Comme chaque été, XL Airways rouvre le 4 juin sa liaison Paris-Miami. Pour gagner un billet aller-retour, rejoignez la FACC de Miami ce mardi.
Quoi? Un cocktail de la Chambre de Commerce Franco-américaine de Miami
Quand? Mardi 19 mai de 18h30 à 20h30
Où? Smith & Wollensky 1 Washington Avenue Miami Beach, FL 33139
Pourquoi? L’entrée ($20, ou $15 pour les membres de la FACC) donne droit à un ticket pour participer au tirage au sort et gagner deux billets aller-retour Miami-Paris.
Inscriptions ici
Gagnez 2 billets Miami-Paris avec XL Airways
Pourquoi y a-t-il autant de cafards à New York?
On vit tous le rêve new-yorkais jusqu’au jour où l’on découvre que l’on partage son appartement avec une belle colonie de cafards. Le phénomène semble tellement fréquent que les New-Yorkais y sont devenus insensibles – “Tu as des cafards? Normal. C’est New York!” . Pourquoi semble-t-il y en avoir autant dans la Grosse Pomme? C’est la question bête de la semaine.
Tout d’abord, mettons les choses au clair: il n’est pas prouvé qu’il y a plus de cafards à New York qu’ailleurs. Et pour cause, il est impossible de les recenser. C’est un expert qui le dit. “Ils sont présents dans toutes les grandes villes. Mais on ne les remarque pas avant qu’ils ne causent de grands problèmes” selon Lou Sorkin, chercheur au Museum américain d’Histoire Naturelle à New York où il passe son temps à étudier cafards, araignées, punaises de lits et autres ragoûtantes bestioles.
Mais alors pourquoi a-t-on l’impression que les cafards sont partout à New York? Plusieurs hypothèses existent. Premièrement, la localisation de la ville. “C’est un port” , rappelle un autre expert en cafards Mark Stoeckle, chercheur au sein du National Cockroach Project, une initiative de la Rockefeller University visant à étudier l’ADN de ces insectes aux Etats-Unis. “Il y a beaucoup de nouvelles espèces de cafards qui arrivent dans les containers notamment ou qui y déposent des œufs. Les villes côtières sont traditionnellement plus exposées aux cafards” .
C’est ainsi que New York, terre promise, se retrouve avec une belle diversité d’espèces: “American cockroach” (qui vient d’Afrique), “German cockroach” (qui vient d’Ethiopie) et plus récemment le “Asian cockroach” ailé, retrouvé pour la première fois en 2013 près de la High Line.
Autre raison: le climat new-yorkais et ses étés chauds et humides, des conditions météo que les cafards adorent. Ils parviennent à passer les hivers rigoureux en se nichant dans l’extraordinaire dédale de canalisations et de réseaux souterrains (métro, égouts…) pour se maintenir au chaud en attendant le retour des beaux jours et de s’inviter dans votre cuisine. “Si on devait construire une ville pour les cafards, ça serait New York, ironise Mark Stoeckle. Les villes qui n’ont pas de réseau souterrain important n’ont souvent pas de problème de cafards” .
Le phénomène est accentué dans les villes comme New York qui comportent de nombreux logements collectifs… pas toujours bien entretenus. “La structure de certains bâtiments et la mauvaise maintenance n’aident pas, ajoute Lou Sorkin. Si vous avez des ouvertures dans la tuyauterie par exemple, les cafards auront le champ libre” . Et vous, un gros problème.
Bistro Cassis, un bon resto français un brin cliché
Bistro Cassis, restaurant bien connu des New-Yorkais, ouvre à Miami. Une idée de Jason Machado, l’un des propriétaires du Reststar Hospitality Group, qui a ouvert dix restaurants à New York dont quatre Bistro Cassis.
Il explique que le groupe new-yorkais a choisi Miami « pour sa diversité culturelle importante ainsi que l’envie des habitants d’explorer de nouveaux environnements culinaires ».
