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France Run: la France court à Central Park en août

Être essoufflé, dégoulinant de sueur et plein de courbatures, c’est un petit plaisir que nous sommes de plus en plus nombreux à nous offrir.

Le 29 août, une course spéciale France vous permettra de fouler les allées de Central Park. France Run s’étalera sur 8km au coeur du plus grand espace vert de la ville. Hommes, femmes et enfants sont attendus sur la ligne d’arrivée à 8am (9:30am pour les enfants). Plusieurs prix, dont un voyage à Paris, sont à gagner.  La course commencera sur l’East Drive à 66th Street et passeront par Lasker Pool et le mythique Reservoir pour terminer près de Bethesda Terrace.

Inscriptions auprès de la New York Road Runners (9 East 89th Street) la veille et l’avant-veille, le jour même pour les enfants.

 

Saxos et jazz bands sur Fillmore street, à San Francisco

Chaque été, Fillmore street, à San Francisco, rend hommage au jazz. Le Fillmore Jazz Festival, qui rassemble chaque année près de 100 000 participants durant le week-end de l’indépendance, aura lieu samedi 4 et dimanche 5 juillet de 10 am a 6pm.
C’est l’un des plus grands festivals de jazz de la côte ouest. Sur 12 blocs, l’événement met en scène artistes confirmés et nouveaux talents, tout en offrant au visiteurs une expérience artistique et sensorielle.
Le festival donnera lieu à près d’une vingtaine de concerts de jazz de style classique, avant-gardiste, contemporain, et plus d’une trentaine de musiciens de jazz.
Le programme complet ici.

La Mermaid Parade met le cap sur Coney Island

Si vous êtes de passage à New York, c’est une tradition à ne pas manquer.  Les sirènes et leurs bijoux de coquillages défileront à Coney Island ce samedi 20 juin pour la célèbre Mermaid Parade.
L’évènement, qui marque l’arrivée de la saison estivale en célébrant mythologie et rituels marins, est l’un des défilés artistiques les plus importants des Etats-Unis. Créé en 1983,  il rassemble prés de 3.000 participants, et met en valeur l’histoire et la culture de ce quartier du sud de Brooklyn. En hommage au solstice d’été, chars, banderoles et participants déguisés arpenteront les rues de Coney Island, avec un départ prévu entre Surf Avenue et la 21st street à 1pm. La parade continuera sur la 10th street, et se terminera à Steeplechase Plaza. Tout cela se passe autour de la station de métro Coney Island.
 
 
 
 
 

Le 20 juin, à San Francisco, vous saurez tout sur le Pinot

Qu’on l’aime gris, blanc ou noir, le Pinot sera mis à l’honneur au 11ème festival du Pinot à San Francisco, samedi 20 juin.
Le festival réunira près de 80 artisans et vignerons, représentant différentes régions cultivant le Pinot. L’événement débutera à 12pm par un séminaire (sur réservation) sur les différents Pinots avec une dégustation fournie par six domaines viticoles différents. Le festival ouvrira ensuite ses portes au public de 2pm à 5pm, et prévoit démonstrations, dégustations de vin, et rencontre avec les vignerons.
Le programme :
11.30am-1.30 pm : séminaire spécial réservé aux membres du wine buying trade, avec présentation de prés de 200 pinots différents.
12pm-2pm : Séminaire régional avec dégustations spéciales et discussions avec les vignerons présents.
2pm-5pm : Ouverture du festival au public

