Un pied à Wall Street, l’autre dans le caritatif: telle est la vie de Pascal Lauffer.
Le Français, PDG du groupe de textile Descamps et partenaire au sein de la firme de conseil en business management Capco, dirige l’antenne américaine d’Imagine for Margo, qui vient en aide aux enfants atteints de cancer. Créée il y a tout juste un an, cette association porte le nom de Margaux, une jeune Française tombée malade en 2009. Ce samedi 29 août, la course franco-américaine France Run à Central Park lèvera des fonds pour soutenir ses activités.
Le début d’une longue amitié
Pascal Lauffer et Olivier Blanc, le papa de Margaux, avaient une passion commune : le sport. Marathon, triathlon, course, natation, vélo… Ces deux amoureux de l’activité physique ont commencé à se fréquenter en Afrique du Sud, où ils travaillaient au sein de la Société Générale. Puis, Pascal Lauffer, Olivier Blanc et Patricia, sa femme, ont été mutés à New York. A cette époque, Margaux avait déjà 5-6 ans.
Tandis qu’Olivier, Patricia et Margaux repartaient vivre en France, Pascal Lauffer, lui, a fait le choix de rester dans la Grosse Pomme. Malgré la distance, ils ont gardé un lien fort et se sont vus pour des événements sportifs. Mais un jour, plus de nouvelles. Margaux était tombée malade. “Les médecins ont mis du temps à savoir ce que c’était mais ils ont fini par découvrir une tumeur au cerveau” , raconte Pascal Lauffer.
Courses de soutien
Le choc. Pascal Lauffer, qui n’avait jamais été confronté à ce genre de situation, réalise que le cancer n’épargne pas les enfants. “Au début, tu te dis: ‘mais qu’est ce que je peux faire? Est-ce que je peux faire quelque chose pour aider?’ La réponse : pas grand chose au final… Elle est bien suivie en France, financièrement ils n’ont pas besoin de moi. Du coup, j’ai eu l’idée de créer un groupe facebook qui s’appelait Running for Margo.”
Messages de soutien, réconfort… ce groupe facebook est devenu une aide cruciale pour l’enfant. Pascal Lauffer organisait des courses de soutien. L’objectif n’était pas de lever des fonds, mais bel et bien de montrer à Margaux qu’elle n’était pas seule dans son combat. “Je suis le papa à l’origine du mouvement. Le but était d’apporter du soutien à la petite. Le groupe a pris de l’ampleur. Elle tenait au courant ses “followers” facebook de l’avancée de la maladie et recevait en échange des messages qui lui donnaient espoir. C’était son quotidien.”
Margaux a malheureusement perdu sa bataille après 16 mois de combat. Pour Pascal Lauffer, c’était terminé, il a alors arrêté toute activité liée à Running for Margo.
Le combat continue
Quelques mois plus tard, les parents de la jeune fille ont demandé à leur ami s’ils pouvaient reprendre le concept de Running for Margo. Pour eux, la bataille n’était pas terminée. Ils ont changé “Running” pour “Imagine” et c’est ainsi qu’est née l’association.
“Ils ont lancé l’association en France et ils ont eu un succès incroyable.” Au début, Pascal Lauffer restait en retrait. Sa participation était uniquement financière. Mais comme une impression d’inachevé, il a réalisé que pour lui aussi la bataille devait continuer. “Ça ne pouvait pas s’arrêter là, je ne pouvais pas en rester là.”
Imagine à New York
Créer le pendant américain de l’association était son idée. Si les deux associations travaillent côte à côte, elles sont indépendantes l’une de l’autre. Les objectifs, eux, sont les mêmes : lever des fonds pour la recherche et éveiller les esprits car la réalité du cancer infantile est peu connue. Chaque année, en France, 1.800 enfants et 700 jeunes de 15 à 18 ans sont diagnostiqués d’un cancer. Aux Etats-Unis cela représente 13.500 enfants et adolescents.
“Les thérapies ne sont pas adaptées, elles ont été conçues pour des adultes. C’est aussi plus mortel chez les enfants car quand tu grandis, quand tu es en pleine croissance, la tumeur grossit aussi. ”
Imagine for Margo USA démarre doucement mais sûrement. Ce ne sont pas les projets qui manquent. Pascal Lauffer parle d’organiser un concert caritatif (avec, pourquoi pas, des artistes français qui viendraient se produire à New York), des événements sportifs mais aussi des pique-niques dans Central Park. Le président de l’association est bien décidé a mener son combat aux Etats-Unis.