Reprenant le concept du bistro parisien qui a déjà fait ses preuves à Manhattan et Long Island, Jason Machado s’associe avec le chef italo-brésilien Horacio Oliveira, pour ouvrir ce nouveau lieu dans le quartier de Midtown. « Un quartier piéton exceptionnel, selon le groupe, avec un mélange de magasins et de restaurants. Bistro Cassis a parfaitement sa place. »
Le manager, Horacio Oliveira, ne cache pas que « le fait que les Français soient massivement installés à Miami et déménagent dans le quartier a été un élément déclencheur pour cet espace ». Et de préciser « le fait que le nouveau Lycée Français de Miami s’installe à quelques rues d’ici est définitivement un gros plus. »
Profitant de la gentifrication du quartier, le bistro Cassis remplit tous les clichés du restaurant parisien vu par un Américain : carrelage du métro parisien et sa photo en prime, imitation de candélabre, vieux buffet, serveurs en grand tablier. Seuls manquent Edith Piaf et les airs d’accordéon.
A première vue le bistro semble sorti d’un plateau hollywoodien et pourtant les plats sont bons, bien préparés et vraiment français. Le chef lorrain Cyrille Bolle, accompagné de l’espagnol Oscar Garcia, préparent et servent les grands classiques : coq au vin, canard à l’orange, bœuf bourguignon et évidemment crêpes suzette, îles flottantes ou encore crème brûlée.
Les plats ne semblent pas vraiment adaptés pour la Floride du sud et son climat tropical. Et pourtant les habitués semblent ravis. Jason Machado précise sur ce point que « la clef du succès est de proposer des plats riches en goût sans ersatz. Ainsi, personne ne repart le ventre lourd mais plutôt satisfait et heureux. »
Les propriétaires se sont également employés à constituer une carte d’alcools et de vins proches des bars français : absinthe, cognac, eaux de vie, pernod, vins de pays. Rien d’exceptionnel mais assez de choix pour satisfaire les petites envies d’expat’.
Le site de Bistro Cassis
Un nouveau camp d'été français à Brooklyn et dans le Queens
Sophie Del Aguila est venue aux Etats-Unis (à Miami pour être précis) afin d’ouvrir son restaurant. Résultat: elle se retrouve à New York à lancer un « playgroup » francophone.
La jeune femme, revenue dans la Grosse Pomme en 2011 (après une expérience comme au pair en 2006), est derrière La Souris verte, une structure qui a ouvert ses portes en septembre près de PS 58, l’école publique de Carroll Gardens qui propose un programme bilingue. Elle lance son premier camp d’été en juillet et “peut-être août” pour les 3-10 ans dans le quartier brooklynite, repaire de Français, ainsi qu’à Astoria dans le Queens. Au programme: jeux, sorties, ateliers de cuisine, soutien scolaire pour les plus grands et diverses activités artistiques.
Dès la rentrée de septembre, à Brooklyn, elle entend proposer un playgroup matinal “uniquement en français” pour les 2-5 ans et une classe d’ “after school” pour les 6-10 ans avec des activités artistiques, culinaires et ludiques. Elle proposera aussi une aide aux devoirs et des sessions de tutorat aux 6-11 ans. Pour les plus jeunes, l’acquisition du langage se fait au travers d’une méthode dite du “bain de language”. Utilisée par l’orthophoniste française de la Souris verte Aodrenn Guyodo, elle permet d’enseigner des points de vocabulaire et de syntaxe à travers l’itinéraire d’un personnage (ici, les aventures d’une souris verte servent de prétexte pour aborder le vocabulaire des sens, de “l’école et de la maison” par exemple).
Diplômée en langues étrangères appliquées, Sophie Del Aguila a débarqué en 2010 à Miami pour se lancer dans la restauration, mais l’affaire a capoté après le retour précipité de son associé en France.
A New York, après un passage chez le fabricant de produits de parfum Crafting Beauty, la Parisienne enseigne dans une maternelle bilingue de deux petites classes à Fort Greene (Brooklyn), sur laquelle elle se base pour développer La Souris Verte. Sophie Del Aguila mise sur des effectifs de petites tailles (huit élèves) pour attirer les parents de Brooklyn et du Queens. A noter que la Souris verte d’Astoria ne proposera que le playgroup pour les 2-5 ans, et non l’ “after school” .
La recette du Costa Rica
(Article Partenaire) Pour réussir votre voyage sur mesure au Costa Rica :
– Emincer quelques tranches de tranquilité et faire revenir dans du sirop de cool.
– Incorporer délicatement une bonne mesure de forêt tropicale, lardée de tyroliennes en canopée et généreusement garnie de faune sauvage.
– Mélanger avec quelques rivières napées de rafting.
