Comment réussir son implantation aux Etats-Unis? La question est sur les lèvres de tous les entrepreneurs venus chercher, au Symposium mondial des Conseillers du commerce extérieur à Miami, les clefs de l’Amérique.
Si vous aussi, vous rêvez de monter une affaire ou de lancer votre filiale aux Etats-Unis, French Morning a choisi de vous faire gagner du temps en donnant la parole à quatre experts de la question.
“Il faut se vendre!” Patricia Glasel, spécialiste de l’interculturel, directrice d’Europe2, Berlitz Global leadership training.
“On ne peut pas venir en amateur aux US”. Sandrine Bernard, entrepreneure, présidente de la marque de dentelles Solstiss US
“Faire un bon follow up” . Elisabeth Gazay, directrice de Barnes Miami
“Oublier que tu es français” . Pascal Gicquel, président de Newmat USA, Conseiller du commerce extérieur
"Oublier que tu es français" et autres conseils pour réussir aux Etats-Unis
Fred Le Chevalier, un génie du street art parisien à Miami
Ce sont des personnages mi-hommes, mi-femmes, mi-adultes, mi-enfants, et issus d’une imagination poétique, non agressive. Les dessins de Fred Le Chevalier, artiste de rue bien connu en France, arrivent aux Etats-Unis. Ils feront l’objet d’une première exposition américaine à Art Lexïng Miami du 15 mai au 8 juillet.
Les Parisiens ont sans doute déjà croisé les drôles de personnes de ce street artist, qui dit incarner le “neo street art”. Ses dessins, inspirés de figures aussi différentes qu’Alexandre Dumas, Miguel de Cervantès, Gustave Doré, Hugo Pratt ou encore les Monty Python, tapissent les murs de Montmartre, Beaubourg et Belleville notamment. En 2014, l’association de street art Le M.U.R lui a commissionné une peinture murale rue Saint Maur et rue Oberkampf. Il a exposé au Houla Oups, Cabinet d’amateur, à la Galerie L’Oeil ouvert et l’Hôtel Jules et Jim.
Concevez votre projet immobilier depuis les US
(Article Partenaire) L’investissement immobilier est le projet de plus de 68% des Français expatriés, et vous êtes nombreux à vouloir investir dans l’immobilier en France. Mais un tel projet peut être compliqué à gérer à distance.
L’équipe de My Expat propose aux Français expatriés une solution clé en main pour vous permettre d’investir dans l’immobilier ancien en France, depuis votre pays d’expatriation. Exemple avec leur dernier projet.
Jean-Luc, Français expatrié au Maroc avec sa famille nous contacte pour investir dans un studio en plein centre de Paris avec l’objectif de le louer en location saisonnière.
Il dispose d’un budget global de 250.000€ et est ouvert à d’éventuels travaux. My Expat lui propose donc de cibler des biens dans l’ultra centre de Paris. Les prix au m2 étant relativement élevés dans les beaux quartiers de la capitale, nous décidons, avec le client, de cibler des appartements nécessitant des travaux afin d’obtenir un prix d’achat plus intéressant. Nous convenons avec lui d’allouer le reste du budget aux travaux et aux meubles, nous permettant ainsi d’obtenir un appartement entièrement refait à neuf.
Démarrage du projet
Une fois la stratégie validée avec Jean-Luc, l’équipe de My Expat commence les recherches et les visites. L’objectif est alors de se concentrer sur des quartiers très fréquentés et agréables à vivre, avec un dernier critère essentiel, être proche des transports en commun.
Après quelques visites, My Expat a identifié un appartement situé rue Montmartre dans le 2ème arrondissement, à 50 mètres des grands boulevards. L’intérieur est en mauvais état et sa répartition en deux petites pièces n’est pas optimale mais l’appartement possède un bon potentiel grâce à sa localisation. Le prix affiché de 225.000€ nous semble cependant au dessus du marché. My Expat conseille donc à Jean Luc de faire une première offre plus basse que le prix affiché. A l’issue des négociations avec le vendeur, notre offre à 210.000€ est finalement acceptée.
Le conseiller My Expat organise alors le financement de l’investissement immobilier de Jean-Luc, signe la promesse en son nom puis l’acte authentique de vente. My Expat peut alors démarrer les travaux.
Organisation des travaux
L’appartement est dans un état dégradé et aucun aménagement n’a été réalisé depuis plusieurs années. Nous proposons donc au client expatrié de rénover entièrement l’appartement, tout en restant dans son budget. Le projet est d’abattre la cloison pour transformer ce petit T2 en un grand studio et donner du volume et de la luminosité à la pièce. Une fois le devis validé par Jean-Luc, nous commençons donc les travaux : la cloison est totalement détruite d’un coté et partiellement de l’autre afin de créer un mini bar. Nous avons décidé de conserver la poutre initialement cachée dans la cloison afin d’apporter du charme et de l’authenticité à l’appartement.
