Le soleil se couche. La skyline de Manhattan s’illumine. Peu à peu, Pier 26, la jetée qui s’élance de TriBeCa vers le New Jersey, se remplit. C’est là que se tient, ce mardi 28 juillet, le 5eme Dîner en blanc new-yorkais.
Cette année encore, le succès de ce flash mob culinaire en plein air ne se dément pas. Au total, quelque 5.000 participants vêtus de blanc ont pris place sur la jetée, avec leurs tables et leurs plats.
«On est passé de 1.300 personnes à 5.000, ça n’arrête pas de grandir tous les ans, explique Gilles Amsallem, le patron des French Tuesdays, organisateur de l’événement. Surtout, 3.000 places sont parties en 48 secondes ». Au total, 125.000 personnes se sont inscrites cette année, selon l’Associated Press.
“C’est tellement français” s’amuse une Américaine, venue de Philadelphie pour l’occasion, tandis que d’autres multiplient les “c’est formidable” .
« Il y a autant d’Américains que de Français que d’autres nationalités… L’objectif est de continuer à rassembler une grande communauté internationale dans des lieux magiques comme celui-là » , poursuit Gilles Amsallem.
Ce soir-là, chacun y trouve son compte. «C’est un petit peu Paris à New York, ça nous rappelle la maison mais en encore un peu plus fun, il manque juste la pétanque » commente une Française venue avec un groupe d’amis. “Et en plus on a du rosé!” poursuit une autre.
A défaut de pétanque, c’est en soirée dansante que s’est transformé le dîner avant de toucher à sa fin. Jusqu’à l’an prochain. Peut-être, pour la première fois, en dehors de Manhattan: le Queens, le New Jersey ou Brooklyn.
Encore un Dîner en blanc sans tache à New York
Ségolène Royal, presque "vice présidente" et "First Lady"
Revue de presse. La place de Ségolène Royal dans le gouvernement de Manuel Valls a fait couler beaucoup d’encre en France. C’est au tour du New York Times de poser la question directement à l’intéressée. Et de présenter l’ancienne compagne du président comme une figure hybride, à mi-chemin entre “vice-présidente” et “First Lady” .
“La fonction de vice-président n’existe pas en France, pas plus que le rôle de la First Lady des Etats-Unis. Mais, armée d’ambition et d’intuition politique et de grandes doses de charme, Mme Royal semble avoir endossé les deux rôles” peut-on lire dans les colonnes du quotidien new-yorkais.
Royal-Hollande: une “relation exceptionnellement compliquée”
La journaliste Elaine Sciolino revient d’abord sur “la relation exceptionnellement compliquée” de François Hollande et Ségolène Royal, soulignant que l’ancienne candidate à la présidentielle l’a tout de même soutenu en 2012 malgré la rupture causée en 2007 par l’infidélité de l’actuel locataire de l’Elysée.
Elle connait des débuts compliqués, puisqu’elle n’est pas au gouvernement pendant les deux premières années du mandat. “Mais maintenant, Mme Royal est de retour dans les couloirs du pouvoir, annonce le quotidien. Lors d’un remaniement ministériel en avril 2014, elle a été nommée ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, le troisième ministère le plus important après le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères. Et officieusement, elle remplit d’autres fonctions” , écrit la journaliste.
“Je ne suis pas reine de France”
S’appuyant sur de nombreux exemples (la visite du Pape François, de François Hollande à Cuba, du Roi d’Espagne en France…) la journaliste montre que Ségolène Royal agit comme une sorte de “vice-présidente” américaine. Lorsque L’Obs l’a appelée “La Vice-Présidente” dans un numéro récent, elle avoue au New York Times avoir apprécié.
Par contre, c’est lorsqu’on lui prête le rôle de Première Dame que celle-ci réagit: “Non, je ne suis pas la Première dame !” dit-elle. “Je ne suis pas la reine de France non plus, même si mon nom est Royal”.
Plutôt Al Gore qu’Hillary Clinton
Pas Première dame? Et pourtant, en l’absence de confirmation de la relation entre Julie Gayet et François Hollande, c’est bien la ministre qui joue ce rôle. “Elle ne se voit pas comme une Hillary Clinton à la française, qui a survécu à l’infidélité de son conjoint président pour faire émerger sa propre figure politique”.
“Je ne ressens pas ça, je ne ressens pas ça, dit-elle. Hillary est entrée en politique parce que son mari était lui-même en politique. Pas moi. J’avais ma propre identité politique depuis le début. Je me sens plus proche d’Al Gore dans son combat pour sauver la planète”.
