaillé comme chef de cuisine en Californie avant de prendre sa retraite à Cedar Park il y a deux ans et est rapidement devenu un pilier du Heart of Texas pétanque club.
Avec l’Austinite d’origine new-yorkaise Christophe Chambers, pratiquant également ce sport bien français à l’échelle internationale, ils ont donc contacté la Ville de Cedar Park pour leur demander de créer des courts de pétanque au sein d’un des parcs de la municipalité. « La municipalité a accepté de donner un terrain dans Nelson Ranch Park et a ensuite fait part de notre besoin à la troupe locale des scouts, au sein de laquelle un jeune homme de 17 ans, Joseph Menna, s’est emparé de notre projet », raconte Rudy Vallée.
Digne héritier de la tradition de bénévolat des scouts, le jeune Texan s’est attelé d’arrache-pied à l’aménagement du nouveau terrain de pétanque, obtenant des donations de pierres pour délimiter les courts ainsi que le gravier pour les couvrir. Il a réuni des dizaines de bénévoles recrutés parmi les membres du Heart of Texas pétanque club et des parents de scouts pour aménager le nouveau terrain en seulement deux week-ends au cours du mois d’août. « Il a été achevé avec un an d’avance sur le calendrier initialement prévu par la municipalité », s’exclame Arsène Dupin, le président du Heart of Texas pétanque club.
Tout comme les habitants d’Austin peuvent gratuitement prendre part à des parties organisées chaque semaine par le Heart of Texas pétanque dans une demi-douzaine de lieux de la capitale du Texas, les résidents de Cedar Park peuvent désormais profiter de sessions hebdomadaires gratuites d’initiation à la pétanque tous les samedis matins, de 10h à midi, à Nelson Ranch Park. « On fait de la réclame un peu partout en ce moment » et « on ajoutera peut-être des séances le mardi matin quand il fera moins chaud (le soleil tape trop sur le terrain l’après-midi) », indique Rudy Vallée.
 
 

Brigitte: "On a super hâte d'arriver aux Etats-Unis!"

“L’Amérique nous inspire. On a le sentiment d’entrer dans les films qu’on a aimés” . Aurélie Saada et Sylvie Hoarau, les deux chanteuses qui forment l’étonnant groupe Brigitte, ne sont pas simplement contentes de venir en concert aux Etats-Unis; elles sont impatientes.
Le groupe s’installe ici en septembre pour sept dates (dont New York, San Francisco et Los Angeles). C’est la première fois que les deux Françaises font une tournée aux Etats-Unis, même si le pays les a suivi dans leur ascension. Le groupe est venu y enregistrer son premier EP, autoproduit. “C’est à Los Angeles qu’on est allé faire les premières photos de presse et le clip de “Battez-Vous”. On a tourné “J’sais Pas” à Miami…”. 
“Je viens souvent aux États Unis, faire des road trips. D’ailleurs, la chanson “L’Échappée Belle” est inspirée de quelque chose qui m’est arrivée dans un hôtel à New York” , ajoute Aurélie Saada. 
Les Brigitte, prénommées ainsi en hommage aux Brigitte célèbres en France (Bardot, Lahaye…), c’est une amitié fusionnelle entre deux femmes. Aurèlie Saada est née à Paris de parents juifs tunisiens.  Sylvie Hoarau est née à Rouen d’un père réunionnais et d’une mère normande. Leur musique est “le résultat d’un partage total, permanent, le fruit d’une capacité à donner libre cours à nos réflexions, à nos questionnements” , ont-elles dit dans une interview aux InRocks.
Elles sont devenues connues avec la reprise de “Ma Benz” de NTM et ont remporté la Victoire de la musique “Groupe ou artiste révélation de l’année” en 2012. Depuis, elles parcourent le monde: Australie, Japon, Moyen Orient… “La langue française s’exporte vraiment bien. Elle représente la liberté d’expression, Simone de Beauvoir et la Révolution française”. A présent, “on a super hâte d’arriver aux Etats-Unis” .