My Expat préconise également à son client expatrié de refaire le sol afin d’égaliser le niveau des deux pièces. Nous poserons donc un parquet clair et nous ferons repeindre les murs en blanc pour exploiter au maximum la luminosité de la pièce exposée plein sud.
Après avoir expliqué, détaillé et budgété les proposition de travaux avec Jean Luc, My Expat démarre donc les travaux en organisant l’intégralité du projet immobilier : proposition, chiffrage, suivi, coordination et réception pour arriver au résultat final en un mois. Cette solution d’investissement clé en main a permis à Jean-Luc d’avoir uniquement à valider les propositions de My Expat à chaque étape de son projet immobilier.
Durant toute la durée du projet, My Expat a fourni des rapports hebdomadaires au client, qui même en étant expatrié au Maroc, a pu suivre l’évolution de son projet immobilier à Paris, en temps réel.
Durée: 1 mois
. Coût: 13 000€
Ameublement et décoration
Jean-Luc souhaitant tester la location saisonnière dans son investissement immobilier, il est alors nécessaire de meubler son appartement et de le rendre fonctionnel pour que le futur locataire puisse poser ses valises et se sentir immédiatement chez soi. My Expat a réalisé un ameublement sobre avec une décoration épurée afin de disposer d’un appartement élégant et lumineux, qui conviendra au plus grand nombre.
Durée: 3 semaines
Coût: 5 500€
Résultat après deux mois de travail: un appartement de 24m2 refait à neuf, meublé et loué 75€/nuit par une agence spécialisée.
>> Contactez My Expat pour étudier votre projet <<
——————————————————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
La trompette d'Ibrahim Maalouf au Lycée Français
Quoi de mieux que la “trompette à quarts de tons” d’ Ibrahim Maalouf rendre hommage à la chanteuse egyptienne Umm Kulthum? Le trompettiste franco-libanais, pionnier dans l’art de jouer de la musique orientale à la trompette, reprendra certains grands classiques de la chanteuse, le lundi 18 mai au Lycée Français de New York.
Pour l’occasion, Ibrahim Maalouf a choisi d’interpréter “Inta Omri” (“Tu es ma vie”) et “Alf Leila wa Leila” (“Mille et une nuits”) deux des plus grands titres de la célèbre voix du monde Arabe. Musicien reconnu dans le monde du jazz contemporain, Ibrahim Maalouf a collaboré avec certains grands artistes tels que Sting, Amadou et Mariam et Vanessa Paradis. Son quatrième et dernier album, « ILLUSIONS » a été récompensé du prix du Meilleur album dans la catégorie “musiques du monde” aux Victoires De La Musique 2014.
Un prix spécial (30$ au lieu de 50$) est proposé aux abonnés French Morning.
S’inscrire ici
Le Celtic Social Club à New York
Une bande de copains, tous passionnés de musique et de culture celte: c’est la recette du Celtic Social Club qui est à New York les 15 et 17 mai pour deux concerts.
Le nom, bien sûr, est inspiré par le Buena Vista Social Club, manière de souligner l’aventure collective (et pas d’insister sur l’âge des musiciens, tous expérimentés mais nettement plus jeunes que la bande cubaine qui inspira le film de Wim Wenders). A la tête du groupe de sept musiciens figure Manu Masko, batteur de Red Cardell, groupe de rock celtique célébré par la critique.
Les trois membres de Red Cardell sont aussi membres du Celtic Social Club, dont le but avoué est de célébrer la musique celtique “en l’emmenant sur les terres rocks, reggae, pop, hip-hop…”. Fondé en 2013, le groupe est soutenu depuis l’an dernier par le festival des Vieilles Charrues, qui les co-produit.
Les musiciens sont à New York dans le cadre du festival de la Bretagne, une célébration annuelle de la celtitude, organisée par la dynamique association BZH-NY. Vendredi 15 mai, ils enregistreront un album en public avec la star du mixage Ariel Borujow, avec lequel Manu Masko a déjà travaillé par le passé. Des places sont disponibles pour assister à l’enregistrement (Inscriptions ici).
Dimanche 17 mai, ils seront à la fête de la Bretagne pour un concert gratuit au M 1-5 (Plus d’infos ici).
Chez les entrepreneurs français, l'euro ne fait pas que des heureux
Quand on parle à Thierry Sparfel de la baisse de l’euro face au dollar, il ne peut s’empêcher de rire jaune.