Sketchfab, la start-up des fichiers 3D, lève 7 millions de dollars

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Chez Sketchfab, à New York, on a sorti le champagne. Mardi dernier, la start-up dirigée par Alban Denoyel a fêté une impressionnante levée de fonds de 7 millions de dollars (Series A), auprès de FirstMark Capital, ainsi que d’autres fonds qui avaient déjà investi dans la société (TechStars, Balderton, Partech, Borealis).
Sketchfab, une plateforme qui permet de voir et partager des fichiers 3D (“le YouTube de la 3D”, comme son fondateur aime la présenter) accumule les succès depuis son lancement.
La start-up a été co-fondée à Paris en mars 2012 par Alban Denoyel, un diplômé de l’Essec, et Cedric Pinson, programmateur informatique. Un an plus tard, Sketchfab gagnait un ticket pour Techstars, l’un des accélérateurs les plus sélectifs des Etats-Unis, et s’installait à New York. Fin 2013, la start-up effectuait une première levée de fonds de 2 millions de dollars.
La croissance de Sketchfab a été portée par l’intérêt croissant pour la 3D, que cela soit chez les créateurs ou les industriels. Les casques de réalité virtuelle et les imprimantes 3D sont autant d’outils qui popularisent de plus en plus ce type de formats.
“Sketchfab est maintenant utilisé dans tous les domaines, par des entreprises comme HTC, Blizzard, Microsoft, the British Museum, et par des milliers de créateurs de contenus en 3D”, écrit Alban Denoyel sur son post de blog. Il affirme que 300.000 fichiers 3D ont été partagés sur Sketchfab depuis le lancement de la plateforme.
Aujourd’hui, Sketchfab regroupe une équipe 16 personnes, réparties entre Paris et New York. Prochaine étape : construire un modèle de rentabilité solide. “Aujourd’hui, notre business model est freemium: inscription gratuite, et fonctionnalités premium payantes, par exemple le partage de fichiers privés, nous explique Alban Denoyel. Dans un second temps, nous prévoyons de monétiser les contenus, et enfin, l’audience.”

Fin de La Boulange: des employés choqués, des clients déçus

Le couperet est tombé mardi soir. Starbucks a annoncé son intention de fermer les 23 établissements que compte sa filiale La Boulange, d’ici fin septembre. Une annonce brutale, qui sonne le glas pour cette enseigne de boulangeries californiennes, créée par le Français Pascal Rigo et rachetée en 2012 par Starbucks.
Raison invoquée : La Boulange n’est plus compatible avec son projet de croissance sur le long terme. Ses croissants, sandwiches, salades, et tartes ne sont pas assez rentables pour la plus grande chaine de cafés du monde, qui compte 21 000 enseignes.
Les salariés des 23 La Boulange (situés principalement à San Francisco) devront tourner cette courte page. C’est le cas de Gérald, qui travaille depuis trois ans en tant que manager à La Boulange de Market Street, en plein centre de San Francisco.
Mardi soir, il a été convoqué à 6pm avec les employés d’un autre point de vente. « Je savais qu’on était réuni pour une annonce importante, mais je ne m’attendais pas à ça… Certains employés n’ont pas pu venir, j’ai donc dû leur annoncer la nouvelle le lendemain matin. La plupart ont été très choqués – comme moi – mais maintenant on doit aller de l’avant et penser à notre futur. Nous en avons beaucoup parlé entre nous, c’était émouvant car nous sommes tous très proches. Mais nous devons malgré tout continuer à travailler. » Les 15 salariés de ce point de vente, comme les autres, pourront être candidats à d’autres postes au sein de l’entreprise, a assuré Starbucks.
En attendant, Gérald doit regagner son poste car les clients affluent. Des clients qui, eux aussi, sont très surpris par cette décision. Irin et Laura, deux trentenaires, déjeunent sous le soleil en terrasse. Ce sont des habituées, Irin a d’ailleurs un autre La Boulange en bas de chez elle. « J’ai l’habitude d’y prendre mon café, j’y mange souvent une de mes salades préférées, au poulet. En fait, j’ai découvert La Boulange il y a un an lorsque j’ai emménagé à San Francisco. J’y ai mangé une première fois et ça m’a vraiment plu, la nourriture est de très bonne qualité. Je pense vraiment que ça va me manquer », dit-elle.
Un regret partagé par son amie Laura, qui déguste une pâtisserie. « Je suis une cliente régulière, j’apprécie vraiment ce concept car la nourriture est tout simplement délicieuse ! A vrai dire, j’ai du mal à comprendre la fermeture de tous ces magasins…C’est toujours plein ! »
Sur Twitter, depuis mercredi, les messages de solidarité affluent.

Irin, Laura et les autres pourront toutefois trouver un peu de réconfort : si Starbucks compte également fermer d’ici septembre les deux ateliers assurant l’approvisionnement des boutiques, l’entreprise conservera la marque dans ses cafés, qui continueront de vendre des croissants (un peu mous) La Boulange.
Cette fin reste néanmoins abrupte, alors que tout avait bien commencé. Il y a trois ans, le géant du café annonçait avec enthousiasme sur Twitter le rachat de La Boulange au fonds d’investissement Next World Group – l’entreprise avait été créée en 1996 par le chef pâtissier français Pascal Rigo. A l’époque du rachat, La Boulange compte 19 cafés-boulangeries. Montant de la transaction : 100 millions de dollars.
Grâce à ce rachat, la firme de Seattle entendait se diversifier, et apporter à ses clients le savoir-faire artisanal de la boulangerie française. En marge de cette opération, le fondateur de La Boulange, Pascal Rigo, avait rejoint Starbucks. Une nouvelle aventure débutait alors pour ce Bordelais qui a débuté comme apprenti dès sept ans dans la boulangerie de son village de Paillet, en Aquitaine. Mardi soir, Starbucks a mis un point final à cette histoire, et Pascal Rigo fera lui aussi ses valises, comme beaucoup d’autres.
Morgane Solignac

