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A Miami, les fesses de bébé peuvent remercier deux Françaises

Le liniment oléo-calcaire n’est pas la première chose qui vient à l’esprit quand on demande à des amis de nous apporter quelque chose de France. Pour Fanny Mezeau et Cécile Largeau, deux doulas françaises installées à Miami depuis plusieurs années, ça l’est.
Le liniment oléo-calcaire est un produit naturel à base d’huile d’olive et d’eau de chaux qui a des propriétés apaisantes et antiseptiques, largement recommandé pour l’hydratation de la peau des bébés lors des changements de couche, entre autres. Pour faire découvrir ce produit aux Américains, elles ont lancé en avril la Petite Crème, une crème à base de ce précieux mélange. Un projet qu’elles financent elles-mêmes.
« Aux Etats-Unis, les mères ne connaissent pas le liniment oléo-calcaire! En revanche, on trouve des rayons entiers dans les drugstores de pommades traitantes alors que ce simple produit a une action préventive qui n’est pas nocive pour les bébés. En effet, les mères américaines utilisent principalement des lingettes toutes faites qui leur semblent plus pratiques » , explique Fanny Mezeau.
Aux Etats-Unis, le liniment est utilisé pour soigner les bobos notamment, et n’est pas fabriqué avec des produits naturels, contrairement à la Petite Crème qui est sans parabène ni parfum, soulignent les deux doulas.
“Les jeunes mères sont perdues”
Le marché semble encore confidentiel et elles n’envisagent pas de levée de fonds pour le moment. « Si nous avons des commandes importantes voire hors normes, nous y penserons mais notre priorité actuelle est la formation des mères » , poursuit Cécile Largeau.
Les deux entrepreneuses ont commencé les salons. Elles développent déjà une clientèle à New York et Los Angeles.
Même si 2.000 bouteilles doivent être vendues par an pour prétendre à la rentabilité, leur but premier est faciliter la vie des mères et des bébés. « A la sortie de la maternité, les jeunes mères sont perdues et ne savent pas trop comment faire alors elles utilisent les lingettes données par les groupes industriels, raconte Cécile Largeau. Nous aimerions les aider à avoir une vie plus saine et aussi moins coûteuse. »
 
 
 
 

Avec Gregory Porter, Los Angeles chante le blues

Une voix blues, un rythme cadencé, des influences jazz… Gregory Porter sera les 28 et 29 août au Hollywood Bowl.
Son dernier album, “Liquid Spirit”, sorti en 2013, a remporté le Grammy Award du Meilleur album de jazz vocal.


Avec ce disque, le chanteur confirme son succès aux Etats-Unis mais aussi en Europe. Il a également collaboré avec des groupes d’electro comme Disclosure avec qui il signe un titre au rythme chaloupé. C’est l’heure de “shaker son booty”.


Un condensé de bonne humeur qu’on écoute à fond au casque dans le métro, dans la ville en allant au travail, ou même au boulot… des chansons colorées qui vous donnent la pêche.

Batman attendu au Bat Fest d'Austin

C’est l’un des rares moments dans l’année (avec Halloween) où l’on peut être fier de ressortir son vieux déguisement de Batman.
Le traditionnel Bat Fest d’Austin reprend ses droits, le samedi 22 août sur S. Congress Avenue. Les organisateurs promettent cette année que plus d’un million de chauves-souris s’envoleront de l’Ann Richards Congress Avenue Bridge au crépuscule. Trois scènes de musique, des stands de nourriture, 75 vendeurs d’arts et de produits artisanaux, et un concours de déguisement de chauve-souris vous y attendent à partir de 4pm jusqu’à minuit.
Batman a prévu de passer en batmobile s’il a un trou dans son emploi du temps.