Fin 2013, sa société, TechnoSystems, filiale américaine d’une société française d’équipements audiovisuels, a décroché un beau contrat: construire la régie télé du futur Harmony of the Seas, un bateau de croisière construit en France pour un lancement en 2016. Après avoir initialement négocié le contrat en dollars, alors que l’euro était à son plus fort, son client décide “au moment de signer” de le faire en euros. En 2015, l’achat du matériel commence enfin mais la monnaie unique chute. Thierry Sparfel, qui doit être payé en euros, fait la moue. “Ça s’est cassé la gueule en un mois et demi. En gros, j’ai perdu ma marge. ” Il en est réduit à viser l’équilibre.
Au symposium mondial des conseillers du commerce extérieur, un grand rassemblement de chefs d’entreprises français qui se tenait jeudi et vendredi à Miami, les fluctuations du change euro-dollar créent son lot de gagnants et de perdants. Beaucoup des entreprises présentes lors du rassemblement commercent avec la zone euro. D’autres, des françaises, exportent vers ou envisagent de se développer aux Etats-Unis sur fond d’euro relativement bas face au billet vert. Après avoir frôlé la parité, la monnaie unique remonte légèrement pour avoisiner les 1,12 dollar en ce début mai.
Robin Calot, manager de l’application de feedback MyFeelBack, fait partie de ceux à qui l’euro a joué des tours. Sa société s’est récemment installée à New York, mais avait fait au préalable une levée de fonds… en euros. “On a perdu 100.000 euros à cause de la baisse, raconte-t-il. Notre budget était fait avec un euro à 1,26 dollar” . Il regarde le change “tous les jours“. “Quand on transfère une certaine somme d’argent en euro vers les Etats-Unis, on se demande combien on va recevoir à l’arrivée!”
Cette réalité du change impacte les stratégies d’implantation des entreprises françaises aux Etats-Unis. Elle peut avoir pour effet de favoriser les compagnies qui enregistrent des marges importantes, comme dans le luxe par exemple. C’est l’avis d’Etienne Lamairesse qui, en tant que conseiller du commerce extérieur pour le nord-est des Etats-Unis, guide les sociétés françaises qui veulent se lancer aux Etats-Unis. “Pour limiter, les risques liés au change, il faut avoir pouvoir produire localement aussi rapidement que possible et avoir une réserve de marge pour trois ans. L’entreprise doit avoir des avantages compétitifs majeurs pour se constituer ces réserves de marges. Si ça n’est pas le cas, il faut se poser la question fondamentale de rester aux Etats-Unis ou pas” .
Mais, poursuit-il, le taux de change ne devrait pas entrer dans la décision de s’implanter aux Etats-Unis ou non. “Le taux de change est un handicap passager. La chose essentielle est d’avoir une valeur ajoutée, des éléments de compétitivité majeurs” .
Toutes les entreprises ne sont pas affectées négativement par la baisse de l’euro, un phénomène qui, mécaniquement, favorise les exportations. Pour Alban Muller, le fondateur d’une société française du même nom spécialisée dans la fabrication de produits cosmétiques, la baisse de l’euro est une aubaine “historique” . Grâce au change, il envisage de se développer aux Etats-Unis (20% des ventes) en recrutant du personnel et trouver de nouveaux clients. “La baisse de l’euro est la bienvenue. On veut en profiter pour y aller plus fort sur les Etats-Unis. Surtout que l’économie stagne en Europe et que la reprise est très forte aux Etats-Unis” .
“Venez! ” dit pour sa part Pascal Gicquel, conseiller du commerce extérieur à New York, aux entreprises françaises qui veulent se lancer. “Il faut venir avant que le dollar soit encore plus fort, comme il le sera probablement en 2016-2017. C’est le moment de venir. Le jeu en vaut la chandelle. “
4 PME françaises que vous pourrez bientôt voir aux Etats-Unis
Au Symposium des Conseillers du commerce extérieur à Miami, on croise des grandes entreprises, mais aussi des petites, qui rêvent d’Amérique. En voici quatre dont vous pourrez entendre parler bientôt de ce côté-ci de l’Atlantique.
