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Serge Betsen veut lancer un tournoi de rugby à New York

Je suis heureux de découvrir cette ville, les gens, l’énergie, le bruit, les lumières…” Serge Betsen est arrivé depuis moins de 24 heures à New York – pour la première fois de sa vie – mais il est déjà sous le charme.
Pourtant, l’ex-rugbyman français ne reste pas longtemps. Après avoir commenté, samedi après-midi, le test match France-Angleterre (remporté 25-20 par les tricolores) au restaurant de Chelsea OCabanon devant un petit contingent de Français (et un courageux Britannique), il prendra dimanche la direction de Washington DC pour coacher les rugbymen du Virginia Military Institute (VMI).
Tournoi à New York
L’ex Biarrot, qui a fondé la Serge Betsen Academy pour faciliter la réinsertion de jeunes Camerounais à travers le rugby, a profité de son passage pour visiter des sites pour accueillir un tournoi de rugby qu’il veut monter pour “Bastille Day” 2016, avec l’aide de la société JustOui.
L’événement aurait lieu juste avant les Jeux Olympiques de Rio, qui comporteront une épreuve de rugby à sept pour la première fois depuis 1924.
Brooklyn Bridge Park et Randall’s Island sont envisagés pour le moment pour accueillir ce tournoi qui rassemblerait des équipes françaises et américaines de rugby à sept.
Le sportif, reconverti en consultant d’entreprises, veut croire qu’un tel tournoi peut trouver son public dans “un pays qui découvre le rugby” . Il indique qu’il sera de retour à New York pour rencontrer de potentiels partenaires.
 

Pourquoi le vin est-il aussi cher aux États-Unis ?

Une petite bouteille pour un dîner entre amis ? En France, il est facile de trouver un vin de table “honnête” autour de 5 euros. Une étude de FranceAgrimer établit que le prix de vente moyen du vin en France en 2014 était de 4,15 euros le litre.
Il n’existe pas officiellement de telles statistiques aux États-Unis, mais il faut se rendre à l’évidence : ici, une visite au “liquor store” est objectivement plus douloureuse pour le porte-monnaie. Le prix moyen dépensé pour une bouteille se situe plutôt entre 10 et 15 dollars. On pourrait blâmer le coût de l’import mais justifie-t-il à lui seul une multiplication des prix par trois ? Et surtout, quid des vins locaux, tout aussi chers alors que les Etats-Unis sont le 4e producteur mondial de vin ?
“Three tier system”
Selon Magdalena Rahn, responsable vins et spiritueux pour l’Amérique du Nord chez Business France (anciennement Ubifrance), c’est en raison de la règle de distribution et de vente de l’alcool aux États-Unis, nommée “three tier system” car elle comporte trois étapes obligatoires. “Le producteur ne peut vendre directement au consommateur mais doit passer par un importateur ou un distributeur grossiste qui lui même revendra à un détaillant (ou un restaurateur) qui enfin proposera le produit au consommateur”.
A chaque étape, des taxes fédérales ou locales sont appliquées et bien évidemment chaque intermédiaire prend une marge, qui varie entre 25 et 50 %.
Influence de la Prohibition
Mise en place au sortir de la Prohibition, cette règle a pour but d’empêcher les prix bas pour mieux contrôler la consommation d’alcool et éviter toute domination monopolistique sur le secteur. Il est à noter que 17 des 50 Etats américains sont des “control states”, à savoir qu’une ou plusieurs étapes de la distribution sont contrôlées par l’Etat lui-même.
Pour un exemple en chiffres, Eric Dubourg, PDG de Wineberry, entreprise d’import basée à New York, retrace le parcours d’une bouteille de Sancerre achetée au producteur en France 6,50 euros. “Généralement on multiplie par 1,2 pour obtenir son prix en dollar et on rajoute 1,20 dollars correspondant aux coûts d’import, de transport. La bouteille est alors à 9 $. S’ajoutent la marge de l’importateur (25% du prix de vente), puis celle du distributeur (25% également). La bouteille est donc vendue 16 $ au détaillant, qui lui même répercute une marge de 50%”. En magasin, la bouteille coûtera au consommateur 24 $.
Dans le cas de Wineberry, l’entreprise possède la double casquette d’importateur et de distributeur (c’est le seul cumul autorisé) et peut ainsi réduire un peu les marges. Mais bien entendu, Eric Dubourg ne peut vendre ses vins directement au consommateur comme cela se fait en France : “Je perdrais ma licence”, assure l’importateur.
Et les vins “locaux”?
Et quid du vin californien (qui représente à lui seul près de 90% de la production américaine) ? Sur les étals, il est souvent cher lui aussi (entre 10 et 20 $ pour les premiers prix) car soumis au “Three tier system” et, comme l’explique Magdalena Rahn, “il coûte cher à produire : l’histoire de la viticulture américaine est plus récente et acheter des terres dans la Napa Valley est hors de prix. Il y a  beaucoup plus de frais d’infrastructures et de salaires qu’en Europe. De plus, il est toujours vu comme un produit de luxe, pas comme une boisson du quotidien et les Américains sont habitués à le payer plus cher”.
Et au restaurant ? Le vin reste prohibitif car “la règle générale du business est de multiplier le prix d’achat de la bouteille au distributeur par trois ou quatre” poursuit l’experte. De quoi vous donner à réfléchir devant votre prochain verre. A moitié plein… ou vide, selon l’état de vos finances.