Coup dur pour le campus de la FASNY à White Plains

Les supporters du futur campus de la FASNY (French American School of New York) à White Plains se mettent en ordre de bataille, une semaine après le rejet de leur projet par le conseil municipal de White Plains. L’école s’apprête à poursuivre le conseil en justice pour faire aboutir la construction de ce campus qui doit regrouper, à l’horizon 2019, les trois sites actuels de l’école franco-américaine du Westchester sur le terrain d’un club de golf désaffecté.
Le dossier doit être déposé dans les “7 à 10 jours” devant la cour suprême de l’Etat de New York, selon Geoffrey Thompson, que la FASNY a recruté pour assurer la communication autour de ce projet immobilier d’envergure. Une procédure sera probablement entamée auprès d’un tribunal fédéral, mais M. Thompson n’a pas souhaité donner plus de détails.
C’était une surprise. Le conseil municipal a fait une erreur” , estime pour sa part John Botti, un des membres du conseil d’administration de la FASNY, ardent défenseur du projet. “Mais d’une certaine manière, c’est une bonne nouvelle. La politique locale est terminée. Un juge et la loi vont trancher à présent” .
Allongement du temps d’intervention des pompiers
Le feu rouge du conseil municipal marque un rebondissement majeur dans ce dossier, qui oppose depuis cinq ans l’école franco-américaine à ses voisins, réticents à l’idée de voir un établissement scolaire s’installer à Gedney Farms, un quartier résidentiel tranquille de White Plains. Ces derniers sont allés jusqu’à saupoudrer les pelouses bien tondues du quartier de pancartes “FAS-NO”.
Lire aussi: La FASNY avance en terrain miné à White Plains
Mercredi 5 août, le “common council” de White Plains a voté 4-3 en faveur du projet, mais il fallait un vote favorable de plus pour obtenir la “super majorité” nécessaire à la validation finale. Les opposants au futur campus ont argué que la fermeture partielle d’une route par l’école allait accroitre de quelques secondes le temps d’intervention des pompiers dans le voisinage.
A mon sens, l’allongement du temps d’intervention, comme noté par le Département de Sécurité publique de White Plains , n’est pas raisonnable pour les habitants de Gedney, a commenté la conseillère municipale Nadine Hunt-Robinson, qui a voté contre le projet, sous les applaudissements de la salle du conseil pleine à craquer pour entendre la décision. Quand votre maison brûle, chaque seconde compte” .
“Une erreur”
La FASNY a estimé dans un communiqué qu’il “était dommage que trois membres de ce conseil ont pensé qu’il était opportun d’engager la Ville (de White Plains) dans un bataille judiciaire inutile et chère qu’elle va perdre, et qui va coûter au contribuable de White Plains d’importantes sommes d’argent” .
Lire aussi: Voir le projet de campus en PDF
Les coûts de la défense dans ce genre d’affaire sont élevés, explique Geoffrey Thompson. Nous allons aussi demander des dommages au conseil” , soit “des millions” de dollars.
La FASNY est une bonne école. Ses élèves ont 100% de réussite au bac, souligne John Botti. Il reviendra à la cour de réparer cette erreur” .
John Sheehan, le président de Gedney Association, le groupe de riverains qui a mené l’opposition contre le projet, n’a pas pu être joint directement. Sur son site, l’association espère que la FASNY “avancera” . “Si la FASNY décidait malheureusement de poursuivre la Ville, nous pensons que la Ville vainquera comme elle a donné à la FASNY toutes les opportunités de montrer que son plan était faisable.
 

Un guide français pour affronter le supermarché américain

Lorsqu'Estelle Tracy s'est rendue pour la première fois dans un supermarché américain, elle était déprimée et déboussolée.
"Je ne m'attendais pas à un tel choc culturel ! Même les lessives n'étaient pas les mêmes !", raconte cette Française de 36 ans, qui s'est installée au sud de Philadelphie en 2002. Et puis, elle s'est habituée. Elle a (un peu) compris comment s'organisaient les rayons, trouvé les équivalents des produits qu'elle utilisait en France, découvert des marques ou des nouveaux produits de très bonne qualité...
De toutes ses observations, Estelle Tracy, qui tient depuis plus de dix ans le blog le Hamburger et le Croissant depuis sa maison de Kennett Square, en a fait le Guide de survie alimentaire aux Etats-Unis, un ouvrage en français, paru juste avant l'été. Cet ensemble d'une quarantaine de pages (disponible en version papier ou numérique) constitue une sorte de feuille de route pour affronter le supermarché américain.
Décrypter le rayon oeuf
Il y est question des différents produits laitiers et yaourts (si chers...) que l'on trouve aux Etats-Unis, des types de pâtes à tarte, de levures, de sucres... On apprend à décrypter le rayon oeuf (pourquoi sont-ils blancs ?),...