La dernière question soulevée par la journaliste est la candidature de Ségolène Royal à la présidence en 2017. Elle répond au second degré et rit. Affaire à suivre.
Un dîner "handicap et espoir" avec l'UFE à Miami
“Handicap et espoir”, tel est le thème du prochain dîner participatif de l’Union des Français de l’Etranger (UFE) Floride – Miami Dade.
Le repas, qui aura lieu le lundi 3 août au restaurant Milos, rassemblera Pia Soldati,
présidente et fondatrice des “Special Olympics” Argentine, une association qui facilite l’insertion sociale des personnes ayant une déficience intellectuelle, ainsi que Michel Tessier, président de l’Union Européenne des Parents d’Elèves et d’Etudiants en Situation de Handicap (UPEESH). Le consul général de France à Miami Philippe Létrillart sera présent.
Lors du dîner, les participants pourront faire une donation à la Little Lighthouse Foundation, une fondation locale qui contribue notamment aux Jeux olympiques spéciaux, une compétition qui s’adresse aux personnes atteintes de déficiences intellectuelles (à ne pas confondre avec les Jeux paralympiques).
L'Epicerie at Wynwood, un coin de France chez les hipsters
Arthur Arnaize a deux passions dans la vie: le graffiti et la boulangerie. Normal, donc, qu’il décide de vendre du bon pain dans le quartier hipster de Wynwood.
Après avoir appris le métier de cuisinier et de boulanger pendant deux ans avec Thierry Schwartz, un chef étoilé d’Obernai, Miami semblait être une destination rêvée pour le jeune homme. Chef Schwartz, qui croit en son poulain, l’aide à s’implanter, à trouver les bons ingrédients dans un pays où le pain n’est pas une priorité. Puis patiemment, Arthur Arnaize va tester la cuisson du pain avec les taux d’humidité que l’on connait à Miami. Cela lui prendra des semaines pour arriver à trouver le bon dosage.
En avril, avec l’aide de ses parents, ce jeune boulanger de 26 ans ouvre l’Épicerie at Wynwood. Il fait son levain lui-même ainsi que son pain dès deux heures du matin.
Lieu de rencontre
L’Épicerie at Wynwood, ce n’est pas seulement les petits-déjeuners traditionnels français dès 8 heures du matin que les jeunes “professionals” du quartier affectionnent tant. C’est aussi un lunch frais avec des plats vegan mais aussi très français. En plus de la boulangerie et de l’activité traiteur (déjà bien en place), l’Epicerie sert aussi le diner.
« Nous voulons faire une épicerie comme dans nos anciens villages français, nous voulons que les gens s’y sentent bien, que ce soit un point de repère et de rencontre pour les habitants du quartier. »
Une épicerie à la française à Wynwood? Très tendance pour les habitants du coin. D’ici peu, des fruits et des légumes bio et locaux seront proposés dans cet espace à la fois contemporain et aéré.
Si vous n’y allez pas pour le pain, qui va vous rappeler vraiment la France, et que vous appréciez celui de Zak à quelques encablures de là, laissez vous tenter par les feuilletés au chocolat ou aux amandes ou encore les mille-feuilles …
Prenez vos places pour rire avec D'jal à New York et Miami
Après le Palais des Congrès et l’Olympia, D’jal, la star montante de l’humour, sera à New York et Miami les 15 et 17 septembre respectivement. Les tickets sont en vente.
L’humoriste est connu pour sa pièce « Le Portugais », vue par plus de 6 millions d’internautes sur Youtube. Lorsqu’il est ado, il se découvre un peu par hasard une passion pour le cinéma, grâce à une voisine. Ce n’est pourtant pas derrière les caméras qu’il débute sa carrière, mais dans un centre d’aide pour les myopathes.
Et puis un jour, il se rend compte qu’en face de ce foyer, il y a une grande école de cinéma: Louis Lumière. Il décide d’aller y recruter quelques étudiants, et grâce à sa motivation, il réalise avec eux un premier court-métrage. Il décide ensuite de monter sur scène, et de se lancer dans le « one-man show ». Après avoir multiplié les petits spectacles, la scène du « Jamel Comedy Club » sera un véritable tremplin pour sa carrière. Il enchainera avec des spectacles partout au Maghreb, mais aussi au Sénégal, au Niger, au Mali et en Côte d’Ivoire. Il revient ensuite vers l’Europe, où il se produit sur les scènes françaises et londoniennes. Il a également fait le mythique festival « Juste pour rire » au Québec.