A New York, un businessman français contre le cancer
Speak Easy gratuit le 15 septembre au FIAF
French Morning s’allie avec le FIAF pour vous proposer, mardi 15 septembre, un Speak Easy gratuit.
Le principe est simple: la moitié des participants est de langue maternelle française, l’autre moitié « English native speakers ».
Chaque francophone discute pour 10 minutes avec un anglophone: les cinq premières minutes de conversation se passent en anglais, les cinq suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, quatre sessions de dix minutes se succèdent.
Pour le bon déroulé de l’événement, il est nécessaire d’arriver à l’heure.
Inscrivez-vous vite ici ou ci-dessous:
Bardot, Resnais et les autres à Dallas en septembre
Dallas va avoir une bonne ration de films français en septembre. Cinq films sont au programme du French Wave Showcase mis sur pied par l’Alamo Drafthouse et la Video Association of Dallas. Les réjouissances cinématographiques vont durer du 5 au 26 septembre (4pm) à l’Alamo Drafthouse Richardson.
– le samedi 5 septembre: “Le mépris” de Jean-Luc Godard, avec Brigitte Bardot, Michel Piccoli, Jack Palance et Fritz Lang. La relation entre un scénariste et sa femme qui se désintègre lors d’un tournage alors que celle-ci passe du temps avec le producteur.
– le samedi 12 septembre: “Jules et Jim” de François Truffaut, sur la relation entre deux amis et leurs obsessions.
– le samedi 19 septembre: “L’Année Dernière à Marienbad” d’Alain Resnais. Un homme et une femme se retrouvent dans un château, sans savoir s’ils s’y sont rencontrés l’année d’avant.
– le samedi 26 septembre: “Cléo de 5 à 7″ d’Agnès Varda. En attendant les résultats de sa biopsie, Cléo rencontre dans un parc un soldat engagé dans la guerre d’Algérie. Son histoire met les inquiétudes de la jeune femme en perspective.
– le samedi 26 septembre: “La Jetée” de Chris Marker. Un voyage dans le temps raconté à travers des images fixes.
Le Theater District de Houston vous ouvre ses portes
C’est un peu une tradition. Pour la 22eme fois, le coup d’envoi de la saison culturelle à Houston sera donné par le TransCanada Theater District Open House. Rendez-vous le dimanche 30 août, de midi à 4pm.
Le TransCanada Theater District Open House, c’est l’opportunité d’assister à plus de 1.000 performances de musique, de danse et de théâtre, de rencontrer des artistes et de découvrir les coulisses de vos lieux culturels favoris, dans ce quartier des arts qui se targue d’être le deuxième plus important des Etats-Unis. L’Alley Theater, le Jones Hall for the Performing Arts, Center for the Performing Arts, le Wortham Theater Center et le Bayou Music Center notamment participent à cette opération.
"La Prenda": un docu sur la vie après le kidnapping
Le portrait croisé de deux femmes courageuses qui se battent pour la fin des violences au Guatemala. “La Prendra” (“La Monnaie d’échange” en français”), écrit et réalisé par le journaliste suisse Jean-Cosme Delaloye, arrive le samedi 29 août à l’Egyptian Theatre de Los Angeles.
L’histoire: la vie de Karin Gramajo bascula du jour au lendemain après le kidnapping et le meurtre de sa cousine Kelly. En dépit des menaces de mort, cette mère célibataire décide d’entamer des études de droit pour devenir avocate et faire la justice dans son pays. L’autre femme suivie par le documentariste, Astrid Elias, a été kidnappée et violée à l’age de 14 ans. Réfugiée aux Etats-Unis, elle ose aujourd’hui parler de ce qu’elle a vécu pendant ses années de détention.
“La Prenda” sera projeté dans le cadre du Guadalajara International Film Festival. Jean-Cosme Delaloye a été distingué pour son précédent (et premier) documentaire, “A mi lado”, sur trois jeunes femmes vivant dans une décharge au Nicaragua.
Une Française lance sa galerie photo à Miami Beach
Alors que les quelque 200 galeries d’art de Miami sont situées pour l’essentiel dans le Wynwood Design (ou plus récemment Little River), Six T Six Gallery fait le pari de Miami Beach.
L’ouverture de cette galerie photo-déco est prévu pour le 1er septembre sur 5th Street, dans “un endroit délaissé de Miami Beach qui est clairement à l’orée d’un renouveau », selon Anna Michel, la Française derrière le projet.