Combien ça coûte : le coiffeur à New York

Quand on passe du temps dans le métro ou dans la rue à New York, on finit forcément par remarquer que la plupart des Américaines ont les cheveux et les ongles impeccables. En termes de coiffeur, tout existe : extensions infinies, couleurs improbables, coiffeurs de stars hollywoodiennes… Notre indicateur prix ? Une simple coupe de cheveux.
En classe business
Si vous avez les moyens, il y a de quoi faire à New York. Les salons haut-de-gamme sont très présents dans la ville. Certains ont une double-casquette: SPA comme Julien Farel (coupe à partir de $120) ou visagiste comme Francky l’Official où il faut compter $215 pour une coupe pour femme, $105 pour homme. L’avantage, c’est que Francky parle français. Autre grand nom des ciseaux: Frédéric Fekkai, dont le salon se trouve sur Fifth Avenue, qui possède sa propre ligne de produits (coupe à partir de $135).
A New York, les salons et les coiffeurs se spécialisent aussi (consulter les sites). Pour les cheveux crépus, vous pouvez vous rendre au LaVar Hair Designs par exemple. Dans ce salon, la coupe en elle-même n’est pas très chère (seulement $30 pour 2,5 cm), mais le tressage, le lissage, les couleurs font monter l’addition très rapidement, entre $130 et $250.
En classe éco
Si vous considérez que votre chevelure mérite grand soin, mais sans vous ruiner, il faudra alors prévoir un budget de $65 à $85. C’est dans cette fourchette de prix que se trouve par exemple le Whistle Salon. Il faut savoir que lorsque vous vous faites couper les cheveux à New York, cela inclut toujours le shampoing et les soins (masque). Pour les cheveux crépus, il faut compter à peu près le même prix, par exemple au Hair Rules Salon.
Un bon plan: le Français Salon de Quartier, qui a trois adresses dans la ville (deux à Brooklyn et une à Manhattan), propose des promotions du lundi au jeudi à $29. Les Gaulois se retrouvent aussi chez Jean-Claude Biguine (plusieurs adresses) – le personnel parle français au salon de la 68eme rue. Là, la coupe homme est de $55 sans les taxes, la coupe femme de $74 (au-dessous des épaules) et $84 (en dessous).
En low cost
Si cela vous paraît aberrant de mettre l’équivalent d’un Paris-Barcelone en avion dans une coupe de cheveux, allez à l’école de coiffure Empire Beauty, qui propose des services de coiffure. Vous serez, certes, coiffés par des étudiant(e)s, mais la coupe de cheveux (shampooing + soin) est à $5, le tressage, la pose d’extensions et le lissage sont à $40. Pas de rendez-vous, il suffit de passer. L’école Carsten Aveda Institute (240 Madison Avenue) propose également des services similaires. Comptez $20 pour une coupe.
Pour les hommes, il y a toujours les mythique Barbers, que vous croiserez à peu près partout dans New York. Comptez une vingtaine de dollars la coupe chez Roman’s sur la 31eme rue.
La chaîne Super Cuts est également connue. Les prix sont plutôt raisonnables : $22 pour une coupe sur cheveux secs, les prix montent lorsqu’on y ajoute des services.
Débrouille
Une paire de ciseaux d’écolier, un bon pote ? C’est à vos risques et périls.