A Beverly Hills, un conservatoire de musique bien français
Tout au bout de l’escalier pentu, des studios de musique flambant neufs. C’est dans ces nouveaux locaux lumineux de Beverly Hills que le pianiste franco-suisse Skander Ladjimi, a ouvert il y a quelques semaines le premier conservatoire à la française de Los Angeles, “The French Conservatory”.
A son arrivée dans la cité des anges en 2012, où il est venu prendre des cours de théâtre, cet ancien chef de projet du conservatoire international de musique de Paris (CIMP) remarque très vite que l’enseignement de la musique classique à Los Angeles présente de nombreuses lacunes.
Il manque aux jeunes les bases essentielles
“Ici, il n’existe pas de conservatoire, comme dans d’autres villes américaines ou internationales. Les élèves ont tendance à apprendre des systèmes: par exemple, jouer à la manière de Jimmy Hendrix. Mais il leur manque souvent les bases essentielles du classique qui doivent être acquises dès le début, pour pouvoir intégrer de grandes écoles comme Juilliard” explique Skander Ladjimi.
“Quant aux universités de Los Angeles, elles comptent très peu de musiciens originaires de la région. La plupart viennent de la côte est ou de l’étranger où la qualité de l’enseignement est bien meilleure. C’est dommage: surtout qu’aux Etats-Unis, un bon niveau en musique permet d’obtenir des bourses universitaires”.
Des diplômes reconnus par le CIMP
The French Conservatory s’inspire de l’enseignement dispensé par le CIMP, un conservatoire privé, fondé en 1925, avec l’aide de Maurice Ravel. “Le système de niveaux est le même qu’à Paris. Et le jury de fin d’année sera composé de plusieurs professeurs du conservatoire parisien” précise le directeur de l’école. “Les élèves qui souhaitent poursuivre leurs études de musique en France verront ainsi leurs diplômes reconnus par le CIMP”.
Au total, une dizaine de professionnels, dont plusieurs francophones, ont été recrutés. “Tous les professeurs qui enseignent ici doivent avoir au minimum un master ou un doctorat, ainsi qu’une vie artistique active en dehors de l’école” explique Anne-Lise Longuemare, professeur de piano franco-canadienne.
Chorale d’immersion en français
Les instruments et disciplines proposés vont de la guitare au piano en passant par le chant, le solfège, le saxophone, la clarinette, le violon, l’alto ou encore le violoncelle. “Bien sûr, l’offre continuera d’évoluer en fonction de la demande” précise Skander Ladjimi.
Une heure de cours de musique coûte 100 dollars de l’heure (125 dollars à domicile). Une réduction de 20% est offerte jusqu’à fin décembre en l’honneur des 90 ans du CIMP (tarif spécial dont pourront continuer de profiter, tout au long de leur scolarité, les élèves inscrits en 2015).
En août, un camp d’été musical accueillera aussi pendant deux semaines, les jeunes de tous niveaux, âgés de 9 à 18 ans. Enfin, de septembre à décembre, des cours de chorale d’immersion en français seront également proposés aux enfants de 4 à 6 ans.
Une exposition sur Amy Winehouse à San Francisco
Quatre ans après, le décès d’Amy Winehouse continue de susciter les interrogations. Après la sortie d’un documentaire controversé sur l’interprète de “Back to black” en juillet, une exposition lui est consacrée au Contemporary Jewish Museum de San Francisco jusqu’au dimanche 1er novembre.
L’exposition “Amy Winehouse: A Family Portrait” comporte deux parties. La première présente les biens personnels de la chanteuse, prêtés par ses proches et le Jewish Museum de Londres. Une seconde partie, “You Know I’m No Good”, revient sur les oeuvres de la chanteuse et ses influences dans le monde de l’art contemporain. Auteur et interprète anglaise célèbre pour sa voix et ses compositions jazz et pop, Amy Winehouse est décédée en 2011 après avoir marqué l’univers de la soul avec ses titre “Rehab”, “You know I’m no good”, et “Back to Black”.
"Les Dents de la Mer" à Movies on the Beach à Long Beach
Si vous n’avez pas profité de Movies on the Beach à l’Alfredo’s Beach House de Long Beach en juillet, allez-y en août. La programmation pour le mois fera plaisir aux petits et aux grands.