– Disposer à l’ouest le Pacifique, à l’est la mer des Caraïbes, puis saupoudrer de plages de rêves et de spots de plongée de classe mondiale.
– Monter une centaine de volcans en neige et les disposer sur trois cordillères.
– Assaisonner copieusement de gentillesse et de sens de l’accueil.
Une recette idéale à déguster en famille.
Bon appétit !
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Les Vieilles Charrues à New York? Ça se précise…
Jérôme Trehorel, le directeur général du festival Les Vieilles Charrues, ne sait pas quelle forme prendra la version new-yorkaise du festival, mais il sait au moins ce qu’elle ne sera pas. “On ne va pas refaire les Vieilles Charrues à New York” , dit-il clairement.
Avec 200.000 participants chaque année (dont 30.000 campeurs) et une armée de 6.000 volontaires, reproduire le festival à l’identique relèverait du doux rêve. Jérôme Trehorel, qui a rejoint les Vieilles Charrues comme volontaire en 1998 alors que le festival était déjà “le plus gros de France en terme de fréquentation” , envisage donc la possibilité de lancer une “soirée Vieilles Charrues” dans la Grosse Pomme.
Exit les Muse, Lionel Richie, Bruce Springsteen et Tom Jones qui ont ou vont faire le déplacement à Carhaix: la soirée ferait la part belle à des artistes du “Label Charrues”, tremplin pour musiciens bretons. Aucune décision n’a été prise pour le moment, comme l’indique Jérôme Trehorel:
Depuis son arrivée, jeudi, pour participer à la Fête de la Bretagne new-yorkaise (du 14 au 17 mai), le patron des Vieilles Charrues multiplie les contacts. Il a rencontré les organisateurs du festival de musique de Central Park SummerStage et de Make Music New York, sorte de fête de la musique locale. Vendredi matin, il avait rendez-vous avec une vingtaine de Bretons et d’amis de la Bretagne au restaurant O’Cabanon pour leur présenter le festival. La rencontre était organisée par BZH New York, l’association bretonne de la ville, qui entend servir de relais entre le festival et les Français de New York.
Son co-président, Simon Herfray, en appelle à la communauté et aux entreprises “françaises, bretonnes” pour soutenir la venue des Vieilles Charrues à New York.
En attendant, la Fête de la Bretagne se poursuit. Elle se clôturera le dimanche 17 mai avec un grand concert gratuit de plusieurs groupes, dont le Celtic Social Club, au M 1-5 à partir de 4pm.
Sisley Loubet, la Française derrière Rihanna et Shakira
Sisley Loubet a beau danser depuis cinq ans avec quelques unes des plus grandes stars planétaires – de Rihanna à P. Diddy en passant par Shakira – elle n’a pas pour autant la grosse tête. A 27 ans, cette jeune Française toute simple, originaire de Cayenne en Guyane, compte parmi les danseuses les plus en vue de Los Angeles.
“Danser sur de grandes scènes est une énorme récompense pour moi, mais chaque audition est aussi un énorme ‘roller-coaster’ émotionnel”, raconte l’artiste, qui vit à Los Angeles et collabore depuis trois ans avec la chanteuse caribéenne Rihanna. Avec elle, elle parcouru le monde en 2013, lors de sa dernière tournée internationale Diamond World Tour, puis les Etats-Unis, en 2014, lors de son Monster Tour avec Eminem.
“Rihanna est une artiste d’un grand professionnalisme, avec laquelle j’ai beaucoup de chance de travailler. Nous avons à peu près le même âge, et des origines en commun. C’est une fille comme les autres. Elle est toujours très sympa avec ses danseurs, même si, du fait de sa notoriété, elle se dévoile assez peu”, raconte Sisley Loubet.
Sa réussite à Los Angeles ne l’empêche pas de porter un regard lucide, parfois même critique sur le monde de la danse aux Etats-Unis. “C’est un univers hyper-compétitif. Ici à L.A, tout est très “business-oriented”. Le look et le physique comptent énormément et les gens ne font pas toujours preuve de loyauté. Il faut apprendre à avoir les nerfs solides”, raconte la danseuse au sourire sage, mais au regard déterminé.