"Gainsbourg : vie héroïque" à New York

“Gainsbourg : vie héroïque” sera projeté le 26 août au Socrates Sculpture Park. Le film de Joann Sfar sorti en 2010, retrace d’une manière très romancée la vie de ce mythe de la chanson française.
Eric Elmosnino interprète à merveille le poète “destroy” – il a d’ailleurs reçu le césar du meilleur acteur. A ses côtés, Laetitia Casta joue une Brigitte Bardot lubrique et Lucy Gordon la fragile mais non moins sensuelle Jane Birkin.
Artiste de talent rongé par l’alcool et les drogues, accro au tabac et aux lunettes noires, Gainsbourg est une icône rebelle du XXeme siècle. Ce biopic lui rend hommage.
Misogyne invétéré et pourtant homme à femmes, l’auteur de la Javanaise a fréquenté les plus belles créatures de cette époque (Birkin, Bardot, Greco…). Toutes sont tombées sous son charme douteux. Et vous?


 
 
 
 
 
 

Pastis va renaître de ses cendres

Pastis, le restaurant français de Keith McNally bien connu des fêtards du MeatPacking, va rouvrir ses portes dans le bâtiment du Gansevoort Market, si l’on en croit le site d’information locale DNAinfo.
Je vais changer Pastis et il sera bien différent. Je ne suis pas intéressé de refaire le vieux Pastis. Les temps sont différents” , le restaurateur a-t-il confié au site par e-mail. “Le look et le menu et le style de nourriture seront très différents de l’ancien Pastis” .
Keith McNally, le restaurateur britannique qui a ouvert des adresses connues comme Balthazar, Café du Luxembourg ou encore Minetta Tavern, avait annoncé la fermeture temporaire de Pastis en 2014 pour cause de rénovation du bâtiment qui l’abritait, avant de dire que le restaurant fermerait pour de bon.
Selon DNAinfo, il a déjà signé un bail pour le bâtiment où se trouve actuellement le Gansevoort Market. Le bail du marché court jusqu’en 2016, ce qui veut dire que le Pastis 2.0 n’ouvrirait pas avant 2017.
 
 
 

Un "roller disco" dans une église à San Francisco

Enfilez vos shorts à paillettes, justaucorps “flashy” et vieux patins “vintage”… et entrez en piste ! Le roller disco est déjà une activité originale en soi, mais quand elle a lieu dans une église, alors là!
C’est ce que vous propose la Church of 8 Wheels chaque samedi de 7 à 11pm. En famille ou même en solo,  vous allez patiner et danser au rythme de la musique disco. Donna Summer, Patrick Hernandez ou encore les Bee Gees… “Saturday Night Fever” fait son grand retour. Entrée: 10 dollars. Location des patins: 5 dollars.


 

Journée portes-ouvertes à l'Alliance française de San Francisco

L’Alliance française de San Francisco vous ouvre ses portes le samedi 22 août. Venez visiter les lieux, rencontrer son équipe et peut-être remporter le gros lot… 12 heures gratuites de leçon de français d’une valeur de 255$.
Les autres auront droit à 15% de remise sur leur premier cours s’ils s’inscrivent ce jour là. Vous pourrez même tester votre niveau en français. Une vente de livres est aussi prévue.
Gratuit.