On vous recommande tout particulièrement “Jaws” (“Les dents de la mer”) de Steven Spielberg, projeté le 13 août à Granada Beach. Un film idéal pour le bord de mer! Les autres films au programme sont “101 Dalmatians” (le 4 août), “Maleficient” (le 6 ), un “Frozen sing-along” (le 11), “Guardians of the Galaxy” (le 18), “Surfs Up” (le 20), “Up” (le 25) et “Ferris Bueller’s Day Off” (le 27).
Les projections sont gratuites et ont lieu à Granada Beach au coucher du soleil (vers 8pm). Parking gratuit.
9 choses à faire sur un toit cet été à New York
Il faut parfois prendre un peu de hauteur pour décrocher les bons plans à New York. Voici quelques activités qui vous rapprocheront du 7eme ciel.
9. Un peu de musique au JCC Manhattan
Sur le toit du Jewish Community Center (JCC), l’été sera musical. Deux groupes juifs ont rendez-vous au centre communautaire de l’Upper West Side, connu pour ses activités et sa programmation culturelle. Les musiciens de Zusha, décrits comme “les étoiles montantes” de la scène musicale hassidique, et le groupe Moshav sont attendus les 30 juillet et 6 août respectivement. 334 Amsterdam Ave. (646) 505-4444. Infos ici.
8. Dire “bonjour” à Pierre Huyghe sur le toit du Met
Pierre Huyghe prend de la hauteur. L’artiste français a installé un curieux aquarium sur le célèbre toit du Met et arraché quelques dalles pour l’occasion. Une manière, pour lui, d’explorer le temps. Si cela n’a pas grand sens pour vous, lisez plutôt notre article sur cette installation, visible jusqu’au 1er novembre. Pour vous remettre de vos émotions, pensez à faire un tour au Roof Garden Café and Martini Bar. 1000 5th Ave. (212) 535-7710
6. Se prendre pour un fermier
Brooklyn Grange est l’une des quelques fermes urbaines qui ont vu le jour à New York. Présente dans le quartier du Brooklyn Navy Yard et à Long Island City (Queens), elle organise des ateliers et des visites tout au long de l’été. Consultez le programme ici.
5. Piquer une tête à l’Americano

4. Bruncher chez Juliette
C’est un “must” pour le brunch. Juliette, adresse bien connue des habitants de Williamsburg, est très prisée des hipsters du coin, qui ne rigolent pas avec leurs oeufs “benedicte”. Dans ce restaurant au décor de café parisien, avec beaucoup de verdure, allez vous asseoir à l’étage pour profiter du soleil. Le toit se remplit vite. 135 N 5th St, Brooklyn. (718) 388-9222. Site
3. Boire un verre sur un rooftop
Il y a des dizaines de rooftops à New York. Pour vous aider à faire votre choix, consultez notre séléction de nos neuf rooftops préférés. Visitez aussi notre guide des nouveaux rooftops.
2. Regarder un film
Le festival Rooftop Films a pour ambition de révéler des films “underground” au grand public. Il fait beaucoup plus que de les faire remonter à la surface: il les montre en altitude. Ce festival de cinéma estival prend ses quartiers jusqu’à fin août sur les toits new-yorkais (ou sur le plancher des vaches). Certains films sont payants. Programme ici
1. Faire du yoga avec Alvin Ailey
Du 4 juin au 3 septembre, la célèbre école de danse Alvin Ailey accueille des cours de yoga sur son toit. Les séances ont lieu tous les jeudis. Ici, c’est le yoga dit “ashtanga” qui est enseigné. Cette technique a pour but de faciliter la circulation et tranquilliser l’esprit. Tout un programme. The Joan Weill Center for Dance. 405 West 55th Street. Infos ici
Yelle fait un crochet par Miami et New York
Entre le Mexique et la Suède, Yelle s’offre un détour par les Etats-Unis. Elle sera le 31 juillet à Miami et le 1er août à New York. Elle jouera respectivement au Bardot et au Full Moon Festival.
Lire aussi: Yelle: « On ne pensait pas avoir une carrière internationale »
Les « live » explosifs de Julie Budet sont particulièrement prisés aux Etats-Unis. Depuis son premier album « Pop-Up », classé en 2007 dans le Top 10 du classement Billboard des meilleures ventes d’albums de musique électronique, la chanteuse a réalisé plusieurs tournées internationales et s’est produite dans les plus grands festivals électro du monde, dont Coachella en Californie. Elle a sorti son troisième album “Complètement fou” fin 2014.
