Il avait commencé au printemps 2015 une chimiothérapie dans le meilleur hôpital de Los Angeles, Cedars- Sinai, où son ami Johnny Hallyday avait frôlé la mort en 2009. Mais après des mois de bataille, le cancer a finalement eu raison de Christian Audigier. Le célèbre créateur de mode et homme d’affaires français, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi, à Los Angeles, à l’âge de 57 ans. En janvier dernier, les médecins lui avaient diagnostiqué un syndrome myélodysplasique (MDS), un cancer de la moelle osseuse.
Né en Avignon en 1958, Christian Audigier avait débuté sa carrière dans le monde de la mode, très jeune, à l’âge de 17 ans. Celui qui voulait révolutionner la mode du “jeanswear” avait notamment travaillé pour Guess, Levis et Diesel. En 2000, il était parti s’installer à Los Angeles: il y avait fait fortune grâce à sa marque Ed Hardy lancée en 2004, dont les célèbres T-shirts et casquettes avaient été popularisé par les plus grandes célébrités d’Hollywood et du show-business: de Michael Jackson à Madonna, en passant par Britney Spears ou Justin Timberlake.
Cet amateur du monde de la nuit et ami des stars, se disait notamment proche du “Roi de la Pop”. A la mort de Michael Jackson en 2009, Audigier avait même un temps envisagé deracheter sa dernière demeure à Los Angeles. Cette même année, il avait raconté son incroyable parcours dans une autobiographie intitulée: “Mon American Dream : des cités d’Avignon à la Cité des Anges”, aux Editions Michel Lafon.
Père de quatre enfants, il était à la tête d’une fortune de plus de 500 millions de dollars. Vendredi matin, de nombreuses stars et amis proches, dont le chanteur Johnny Hallyday, lui ont rendu hommage sur la toile.
Avec l’ouverture d’une école publique en « dual immersion » chaque année depuis cinq ans, toutes langues confondues, le bilinguisme a le vent en poupe en Géorgie.
« Il y a un total de 14 écoles en immersion linguistique en Géorgie (…). La demande des parents est telle que de nombreuses écoles ouvriront dans le futur », assure Greg Barfield, spécialiste du programme au Département de l’Education de Géorgie dans le rapport de l’Ambassade de France sur les programmes bilingues. Nouvelle école à charte
C’est à Alpharetta, petite ville au nord d’Atlanta, qu’ouvrira, en août 2015, l’International Charter School of Atlanta (ICS Atlanta), dernière école en date. Du Kindergarten au 4th grade, elle offre un programme d’immersion en français (mais également en espagnol, en mandarin et en allemand). Les inscriptions sont d’ores et déjà bouclées et les listes d’attente extrêmement longues.
Comme cela a été le cas pour bon nombre d’écoles publiques en immersion en Géorgie, « l’ICS Atlanta a été créée suite à l’initiative d’un groupe de parents convaincus et de professeurs. Il y avait un manque manifeste de possibilités d’immersion linguistique dans la région notamment en français », explique Séverine Plesnarski, responsable de la section francophone à l’ICS Atlanta.
« Il y a clairement un souhait de la part des autorités politiques de développer ce type de modèle bilingue en Géorgie. Nous soutenons intensivement cette initiative, et défendons le choix du français parmi les autres langues », commente Alexandre Durand, attaché de coopération et d’action culturelle au Consulat de France d’Atlanta. Géorgie et Utah, même combat
Le panorama de l’immersion en Géorgie a de nombreuses similitudes avec l’Utah, modèle précurseur de l’immersion linguistique.
Aujourd’hui, en Utah, 25.000 élèves se rendent dans 118 écoles en immersion linguistique (63 en espagnol, 33 en chinois, 14 en français, 6 en portugais, 2 en allemand). Ce résultat est le fruit d’une loi votée en 2008 par le Sénat de l’Utah (The International Initiatives – Bill 41). « Des moyens importants sont alloués à ces écoles. Pédagogiquement, nous travaillons au niveau de l’Etat de manière uniformisée et ce, peu importe la langue enseignée. A mon sens, c’est pour cela que cela fonctionne si bien », explique Kaye Murdock, responsable de la section française au Département de l’Education de l’Utah.