 
 

Anne Morgan et ces Américaines qui ont reconstruit la France

Elles furent 350. Des Américaines riches, issues des quatre coins des Etats-Unis, francophiles. Elles ont quitté le confort de la haute société pour la Picardie, dévastée par la Première Guerre Mondiale.
L’exposition “American Women Rebuilding France”, qui s’ouvre le 10 septembre au Coral Gables Museum après avoir tourné dans une dizaine de villes aux Etats-Unis, met en lumière ces femmes courageuses, membres de l’American Committee for Devastated France. Entre 1917 et 1924, elles ont été au chevet d’une population en lambeaux après quatre années de guerre, soignant, nourissant, éduquant, reconstruisant… A leur tête: la dynamique Anne Morgan (fille du financier JP Morgan), qui se trouvait en France pendant la guerre.
“Elle apprenait aux enfants à jouer au basket”
Quand ils sont partis, les Allemands ont laissé la Picardie en ruine. La situation était lamentable, explique Elaine Uzan Leary, organisatrice de l’exposition et présidente des Amis américains du Château de BlérancourtAnne Morgan avait fait venir des vaches de Normandie, des lapins… Elle a créé des centres, des cliniques, des cours pour enseigner comment reconstruire une maison, lancé des fêtes, des concours sportifs… Elle apprenait aux enfants comment jouer au basketball, pour leur redonner espoir” .
Touchée par le sort de la population civile française, la francophile a sillonné les Etats-Unis pour lever des fonds pour sa cause et trouver des femmes intéressées. Pourquoi des femmes? “Anne Morgan était aidée par les soldats français, mais comme elle faisait partie de clubs de femmes, comme le Colony Club à New York, c’était peut-être plus naturel de demander aux femmes, et aussi les femmes étaient plus libres pour partir” .
Savoir parler français
Trois critères étaient nécessaires pour rejoindre le Comité: “savoir parler français, conduire une automobile et pouvoir payer le voyage en bateau jusqu’en France” . Anne Morgan ne ménageait pas sa peine. Elle a mobilisé les célébrités et les grandes fortunes de l’époque (la famille Astor, Charlie Chaplin…) pour concocter un livre de recettes destiné à être vendu pour récolter des fonds. Elle s’est aussi invitée dans un grand match de boxe à New York pour faire connaitre sa cause. “Elle savait que les hommes avaient le pouvoir de décision” .
Dans le groupe, “des médecins, des avocates, des femmes qui travaillaient” . L’ “insubmersible” Molly Brown, une rescapée du Titanic, en faisaient également partie. “Elles vivaient dans des baraques en bois, dans la boue, avec des gens pauvres, malades et traumatisés, insiste Elaine Uzan Leary. Certaines sont reparties rapidement. D’autres ont fait la navette entre la France et les Etats-Unis. Le Comité a grandi en France et a été étendu à plusieurs villes. Ces femmes était très respectées en Picardie. Anne Morgan a eu la légion d’honneur. ”
Une histoire digne d’un film
L’exposition “American Women Rebuilding France” présente les photos du travail de ces femmes, commissionnées par Anne Morgan à des fins de “fundraising” . Elles ont été exhumées des archives du château picard de Blérancourt, qui abrite un musée franco-américain. Une conférence sur le rôle des femmes pendant la guerre aura lieu le 5 novembre au musée de Coral Gables lors des French Weeks de Miami.
L’action d’Anne Morgan et des femmes de l’American Committee for Devastated France est peu connue, sans doute parce qu’Anne Morgan était peu connue elle-même et que l’intérêt pour la Grande Guerre aux Etats-Unis a décliné avec la disparition des derniers vétérans. Pourtant, il y aurait de quoi en faire un film. “C’est le rêve! Je verrais bien Meryl Streep dans le rôle principal” , s’exclame Elaine Uzan Leary. Nous sommes en train d’écrire une biographie d’Anne Morgan. Ce genre d’ouvrages intéresse les scénaristes” .