C’est bien loin des paillettes d’Hollywood que Sisley Loubet enfile pour la première fois ses chaussons de danse. “J’ai pris mes premiers cours en Guyane, à l’âge de 6 ans, dans une école appelée l’Adaclam. Un vrai petit cocon familial, avec une super ambiance”, se souvient la danseuse avec tendresse. Un autre danseur guyanais est passé par là : Yannick Lebrun, le seul Français faisant partie de la compagnie new-yorkaise Alvin Ailey.
Une bourse sponsorisée par Oprah Winfrey
Après le bac, elle s’installe à Paris, où elle est formée au Centre International de Danse Jazz Rick Odums. En 2007, elle obtient une bourse pour poursuivre une formation à New York au sein de la prestigieuse école Alvin Ailey, porte-drapeau de la danse afro-américaine aux Etats-Unis. “C’était une chance incroyable pour moi : je me rappelle avoir écrit une lettre de remerciement à Oprah Winfrey, qui était l’une de mes sponsors” se souvient-elle.
A Manhattan, Sisley Loubet se sent presque à la maison, tant la culture caribéenne est omni-présente. Elle y découvre aussi les techniques et le rythme de travail à l’américaine. “J’ai suivi deux ans de programme intensif. On commençait à huit heures du matin, et on finissait à neuf heures du soir. C’était dur mais j’ai énormément appris.”
A sa sortie de l’école Alvin Ailey en 2009, elle est retenue pour travailler sur l’un des clips de la chanteuse Shakira. Puis elle continue de multiplier les collaborations et les spectacles avec des artistes aussi divers que P. Diddy, Katy Perry, Mary J. Blige ou encore le rappeur Pitbull. Elle enchaîne aussi les plateaux télé, du Jimmy Kimmel Live, à American Idol en passant par the Voice, the Ellen Show ou David Letterman. Depuis mars 2011, elle a choisi de venir s’installer à Los Angeles, plus riche en termes d’opportunités professionnelles.
De la danse à la chorégraphie
“Les Français sont très appréciés dans le monde de la danse aux Etats-Unis. Ils apportent une créativité particulière, raconte Sisley Loubet. Je pense à Sofia Boutella (ndlr: l’une des danseuses franco-algériennes de Madonna) ou encore à la troupe du Cirque du Soleil qui compte de nombreux Français. Nous avons un rapport de vérité avec notre art qui est très apprécié. J’ai beaucoup d’admiration pour la scène hip-hop underground française qui est d’une qualité exceptionnelle. Les Américains eux, excellent davantage d’un point de vue technique.”
En plus de ses activités de danseuse, Sisley Loubet réalise des chorégraphies pour des danseurs français et caribéens, et envisage dans le futur d’endosser la casquette de directrice artistique. “Toute petite, je peignais, je dansais, j’écrivais, je faisais de l’équitation. Aujourd’hui, mon expérience de la scène aux Etats-Unis m’a vraiment permis de comprendre comment on construit un show. J’aime bien l’idée d’être maîtresse de mes idées et de les voir se réaliser.”
"Le Chagrin des Ogres" ouvre le San Francisco International Arts Festival
Restituer des faits divers pour raconter le malaise de l’adolescence, c’est la démarche qu’adopte le dramaturge et metteur en scène belge Fabrice Murgia dans « Le Chagrin des ogres ». La pièce, présentée sous forme de conte onirique, sera présentée les jeudi 21, vendredi 22 et samedi 23 mai au Cowell Theater de San Francisco, dans le cadre de l’International Arts Festival.
La pièce, qui a décroché plusieurs prix depuis sa création en 2008 et a été saluée par la critique, est conçue comme un spectacle sensoriel. Elle nous plonge dans l’imaginaire de deux adolescents confrontés au passage à l’âge adulte.
Fabrice Murgia s’inspire de deux fait divers. D’un côté Bastien Boss, jeune Allemand de 18 ans ayant ouvert le feu dans son lycée avant de retourner l’arme contre lui en 2006. De l’autre, l’Autrichienne Natasha Kampusch, kidnappée enfant pendant près de 10 ans. En ancrant sa pièce dans la fiction, le jeune auteur explore les attentes, les choix et le désarroi de la génération qui est la sienne.
"The Connection": Jean Dujardin, un "juge en guerre"
Si Cédric Jimenez a choisi de raconter la “French Connection” , c’est parce que, dit-il, il a grandi avec cette histoire. Dans “The Connection” (“La French”), le réalisateur d’origine marseillaise porte à l’écran la lutte qui a opposé, dans les années 70, le juge Pierre Michel à la célèbre mafia marseillaise. Le film sort le vendredi 15 mai aux Etats-Unis (dates ci-contre).