Flyr, la start-up qui prédit le prix des billets d'avion
Saviez-vous que lorsque nous cherchons des billets d’avion sur internet, nous passons en moyenne près de sept heures sur notre ordinateur et que nous consultons plus d’une vingtaine de sites ? Tout ça, sans aucune garantie de trouver le meilleur prix…
Partis ce constat simple, les Français Cyril Guiraud, Alexandre Mans et Jean Tripier se sont lancé le pari de « prédire » les variations de prix et d’aider les consommateurs à gagner du temps et de l’argent. Tous les trois ont créé Flyr, site de prédiction analytique spécialisé dans les billets d’avion, basé à San Francisco et Paris.
Cette jeune entreprise compte aujourd’hui 18 salariés et a levé 4,2 millions de dollars en amorçage aux Etats-Unis, dont 500.000 auprès d’AXA Strategic Ventures.
« On fait de l’analyse historique (sur les trois dernières années), mathématique et statistique » explique Cyril Guiraud. Tous les jours, la start-up analyse des milliards de points d’information sur les billets d’avion. Ses algorithmes génèrent alors des modèles de prédiction sur 120 jours. Pour cela, elle se base sur l’offre et la demande, la popularité de l’itinéraire, la période de départ et les facteurs de remplissage d’avion.
“C’est un peu comme la météo”
“On est ainsi capable de dire – très précisément – ce qui va arriver au prix d’un billet d’avion, ce que ne font pas les autres comparateurs. C’est un peu comme la météo, les autres sites vous diront : la semaine prochaine, en Californie il fera en moyenne 30 degrés. Nous, chez Flyr, on est capable de vous dire: la semaine prochaine à San Francisco il fera 25 degrés. »
Pour cela, Flyr fonctionne comme un comparateur de prix classique auquel s’ajoute un conseil : acheter ou attendre. Se greffe également la fonctionnalité « Farekeep », système de garantie tarifaire que vous pouvez contracter pour un montant dépendant du prix du billet (comptez en moyenne 20 dollars pour un vol de 400 dollars) qui sert de protection contre la hausse des prix.
Ce dernier vous permet en effet de bloquer le tarif de votre billet pendant 7 jours. « Si le prix augmente pendant ces sept jours Flyr vous rembourse la différence. Si le prix baisse, vous n’avez plus qu’à acheter le billet le plus avantageux. Si vous ne voulez plus acheter le billet, vous perdez simplement le montant de la garantie contractée ».
S’informer sur les hausses avant qu’elles ne surviennent
Autre fonctionnalité à venir : « FareBeacon », une alerte tarifaire qui permet de suivre l’évolution des tarifs des vols. Grâce à elle, Flyr pourra vous fournir des prévisions tarifaires et vous informer -via des alertes – des hausses avant qu’elles ne surviennent.
Flyr couvre aujourd’hui 100% des Etats-Unis. Leurs prédictions sont également disponibles en France et en Angleterre. L’Allemagne et l’Espagne devraient suivre.
Trois jours dans le Kentucky
Découvrir le Kentucky, c’est faire le pari de l’authenticité et de l’histoire. Terre natale d’Abraham Lincoln, théâtre de la plus grande course de chevaux du pays, mais aussi berceau du Bourbon et de la musique “Bluegrass”, ce petit Etat a beaucoup à offrir aux amateurs de traditions.
Jour 1
Depuis 1981, la ville de Bowling Green abrite l’usine d’une des automobiles mythiques des Etats-Unis: la Corvette. Cent trente sept voitures “sur mesure” y sont produites chaque jour. Ce complexe très sécurisé de 93.000m2 se visite sur rendez-vous et permet d’assister à la fabrication de ce véhicule auquel son concepteur, Harley Earl, avait souhaité donner “un nom qui sonne français”. A l’extérieur de l’usine, un musée abrite tous les modèles produits depuis 1953 et retrace l’histoire de ce coupé sport.
A 80 kilomètres plus au Nord, l’histoire industrielle cède le pas à l’histoire politique. A Hodgenville, près d’Elizabethtown, le site de Knob Creek abrite le modeste chalet natal d’Abraham Lincoln. Désormais protégé par un immense mausolée, cette maisonnette et son musée attenant permettent de comprendre la personnalité du futur président.
Quinze kilomètres plus loin, Bardstown constitue la dernière étape idéale de cette journée. Elue l’une des plus belles petites villes d’Amérique, avec sa cathédrale, son musée du Whiskey, celui de la guerre de Sécession ou encore “My Old Kentucky Home”, cette ancienne plantation ayant inspirée la chanson folklorique de Stephen Foster. Mais c’est dans la maison du docteur français Henri Chapeze (ancien soldat de Lafayette) rebaptisée “Kentucky Bourbon House” qu’il convient de se détendre, en profitant de cours de cocktails à base de Bourbon, dont le fameux Mint Julep.
