Il faudra se lever tôt, mais le spectacle en vaut le coup. Ce samedi 8 août aura lieu le traditionnel survol de Lake Travis par plusieurs dizaines de montgolfières.
C’est la 25eme édition de cet évènement, auquel le public est invité à assister. Les ballons s’élanceront du Mansfield Dam Park, au bord du lac, à 6:45 pétantes (si la météo le permet). Malheureusement, la Central Texas Ballooning Association indique les ballons auront déjà des passagers.
Gratuit.
Un beau lâcher de montgolfières près d'Austin
NBA: Kevin Séraphin signe chez les Knicks de New York
Le Français Kevin Séraphin a signé chez les Knicks, l’équipe de basket de New York. C’est la chaine sportive américaine ESPN qui le confirme, mardi 4 août. Le jeune basketteur se serait engagé pour un an pour la coquette somme de 2,8 millions de dollars.
Drafté en 2010 par les Chicago Bulls, Kevin Séraphin, 25 ans, a passé ses cinq années en NBA avec les Washington Wizards. Le natif de Cayenne en Guyane a connu la meilleure saison de sa carrière en 2012/2013 avec 9 points de moyenne en 79 matches disputés. La saison passée, son compteur était à 6,6 points en moyenne en 79 matches. Chez les Knicks, il rejoint Carmelo Anthony et d’autres grands noms de la NBA au sein d’une équipe en reconstruction après une saison 2014-2015 difficile, marquée par 13 défaites consécutives – un triste record pour l’équipe. Séraphin est le 8eme joueur recruté par le président du club Phil Jackson hors saison.
Tinariwen, la musique du désert souffle sur la Californie
Turbans bleus, boubous sombres, peau tannée… Tinariwen fait escale à San Francisco le 15 août, Grass Valley le 16, Santa Cruz le 17 et Los Angeles le 18 août.
Originaire du Kidal, dans la région du nord-Mali, Tinariwen est un groupe de musique assouf à mi chemin entre le blues, le rock et la musique touareg.
En 1982, trois hommes, Ibrahim ag Alhabib, Alhassan ag Touhami et feu Intayaden, se rassemblent pour jouer de la musique. Au départ, ils se partageaient une petite guitare acoustique, puis ils rencontrent les voix du Hoggar, des musiciens touaregs qui chantent en arabe. Tinariwen est né. Très engagée pendant la lutte touareg dans les années 90, la formation se bat armes et guitares au poing en diffusant des messages d’espoir, de résistance et de soutien.
Aujourd’hui ils tournent dans le monde entier. Ils ont même reçu, en 2012, le prix du meilleur album dans la catégorie « Musiques du monde » aux Grammy Awards.
Laissez-vous donc porter par ces mélodies qui sentent bon le sable chaud. Tinariwen : un baobab au milieu du désert.
Pink Martini vient travailler à Los Angeles
“Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner, je veux seulement l’oublier… et puis je fume !“Vous connaissez certainement ce tube sorti en 1997 signé Pink Martini…
Souvent attribué à tort à Edith Piaf, ce titre est une ode à la procrastination amoureuse et une incitation au tabagisme passif. L’album, Sympathique, dont est extrait la chanson a fait un tabac (c’est le cas de le dire) à sa sortie et a obtenu le double disque d’or en France.
Composé de 12 musiciens originaires de Portland, Pink Martini est un groupe rétro créé en 1994. Ils chantent en anglais, français mais aussi en espagnol, croate, italien, en japonais et même en mandarin.
Pink Martini sera en concert le 2 septembre au Hollywood Bowl. Le groupe se produira également le lendemain à San Diego.
Et si on essayait le powerpoint-karaoké à Miami…
C’est un karaoké où il ne faut pas chanter, mais où il faut avoir une bonne dose de confiance en soi: bienvenue au Powerpoint-Karaoké! Le principe est simple : plutôt que de chanter, le participant doit improviser une présentation sur un diaporama (powerpoint) qu’il n’a pas vu avant. Un jeu qui relève de l’improvisation totale.
Le calvaire dure deux minutes. Dix diapositifs, issus d’internet, défileront automatiquement. Le prochain rendez-vous a lieu au New Tropic, le jeudi 13 août. Il est gratuit. RSVP obligatoire. Ouverture des portes: 6pm.
"From Dijon to Dallas": l'union fait une exposition
Dijon-Dallas, Dallas-Dijon: une histoire d’amour qui se transforme en exposition. L’école d’art de la Southern Methodist University (SMU) à Dallas, la Meadows School of the Arts, et l’École Nationale Supérieure d’Art (ENSA) de Dijon, lancent “From Dijon to Dallas” ce lundi 10 août à la Pollock Gallery à Dallas.