L’histoire de “La French”, “ la France s’en souvient encore“, assure Cédric Jimenez, qui signe ici son deuxième long-métrage. Celle du juge Pierre Michel aussi. Nommé premier juge d’instruction au tribunal de grande instance de Marseille en 1977, il est devenu l’une des figures emblématiques du monde judiciaire français en faisant de la dissolution de la mafia marseillaise son plus grand combat. “C’était un juge en guerre, presque un croisé” raconte Cédric Jimenez, qui met en scène, dans “The Connection”, sa traque acharnée de “Tany” Zampa, parrain intouchable et charismatique de la mafia.
Si le film se veut sombre, il brille par le charisme de son duo d’acteurs principaux, Gilles Lellouche (“Tany Zampa”) et Jean Dujardin (le juge). En centrant l’histoire sur les personnalités paradoxales des deux rivaux, Cedric Jimenez donne à “The Connection” une dimension digne du grand polar américain.
“Je voulais deux acteurs capables de jouer à la fois le charme et la dureté, et surtout quelqu’un de vif pour jouer le personnage du juge, comme Jean Dujardin” raconte le réalisateur. Le film alterne scènes d’actions et moments plus intimistes, où l’on découvre un Tany Zampa en « voyou » aussi violent qu’attachant, et un juge Michel en père de famille obnubilé par sa quête de justice. Avec le Marseille des années 70 en toile de fond.
Francoeur, et la musique de chambre fut à Houston
Les Houstoniens vont se régaler les oreilles. La Francoeur Chamber Music Society, fondée par le violoncelliste français Louis-Marie Fardet, fait son premier concert le dimanche 31 mai au Campbell Learning Center de Houston.
Pour ce coup d’envoi, l’artiste français sera rejoint par le violoniste Chavdar Parashkevov et le pianiste Viktor Valkov pour trois performances de Haydn, Mendelssohn et Chostakovich. Prix des places: 10 dollars pour les adultes, 5 pour les étudiants et les seniors.
Des curiosités françaises au San Francisco Silent Festival
Le San Francisco Silent Festival existe depuis 20 ans, et montre chaque année une sélection de films muets. Pour cette édition, qui se tiendra du 28 mai au 1er juin au Castro Theater, le festival proposera trois séances de films muets français. Comme au bon vieux temps, ils seront accompagnés de musique live, et présentés en partenariat avec l’Alliance Française de San Francisco.
La session Avant-Garde Paris (dimanche à 12:30 pm) regroupera deux curieux films parisiens des années 20. Le premier, Emak-Bakia, est un film surréaliste de Man Ray. Le second, par Dimitri Kirsanoff, est intitulé “Menilmontant”.
Egalement au programme du festival : “Visages d’Enfants” (samedi à 1pm), un film de Jacques Feyder se déroulant dans les Alpes, et “L’Hirondelle et la Mesange“, un film d’André Antoine de 1920 (dimanche à 9:30pm) évoquant l’univers des péniches qui transportaient le charbon dans le Nord de la France.
Des barons de la French Tech à la French Touch Conference à New York
Pour la deuxième année, la “French Tech” fait son show à New York. L’événement aura lieu les 24 et 25 juin : deux journées remplies de conférences, d’événements de networking, de présentations de start-ups et discours Les tickets sont en vente.
La liste des conférenciers vient d’être annoncée. Parmi eux :
– Frédéric Mazzella, CEO de BlaBlaCar
– Ilan Abehassera, fondateur et patron de Insensi
– Alexandre Mars, fondateur de Epic Foundation
– Pierre Valade et Jérémy Le Van, fondateurs de Sunrise
– Didier Rappaport, fondateur de Happn
– Ludovic Le Moan, président de Sigfox
– Micha Benoliel, co-fondateur et CEO d’Open Garden
– Gabriel de Montessus, fondateur de HiPay
– Emmanuel Schalit, fondateur de Dashlane
– Quentin Sannié, fondateur de Devialet
Seront également présents des fonds d’investissement américains et européens. Le communiqué de presse en cite certains : FirstMark Capital (Matt Turck), First Round Capital, Union Square Venture, Greycroft, Felicis Ventures, Bessemer Venture Partners, Lead Edge Capital.