A San Francisco, "Le Charm" est mort, vive "Mathilde"

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Il y a de l’appréhension, de l’excitation, et surtout beaucoup de fierté… Mathilde Gravel, une jolie blonde de 35 ans, s’active au milieu de son nouveau restaurant, “Mathilde”, qui ouvre ce jeudi 20 août.
Elle connait bien ce décor pour y avoir évolué comme serveuse lorsqu’il s’appelait encore « le Charm ». Il y a quelques semaines encore, elle y travaillait en salle avec Lina et Thierry Clément, les propriétaires du restaurant depuis 21 ans.
Désormais, ils sont tous les trois associés pour donner un nouveau souffle à cet établissement de la très fréquentée 5th street. « Vingt-et-un ans pour un resto ici c’est un challenge ! avoue Thierry Clément, chef du bistro. Tout va très vite, les gens veulent toujours quelque chose de nouveau. Il était temps que Lina (ndlr : sa femme) travaille un petit peu moins, Mathilde apporte son énergie et sa personnalité et le restaurant est désormais autour d’elle, c’est elle qui va mener le show. On s’est rencontré il y a 10 ans et à l’époque je lui avais dit : un jour, on ouvrira un business ensemble ! ».
« C’était ou ça ou ouvrir des yourtes à Hawaii »
La prédiction s’est finalement concrétisée au mois d’avril avec la décision d’ouvrir le « Mathilde », pour le grand plus bonheur de cette dernière, qui  se lance dans l’aventure avec enthousiasme. Un nouveau défi pour la Tourangelle qui a quitté la France à l’âge de 20 ans, diplôme d’hôtellerie en poche. D’abord pour apprendre l’anglais puis pour croquer le monde. Son métier de serveuse la fait voyager dans plusieurs villes américaines, mais c’est sa passion pour la photographie qui la fera vadrouiller durant trois ans entre les Etats-Unis et le Canada.
Mathilde Gravel a rejoint le Cirque du Soleil en tant que manager en décembre 2007 alors qu’elle vivait déjà à San Francisco.  Aventure durant laquelle elle rencontre son mari Jean-François et a son premier enfant, Samuel. La petite famille décide très vite de venir reposer ses valises à San Francisco… mais difficile de tenir en place. Mathilde Gravel adore les plages et la nature et se verrait bien ouvrir des yourtes à Hawaii (où elle a vécu 5 mois).
« Comme chez soi avec une cuisine française traditionnelle »
La proposition de Lina et Thierry Clément est donc tombée à pic : « C’est bien de travailler pour les autres mais avoir son propre restaurant est un accomplissement. Lina et Thierry savaient que je voulais mon bébé à moi» confie Mathilde Gravel.
Le restaurant est lumineux et chaleureux. «Je voulais un mélange rustique-moderne, avec de belles tables en bois. On a refait le bar pour que les gens puissent s’y asseoir, juste pour prendre un verre ». Côté cuisine, on retrouve deux spécialités qui ont fait la renommée du Charm, à savoir la soupe à l’oignon et la salade de foie de volaille. Egalement au menu, une large sélection de charcuterie (et notamment de pâtés “maison”) et fromages, cuisine française oblige. Les clients retrouveront des plats de bistro classiques (steak-frites, canard confit…) compris entre 18 et 35 dollars.
Le restaurant ouvrira à midi à partir de septembre avec la possibilité de manger sur place ou à emporter, et le dimanche pour un brunch avec musique live. La musique accompagnera d’ailleurs l’ouverture du restaurant le 20 août avec Sophie et son accordéon de 18h30 à 21h30, ambiance tricolore garantie.
 
 

Succession et expatriation : mode d’emploi

[Article Partenaire] Poursuivons les aventures de Monsieur MARS, citoyen français installé à New York depuis 15 ans. Après son divorce avec Madame VENUS, rentrée en France, il est resté vivre à New York. Il possède toujours une maison en France, reçue par héritage, où vit son fils Sirius.

Monsieur MARS prenant de l’âge s’interroge sur le sort qui sera réservé à sa succession s’il venait à décéder à New York. Le lieu de résidence du défunt, sa nationalité et la localisation de ses biens déterminent la juridiction compétente en cas de litige successoral ainsi que la loi applicable à sa succession.

Quel pays saisir en cas de litige successoral ?