Springwave, l’eau bienfaisante qui fait sensation en France
Quand le Nancéen Hugo Lercher (ci-dessous) et ses associés ont lancé cette boisson à base de micro-algues en France en 2015, l’accueil a été enthousiaste. Springwave est l’une des premières boissons à démocratiser la spiruline, un type de micro-algue avec des vertus nourrissantes. Autre vertu de ce “super aliment”: il plait aux investisseurs. Les jeunes entrepreneurs ont levé 500.000 euros en France et ambitionnent d’en empocher 300.000 de plus au moyen de la plateforme de crowdfunding Anaxago. « Notre objectif sur deux ans est d’avoir 5 millions d’euros », précise Hugo Lercher, premier associé de la start-up Algama, fondée par trois amis (Alvyn Severien, Gaétan Gohin, Mathieu Gonçalves), qui commercialise la boisson. Les Etats-Unis, où l’alimentation durable et saine est de plus en plus en vogue, sont la prochaine étape pour le développement de Springwave. Marchés possibles : Los Angeles, San Francisco, Chicago ou New York, où l’entreprise va effectuer des études de marchés.
Now’s Home, la déco en famille
La PME Now’s Home (une vingtaine d’employés) appartient au groupe de décoration de la table Lebrun, fondé en 1922. Lancé il y a dix ans, Now’s Home se spécialise dans la décoration d’intérieur et d’extérieur, avec des produits stylisés fabriqués à partir de matières traditionnelles. “Contemporain chic avec aspect retour aux sources“, comme l’explique sa fondatrice Nathalie Levisse, qui descend elle-même de la famille Lebrun. Now’s Home réalise 60% de ses ventes à l’export mais veut se développer en Chine, à Dubaï et aux Etats-Unis.
Sea for you, l’app des passionnés de la mer
Laurent Guézou a lancé Sea for you en juillet 2014. Elle compte 2.000 utilisateurs, un chiffre que l’entrepreneur ambitionne de faire passer à 20.000 cette année. L’app permet aux navigateurs, “une communauté solidaire” , de partager en temps réel des informations sur les conditions de navigation, mais aussi “des coups de gueule et des coups de coeur sur des zones dénaturées par exemple” . Il cherche à présent à s’étendre aux Etats-Unis, un marché porteur. “Il y a une augmentation des activités liées à la mer, dit-il. L’app suivra cette évolution“.
Aerophile et son “bar volant”
Vous ne connaissez pas Aerophile. En revanche, vous avez déjà vu ses montgolfières. Ses ballons captifs (reliés au sol par un câble) sont présents au Parc André Citroën à Paris, au nouveau Parc du Petit Prince et au Disneyland d’Orlando notamment. « On est la seule entreprise française à avoir une attraction chez Disney aux Etats-Unis » se félicite son co-fondateur Jérôme Giacomoni, un passionné de montgolfière. L’entreprise, fondée en 1993, a aussi lancé un surprenant « bar volant », plutôt un « bar ascenseur » qui s’élève dans le ciel pour laisser ses convives les pieds dans le vide. Gare au verre de trop. Jérôme Giacomoni entend bien exporter ce bar en apesanteur (“Aerobar” de son petit nom) aux Etats-Unis. Le Futuroscope de Poitiers en a déjà acquis un.
Charles Rivkin: "les négociations du Traité transatlantique sont les plus transparentes de l'histoire"
Ancien ambassadeur des Etats-Unis en France, Charles Rivkin est maintenant adjoint du Secrétaire d’Etat John Kerry, en charge des affaires économiques.
Face aux critiques des deux côtés de l’Atlantique contre les négociations en cours pour le future traité de libre échange entre l’Europe et les Etats-Unis (TTIP, Transatlantic Trade and Investment Partnership – en français TAFTA), le diplomate assure que “le traité ne permettra pas aux Américains d’imposer le diabète et le sur-poids en Europe!”. Interview exclusive pour French Morning, à l’occasion du 2ème Symposium mondial des Conseillers du Commerce Extérieur à Miami.
Interview d'un robot
Dans les allées du Symposium des Conseillers du Commerce Extérieur à Miami on croise des grands patrons, des entrepreneurs, des ambassadeurs. Et un robot. Interview exclusive…
"Dans 10 ans, 2 milliards de consommateurs en plus"
Vidéo. Le deuxième symposium mondial des Conseillers du Commerce Extérieur se tient à Miami les 7 et 8 mai. Pour sa première interview de ces deux jours, French Morning a reçu dans son studio sur place Richard Dobbs, le directeur de McKinsey Global Institute, pour parler avenir de la consommation mondiale. Une grosse dose d’optimisme!
Une Française dans le business du fondant au chocolat
Tout est dans le coeur, qui doit rester coulant. Chloé Sabatier le sait bien. Cette Française de 25 ans, installée depuis deux ans à Detroit, a fait du fondant au chocolat un business, et une passion.