Le doux jazz de Cécile McLorin Salvant à LA et San Francisco

La chanteuse de jazz francophone Cécile McLorin Salvant, dont le nouvel album “For One Love” sortira le 4 septembre, sera en concert au Hollywood Bowl de Los Angeles (le 16 septembre) et au SF Jazz Center (le 19).
Née à Miami, formée au chant lyrique à Aix-en-Provence, la jeune femme d’origine haïtienne et guadeloupéenne a connu une ascension fulgurante jusqu’aux sommets de la scène jazz mondiale. Elle séduit les foules qui la croisent dans des festivals en Europe et aux Etats-Unis. Et malgré, son jeune âge (elle est née en 1989), elle a joué avec les plus grands (Wynton Marsalis et son Orchestre Jazz at Lincoln Center, Aaron Diehl, Rodney Whitaker et le pianiste Jacky Terrasson).
En 2010, elle remporte la compétition Thelonious Monk, graal des musiciens de jazz. Elle a été nominée en 2014 aux Grammy Awards dans la catégorie Meilleur Album de Jazz Vocal pour son album “WomanChild” .

Isabelle Guis, une boss sur son cloud dans la Silicon Valley

En cette rentrée, dans le petit monde de la Silicon Valley, Isabelle Guis a décroché un titre : celle de la première femme à occuper un poste aussi haut-placé parmi les start-ups du puissant secteur du “cloud”.
La Française a été promue Chief strategy officer chez Egnyte. Et ce, après à peine une année passée au sein de cette grosse start-up de partage et stockage de fichiers créée en 2007, qui compte 300 salariés. Un titre prestigieux.
Cette Marseillaise de 40 ans a le succès humble. Simple et souriante, elle parle bien sûr « d’accomplissement » et « de reconnaissance » dans sa carrière d’ingénieur, mais aussi des personnes qui l’ont soutenue et qui ont su lui faire confiance.
isaGuis11
Car les choses ne sont pas toujours aisées quand on est une femme dans la très masculine Silicon Valley. « J’ai toujours le sentiment qu’il faut s’affirmer un peu plus, mais une fois qu’on démontre ses compétences, ce n’est plus un problème », estime-t-elle. 
Une ancienne de Supélec et du MBA d’Harvard 
Des compétences, Isabelle Guis n’en manque pas. Diplômée de Supélec à Paris, elle est arrivée en Californie avec son mari en 2001, et travaillait chez Nortel. Une installation compliquée par le krach boursier et l’éclatement de la bulle internet. « Ça a été difficile de découvrir un nouveau pays, une nouvelle langue, de nouvelles méthodes de travail tout en voyant autour de nous des gens se faire licencier et des grosses entreprises fermer », se rappelle-t-elle.
Le couple décide quand même de rester dans la Silicon Valley, alias « la Mecque des ingénieurs », comme aime la surnommer Isabelle Guis. Elle se fixe alors deux objectifs : obtenir la greencard et un diplôme américain. Elle aura les deux : « A 28 ans, je suis rentrée à Harvard pour obtenir un MBA, j’ai eu mon diplôme à 30 ans. C’était dur, mais j’adore étudier. Tout le monde devrait s’arrêter tous les 10 ans et apprendre ! Ça m’a permis de mieux comprendre les gens avec qui je travaillais, la culture américaine, la langue. » 
SONY DSC
Double diplôme en poche, Isabelle Guis travaille dans quatre entreprises différentes, dont Cisco, avant d’intégrer Egnyte. Les quatre fondateurs lui ont fait rapidement confiance et sa promotion s’est faite à son image : en douceur. « Je suis entrée à Egnyte en tant que Chief marketing officer. Je gérais tout ce qui était presse, analystes, le produit, la solution, le site web… Mais je regardais déjà beaucoup le marché, j’ai très vite fait des propositions aux dirigeants. Ils ont été très ouverts et ils ont voulu que je m’y consacre entièrement. C’est très valorisant. C’est une preuve de confiance. » 
Désormais, Isabelle Guis gère une trentaine de personnes. « La barre est haute, et je vais faire tout ce que je peux pour l’atteindre surtout si ma réussite peut aider d’autres femmes à atteindre ce genre de postes dans la Silicon Valley », confie celle qui s’étonne encore de voir à peine 6% de femmes (sur les 20% d’ingénieurs femmes) à des postes exécutifs.