La France est liée par le Règlement (UE) No 650/2012 du 4 juillet 2012 relatif à la compétence, la loi applicable, la reconnaissance et l’exécution des décisions, et l’acceptation et l’exécution des actes authentiques en matière de successions et à la création d’un certificat successoral européen.

Le principe, selon l’article 4 de ce Règlement, est que les juridictions compétentes sont celles de l’État membre de la résidence habituelle du défunt. Cependant, le Règlement Succession ne donne compétence qu’aux États membres de l’Union européenne et ne peut pas désigner un État tiers. La juridiction new-yorkaise ne peut donc pas être désignée sur ce fondement.

De plus, comme Monsieur MARS réside habituellement à New York, le juge français pas compétent pour connaitre de sa succession. Cependant, l’article 10 du Règlement prévoit que les juridictions d’un État membre où se trouvent des biens du défunt peuvent être compétente pour connaitre de l’ensemble de la succession à condition que le défunt en avait nationalité au moment du décès ou, à défaut, qu’il y ait résidé habituellement dans les 5 années précédant la saisine. À défaut, les juridictions du lieu de situation des biens sont compétentes, mais uniquement pour ceux-ci.

Dans ce cas, Monsieur MARS est français et propriétaire d’une maison en France. Les juridictions françaises pourraient donc connaitre de l’intégralité de sa succession sur ce fondement. Les juridictions new-yorkaises sont également compétentes en application du droit international new-yorkais, offrant ainsi aux héritiers un choix entre les juridictions. Ce choix peut s’avérer stratégique, car la loi qui sera appliquée à la succession peut différer.

Quelle est la loi applicable à la succession de Monsieur MARS ?

Contrairement à la compétence, le Règlement Succession prévoit qu’il est possible de faire application de la loi d’un État tiers à l’Union européenne. Le Règlement pose comme principe que la loi applicable à la succession est celle de la résidence habituelle du défunt au moment du décès (article 21). La loi d’un autre État peut s’appliquer si le défunt présentait des liens manifestement plus étroits avec cet État. Pour Monsieur MARS, la loi new-yorkaise devrait donc s’appliquer si l’on considère que sa dernière résidence habituelle était fixée à New York.

La loi de New York applique un régime scissionniste :

  • Pour les biens meubles dépendant de la succession, c’est la loi de la dernière résidence du défunt, donc en l’espèce la loi de New York ;
  • Pour les biens immeubles dépendant de la succession, c’est la loi du lieu de situation de l’immeuble. La loi française s’appliquera donc à l’immeuble situé en France.

Néanmoins, les héritiers pourraient demander l’application de la loi française pour l’intégralité de la succession en invoquant des liens plus étroits avec la France (nationalité française, mariage en France, biens en France, séjours fréquents…).

Garantir la compétence des juridictions françaises et l’application de la loi française à sa succession ?

Pour anticiper le règlement civil de sa succession, Monsieur MARS a la possibilité de choisir, avant son décès, la loi qui sera applicable à sa succession. Il peut la désigner explicitement dans un testament ou une déclaration spéciale de choix de loi appelé « professio juris ». Ce choix est toutefois strictement encadré. Monsieur MARS ne peut désigner que la loi d’un pays dont il a la nationalité (article 22 du Règlement), soit en l’espèce la loi française, et ce pour l’intégralité de sa succession.

Il faut réfléchir stratégiquement à l’utilité de réaliser un choix de loi au profit de la loi de sa nationalité et donc de la loi française au regard de sa situation familiale, financière et patrimoniale.

En revanche, Monsieur MARS ne peut pas, avant son décès, choisir les juridictions qui seront compétentes pour statuer sur sa succession en cas de litige. Cependant, s’il a effectué un choix de loi au profit de la loi française pour régir sa succession, ses héritiers pourront convenir que les juridictions françaises seront exclusivement compétentes pour statuer sur sa succession (article 5 du Règlement). Il s’agit d’un accord d’élection de for.

Quelle est la portée de la loi applicable ?