Le “story-telling” est parfait : la jeune Parisienne “du XIVème” faisait un stage de marketing à New York lorsqu’elle tombe amoureuse d’un Américain, originaire de Detroit. Elle rentre en France terminer son école de commerce (Léonard de Vinci, à La Défense), et après plusieurs aller-retour, décide de s’installer à Detroit pour de bon avec son cher et tendre.
C’est là que les fondants entrent en scène. “J’avais toujours fait des fondants pour mes amis et ma famille, avec une recette de ma grand-mère. Aux Etats-Unis, lorsque j’en faisais, les gens étaient très enthousiastes, et plusieurs personnes m’ont conseillé de lancer mon entreprise. C’est parti d’un délire, et puis finalement j’ai essayé”, raconte-t-elle.
Une histoire similaire à celle de Céline Legros, qui a lancé à New York sa société spécialisée dans les cannelés. Et qui rappelle aussi celle de tous ces entrepreneurs francais qui veulent conquérir les palais américains avec leurs choux, leurs éclairs, leurs gougères, leurs merveilleux ou leurs macarons.
Le fondant était un terrain encore peu exploré. D’ailleurs, aux Etats-Unis, on ne dit pas fondant, mais “lava cake”. “On en trouve aux Etats-Unis, dans les restaurants en particulier, mais ils ne sont pas aussi bons qu’en France, explique Chloé Sabatier. Déjà, il est difficile de trouver du bon chocolat pour pâtisserie – le nôtre est importé de Belgique. Ensuite, les lava cakes d’ici sont souvent écoeurants, trop sucrés, et sans vraie différence entre l’extérieur et l’intérieur.” Bref, des gâteaux assez éloignés de “la” recette de fondant au chocolat de Michel Bras (que l’on peut consulter ici), le chef français inventeur officiel de ce gâteau au début des années 80.
Chloé Sabatier, qui a créé sa structure, Chez Chloé, en octobre 2013, estime que Detroit est une ville propice à ce genre de business. “Il y a une grande énergie pour reconstruire la ville, avec plein de jeunes, et un climat très propice à l’entrepreneuriat.” Et les loyers sont moins élevés qu’ailleurs.
La Parisienne a commencé par vendre ses fondants dans les marchés. Elle s’est ensuite vue proposer des partenariats avec des cafés et des restaurants, s’attirant les bonnes grâces de ses clients avec son accent frenchy, gage de qualité dans la pâtisserie. “J’ai de plus en plus de commandes, je vois mon chiffre d’affaires augmenter de mois en mois. Je travaille aussi beaucoup pour des mariages, des événements”, explique-t-elle.
La Française embauche aujourd’hui deux personnes, et produit environ 800 fondants individuels par semaine dans sa cuisine de location. Elle dispose aussi d’un “corner” dans le magasin Treat Dreams, à Ferndale, où elle vend ses gâteaux.
Tout récemment, Chloé Sabatier a signé son premier gros “deal”: Air France lui achète 400 mini-fondants toutes les semaines, pour la classe affaire de la ligne Paris-Detroit. Elle est aussi bien partie pour placer ses fondants dans des Whole Foods de la région, et pense mettre en place, dans les six mois, de la vente en ligne aux Etats-Unis. “Je suis en train d’étudier comment les envoyer. Ce sont des gâteaux qui se congèlent bien. On peut aussi les envoyer sous vide” . Les Etats-Unis fondent déjà.
Le jeune touriste français disparu à New York a été retrouvé
Arthur Astié, le Francais de 22 ans qui avait été porté disparu depuis lundi 4 mai, a été retrouvé dans un hôpital du Bronx. Il aurait été agressé.
Le jeune français, surnommé Ubu, était venu passer quelques jours à New York avec sa famille. Lundi dans la soirée, le jeune homme avait quitté son groupe d’amis rappeurs vers 8.30 pm, à Brooklyn, en évoquant son vol de retour en France, programmé tôt le lendemain matin.
Alors qu’il prend le métro pour rejoindre sa location à Harlem située près de l’arrêt Lenox & 125th Street, celui-ci envoie un message à sa famille prévenant qu’il a loupé la station, et se trouve déjà dans le Bronx. Son dernier message remonte à 10pm, alors qu’il essayait de prendre le bon train. Ses proches ont émis un avis de recherche, en précisant qu’il parlait très mal anglais et qu’il connaissait peu New York.
Sa famille a indiqué dans un tweet, vendredi, qu’il avait été agressé, sans donner plus de détails.
@RTLFrance @BFMTV @Europe1 @m6 Arthur Astié est retrouvé et en bonne santé suite a une agression. Merci pour votre aide !
— Frédéric ASTIE (@fredastie) 9 Mai 2015