Clara Gaymard au gala de la fondation de la FACC New York

0

La fondation de la chambre de commerce franco-américaine de New York reçoit Clara Gaymard pour son gala 2015, le jeudi 10 septembre au Tribeca Rooftop.
Mme Gaymard a plusieurs casquettes. Elle est présidente de General Electric France depuis 2006, présidente du Women’s Forum for the Economy and Society et présidente sortante de la chambre de commerce américaine de Paris.
Le gala sert à financer les activités de la French American Chamber of Commerce Foundation. Elle dispense tous les ans une bourse Serge Bellanger pour financer les MBA d’étudiants français aux Etats-Unis et d’étudiants américains en France, avec l’ambition de soutenir les décideurs économiques de demain.
 

Houston Expat Pro lance des permanences mensuelles

Le réseau d’expatriés Houston Expat Pro lance une permanence. Retrouvez les membres de l’association tous les premiers vendredis de chaque mois à partir du 4 septembre. Le rendez-vous aura lieu chez Julie’s French Pastries.
Ces permanences permettront de “réseauter”, de faire connaitre votre activité et de rencontrer les autres membres de ce groupe qui rassemble depuis son lancement en 2014 des conjoints d’expatriés à Houston. La permanence aura lieu de 9am à 11am, assez de temps pour profiter de cafés et de bonnes viennoiseries. Les prochaines permanences de 2015 auront lieu le 2 octobre, le 6 novembre et le 4 décembre et se poursuivront en 2016.
 
 

Cédric Gervais dans une boîte près de chez vous en septembre

Cédric Gervais va passer un mois de septembre bien rempli. Le 5 septembre, le DJ français commence chez lui, à Miami, une grande tournée nord-américaine. Il se produira dans plusieurs grandes villes comme New York, Houston, Las Vegas et Chicago.
Le Marseillais qui s’est fait une place au soleil de l’électro, grâce à ses résidences dans des clubs prestigieux et ses remixes (notamment “Summertime Sadness” de Lana Del Rey en 2013), poursuit son chemin aux Etats-Unis. Il s’est fait remarquer récemment en collaborant avec la star colombienne de la pop Juanes, qu’il a rejoint au Madison Square Garden en août.

Amélie Poulain le "musical" à Berkeley

Vous avez aimé “Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain”? Laissez-vous tenter par la comédie musicale.
“Amélie, A New Musical” est jouée en première mondiale jusqu’au 4 octobre au Berkeley Repertory Theater. Ce “musical” reprend l’histoire enchantée d’Amélie Poulain, une jeune femme innocente et naïve de Montmartre qui veut répandre le bien autour d’elle. Derrière cette adaptation du film de Jean-Pierre Jeunet, nominé à cinq reprises aux Oscars, se cache la metteuse en scène Pam MacKinnon (“Who’s Afraid of Virginia Woolf?”) et le scénariste Craig Lucas (“An American in Paris”). Elle est mise en partition par Daniel Messé du groupe Hem. Quant à Amélie, elle est jouée par Samantha Barks, que vous avez vue dans le peau d’Eponine dans le film “Les Misérables” avec Hugh Jackman, Russell Crowe et Anne Hathaway.