La loi désignée par le règlement succession s’applique à l’ensemble de la succession. Elle régit notamment :

  • l’ouverture de la succession (causes, moment, lieu),
  • les héritiers, leurs parts et charges, y compris les droits du conjoint ou partenaire survivant,
  • la capacité à hériter, l’indignité et l’exhérédation,
  • le transfert des biens, les modalités d’acceptation ou de renonciation,
  • les pouvoirs des héritiers et administrateurs (vente, paiement des dettes),
  • la responsabilité pour les dettes successorales,
  • la quotité disponible, les réserves héréditaires et droits des héritiers,
  • le rapport et la réduction des libéralités,
  • et enfin, le partage de la succession.

Monsieur MARS envisage de rédiger un testament, mais se demande comment assurer sa validité des deux côtés de l’Atlantique ? La circulation des testaments à l’étranger n’est pas chose aisée et elle varie d’un pays à l’autre. Afin de sécuriser la reconnaissance du testament dans un maximum de pays, il est conseillé de respecter les conditions formelles prescrites par la Convention de La Haye du 5 octobre 1961 sur les conflits de loi en matière de forme des dispositions testamentaires et à la convention de Washington du 26 octobre 1973 pour ce qui est du testament international.

Lors d’une expatriation, deux solutions sont ouvertes afin de faciliter la reconnaissance du testament :

  • rédiger le testament selon les formes reconnues dans l’État de la nationalité du testateur
  • rédiger un testament selon les règles locales du pays d’expatriation.

Si Monsieur MARS souhaite que son testament puisse circuler entre la France et les États-Unis et être reconnu dans les deux pays, il doit favoriser la rédaction d’un testament dit international, qui sera reconnu dans les deux pays.

S’agissant de son contenu, le testament peut contenir des dispositions patrimoniales (désigner des bénéficiaires pour les biens, nommer un exécuteur testamentaire chargé de veiller à l’exécution des volontés du testateur…) ou extrapatrimoniales (reconnaître un enfant, désigner un tuteur pour les enfants mineurs en cas de décès prématuré…).

Si Monsieur MARS souhaite rédiger un testament, il devra prendre attache avec des experts en France et à New York afin de rédiger un testament dont la forme et le contenu sera reconnu dans les deux pays.

Il lui est également conseillé d’éviter de rédiger deux testaments, un en France et un à New York, afin d’éviter les incompatibilités ou les problèmes d’interprétation, et de faire enregistrer son testament auprès des autorités compétentes dans chaque pays afin qu’il puisse être retrouvé après son décès.

Monsieur MARS s’est disputé avec Sirius : peut-il déshériter son fils ?

En France, les enfants ont droit à une part protégée de l’héritage, appelée « réserve héréditaire » qui ne peut être révoquée. Cette part dépend du nombre d’enfants : elle représente la moitié du patrimoine s’il y a un enfant, les deux tiers s’il y en a deux, et les trois quarts s’il y en a trois ou plus.

Sirius est le seul enfant de Monsieur MARS. Si ce dernier choisit la loi française pour s’appliquer à sa succession, Sirius percevra obligatoirement la moitié du patrimoine de son père.

La solution serait-elle différente si Monsieur MARS ne fait pas de choix de loi en faveur de la loi française ?

Si le défunt décède à New York, sans choix de loi, et que sa succession s’ouvre là-bas, la loi de New York s’appliquera à l’ensemble de sa succession. La vocation successorale de son fils sera donc déterminée au regard de cette loi.

Or, la loi de l’État de New York ne connait pas la réserve héréditaire. La transmission des biens est libre. Monsieur MARS pourrait donc exclure Sirius de sa succession et transmettre librement l’ensemble de ses biens à des tiers.

La jurisprudence française considère que les lois ne prévoyant pas de réserve héréditaire ne sont contraires à l’ordre public international, et donc inapplicables en France, que si elles laissent l’enfant dans une situation de précarité économique ou de besoin. Ainsi, devant les juridictions françaises, Sirius ne bénéficiera pas de sa réserve héréditaire puisque la loi new-yorkaise ne connait pas cette institution, à moins qu’il démontre être dans une situation de précarité économique ou de besoin.

Toutefois, depuis le 1er novembre 2021, la loi française prévoit un droit de prélèvement compensatoire. À ce titre, lorsque le défunt ou au moins l’un de ses enfants est, au moment du décès, ressortissant d’un État membre de l’Union européenne – ce qui est le cas de Monsieur MARS et de Sirius – ou y réside habituellement et que la loi étrangère applicable à la succession ne connait pas la réserve héréditaire, chaque enfant peut effectuer un prélèvement compensatoire sur les biens situés en France au jour du décès afin d’être rétablis dans les droits réservataires que leur octroie la loi française.