« L’une de nos particularités, efficace, expérimentée et confirmée par les dernières recherches, consiste à immerger les enfants dans une langue la matinée et dans une autre l’après-midi ». Manque de financement et de professeurs
En Géorgie, « la volonté politique est là mais ce qui nous manque, c’est le financement car il va devenir nécessaire de créer, dans le cursus scolaire secondaire, des cours avancés appropriés aux élèves en immersion et réaménager l’infrastructure scolaire existante» explique Stéphane Allagnon, président de l’American Association of Teacher of French (AATF) en Géorgie.
Pour les écoles publiques et privées de Géorgie proposant l’immersion en français, d’autres défis seront également à relever comme le manque de professeurs ou la capitalisation officielle dans le secondaire des crédits acquis dans le système immersif primaire.
« L’une de nos plus grandes difficultés est de trouver des professeurs », confirme Soraya Roudchi, directrice de la Little Da Vinci School, une école internationale d’Atlanta. Le programme « Jules Verne » de mobilité des enseignants liant l’Utah à des Académies françaises pourrait être une piste à étudier « pour autant que les visas J1 attribués aux enseignants étrangers puissent être accordés en plus grand nombre en Géorgie », précise Alexandre Durand, du consulat.
“Ils ont bloqué les routes, ce qui a mis la circulation à l’arrêt pendant des heures. Ils ont brûlé des pneus crevés. Ils ont renversé des voitures Uber”. Le Wall Street Journal n’en revient pas: les chauffeurs de taxis français ont voulu la peau d’UberPop et ils ont sorti les gros bras.
Dans un article intitulé “La France arrête Uber” (en référence à l’arrestation de deux responsables d’Uber France et Europe), paru le 3 juillet, le journal s’intéresse aux conséquences de ce conflit sur l’image de la France. Pour le quotidien, les enseignements sont très clairs: “Paris envoie un message glaçant à tous les entrepreneurs qui souhaient investir en France” . Fuite des investisseurs
Selon cet article, si la France n’est pas le premier pays à remettre en question Uber, elle n’est pourtant pas en position de le faire aujourd’hui en raison de sa condition économique : “Les Français échouent au test d’Uber à un moment particulièrement mauvais pour leur économie, que les investisseurs étrangers fuient à un rythme plus rapide que presque tout autre pays développé.”
Le Wall Street Journal relève une certaine hypocrisie des dirigeants français en rappelant que le ministre de l’économie Emmanuel Macron était aux Etats-Unis récemment pour “encourager l’investissement étranger dans l’économie brisée de son pays. Il a même rencontré des techies et des étudiants de l’Harvard Innovation Lab pour présenter la France comme une destination entrepreneuriale. Les arrestations d’Uber envoient un message différent” .
A l’occasion de leur deuxième album “À bouche que veux-tu ?”,Brigitte se produira aux Etats-Unis en septembre. Le duo composé Sylvie Hoarau et Aurélie Saada serale vendredi 18 septembre au Poisson Rouge à New York,le vendredi 25 septembre au Bimbo’s 365 Club à San Francisco et le samedi 26 septembre au Luckman Fine Arts Complex de Los Angeles.
Connues grâce à leur reprise Ma Benz de NTM, leur premier album “Et vous, tu m’aimes ?” a été certifié double disque de platine. En 2011, les deux chanteuses, qui ont pris le nom de Brigitte en hommage aux grandes “Brigitte” françaises (Bardot, Fontaine, Lahaie) ont ensuite effectué une tournée de 250 dates en France et à l’étranger. Aux Etats Unis et au Canada, le duo effectuera seulement huit dates. Outre New York, Los Angeles et San Francisco, les chanteuses seront les 15 et 23 septembre au Empty Bottle à Chicago, le 19 septembre au Birchmere à Alexandria, le 21 septembre au Virgin Mobile Corona Theatre à Montréal et le 22 septembre au Hoxton à Toronto.