Succès pour le premier Dîner en Blanc de Houston

Il y avait des chapeaux, des plumes, des coiffes extravagantes. Pour sa première édition à Houston, le Dîner en Blanc n’a pas déçu.
Ce 14 juin, un millier de personnes se sont retrouvées à Discovery Green, en plein coeur de Downtown Houston, entre une pièce d’eau sise devant le Convention Center et les maisons d’époque regroupées sur le site du parc Sam Houston.  Chaque groupe (de 2, 4 ou 6), arrivé en bus, a dressé sa table et ses chaises pliantes aux endroits indiqués, en trois longues files parallèles.
Sur place, on discute avec ses voisins, on retrouve des amis… Les serviettes tournent à bout de bras à la demande des organisateurs qui remercient les particiants de leur venue. “Houston joue le jeu et c’est formidable de voir l’engagement important de ces 1.000 personnes ce soir, c’est un succès” , se félicite Geia Carter, co-organisatrice.
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Pour Eléonore Cluzel, qui fait partie des encadrants, “le public américain est très réceptif, on attend avec impatience l’édition l’an prochain” .
Maureen, jeune femme venue avec son cousin, sa fiancée et un ami, a participé au Dîner en Blanc à la Nouvelle Orléans le jour de la fête des mères. Elle y avait invité sa maman. “Je connaissais le concept, que j’ai beaucoup aimé, je ne voulais pas manquer celui-ci. Je ne suis pas déçue“.
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Fulya, Allemande en contrat local, confie : “C’est une sortie différente, je suis fan du concept, on rencontre des personnes d’une façon nouvelle, plus fun.
A la fin, chacun remballe ses affaires, plie sa table, rejoint son bus pour retourner au lieu de rendez-vous initial. D’autres prennent la direction de “l’after party” au Four Seasons.
Je reviendrai, mais ce serait bien que ce soit plutôt à l’automne, quand il fait un peu moins lourd” , ajoute Linda, une autre convive, en souriant. Tous attendent la prochaine édition, l’an prochain, avec impatience.

Upper West Side, l'intello

Tous vous le diront ici: la quintessence de New York ne se trouve pas dans les tours de verre de Midtown, mais dans l’Upper West Side (UWS), grand quartier résidentiel (5 km2 pour 200.000 habitants) et cosmopolite.
L’Upper West est traversé par Broadway, artère commerçante et bourgeoise bordée par de beaux immeubles Art Nouveau (l’Ansonia, le Dorilton, l’Apthorp). Broadway devient plus étudiante, populaire et intellectuelle vers le nord, quand elle avoisine le campus de l’université Columbia dans le quartier de Morningside Heights.
[googlemaps http://www.google.com/maps/d/u/0/embed?mid=zPDz7OGVMoqc.ktcNzHTy81as&w=640&h=480]
Sur ses trottoirs, on croise des familles nombreuses lors du Shabbat, des intellos libéraux à lunettes, des livreurs latinos à vélo, des mères de famille en tenue de yoga.
Les « westsiders », qui se surnomment eux-même « les résidents de la république populaire de l’Upper West Side », en raison de leur penchant à gauche, ne veulent surtout pas devenir une pâle copie de l’Upper East Side et de son conformisme BCBG.

Comme Paris, New York se divise en deux rives et les habitants de l’Upper West Side n’aiment pas être confondus avec ceux de l’autre côté du parc. Le débat inspire même des écrivains, comme Paul Auster ou Jonathan Dee.

Côté ouest, on aime les “pre-war buildings” qui ne dépassent pas les dix étages et les “brownstones” que bordent les arbres. Les authentiques « delis » proposent de la nourriture casher et on trouve de nombreux commerces de proximité, du cordonnier au coutelier qui se déplace tous les samedis matin devant le Zabar’s, supermarché connu pour son poisson fumé et son caviar.