Jour 2
Si l’Etat est célèbre pour le “Kentucky Derby” , plus importante course de chevaux du pays ayant lieu chaque année au début du mois de mai à Louisville, l’atout majeur du Kentucky se trouve pourtant… au fond d’un verre. Le whiskey y règne en effet en maître, un comble pour un Etat dont la plupart des comtés ont interdit la consommation d’alcool ! La naissance des distilleries remonte à plusieurs siècles, notamment dans le comté de… Bourbon, baptisé en hommage aux rois de France. On ne parle d’ailleurs plus de whiskey depuis longtemps, mais bel et bien de Bourbon.
Quelle que soit la région de l’Etat, une distillerie ou un musée se trouve à proximité. Des parcours de dégusation sont organisés à travers tout le Kentucky, que ce soit pour découvrir les producteurs les plus importants (Jim Bean, Four Roses, Wild Turkey, etc.) par le biais du “Kentucky Bourbon Trail” ou de des distilleries plus artisanales avec le “Craft Tour” . A Louisville, un “Urban Tour” est également proposé.
Jour 3
A la frontière avec l’Illinois, Paducah est l’une des villes les plus séduisantes de l’Etat. Cité stratégique lors de la guerre de Sécession, elle fut ensuite l’une des plaques tournantes des échanges commerciaux grâce à la navigation fluviale. Celle-ci y est toujours essentielle puisque quatre fleuves s’y rejoignent (Mississippi, Ohio, Cumberland et Tennessee). L’histoire fluviale peut être appréciée au sein du Tour River Discovery Center.
Si Paducah a bénéficié de la navigation pour se développer, les fortes crues l’ont aussi éprouvée. De fait, une muraille de 5m de haut et de 20km de long, dont les ouvertures peuvent être fermées hermétiquement, a été installée pour protéger les berges. Une protection qui est ornée d’une fresque retraçant l’histoire de la ville.
L’architecture de Paducah constitue aussi l’une de ses richesses. Les constructions du XIXe sont préservées et mises en valeur, offrant au centre ville un charme suranné. Plus moderne, mais réservé aux traditions, le musée du Quilt est incontournable. Cette manière de coudre le tissu est mis à l’honneur dans cette institution qui possède la plus importante collection au monde de ce type de créations.
Autre curiosité de la ville, l’Hotel Metropolitan. Durant la ségrégation, celui-ci était le seul à pouvoir accueillir les voyageurs noirs. Ouvert de 1908 à la fin des années 1990, il vit passer BB King, Billie Holiday, Ike et Tina Turner, etc. Des spectacles historiques y sont organisés sur demande.
A visiter également…
- Berea: Un petit village d’artisans (luthier, ébeniste d’art, souffleur de verre, forgeron d’art…) construit autour de l’université à l’architecture victorienne, dont la particularité est d’offrir des études gratuites pour les enfants de familles à faibles revenus.
- Owensboro: Encore confidentielle, la “Bluegrass music” commence à s’imposer sur les terres de la country. Né dans le Kentucky après la Seconde Guerre mondiale, ce style musical trouve ses racines dans la ruralité et la simplicité des instruments. Un musée lui est dédié à Owensboro, où l’on découvre que ce genre musical remonte à un seul homme, Bill Monroe (1911-1996), lequel a passé sa vie à en poser les bases, puis à le faire vivre dans tout le Sud des Etats-Unis. La Bluegrass bénéficiera bientôt d’un centre international de 5000m2 (un projet de 15 millions de dollars), toujours à Owensboro, où se tient également un festival chaque année qui attire 25.000 spectateurs. A noter que la ville organise aussi l’un des plus célèbres festivals de barbecue !
- Dale Hollow State Resort Park: l’un de nombreux parcs naturels de l’Etat, où l’on peut camper, faire du bateau, jouer au golf, se promener à cheval…
À savoir
Avant de partir: Kentucky Tourisme ; Parcs naturels
Hôtels: Auburn Place Hotels & Suites (89$/nuit), à Paducah. Boone Tavern Hotel (150$/nuit), à Berea. Hampton Inn (99$/nuit), à Bardstown.
Déjeuner : Montana Grille (Bowling Green), Moonlite BBQ (Owensboro), dStarnes (Paducah),
Dîner : Cynthia’s (Paducah), Harrison-Smith House (Bardstown), Rivue (Louisville).