Le fameux festival d’été breton a des envies d’évasion. Il débarque à New York à l’occasion de la fête de la Bretagne, du 14 au 17 mai.
Premier festival français par sa fréquentation (225.000 spectateurs l’an dernier), “Les Vieilles Charrues” accueille chaque année un programme éclectique, à Carhaix-Plougher, en centre-Bretagne. L’an dernier le plateau comprenait Elton John, Stromae, The Black Keys et beaucoup d’autres.
Chaque année, l’association des Bretons BZH New York organise une version locale de la fête de la Bretagne, soutenue par le Conseil Régional de Bretagne. Pour la première fois cette année, “l’association en a profité pour tenter une première association avec les Vieilles Charrues, raconte le président Laurent Corbel. Notre idée est qu’à terme on puisse avoir un vrai festival des Vieilles Charrues à New York”. Le directeur du festival, Jérôme Trehorel fera d’ailleurs le déplacement, à la fois pour promouvoir le festival auprès du public américain et, espère Laurent Corbel, “prendre des contacts pour une éventuelle version new-yorkaise du festival”.
En attendant, ils commencent par faire venir un “chouchou” du festival, le Celtic Social Club. Le groupe breton, formé autour du batteur Manu Masko, est soutenu par le Label Charrues, qui vise à soutenir des artistes bretons, lors du festival mais également en dehors. Les sept musiciens viennent à New York pour y enregistrer un album en public. Un évènement transformé en soirée de gala, pour deux sessions d’enregistrement au Concert Space de Beethoven Piano (211 West 58th St à Manhattan) le vendredi 15 mai. Chacune accueillera 50 spectateurs, qui recevront chacun un CD produit pendant la soirée (remplir le formulaire ci-dessous pour gagner un place). Réservations ici (75$)
Un autre concert, plus grand public, et gratuit, aura également lieu le dimanche 17 mai au Club M15 à Tribeca. Le Celtic Social Club s’y produira aux côtés de plusieurs groupes locaux d’inspiration celtique. Plus d’infos ici.
Le concours pour gagner 2 places VIP à l’enregistrement public est maintenant terminé. Bravo aux deux gagnantes: Marion Morelle et Emilie Scherrer.
Un goût de Vieilles Charrues à New York
On a essayé de faire la "Nuit de la Philosophie"
7 pm, vendredi. La Nuit de la Philosophie commence. D’ici à 7 am samedi, plus d’une soixantaine de philosophes défileront sans interruption dans les services culturels de l’Ambassade de France et à l’Institut ukrainien voisin pour des conférences de 20-30 minutes chacune. Au programme: “Qu’est-ce que la musique? ” , “Le suicide”, “Voulons-nous vraiment être égaux” et des choses un tantinet plus rigolotes comme “qu’est-ce qu’il y a de nouveau dans la subjectivité moderne?” . La nuit promet d’être longue.
Monique Canto-Sperber, première intervenante, doit parler de liberté d’expression. Deux personnes, qui se décrivent comme un enseignant à la retraite et une professeure à Columbia, lui ont réservé un beau cadeau d’accueil. Ils distribuent dans la salle une lettre ouverte de 100 universitaires contre la présence de la philosophe. Ils entendent protester contre sa décision d’empêcher la tenue de deux réunions d’un collectif pro-Palestinien dans les locaux de l’ENS en 2011, dont elle était la directrice à l’époque. Diplomatiquement, la nouvelle conseillère culturelle Bénédicte de Montlaur leur prie de distribuer leurs tracts à l’extérieur de la salle. L’un des individus prend la salle à témoin. Flottement et quelques applaudissements dans la salle. Monique Canto-Sperber, arrivée un peu après le chahut, commence son propos. Et en profite pour défendre sa décision. Trois étudiants de Columbia déploient des pancartes juste à côté d’elle. La philosophe souffle. Elle traverse rapidement la salle au terme de la conférence. “Il fallait bien un clash pour lancer la nuit” , commente un visiteur.
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Protestations contre la venue de Monique Canto-Sperber #NuitDeLaPhilosophie #NewYork
Posted by French Morning on Friday, April 24, 2015
7:45 pm. “Il y a la queue jusque dans la 78eme rue!” . La Nuit de la Philosophie commence fort. La file d’attente s’allonge devant les services culturels, sur la 79eme rue et la 5eme avenue, le long d’un bataillon de camions de tournage. Le même jour, Steven Soderbergh avait choisi de tourner sa série “The Knick” .
Foule devant l’Ambassaee pour la 1ere #NuitDeLaPhilosophie #NewYork pic.twitter.com/jrFGf2E8Gg
— French Morning (@FrenchMorningNY) 25 Avril 2015
8:43 pm. Au bar de l’Ukrainian Institute, il commence à y avoir du monde également. Là-aussi, on philosophe dur. On s’interroge sur les sens des frontières, thème d’une conférence qui vient d’avoir lieu, et sur “qu’est-ce que la logique?”, thème d’une conférence à venir. “De toute façon, la philo, y a jamais de réponse” , conclue-t-on. Comme ça, tout est dit.
9 pm. Début d’une conférence à l’intitulé prometteur: “Alien minds” . La philosophe américaine Susan Schneider, qui la présente, a été recrutée par la NASA pour imaginer à quoi ressemblerait la pensée des extraterrestres. “Je suis là pour vous parler d’ET” lance-t-elle en guise d’introduction. Applaudissements.