“Il est essentiel d’avoir une approche pédagogique auprès d’un public américain qui n’achète pas ou peu de photographies. Avec Six T Six Gallery, je souhaite revenir à la genèse de la galerie, c’est-à-dire le soutien aux artistes, avec eux et pour eux” , raconte la photographe française qui a un certificat de gestion de galerie délivré par Sotheby’s.
La galerie ne suivra pas le rythme imposé par le Second Saturday Walk du Wynwood Art District ou encore des First Fridays de Downtown Miami. Elle fera un vernissage tous les premiers de chaque mois, jour férié ou pas. Anna Michel souhaite que « la galerie vive par elle-même et qu’elle ne s’adosse à rien d’autre, elle doit être une entité à part entière. »
Une exposition solo d’Anna Michel donnera le coup d’envoi de la programmation. Puis, le Français Pierre-Emmanuel Wolga (du 1er au 30 octobre) et l’ancien photographe du Figaro Jean-Michel Vogue (pendant Art Basel Art Week) se succèderont.
Anna Michel, qui vit entre la France et les Etats-Unis, ne souhaite pas se restreindre à sa galerie mais compte bien présenter les artistes sélectionnés dans des foires d’art contemporain. Elle reconnaît que « cela ne sera pas évident pour une jeune galerie d’être acceptée dans les foires. Nous allons développer des événements pour asseoir notre espace dans la ville de Miami Beach. »
Les zèbres de Norma Bessieres à New York
Présente à Amsterdam, Stockholm, Séoul ou Hong Kong, la foire d’art Affordable Art est né à Londres dans la fin des années 90. Son but ? Exposer des artistes peu connus.
Entre le 9 et le 13 septembre, les visiteurs de l’édition new-yorkaise pourront y découvrir les créations proposées par la galerie Virginie Barrou Planquart. Cette galerie située dans le Marais à Paris vient montrer le travail de l’artiste Norma Bessieres, qui se surnomme “La Dame aux Zèbres”. Depuis dix ans, l’artiste travaille autour du zèbre et de ses rayures, à travers des peintures et des sculptures. Les visites à l’Affordable Art Fair sont gratuites entre 6 et 8 pm. Au total, 71 galeries participent à l’événement.
Le 2eme Dîner en Blanc de Los Angeles, c'est jeudi!
Le Dîner en Blanc reprend ses quartiers à Los Angeles. Le rendez-vous est prévu pour le jeudi 27 août. Les inscriptions sur la liste d’attente sont toujours ouvertes.
Ce flash mob culinaire, dont les convives intégralement vêtus en blanc se retrouvent dans un lieu tenu secret jusqu’a la dernière minute, a été créé à Paris en 1988 par le Français François Pasquier et une bande d’amis. Depuis, il s’est exporté dans des dizaines de pays, dont les Etats-Unis.
C’est le deuxième Dîner en Blanc à mettre le couvert à Los Angeles. Le premier avait eu lieu en 2013 sur Rodeo Drive.
Mon rocambolesque mariage blanc avec une Américaine
“J’avais fait la totale. On était une quinzaine à City Hall, tout le monde de mèche. J’avais trouvé à Chinatown deux alliances pour soixante dollars, et payé à ma ‘femme’ une robe de mariée pourrie qu’on avait été chercher dans le quartier portoricain. J’avais aussi trouvé un bouquet, une jarretière, réservé un resto et fait imprimer le menu. On a une photo où on coupe tous les deux la pièce montée, avec un grand sourire, en regardant l’appareil.”
La mise en scène était plus vraie que nature. De l’extérieur, personne n’aurait pu deviner que ce mariage était blanc, destiné à permettre à Julien (les noms ont été modifiés) d’obtenir l’autorisation de vivre et de travailler aux Etats-Unis.
Comment ce trentenaire français en est-il arrivé là ? Barman à Paris, Julien décide un jour de tenter sa chance aux Etats-Unis: direction New York avec sa copine de l’époque, qui avait un cousin sur place.
Le couple débarque en touriste pour trois mois, avec un ESTA et la ferme intention de travailler – bien que cela soit interdit. Très vite, on recommande à Julien une personne qui peut lui fabriquer une fausse carte verte et un numéro de sécurité sociale. “Ca m’a coûté 150 balles, en deux jours c’était fait”, se souvient-il. Le lendemain, il pousse la porte d’un restaurant français, il est embauché illico. Sa copine suit le même chemin.