Monsieur MARS est propriétaire d’une maison en France. En cas de décès, si la loi new-yorkaise s’applique et qu’il décide de déshériter son fils, celui-ci pourrait faire valoir son droit de prélèvement compensatoire sur la maison en France et faire respecter sa réserve héréditaire.

Monsieur MARS souhaite limiter l’imposition sur sa succession, peut-il anticiper sa fiscalité ?

Monsieur MARS est français, il est propriétaire d’une maison en France, mais il réside aux États-Unis. Il craint donc d’être imposé deux fois sur sa succession.

Il existe une convention fiscale entre la France et les États-Unis à laquelle il convient de se référer afin de déterminer le lieu d’imposition de la succession. L’objectif de cette convention est précisément d’éviter la double imposition en matière de succession.

Afin d’anticiper les conséquences fiscales de sa succession, Monsieur MARS peut dès à présent se rapprocher d’un avocat spécialisé afin d’optimiser fiscalement sa succession au regard de cette convention.

Préparer et organiser sa succession dans un contexte franco-américain requiert une réflexion adaptée. Qu’il s’agisse de choisir la loi applicable ou de planifier la transmission de votre patrimoine, le cabinet CM&A – Chauveau Mulon & Associés, ainsi que son service dédié EXPATS by CM&A, vous accompagnent à chaque étape.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Entre Dijon et Dallas, il y a de l'amour dans l'art

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Au deux-tiers de son séjour à Dallas, Hugo Capron confie s’être « bien acclimaté », même si, au royaume de la voiture, il a fait le choix de partir à la découverte de la ville à pied.
Le jeune peintre participe au nouveau projet de résidence croisée entre SMU (Southern Methodist University) de Dallas et l’ENSA (École nationale supérieure d’art) de Dijon, nouvelle composante du jumelage entre les deux villes (portant également un projet de résidence d’un photographe français dans le cadre du nouveau chapitre dallasite de la Texan-French Alliance for the Arts).
Le travail d’Hugo Capron est actuellement visible à la Pollock Gallery de SMU jusqu’au 29 août, dans le cadre de l’exposition “From Dallas to Dijon” .
« Beaucoup de mes peintures ont comme point de départ des petites traces de peintures que j’ai observé dans l’espace urbain. Je regarde beaucoup les graffitis recouverts, les tôles mal repeintes, les traces de peinture de toutes sortes, explique le Français. Dans le contexte de Dallas, la découverte de la ville est singulière, puisque piétonne. J’étais curieux aussi de voir comment ma façon de marcher et flâner allait évoluer dans un tel contexte. Finalement, c’est à cause de la chaleur que cela s’est fait. Pour éviter le soleil et les 40°C auxquels je ne suis pas habitué, j’ai marché la nuit. Et la nuit, il est difficile de bien voir les couleurs. Par contre, j’ai beaucoup vu de jeux de brillants et mats, ainsi que du chrome, parfois. »
Le résultat est « très blanc », selon Hugo Capron (la photo ci-dessous a été prise avant l’ouverture de l’exposition).
hugo capron
A l’origine de l’exposition “From Dallas to Dijon“: la nouvelle directrice de l’ENSA, Sophie Claudel. « Nous nous connaissons depuis 2012, quand elle travaillait pour les services culturels de l’ambassade de France à New York », explique Michael Corris, le professeur de la division des arts de SMU responsable du jumelage avec l’ENSA de Dijon.
Les connexions de ce dernier avec la capitale de Bourgogne datent, elles, « de 1987, quand j’ai rencontré des membres du Consortium », le centre d’art contemporain de Dijon (qui fut aussi le premier conventionné par le ministère de la Culture en 1982), ajoute Michael Corris, estimant dès lors « naturel que Dallas et Dijon entrent en contact ».
 
Pour lui, ce projet de résidence croisée, qui verra en septembre une diplômée de SMU, la photographe Melissa Tran, exposer à Dijon, est “une réalisation concrète de ma conception du lien entre Dallas et Dijon, estime l’artiste. Nous espérons que ce partenariat marquera le début d’une série d’échanges entre les étudiants, enseignants et anciens élèves de l’ENSA et de SMU », renchérit Noah Simblist, le président de la division des arts de l’université.
 