Si la situation de la Grèce est du chinois pour vous, bloquez votre lundi 13 juillet. Jean-François Bonneté, conseiller consulaire, organise une conférence sur la “crise grecque” avec le professeur d’économie de Rice University Ted Loch-Temzelides.
La discussion aura lieu à Rouge Wine Bar à Houston à partir de 5:30pm. Entre autres casquettes, M. Loch-Temzelides a travaillé et conseillé plusieurs organismes financiers américains et internationaux, comme la Réserve fédérale, la Banque centrale européenne et le FMI.
Gratuit.
Novembre 1992. Des jeunes, des histoire d’amour, de la drogue, des boites de nuits… Et de la musique. Beaucoup de musique. “Eden”, c’est un long voyage de 20 ans au cours duquel des jeunes, devenus moins jeunes, tentent de trouver leur paradis.
Paul adore la musique électronique. Avec son meilleur ami, il crée le duo “Cheers” et fait ses premiers pas dans le milieu électro de la nuit parisienne. Passionné par sa musique et entièrement dévoué à son activité de DJ, il en oublie de construire sa vie.
De soirée en soirée, et de peine de coeur en peine de coeur, Paul essaye de trouver sa place dans une société où sa musique peine à être reconnue comme art. Bien obligé de constater qu’il stagne alors que, un peu par hasard, ses copains et concurrents, les Daft Punk, explosent, il commence des jobs alimentaires qui ne l’aident pas à s’épanouir. Accro’ à l’alcool et dépendant d’une mère peu encourageante, Paul survit, tant bien que mal.
Réalisé en 2014 par Mia Hansen-Løve, “Eden” a été présenté au festival de Toronto et salué par la critique. Un moment de cinéma sensible et entraînant.
Une table dehors, au soleil ou à l’ombre, de la limonade et quelques arbres pour s’échapper de la rumeur de la ville : c’est tout ce qu’on demande lorsque le mercure avoisine les 30 degrés. On vous propose ici nos dix terrasses new-yorkaises préférées. 10. Ladurée (SoHo)
Les macarons de Ladurée sont déjà bons. Mais ils sont encore plus bons sur une terrasse. Celle du Ladurée SoHo, sur West Broadway, est superbe. Tables coquettes, plantes et arbres: ici, l’ambiance est romantique, soignée. Retrouvez-y un menu complet de sandwiches, salades, de plats raffinés et bien entendu… de desserts. 398 West Broadway. Site ici 9. Pera SoHo (SoHo)
Qu’on est bien à Pera SoHo. Cette terrasse à l’abri des regards, en plein coeur de SoHo, fait tout pour vous mettre à l’aise: coussins, tables basses, chaises en bois… Il ne manque plus que la plage pour vous rendre complètement heureux. On a testé et aimé le rosé. Le menu se veut méditerranéen. A noter que l’endroit dispose d’un “skydeck” si vous voulez prendre de la hauteur. 54 Thompson St. Site ici 8. Bia (Williamsburg, Brooklyn)
Pas vraiment fun, les restaurants asiatiques? Bia veut prouver le contraire. Ce bar et restaurant viet-namien branché, à la déco rustique et industrielle, possède une grande terrasse en bois, où l’on peut boire des verres tout en profitant d’une vue sur le pont de Brooklyn. Petites guirlandes lumineuses, grandes tables collectives, soupes Pho et bières asiatiques à prix doux. 67 S 6th St. Site ici 6. Forrest Point (Bushwick, Brooklyn)