“Je viens en vacances”
Le rêve américain commence. Avec les tips, Julien empoche chaque semaine autour de 2.000 dollars, voire plus. “C’est ce que je gagnais en un mois en France, c’était hallucinant.” Les trois mois filent à vitesse grand V et bientôt le couple doit remonter dans l’avion, direction Roissy. En France, Julien tourne en rond, et réalise qu’il n’a qu’une seule envie : revenir, quitte à devenir clandestin. A JFK, l’agent de police regarde avec suspicion son passeport, son séjour précédent de “90 jours pile” (le maximum autorisé) et son retour un mois plus tard.
-Tu travailles où ?, lui assène l’agent.
-Moi, travailler ? Mais c’est interdit ! Je viens en vacances, je vais chez le père de ma petite amie, qui habite ici. Regardez, elle est au guichet à côté, improvise Julien.
– Ok. Mais c’est la dernière fois, dit-il, tamponnant son passeport et entourant en rouge la date d’arrivée.
A New York, Julien reprend son job au même restaurant. Il jette son billet de retour, et trois mois plus tard, bascule dans la clandestinité. Tout retour en France lui interdirait de revenir aux Etats-Unis pendant plusieurs années.
“Je n’avais pas d’autres solutions que le mariage blanc”
Au début, Julien vit cela de façon légère. Sa famille vient lui rendre visite, il profite des joies de la vie à New York. Il quitte sa copine, en rencontre une autre… Mais la situation lui pèse de plus en plus.
Au bout de deux ans, il se rend à l’évidence : pour rester, il doit se marier, et payer quelqu’un pour cela. “En étant clandestin, je n’avais pas d’autres solutions”, dit-il. Une opération à risques : aux Etats-Unis, un mariage blanc, s’il est découvert, est associé à “une peine de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans maximum, ou une amende jusqu’à 250.000 dollars, ou les deux”, selon la section 275(c) de l’Immigration and Nationality Act.
Il décrit son plan à Erin, une amie américaine un peu plus jeune que lui. Elle hésite longtemps, finit par céder aux 15.000 dollars que lui propose Julien. « Le deal, c’était 5.000 le jour du mariage, 5.000 quand je reçois mes papiers, et 5.000 quand on divorce », décrit-il. Un avocat spécialisé dans les mariages binationaux (qui n’est pas informé de cet article) l’aide à rassembler les papiers.
“On a fait une grosse teuf, c’était une super ambiance”
“Le jour du mariage, c’était la délivrance, je voyais la lumière au bout du tunnel. On a fait une grosse teuf, c’était une super ambiance”, raconte-t-il. Dans la foulée, Julien se domicilie administrativement chez Erin, prend des abonnements à des magazines à son nom chez elle, une ligne de téléphone… Le faux couple déclare leurs impôts ensemble, se crée tout un dossier de preuves. Pendant ce temps, Julien vit dans son appartement avec sa copine française, qui a aussi réalisé un mariage blanc avec un Américain, “un pote de pote”.
“Autour de moi, je connais plein de Français qui ont fait ça, donc ca n’a choqué personne. Mes parents aussi, ils sont au courant. Mais qu’est ce que tu veux qu’ils disent ! Je leur ai dit que je pouvais pas faire autrement.”
L’interview: un “gros stress”
Quatre mois après le mariage, Julien reçoit un permis de travail temporaire, puis une convocation pour la fameuse interview avec les services fédéraux de l’immigration. Un moment que le couple prépare avec appréhension, car les agents n’hésitent pas à poser des questions-pièges : il leur faut connaître les goûts et les préférences de l’autre, quel est son côté du lit favori, où se trouvent les casseroles dans la cuisine, quels sont les prénoms des beaux-parents….
Le jour J, le faux couple se rend aux services de l’immigration. “C’était un gros stress, j’ai fumé un paquet de clope en dix minutes, j’étais en sueur. Pourtant, je suis plutôt relax dans la vie, mais là, je ne me la ramenais pas. Erin non plus d’ailleurs. On l’a pris comme un jeu de rôle. Dès la salle d’attente, on jouait déjà au couple, car on savait qu’il y avait des caméras partout”. Julien portait son alliance en permanence depuis le mariage pour garder la marque sur son doigt, au cas où on lui demanderait de l’enlever.
“Franchement, on croirait des vraies”
Le faux couple avait constitué aussi un bel album photo à montrer à l’administration, preuve de leur vie commune. “Là, c’était dans un restaurant, et là à une fête, on était déguisé. T’as vu comment on se regarde, comment on a l’air complice ? Franchement, on croirait des vraies. Là je fais un barbecue avec son père”, dit-il en faisant défiler les photos sur son téléphone.