L'Alliance française de LA replonge dans le Second Empire

A quoi ressemblait la France de Napoléon III et du Second Empire?  L’Alliance française de Los Angeles donne rendez-vous aux curieux d’histoire, mercredi 26 août à partir de 7pm, pour un nouvel atelier d’histoire. Celui-ci plongera les participants dans cette période de transformations économiques, politiques et sociales pour la France.
Ne vous attendez pas à recevoir un cours magistral sur l’histoire de France, il vous faudra participer pleinement à cet atelier et partager vos connaissances avec les autres élèves. Pendant l’atelier, il sera question de “la révolution industrielle et l’entrée de la France dans la modernité, le nouveau visage de Paris redessiné par Haussmann,l’épanouissement de l’art, de la littérature, de l’opéra et du théâtre; mais aussi la défaite cuisante lors de la guerre franco-prussienne“, selon la promotion. Tout un programme!
Ouvert aux membres et non-membres.

Le World Erotic Art Museum parle sexe à Miami Beach

“Pourquoi la virginité n’existe pas” , “les représentations du sexe dans la pub” , “l’histoire et l’économie du travail sexuel” : voilà quelques-uns des thèmes du “Sexposé”qui aura lieu le samedi 22 août au World Erotic Art Museum.
Plusieurs intervenants se succèderont sur scène pour parler “sexe” lors de cet évènement présenté comme un Ted Talk sexuel. L’entrée donne accès à toutes les galeries du musée, vitrine de l’art sexy à Miami Beach, ainsi qu’à l’open bar et des plats à grignoter. La soirée dure de 8pm à minuit, les présentations auront lieu de 9pm à 10:30pm.
 
 
 

4 brasseries indispensables à une bonne soirée à Miami

La fabrication de la bière est devenue un phénomène de mode à Miami grâce à l’apogée des Second Saturday Walks. En effet, l’événement mensuel attire les nouveaux venus en ville, en particulier du Nord-Est, qui ne veulent pas siroter mojitos et autres caïpirinhas toute la soirée. La bière a donc été massivement introduite à Miami, particulièrement dans le Wynwood, un quartier où la consommation d’alcool est tolérée depuis début 1915.
4. Wynwood Brewing Company

Credit: S. Gracia

Wynwood Brewing Company est l’une des premières brasseries installées à Wynwood. La famille portoricaine qui possède le bar se sentait si bien dans les rues du quartier, qui ont abrité les premiers migrants de Porto Rico, qu’elle a décidé d’y ouvrir une brasserie. Depuis 2005, la famille Brignoni n’a pas augmenté sa capacité de production de 15 tonneaux de 31 gallons chacun. La bière artisanale est vendue dans leur bar et à quelques cafés de Floride. Un des meilleurs lieux pour boire une bière légère et manger un hamburger. Evitez le deuxième samedi, le lieu trop petit pour le raz-de-marée humain. 565 NW 24th Street, Miami
3. Funky Buddha Brewery
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Funky Buddha Brewery. Ouverte en 2007 dans un lieu excentré de Boca Raton, le petit brasseur devenu un important distributeur de Floride s’est développé à Oakland Park. Ambiance garantie le soir ! Jeunes Américains et vieux routards s’arrachent les bières de saison au comptoir ! 1201 NE 38th St, Oakland Park
2. M.I.A
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M.I.A (Miami Inspired Ales) Brewing Co  a été ouvert à Doral par trois compères en 2015. Mille personnes ont visité le lieu la première journée. Ils produisent 1.500 barils par an et leurs bières sont vendues chez Kush, LoKal, the Butcher Shop etc. Dorénavant, il est possible de se rendre à leur « taproom » pour boire de l’Indian Pale Ale, kolsch. Il paraît que c’est la meilleure adresse pour boire une IPA. 10400 NW 33th Street, Doral
1. J Wakefield Brewing
Credit: J Wakefield Brewery / Facebook

J Wakefield Brewing (ouverte en 2015) a déjà été médaillée par le site ratebeer. De plus, il brasse une bière considérée comme l’une des 10 meilleures au monde ! Pari réussi pour John Wakefield, le jeune propriétaire des lieux, qui a levé des fonds grâce à un crowdfunding. L’ambiance est décontractée et en mode « speakeasy » . Rencontres avec de jeunes amoureux de bières garanties. 120 NW 24th Street, Miami