L’exposition mettra en valeur les travaux d’un artiste français et d’un américain, qui participent à un programme d’échange entre les deux établissements.
Les artistes en question? Hugo Capron, un peintre français qui s’intéresse aux relations entre la peinture et l’espace public. Il est diplômé de l’ENSA et effectuera une résidence à SMU jusqu’en août. L’Américaine s’appelle Melissa Tran. Artiste visuelle, photographe originaire de la Nouvelle-Orléans, la diplômée de SMU effectuera une résidence à l’ENSA en septembre et octobre. Elle a participé à plusieurs festivals d’art et de photographie renommés au Texas, comme Fotofest. L’ENSA organisera à son tour une exposition au centre d’art contemporain Le Consortium en octobre.
Madonna à Miami en janvier
Les fans de Madonna devront prendre leur mal en patience. La méga-star devait chanter à Miami fin août, mais son show a été décalé au 23 et 24 janvier à l’American Airlines Arena. Elle était en retard sur son calendrier de répétitions et de pré-production.
Madonna devait donner le coup d’envoi de sa tournée, le « Rebel Heart Tour » , à Miami avec deux dates. C’est finalement Montréal qui ouvrira l’évènement musical et Brisbane, en Australie, qui le refermera.
C’est la dixième tournée internationale de Madonna. La chanteuse, dont on ne compte plus les “hits”, interprètera les morceaux de son treizième album “Rebel Heart”, sur lequel elle a travaillé en 2014.
Le banquier franco-américain qui sauva les Etats-Unis de la faillite
Cela ne se passait pas hier, on imagine bien, mais en 1813. La jeune république américaine ne volait de ses propres ailes que depuis moins de quatre décennies, et la guerre engagée depuis 1812 contre l’Angleterre avait mis ses finances à mal.
Son malheureux “Secretary of the Treasury”, Albert Gallatin, incapable de faire voter des taxes par le Congrès, avait dû se résoudre à chercher comment, et auprès de qui, placer 16 millions de dollars de prêts et 5 millions de dollars en bons du trésor. Entreprise qui aurait sans doute été vouée à l’échec, mettant le pays en cessation de paiement, si trois riches américains, David Parish, John Jacob Alstor et, surtout, le franco-américain Stephen Girard, n’étaient venus à son secours.
L’un des plus riches américains de tous les temps
Girard va ainsi garantir plus de la moitié du prêt, et risquer par là même de perdre toute sa fortune… une bagatelle qui sera évaluée à sa mort à une dizaine de millions de dollars de l’époque, soit plusieurs dizaines de milliards de dollars de nos jours, faisant de lui l’un des plus riches américains de tous les temps.
Heureusement pour lui, les choses vont bien tourner, et ses finances n’en seront pas affectées, bien au contraire.
Excellent marchand
Etienne Girard était né à Bordeaux en 1750, mais il adoptera le prénom de Stephen après avoir pris la nationalité américaine en 1778.
Fils de marin, il commence par bourlinguer sur les navires de son père, du côté des Antilles et de la côte Est des Etats-Unis, jusqu’à ce que des vaisseaux anglais, participant au blocus maritime de la jeune république, l’obligent à se réfugier à Philadelphie en 1776.
Et c’est le début d’une autre vie : il constitue sa propre flotte, et ses nombreux navires – comme Le Rousseau, Le Montesquieu, ou encore Le Voltaire – vont sillonner les mers, de la Nouvelle Orléans à la Chine, et des Antilles à l’Amérique du Sud, avec leurs cargaisons de tabac, de sucre, de vin, de café… et peut-être, de temps à autre, d’opium. Et comme il est excellent marchand, il fait rapidement fortune. Une fortune colossale, on l’a vu !
De marin à banquier
C’est alors, en 1811, qu’il entame une troisième carrière, celle de banquier. Le Congrès des Etats-Unis venait tout juste de refuser de conduire la licence qu’il avait accordée pour 20 ans à la première banque fédérale du pays, la First Bank of the United States. Girard profite de l’occasion, et il en rachète la majorité des parts, et même le bâtiment qui venait d’être achevé pour l’abriter, un élégant édifice de style néo-classique qui figure parmi les plus beaux que Philadelphie puisse offrir de nos jours aux visiteurs.
La banque devient alors “sa” banque, la Girard’s Bank, entièrement privée, et elle contribuera à l’enrichir encore. Il deviendra d’ailleurs, un peu plus tard, l’un des principaux investisseurs dans la Second Bank of the United States, elle aussi éphémère, puisque née en 1816 et disparue en 1836.