Sur l’une d’elle, on voit Julien qui embrasse chaleureusement la mère d’Erin sur la joue. “J’avais dit à Erin de se préparer à prendre une photo, et j’ai fait ça très vite, sans prévenir sa mère. Elle n’était pas au courant, j’avais été présenté comme un ami…”
Finalement, l’interview passe comme une lettre à la poste, et trois semaines plus tard, Julien recoit sa carte verte. Il peut enfin quitter et revenir sur le territoire. Pour fêter cela, il part en vacances dans les Caraïbes.
Le divorce dans quelques mois
Julien garde toutefois la clef de l’appartement d’Erin et son alliance accrochées son porte-clefs, dans le cas d’une visite inopinée des services de l’immigration.
Il doit à présent divorcer dans quelques mois. “J’ai hâte, parce que tout cela, c’est quand même très chiant.” Cette histoire sera enfin derrière lui. “Je ne sais pas si je le referais. Ca m’a créé un stress énorme, et j’ai eu des tonnes de cheveux blancs à cause de çela. Mais c’était la seule possibilité si je voulais rester.” Et cela, il ne le regrette pas.
A noter que les personnes qui obtiennent le statut de résident par le mariage (blanc ou non) alors qu’ils ont été mariés pour moins de deux ans obtiennent une carte verte valable pour deux ans seulement: c’est une “conditional green card”. Dans les 90 jours précédant l’expiration de cette carte verte temporaire, ils doivent soumettre une nouvelle pétition au service d’immigration américain. Une fois que celle-ci est approuvée, la personne obtient une carte verte “normale” valable dix ans. Si cette pétition n’est pas soumise et reçue par USCIS dans les 90 jours précédant l’expiration de la carte verte temporaire, la personne la perdra.
"Le jour se lève" au Coral Gables Art Cinema
“Le jour se lève” comme vous ne l’avez probablement jamais vu sera projeté du vendredi 28 août au 3 septembre au Coral Gables Art Cinema.
Le cinéma indépendant va montrer une version restaurée et non censurée du chef d’oeuvre de Marcel Carné, écrit en collaboration avec Jacques Prévert en 1939. Dans ce film, en partie coupé par le régime de Vichy car il comportait une scène de nu et qualifiait la police de “fasciste”, François (Jean Gabin) tue pour pouvoir libérer la femme qu’il aime (Arletty) de l’influence d’un autre homme (Jules Berry). Le film a même été interdit car jugé “trop démoralisant”.
Ouverture de la 2eme campagne des bourses scolaires à Miami
C’est le moment de déposer votre demande de bourse scolaire. Le consulat de France à Miami a annoncé le coup d’envoi de la campagne 2015-2016 pour le 2ème conseil consulaire des bourses scolaires (équivalent de la 2ème commission locale des bourses).
La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 29 septembre 2015. Aucun dossier ne sera accepté après cette date, précise le consulat.
Le conseil consulaire des bourses scolaires doit se réunir fin octobre-début novembre pour se prononcer sur les dossiers déposés. D’après le site du consulat, ceux-ci concernent:
– Les premières demandes de bourses formulées par les familles installées dans la circonscription consulaire après le 20 février 2015, date limite de dépôt des dossiers en premier conseil consulaire des bourses scolaires ou des familles déjà résidentes dont la dégradation de la situation financière nécessite désormais le dépôt d’un dossier;
– Les demandes de révision de leur dossier sollicitées par des familles contestant la décision de l’Agence prise à l’issue de la première campagne boursière;
– Les demandes de renouvellement présentées pour des élèves ayant échoué au baccalauréat ou par des familles qui, pour une raison majeure (maladie…), n’ont pas été en mesure de présenter leur dossier en premier conseil consulaire des bourses scolaires 2015/2016.
Un marché asiatique nocturne à Arcadia
Si vous avez raté les deux premières éditions du 626 Night Market, c’est le moment de vous rattraper. Ce grand marché asiatique nocturne, présenté comme le plus grand marché du genre aux Etats-Unis, vous accueille les 4, 5 et 6 septembre à partir de 4pm au Santa Anita Park, pour une plongée nocturne au cœur de l’Orient.
Pour la 4ème saison, les organisateurs mis le paquet : plus de 200 sortes de plats typiques, artisans, DJs, jeux, chanteurs vous attendent. Le tout pour la modique somme de 3$. Passionnés de la culture (et de plats) asiatique, cet événement est pour vous!