« Nous avons trouvé dans l’Upper West Side une vie de famille tranquille, loin du stress de Midtown. C’est un quartier en devenir, pas encore totalement réhabilité. On aime cette authenticité », explique Émilie, jeune mère de deux enfants qui réside sur la 63e rue à l’emplacement exact du quartier qui a inspiré West Side Story et ses batailles de rue. L’endroit fut rasé dans les années 60 pour y construire le Lincoln Center. « Nous apprécions aussi le fait que le quartier ne soit pas trop grand et les blocs plus petits, ce qui permet facilement de varier les promenades avec les enfants entre Riverside et Central Park. »
Émeline, 30 ans, connaît bien le quartier et constate un vrai changement : « La population évolue. Il y a davantage de boutiques branchées et de restaurants à la mode qui s’adressent à un public jeune et aisé, même si le quartier garde un esprit décontracté. » La contrepartie : une nette augmentation des prix dans le cœur historique – 20 % plus chers que la moyenne à New York. Alors, pour continuer à profiter des charmes de l’UWS, les familles n’hésitent plus à migrer au nord dans le quartier de Morningside Heights où les loyers sont plus accessibles.
Vous l’avez déjà vu dans… “Annie Hall”, de Woody Allen. Dans les séries “Seinfeld”, “How I met your mother” et “Louie”. Dans les livres de Paul Auster Moon Palace et La Cité de verre.
Portrait-robot de l’habitant. Il a la quarantaine, travaille en profession libérale, est aisé (salaire médian 74.000 $). 
On y croise qui? Philip Roth, Diana Ross, Steven Spielberg, Glenn Close, Bono.
Si c’était un quartier parisien… Le XVIème arrondissement le long de Central Park, le XVIIe dans sa partie centrale et le XVIIIe à Morningside Heights.
Points positifs: Proximité de Central Park, deux lignes de métro dont certaines stations avec ascenseur, nombreux supermarchés, une des meilleures écoles publiques de New York (PS 199), une école et un collège public (et donc gratuits) avec un programme bilingue en français (PS 84 et MS 256), une vie culturelle riche et variée, en particulier grâce au Lincoln Center et au musée d’histoire naturelle.
Points négatifs: Pendant l’hiver le vent et le froid s’engouffrent dans les larges avenues de West End et Riverside Park. L’hétérogénéité du développement du quartier crée des blocs un peu mornes et purement résidentiels, comme à West End, Amsterdam et Colombus Avenue.

Monet, Braque, Cézanne ont rendez-vous à Fort Worth

Claude Monet, Paul Gaugin, Paul Cézanne: des artistes français s’exportent à Fort Worth. Du 28 juin au 20 septembre, le Kimbell Art Museum expose des chefs-d’oeuvres qui couvriront plus de 400 ans d’histoire de l’art.
Italiens, français, néerlandais, les principaux mouvements artistiques de 1490 à 1932 seront représentés dans la grande exposition “Botticelli to Braque: Masterpieces from the National Galleries of Scotland”. Cinquante-cinq tableaux seront accrochés pour l’occasion. Certains n’ont jamais foulé le sol américain, comme “La Vierge adorant l’Enfant Jésus endormi” de Sandro Botticelli (1485).
D’autres tableaux de grands peintres feront partie de l’expostion : Titian, Paolo Veronese, Rembrandt van Rijn, John Singer Sargent… Et nos Français Claude Monet, Paul Cézanne, Paul Gaugin, André Derain ou encore Pierre Bonnard, Matisse et le célèbre espagnol amoureux de la France, Pablo Picasso.
 

Un petit-déjeuner sur les retraites des Français de l'étranger à New York

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Faut-il côtiser à la Caisse des Français de l’étranger? Que faire si votre employeur décide de vous passer en contrat local? Devez-vous racheter vos périodes à l’étranger ?  Pour quel rendement ?
Les Français de l’étranger aussi se posent des questions sur leur retraite et ils ont bien raison: loin de France, ils font parfois face à des situations complexes. A la demande de certains d’entre eux, Emmanuel Grimaud, fondateur de Maximis Retraites, une société qui conseille employeurs et employés pour optimiser les retraites, va y répondre autour d’un petit déjeuner le mardi 23 juin de 8am à 9.30am dans les locaux de Feldman, Golinski, Reedy + Senouf sur Wall Street.
Maximis Retraites proposera aussi des consultations individuelles à ceux qui le souhaitent. Le petit-déjeuner aura lieu en français uniquement.