Au coeur du quartier arty de Bushwick, sur Flushing Ave, Forrest Point offre un coin d’éden. Des plantes, des arbres, des tables en bois et sous les pavés, la plage. Quand le soleil se couche derrière la skyline, les lampes s’allument doucement, ambiance cosy sous la verdure. La carte affiche de quoi grignoter quelques tacos, d’excellents burgers, sandwiches d’aubergines ou salade de quinoa. Pour se rafraîchir, les bières et cocktails ne manquent pas (mention spéciale pour Jets To Brasil). Et en plus, vous ne vous ruinerez pas ! 970 Flushing Ave, Brooklyn. Site ici 5. Le BBar East Village
Une grande terrasse, des canapés, des plantes, des carreaux bleus et des petits lampions : on est bien dans le patio du BBar, protégé entre quatre murs du brouhaha de Bowery. Le week-end, on y vient pour prendre un brunch à l’ombre, ou le soir, pour diner ou boire des verres à des prix corrects. La carte est classique, style grill américain : burger bien roboratif, steak-frites, pizzas tout à fait correctes, salades Caesar ou Cobb. Si le B Bar est très animé les soirs, on trouve souvent de la place, car le lieu est vaste. Un endroit parfait pour accueillir des groupes (et qui prend des réservations). 40 E 4th St, site ici 4. Caprices by Sophie (Williamsburg, Brooklyn)
En passant devant la pâtisserie Caprices by Sophie, on ne peut pas deviner que sa porte arrière donne sur une jolie terrasse dans un jardin, façon backyard. L’après-midi, sur la grande table en bois, on croise des free-lance du quartier qui viennent, avec leur MacBook, boire un café et déguster des choux à la vanille ou au caramel au beurre salé (les spécialités de la maison, délicieux). Tout en profitant du wi-fi gratuit. La pâtisserie, ouverte fin 2013 par une ex-avocate d’affaires française, vous accueille jusqu’à 8pm, et 9pm le week-end. 138 N 6th St, Brooklyn. Site ici. 3. Le Pain Quotidien (Midtown)
De la rue, on ne voit pas la terrasse de ce Pain Quotidien. Et c’est bien cela qui fait son charme. Perché au-dessus de Park Avenue, cette terrasse spacieuse offre une échappatoire sympathique du va-et-vient de Midtown. 3 Park Ave. Site ici 2. Cannibal (Midtown)
On ne va pas faire semblant: on a plus aimé la terrasse intérieure de ce nouveau restaurant que le service ou le menu. Les plats ont mis du temps à sortir pour un résultat mitigé. Mais dans ce restaurant de Midtown, dont le slogan est “bière et boucherie”, l’atmosphère se veut rustique. Et c’est réussi. Les tables, posées sur un sol pavé, cotoient de nombreuses plantes. Grand plus: pour les cyclistes, il est possible d’accrocher votre vélo au mur. Le Tour de France y est montré. Végétariens: allez voir ailleurs. 113 E 29th St. (212) 686-5480. Site ici 1. The Astor Room (Astoria, Queens) credit: The Astor Room (Facebook)
C’est un petit bijou. Et, malheureusement pour les habitués, nous le révélons aujourd’hui. Ce restaurant, situé au sein des studios Kaufman, est un petit havre de paix, caché des regards derrière une grille. La terrasse est relativement petite – une trentaine de places au bas mot. Lors de notre visite, une chanteuse de jazz assurait l’ambiance. Les plats que nous avons commandés (asperges grillées, Red snapper, Farmers Pasta…) étaient excellents, délicats. Parfait pour une petite sortie romantique. 34-12 36th St. Site ici Par Jessica Gourdon et Alexis Buisson
Parler avec un membre de l’expédition de la Station spatiale internationale, construire sa propre fusée, écouter des spécialistes d’astronomie… Tel est, en partie, le programme de la “Moon Day 2015” au Frontiers of Flight Museum de Dallas.