Girard contre la fièvre jaune
Stephen Girard révélera alors une autre facette de sa personnalité, celle d’un grand philanthrope. Il apparaît déjà sous ce jour lorsque la fièvre jaune, grande tueuse à cette époque, frappe durement Philadelphie, en 1793 – près de 10% de la population périt alors – puis en 1797-98.
En 1793, alors qu’arrivent à Philadelphie les premiers réfugiés qui fuient les événements tragiques de Saint-Domingue, et qui seront accusés, sans doute à tort, d’avoir importé la maladie, Girard ne quitte pas la ville, alors qu’un bon tiers de ses habitants l’avait abandonnée, y compris les membres du Conseil municipal. Plusieurs hautes personnalités politiques de l’époque, qui y résidaient, car elle était encore la capitale fédérale du pays, l’avaient fui, elles aussi.
Il réorganise à ses frais l’hôpital de Bush Hill
À la demande du maire, Matthew Clarckson, il réorganise à ses frais, avec Peter Helm, un tonnelier d’origine allemande, l’hôpital de Bush Hill qui avait été ouvert spécialement pour accueillir les malades, mais était loin d’être un modèle d’efficacité. Notre philanthrope risquait là bien plus sa fortune, car il mettait en jeu sa propre vie. Il recrute des infirmiers compétents, assainit les locaux et fait venir un médecin, d’origine française lui aussi, le Dr. Jean Devèze, qui avait exercé aux Antilles et connaissait bien la maladie.
“Citoyens de Philadelphie, que le nom de Girard vous soit à jamais cher !”
Dans ses mémoires, ce dernier ne tarit pas d’éloges pour Stephen Girard : “oubliant qu’il était riche et qu’il portait un tort considérable à sa fortune en abandonnant sa maison de commerce, non content de contribuer par sa fortune au soulagement de ses concitoyens, (il) voulut encore les servir lui-même… Chaque jour, dès le matin, il était rendu à l’hôpital Bush Hill. Les infortunés les plus affectés étaient ceux qui attiraient ses premières attentions…Oh, vous qui vous prétendez philanthropes…et vous citoyens de Philadelphie, que le nom de Girard vous soit à jamais cher !”.
C’est en décembre 1831 – il avait été sévèrement blessé un an auparavant dans un accident – que meurt Stephen Girard. Il avait été marié dès 1776, mais il sera obligé de faire enfermer jusqu’à sa mort en 1815 son épouse, Mary Lum, atteinte de troubles mentaux. Leur seul enfant ne vivra que très peu de temps. Le problème de sa succession ne sera cependant pas une mince affaire. Il faudra des années pour faire l’inventaire de ses biens : des parts dans des dizaines de sociétés de banque, de transport ou d’assurances, des centaines d’immeubles, notamment à Philadelphie, des centaines de milliers d’hectares de terres en Pennsylvanie ou en Louisiane, des fermes qu’il avait exploitées lui-même de son vivant, des navires… De quoi aiguiser les appétits d’éventuels héritiers.
Bienfaiteur de Philadelphie
Mais Girard avait veillé au grain de son vivant, rédigeant avec soin son testament dès 1810. Et selon la loi américaine, il pourra choisir en toute liberté ceux à qui il lèguera ses biens. Là encore, sa philanthropie transparaît, sur des dizaines de pages, rédigées avec un soin minutieux. On trouve parmi les bénéficiaires les sociétés de bienfaisance qu’il avait aidées de son vivant, comme le Philadelphia Hospital, la Pennsylvania Institution for the Deaf and Dumb, ou encore, souvenir du marin qu’il avait été, la Society for the Relief of poor and distressed Masters of Ships. Son frère et de nombreux neveux et nièces ne sont pas oubliés, parfois pour des sommes considérables, jusqu’à 10.000 dollars de l’époque, soit plusieurs dizaines de millions de dollars actuels; tout comme ceux qui étaient à son service, comme sa gouvernante.
Le reste ira à la ville de Philadelphie, pour financer des projets d’amélioration de la ville – il va jusqu’à préciser la nature des tuyaux à utiliser pour l’évacuation des eaux -, mais, surtout, à la création d’un établissement d’enseignement primaire et secondaire, au bénéfice, selon ses propres termes, de “poor, white, male orphans” (il aurait craint qu’en ne précisant pas que ces élèves devaient être blancs, son testament soit facilement attaquable, la déségrégation ne devant intervenir que bien plus tard). Cet établissement est le Girard College, qu’il décrit avec force détails dans son testament : emplacement (sur un de ses terrains, bien sûr), hauteur des plafonds, matériaux de construction, mode de recrutement des élèves, et même matières enseignées… il avait pris le temps de le faire, puisqu’il semble qu’il ait conçu ce projet près de deux décennies avant sa mort.