Education: quand Hillary Clinton s'inspire de la France

L’école maternelle pour tous. Elle l’a dit lors du lancement officiel de sa campagne le 13 juin: Hillary Clinton veut mettre le paquet sur l’éducation de la petite enfance. Un point de vue qu’elle aurait hérité d’un déplacement… en France il y a 25 ans, si l’on en croit Emily Greenhouse, journaliste à Bloomberg.
Elle revient sur ce fameux déplacement, effectué avec une délégation de spécialistes de l’enfance, d’hommes politiques et d’entrepreneurs. Selon la journaliste, Hillary Clinton est revenue conquise: “Nous avons vu un système coordonné et compréhensif, soutenu par l’ensemble des politiques, qui comprend le suivi quotidien, l’éducation dès le plus jeune âge et la garderie, accessibles à tous les enfants” , a-t-elle écrit peu après dans une tribune pour le New York Times.
En France, “chaque enfant est une précieuse ressource nationale”
Et de poursuivre: “En France, il y a la croyance omniprésente que chaque enfant est une précieuse ressource nationale dont la société est responsable. Le système a alors pour but d’aider chaque enfant à se développer et s’épanouir.
Une différence entre le système français et américain. Hillary Clinton avait alors remarqué :  “Aux Etats-Unis, le coût et la disruption liée au désir d’avoir des enfants sont vus comme une responsabilité et un choix privé” , rapporte Emily Greenhouse. En d’autres termes, les parents américains sont responsables de leurs malheurs.
Clinton renoue avec “son passé profond” 
Emily Greenhouse a bénéficié du système français quand elle a vécu, enfant, dans notre beau pays. “La France possède  près de 30.000 nourrices diplômées par l’Etat qui s’occupent en tout de près de 57.000 enfants moins de 3 ans. Ces nourrices doivent passer des examens médicaux et des tests psychologiques. On vérifie également que leurs maisons soient bien aux normes de sécurité” , affirme-t-elle en citant un article écrit par son père, journaliste au New York Times.
Pour elle, le fait que Clinton ressorte ce thème de son chapeau, montre qu’elle renoue avec “son passé profond” , avant qu’elle ne soit sénatrice, Première dame ou Secrétaire d’Etat. “Il y a 25 ans, Clinton, défenseur des enfants, a été inspirée par un pays de l’autre côté de l’Atlantique, où l’Etat providence n’est pas un poids” , rappelant que Clinton a déclaré à l’époque que “nous devrions penser à valoriser nos enfants, à la française” . Le fera-t-elle si elle est élue?

"Le Tableau" et "Ernest et Célestine" à Dallas

Les enfants (petits et grands) vont être heureux. Du 23 juin au 2 juillet, la série GKids Summer au Angelika Film Center de Dallas propose trois films pour les enfants, dont deux français : “Le Tableau” et “Ernest et Célestine”.
Les deux films d’animations sont projetés en anglais. Poésie, sens caché, subtilités : derrière les couleurs et les personnages juvéniles se dessinent des histoires profondément touchantes.
“Le Tableau”, projeté le mardi 23 et le jeudi 25 juin, est un joli conte surréaliste. Un hommage à la peinture que le réalisateur Jean-François Laguionie accomplit avec finesse. Dans ce film, le Peintre est une figure bien mystérieuse : sur la toile qu’il peint, il laisse quelques personnages et paysages inachevés. D’autres ne sont même qu’à l’état d’ébauche. Les Toupins, Pafinis et Reufs vivent dans ce tableau abandonné. Les Toupins s’emparent du pouvoir, fiers de leur perfection. Ils chassent les Pafinis et asservissent les Reufs. Ramo, Lola et Plume sont persuadés que le Peintre pourra les aider à rétablir l’harmonie dans le royaume et comprendre pourquoi celui-ci les a abandonnés.
“Ernest et Célestine”, projeté le mardi 30 juin et le jeudi 2 juillet, a été nommé meilleur film d’animation aux Oscars 2014 et aux Satellite Awards 2014. Dans le monde des réalisateurs Benjamin Renner, Stéphane Aubier et Vincent Patar, les souris vivent sous terre et les ours à la surface. Deux mondes qui ne se côtoient pas… ou presque. Célestine ne veut pas être destinée, comme la plupart des souris, au métier de dentiste. Elle voudrait pouvoir vivre à la surface. De son côté, Ernest tente tant bien que mal de vivre de sa musique, enchaînant les concerts de rues entre deux courses-poursuites avec la police. Quand Célestine tombe dans une poubelle à la surface et que Ernest essaye de la manger, elle ne se laisse pas faire. Une belle histoire commence alors…