"How to smell a rose": un roi du docu dans la campagne normande

Dès le début du documentaire, on y est. La Normandie nous tend les bras avec ses petits marchés, ses produits frais, et sa campagne. Nous sommes près de Sartilly, dans la ferme de Ricky Leacock et de sa femme, Valérie Lalonde. Ici, ils mènent leur petit train de vie à la française entre pellicules, caméra au poing et poule au pot.
“How to Smell a Rose: A Visit with Ricky Leacock in Normandy” dresse le portrait de Ricky Leacock, un cinéaste charismatique qui a changé la vision du film documentaire. Il est projeté en anglais au Film Forum de New York à partir du mercredi 12 août.
Les Blank and Gina Leibrecht, les réalisateurs, sont venus leur rendre visite durant quatre jours. Ils les ont filmé au naturel, sans aucun filtre. On y voit la préparation des repas accompagnée de grandes conversations sur la réalisation cinématographique, le tout entrecoupé de morceaux de vie et de films de Ricky Leacock. Une sorte de conversation, un aller-retour entre le présent et le passé.


La passion du documentaire
Ricky Leacock est né avec une caméra à la main. A l’âge de 13 ans, il tourne son tout premier film sur la récolte et la vente de bananes dans les plantations de son père, aux Iles Canaries. Il travaillera avec de grands réalisateurs de son époque comme Robert Flaherty, considéré comme le père du cinéma documentaire. Mais aussi Leonard Bernstein, compositeur de la comédie musicale “West Side Story”, ou encore Robert Drew, D. A. Pennebaker, et les frères Maysles avec lesquels il met au point la technique de caméra à l’épaule avec son synchronisé. Une vie très riche au cours de laquelle il a même été amené à suivre le président Kennedy.
“J’aime regarder le monde tel qu’il est”
Dans un style très informel, et à travers la vie de Ricky Leacock, Les Blank peint l’évolution du cinéma documentaire. Un homme qui a influencé le monde du grand écran, mais aussi la manière de faire du journalisme. Les rides sur son visages marquent une vie bien remplie qu’il raconte avec des yeux émerveillés. On se laisse guider sans problème: les images sont belles et son histoire passionnante.
Si vous vous demandez pourquoi le film s’intitule “How to Smell a Rose…”, c’est tout simplement parce qu’au court du documentaire, Ricky Leacock philosophe sur la création artistique et déclare : “Quelqu’un a demandé à Flaherty: ‘comment enseigne-t-on comment faire un bon film?’ Et il a répondu: ‘comment enseigne-t-on comment sentir une rose?’ “.

Education: c'est le moment de demander une bourse scolaire

C’est le moment de déposer votre demande de bourse scolaire. Le consulat de France à Houston vient d’annoncer le coup d’envoi de la campagne 2015-2016 pour le 2ème conseil consulaire des bourses scolaires (équivalent de la 2ème commission locale des bourses).
La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 11 septembre 2015. Aucun dossier ne sera accepté après cette date, précise le consulat.
Le conseil consulaire des bourses scolaires doit se réunir fin octobre-début novembre pour se prononcer sur les dossiers déposés. D’après le site du consulat, ceux-ci concernent:
– Les premières demandes de bourses formulées par les familles installées dans la circonscription consulaire après le 20 février 2015, date limite de dépôt des dossiers en premier conseil consulaire des bourses scolaires ou des familles déjà résidentes dont la dégradation de la situation financière nécessite désormais le dépôt d’un dossier;
– Les demandes de révision de leur dossier sollicitées par des familles contestant la décision de l’Agence prise à l’issue de la première campagne boursière;
– Les demandes de renouvellement présentées pour des élèves ayant échoué au baccalauréat ou par des familles qui, pour une raison majeure (maladie…), n’ont pas été en mesure de présenter leur dossier en premier conseil consulaire des bourses scolaires 2015/2016.