Construction du Girard College
Curieusement, il précise qu’aucun représentant d’une religion, quelle qu’elle soit, ne devra être admis dans ses murs – des murs au sens propre du terme, puisque Girard a voulu entourer complètement le campus du collège d’un mur de près de 3 mètres de haut, courant sur plus de deux kilomètres, et encore debout de nos jours – au prétexte de garder une parfaite neutralité entre toutes les religions.
Ce testament sera attaqué en justice par certains de ses héritiers en France, qui contestaient, en particulier, l’exclusion des enseignants catholiques, mais la Cour suprême des Etats-Unis les déboutera en 1844. Plus tard, aussi, le mouvement d’émancipation des noirs, puis la sensibilisation aux droits des femmes, feront que le collège ouvrira ses portes aux uns et aux autres, respectivement en 1968 et 1984, tant et si bien que trois quarts de ses élèves sont africains-américains, et autant de filles que de garçons – au total quelques 400 à 500 jeunes – dans de superbes bâtiments dispersés sur un campus d’une vingtaine d’hectares, à Philadelphie. Le plus ancien est le Founder’s Hall, où repose la dépouille de Stephen Girard, et qui abrite un fond d’archives de plus de 100.000 documents. On écrivait beaucoup de son temps !
Mais le grand philanthrope doit se faire du souci ces temps derniers : il semble que malgré plus de 200 millions de dollars déposés au trust du collège, celui-ci ne peut plus faire face à ses dépenses. Des décisions draconiennes doivent être prises pour la rentrée de 2015 : il a même été envisagé d’abandonner la formule de l’internat. Stephen Girard n’est plus là pour l’aider.
Louis XIV, un roi très "fashion" mis à nu à Los Angeles
Collants blancs, petits mocassins à talons rouges, perruque bouclée, manchettes et dorures en or… Le “Roi Soleil” se servait de son style pour faire rayonner le savoir-faire français dans les domaines de la mode et des textiles en Europe.
Cela sera l’objet de la conférence “Fit for a King: Louis XIV and the Art of Fashion”, qui aura lieu le 23 août au Getty Center. Kimberly Chrisman-Campbell, historienne de l’art spécialisée dans la mode et les textiles, déshabillera le célèbre roi français de bas en haut pour parler de ses vêtements et de l’importance de la mode à Versailles. Elle est d’ailleurs l’auteure du recueil sorti cette année, Fashion Victims: Dress at the Court of Louis XVI and Marie-Antoinette (Yale University Press).
Cette conférence vient en complément de l’exposition “A Kingdom of Images: French Prints in the Age of Louis XIV, 1660–1715”, organisée en collaboration avec la Bibliothèque nationale de France, exposée au Getty Research Institute jusqu’au 6 septembre.
A San Francisco, un mini-festival pour Robin Williams
Sourires, larmes à l’œil, franche rigolade. On va entendre rire du côté du Soma Streat Food Park samedi 15 août, avec le “Robin Williams Mini Film Festival”. Les fans du célèbre acteur américain peuvent se réjouir… Au programme de cette journée: un condensé d’humour décapant avec plus de 10 heures de films diffusés sur grand écran dans tout le parc.
Que des classiques à l’affiche : “Jumanji” fera l’ouverture du festival dès midi, s’en suivra de “Good Will Hunting”, “Dead Poet’s Society“, “The Birdcage” et à la nuit tombée, pour clôturer le festival on aura droit au mythique “Mrs. Doubtfire“.
Est-ce vraiment la peine de présenter cette figure emblématique du cinéma américain? Il nous a fait voyager au royaume du pays imaginaire dans “Hook”; il nous a fait passer des rires aux larmes en incarnant un enfant qui vieillit quatre fois plus vite que la normale dans “Jack”; il nous a bercé avec sa voix de génie dans Aladdin… Robin Williams, c’est un comique décoiffant, un regard enfantin et un sourire charismatique.
Le “Robin Williams Mini Film Festival” rend hommage au comédien hors-pair, décédé il y a un an (le 11 août 2014), . Et en plus le pop-corn est offert !
Plutôt Paris ou New York? Choisissez votre camp avec cette vidéo
“Americano ou expresso ? Baguette ou Bagel? Ville Lumière ou Big Apple?” On connaissait le blog “Paris vs New York” et le livre. Voici désormais une nouvelle animation réalisée par les graphistes du Nord Collective, et mise en musique par The Cosmic Setter.
Nord Collective est fan de l’oeuvre de Vahram Muratyan, l’artiste et graphiste derrière “Paris vs New York” . Leur vidéo a été postée sur le site de The Atlantic. A vous de choisir votre camp!