Cet évènement annuel, le plus grand rassemblement d’astronautes frustrés ou en culotte courte, aura lieu cette année le 18 juillet, entre 10am et 5pm. Plusieurs activités sont proposées pendant cette journée très “spatiale”. Vous pourrez notamment discuter l’astronaute Anousheh Ansari et poser vos questions directement aux membres de l’Expedition 43 qui est actuellement dans la Station spatiale internationale. Les plus jeunes sont invités à des ateliers artistiques de créations de lunes.
Les Métalliers Champenois Corp. (LMC), l’entreprise de ferronnerie du New Jersey qui a rénové la mythique torche de la Statue de la Liberté, vient de se déclarer en faillite. Elle a enclenché une procédure dite de Chapter 7, qui régit les banqueroutes, devant le tribunal de commerce de Newark.
Créée par un Français (Jean Wiart) au début des années 1980, la société s’était taillée un solide réputation en faisant entrer le savoir-faire de ses Compagnons chez les riches américains: de Bill Gates à Madonna, on s’arrachait leurs réalisations, dont des rampes d’escalier à plusieurs millions de dollars… Lire: Les Métalliers Champenois, ferronniers de stars
Malgré un secteur de la construction en plein boom, la société américaine a donc fait de mauvaises affaires. Selon le site d’information NorthJersey.com, qui s’appuie sur des documents révélés lors de la procédure, l’entreprise a vu ses revenus baisser ces dernières années. Depuis le début de l’année, elle a engrangé 588.000 dollars, contre un total de 2,9 millions en 2014 et 3,2 millions en 2013.
La société doit également de l’argent à différentes personnes et entités (388.000 dollars à TD Bank, 230.000 à l’IRS, 48.000 dollars à Jean Wiart, le fondateur de la société, 584.000 dollars à la société Métalliers Champenois en France). Poursuite
En outre, elle est poursuivie devant un tribunal de Manhattan depuis février par une entreprise de rénovation et de construction, Interior Management, qui l’accuse de ne pas avoir réalisé un projet, malgré un paiement de 100.000 dollars. “Avec la procedure de mise en faillitte, nous ne sommes pas du tout sûrs de récuperer cet argent, indique Gary N. Moss, l’avocat d’Interior Management.
L’entreprise a connu un changement de direction en janvier, quand son ancien président Julien Legeard (qui avait pris le contrôle de l’entreprise en 2011, à 28 ans), est parti. Jean Wiart, le fondateur, avait alors repris les commandes de l’entreprise. Nouveau départ?
La procédure de Chapter 7 aux Etats-Unis ne marque pas la fin des entreprises qui y ont recourt. Elle leur permet de réoganiser la dette pour pouvoir, dans le meilleur des cas, relancer l’activité. Ce dispositif est souvent vu par les professionnels du droit comme une opportunité pour les entreprises ou individus en difficulté financière de prendre un nouveau départ, sans dette.
M. Wiart n’a pas répondu à nos demandes de commentaires. Tout comme l’avocat de la société Ken Wasserman. Joint par téléphone, Julien Legeard s’est lui aussi refusé à toute déclaration.
Les Français passent leur temps à manifester. Dans un article publié le 6 juillet sur le site d’information Vox, le journaliste Zack Beauchamp se penche sur ce cliché.
La première question qu’il faut se poser est : “est-ce vrai?” La réponse n’est pas évidente, selon le journaliste, qui s’appuie sur des chiffres rapportés par le site d’information The Local : “Selon la façon dont vous regardez les chiffres, la France est soit dans la moyenne européenne en terme de manifestations, ou tout en haut dans des données telles que le nombre de manifestations et de journées de travail perdues à cause des grèves.” Uber
En revanche, il est clair pour lui que les manifestations “sont plus importantes et visibles dans la vie politique française que dans n’importe quel autre pays développé” . Merci Uber!