Enrico Macias jouera à Beverly Hills en novembre

Enrico Macias vous manquait? Bonne nouvelle: il arrive. Chanteur, musicien, acteur, cet artiste pied noir, connu pour sa musique aux sonorités orientales et andalouses, sera au Saban Theatre le 11 novembre.
Il est connu pour ses tubes, notamment “Les filles de mon pays” (1962) et “Adieu mon pays” (1964) ou encore les “Oranges amères” (2003). Le chanteur est également acteur: il a joué dans “La Vérité Si Je Mens” 2 et 3, et “Coco” .
Ce n’est pas la première fois qu’Enrico Macias vient aux Etats-Unis. Sa première tournée américaine remonte à 1968. Il avait alors joue à guichets fermés au Carnegie Hall et s’était produit à Chicago, Dallas et Los Angeles. Il revient régulièrement depuis, au plus grand plaisir de ses fans.

France Run dans les starting blocks à New York

La course a beau s’appeler “France Run”, ne vous attendez pas à voir une armada de Français sur la ligne de départ, samedi 29 août.
“France Run (8K)” – son nom complet – est dans les starting blocks en ce début d’août. A moins de trois semaines du top départ, à Central Park, cette course organisée par deux Français – Christine Goubet et Sébastien Baret – affiche “complet” : 6.700 adultes et 300 enfants, coureurs confirmés ou du dimanche.
Engouement
Un succès pas vraiment surprenant pour les deux compères, qui travaillent sur le projet depuis plus d’un an. “On s’y attendait. Avant le lancement officiel, on voyait déjà un engouement pour cette course” , indique Sébastien Baret, un passionné de course qui a terminé le marathon de Chicago en 2h26.
Et pour cause, les deux amis, installés dans le New Jersey, se sont alliés avec le puissant club de coureurs New York Road Runners (NYRR) et une armée de dirigeants de groupes de courses pour organiser l’évènement et en faire la promotion. La course n’a pas grand-chose de gaulois si ce n’est le nom et ses fondateurs –  seuls 4% des participants seront français, estiment les organisateurs – mais elle se veut un hommage à ce que les Français admirent chez les Etats-Unis: “la passion, la liberté, l’innovation, le yes we can…
Christine Goubet en explique le principe:

Mouiller le maillot, les deux amis l’ont fait pour monter cette course. Sébastien Baret, à New York depuis 10 ans, est directeur des ventes au sein d’une entreprise de télécoms. Christine Goubet, arrivée, elle, il y a 18 ans, est consultante dans le domaine des télécoms et de la tech. Ils se sont rencontrés à travers un client commun. Une passion pour le sport – la course pour l’un, l’aviron et les sports d’équipes pour l’autre – a fait le reste. “On a travaillé le soir, le week-end et pendant nos pauses-déj’ sur cette course. C’est beaucoup de brainstorming, de rencontres…” , explique Sébastien Baret.
Courir à Central Park
Lancer une course dans Central Park n’est pas une mince affaire. Il a fallu tout d’abord trouver une date dans un parc que les associations de coureurs s’arrachent. La question de la longueur s’est également posée. Les Français, qui voulaient un 10K, se sont mis d’accord avec le NYRR et le Département des Parcs sur un 8K, un peu plus de que les 4 miles (6,4 km) initialement prévus. Les coureurs s‘élanceront du sud-est de Central Park (au niveau de la 66ème rue) pour faire le tour du réservoir dans le nord, avant de terminer dans le sud-ouest, au niveau de la 71ème rue. “C’est très rapide. On a le temps d’accélérer. Il faut tenir la distance avant le sprint final” , raconte Sébastien Baret.
Pour Margo
Si elle est ouverte à tous, la course se veut compétitive. Elle comptera pour le  programme 9+1 de qualification pour le marathon de New York (courir au moins neuf courses avec le NYRR + faire un volontariat avec le club ou un don de 1.000 dollars).
Les recettes seront reversées à l’association Imagine for Margo qui lutte contre les cancers infantiles. Le French American Choir of New York (dont fait partie l’auteur de ces lignes) chantera la Marseillaise en ouverture de la course.
Notre objectif premier, explique Christine Goubet, c‘est que chacun se dise: ‘Que c’était bien de faire cette course ce matin !’ Les champions auront un objectif de vitesse. Ils vont pouvoir se fixer un record personnel. Et en plus, s’ils le font en pensant à Margo, on sera plus que ravis. Cela nous aidera dans les années à venir pour organiser une autre course” .