Zack Beauchamp revient sur les origines de cette tendance. Il montre que cela vient des « charivaris » , ces manifestations de rue qui ont éclaté dans les années 1780, autour de la révolution française, quand des groupes de jeunes hommes allaient frapper aux maisons d’individus ayant commis une faute morale – “une relation extra-conjugale par exemple” . Ils leur demandaient de l’argent ou les forçaient à fuir la ville.
Avec le temps, ces réunions sont devenues de plus en plus politiques. “La colère des manifestants n’était pas uniquement tournée contre l’autorité locale, mais contre la politique nationale qu’elle représentait” . Les syndicats sont « parano »
Pour le journaliste, les syndicats ont renforcé ce phénomène. Il note ce qu’il appelle “la nature paradoxale des syndicats français” : nos syndicats sont « forts et faibles » en même temps. Seulement 8% des travailleurs français sont syndiqués, mais la loi française confère aux représentants syndicaux un rôle “étendu” dans le management des entreprises.
“Parce que les syndicats doivent tellement de leur pouvoir non pas au nombre de leurs membres mais à des lois favorables qui peuvent être abrogées théoriquement à tout moment, ils sont parano. Ils veulent davantage combattre une politique dans le présent que dans le futur, car ils ne sont pas sûrs de pouvoir le faire demain” . La faute des patrons aussi
“Le fait que les syndicats français sont parano ne veut pas dire que personne ne veut leur peau. Les entreprises connaissent leur faiblesse, et donc les négociations commencent souvent sur une ligne dure, ce qui encourage les syndicats à organiser des manifestations violentes plutôt que d’essayer d’en découdre à la table des négociations” .
Mais Zack Beauchamp rappelle aussi que les travailleurs français ont obtenu le droit de grève bien avant le droit de se syndiquer. “Ce qui veut dire que la France a développé une tradition de grève et d’activisme bien avant qu’une hiérarchie syndicale se mette à négocier pour eux. La grève était un premier recours, plutôt qu’un dernier, et d’une certaine manière, c’est toujours dans le muscle de la mémoire” .
Vacances au bord de la mer, glaces qui tombent par terre et autres maladresses, Monsieur Hulot est le personnage de toute une génération.
Rires en noir et blanc, pas de parole mais une fameuse mélodie signée Alain Romans et la bonne vieille voiture Salmson pétaradante de Monsieur Hulot qui, en 1953, part sur les plages comme la plupart des Français de l’époque… Malgré la pipe d’adulte qu’il fume inlassablement, Monsieur Hulot ne se différencie pas des enfants qui courent entre les chateaux de sable et se prennent d’amitié pour lui. Comme s’il n’avait jamais tout à fait grandi, c’est avec un pincement au coeur que Monsieur Hulot voit septembre arriver. Dans la petite station balnéaire, on se souviendra toujours de son passage.
“Les Vacances de Monsieur Hulot”, chef d’oeuvre de Jacques Tati, sera projeté à l’Egyptian Theater le vendredi 17 juillet à 7:30pm. Il sera suivi d’un autre film dans lequel Jacques Tati interprète le personnage principal, “Jour de fête”, qui raconte l’histoire d’un petit village français en pleine préparation pour la fête annuelle.
(Article partenaire) Le Tour de France, ses ascensions spectaculaires, son public déchainé, ses coureurs qui rament, ses chutes mémorables… Retrouvez tout cela sur la chaine francophone TV5 Monde jusqu’au 26 juillet, date de l’arrivée sur les Champs-Elysées.
La Grande Boucle s’est élancée le 4 juillet d’Utrecht aux Pays-Bas. Le peloton descendra le quart nord-est de la France avant de s’envoler pour Pierre Saint-Martin le 14 juillet dans les Pyrénées et de traverser tout le sud du pays, avec quelques belles étapes de montagne. Avant de s’envoler pour Paris, les coureurs termineront à l’Alpe d’Huez. Les retransmissions auront lieu tous les jours de course à partir de 2:30pm (EST). C’est la 102eme edition du Tour de France.
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