Deux touristes français meurent dans le désert de White Sands

Les corps d’un couple de touristes français ont été retrouvés, mardi 4 août, dans le désert de White Sands (Nouveau Mexique), victimes probablement de la forte chaleur qui régnait ce jour-là – environ 38 degrés. Les résultats de l’autopsie n’ont pas encore été révélés.
Leur fils de 9 ans, toutefois, s’en est sorti, certainement sauvé par les rations d’eau données par ses parents.
« Le père et la mère prenaient une gorgée tandis qu’ils faisaient boire deux gorgées d’eau à l’enfant. C’est peut-être pour ça qu’il s’en est si bien sorti, parce qu’il est plus petit et qu’il a probablement bu plus d’eau qu’eux », selon le shérif Benny House, se basant sur les dires de l’enfant.
Le couple, David (42 ans) et Ornella Steiner (51 ans), aimait beaucoup voyager et avait fait le même périple dans le sud des Etats-Unis pendant une dizaine de jours en 2014.
Selon la police, la mère est décédée en tentant de regagner la voiture après s’etre sentie mal autour du 2eme mile de marche. L’enfant et son père ont poursuivi leur randonnée en laissant la mère rebrousser chemin. Le corps de la mère a été retrouvé en premier par les Rangers qui ont déduit, en s’appuyant sur des photos, qu’elle était avec deux autres personnes. Le corps du père a ensuite été retrouvé, avec l’enfant à ses côtés et des bouteilles d’eau vides.
Le parc national de White Sands, dont les dunes de sable attirent des visiteurs du monde entier, est connu pour ses fortes chaleurs. Il est conseillé aux visiteurs de s’hydrater et de se reposer régulierement. Deux personnes ont perdu la vie dans le parc lors des dix dernières années, une Américaine en 2009 et un touriste japonais en 2011.

Programmes bilingues à New York: Midtown passe à l'offensive

Diane Sheinberg en est convaincue: “Il y a clairement une demande pour un programme bilingue de la part de familles francophones et francophiles à Midtown” .
Cette maman belge de deux enfants, qui travaille à l’ONU, a pris son bâton de pèlerin pour recruter des parents désireux de lancer un programme bilingue à la rentrée 2016 à l’école PS 59, sur la 56eme rue entre la 2eme et 3eme avenue. Elle assure que 23 familles sont intéressées par l’ouverture d’un niveau K. Elle en recherche 30 au total avant d’aller voir le superintendant du district et l’établissement, avec lequel elle n’a pas pris contact pour le moment. “Pour l’instant, je ne fais que collecter des données, rassembler une masse critique de familles. Je ne sais pas si ça va marcher mais je me dis pourquoi pas!” explique la Bruxelloise.
La recherche pour une école publique susceptible d’accueillir un tel programme, composé de classes constituées à parts égales d’enfants francophones et anglophones, dure depuis plusieurs années à Midtown et Downtown Manhattan. Seuls des établissements privés, comme l’EINY ou la pre-school La Petite Ecole, offrent un enseignement bilingue français-anglais dans ces zones.
Diane Sheinberg, arrivée à New York il y a neuf ans, a elle-même été élevée dans plusieurs langues. Elle table sur la présence de nombreuses familles internationales à Midtown East pour mener le projet à bien. “L’école est près de l’ONU. Il y a plein de familles anglophones et francophones. Des familles haïtiennes, algériennes, arméniennes m’ont contacté en deux semaines… s’exclame-t-elle. Il y a un bon potentiel.” Une réunion avec les parents intéressés doit avoir lieu courant septembre.