9:12pm. L’excitation est retombée. On est un peu perdu dans le cosmos.
9:23 pm. Les aliens seraient “super-intelligents” selon Mme Schneider. “Et s’ils ne l’étaient pas? s’interroge-t-on dans le public. Les hommes ne sont pas complètement stupides non plus. On finit toujours par les battre dans les films » . Elle termine sa conférence en rappelant que transmettre des signaux dans l’espace peut être dangereux pour les ET. “On ne sait pas quels effets cela aura sur eux. Cela pourrait les énerver! Il vaut mieux attendre qu’ils nous trouvent” avertit-elle. De toute manière, on sait tous qu’ils sont déjà parmi nous.
10 pm. Après un bref détour par le bar, où le rouge continue de couler à flots comme les idées, retour dans la salle pour une autre conférence prometteuse: “Qu’est-ce que la musique?” Francis Wolff, professeur moustachu à l’ENS aux faux airs de Brassens, commence sa démonstration teintée d’un bel accent gaulois. “La musique, c’est l’art des sons” , avant de détailler ce qu’est l’art et ce qu’est le son. Sa conclusion est… Bref, on retourne au bar, où la vie est décidemment plus simple.
10:30 pm. La foule continue d’affluer dans le superbe bâtiment de l’Institut ukrainien, qui a basculé dans la nuit. Un des organisateurs demande au public qui se remet tout juste de “Qu’est-ce que la musique?” de faire place aux pauvres gens dehors. Personne ne bouge. Il faut dire que le prochain évènement, “Improvisations” de Karol Beffa, intrigue. Le piano à queue est installé. Le musicien prend place. Il demande au public de lui dire une émotion, qu’il va transformer en court morceau de piano improvisé. “Mort” , “Pardon” , “Mal du pays” (il joue une version remaniée de la Marseillaise). “Mediocre sex!” lance-t-on au fond de la salle. “Faut arrêter avec le cul” , lui rétorque le musicien.
11:12 pm. Les célibataires ont bien compris que la Nuit de la Philosophie était le parfait endroit pour draguer. Oubliez Tinder ou Ok Cupid. Ici, les couloirs sont bourrés d’individus beaux et cultivés, prêts à endurer beaucoup de choses, comme une conférence sur Spinoza à Kiev plutôt que d’aller en boite de nuit. Au boudoir installé à côté du bar, on fait connaissance. On s’échange les numeros. On décide de faire une petite folie et d’aller voir la conférence “Devrait-on avoir peur de l’essentialisme?” . Ca rapproche.
12:15 pm. On sait que les New-Yorkais adorent faire la queue, mais pour écouter des débats philosophiques, c’est une surprise. On demande à Jonathan, un jeune Américain qui a patienté 40 minutes dans la file d’attente, pourquoi il s’est donné autant de mal. “C’est une manière décalée de passer un vendredi soir à New York” Et puis, il le reconnait: “Je suis fan de Simon Critchley” qui animera la conférence sur le suicide à 4:30 am. Un peu maso Jonathan? L’intéressé sourit. “Je l’adore. Il écrit aussi bien sur la religion et la mort que sur David Bowie!” (le livre s’intitule Bowie pour ceux que cela intéresse).
1 am, samedi. On quitte l’Institut ukrainien pour les services culturels, où il y a toujours une file d’attente malgré le froid qui s’est installé. Au premier étage, dans la salle de réception pleine à craquer, Todor Todorov parle de la “science oubliée” à un public partagé entre prise de notes et pianotage de smartphones. Les gobelets de café, distribués gratuitement, se font de plus en plus nombreux.
1:27 am. Au rez-de-chaussée, la librairie Albertine s’est transformée en “discothèque philosophique” depuis minuit. On danse au milieu des romans. “This is a philosophical discotheque” lance le DJ aux clubbers qui en douteraient. “J’ai un peu peur pour les livres” avoue François-Xavier Schmit, le directeur d’Albertine, qui assure la tranche minuit-quatre heures du matin.
http://t.co/nEmBKHs0SJ
— French Morning (@FrenchMorningNY) 25 Avril 2015
2:03 du matin. On abandonne. La Nuit de la Philo, c’est terminé pour nous. Ce que nous ne verrons pas: “Suicide” à 4:30 am, “Je pense, donc je peux” à 4:50am, “La morale est nécessaire au bonheur” à 2:30 am ou encore “Temps et liberté” à 5:20am. Dehors, sur la 5th Avenue, il y a toujours une file d’attente.
Le film choc "24 jours" arrive aux Etats-Unis
Le film coup-de-poing “24 jours” (“24 Days”), qui raconte le calvaire de la famille du jeune juif Ilan Halimi lors de l’enlèvement de ce dernier en janvier 2006, sort dans plusieurs grandes villes américaines, dont New York, Miami et Los Angeles (voir salles ci-contre).
Le kidnapping du jeune homme de 23 ans, torturé pendant trois semaines, avait choqué la France. Pris pour cible parce qu’il était juif, Halimi avait été enlevé par un groupe d’une vingtaine de personnes surnommé “le gang des barbares”, dirigé par Youssouf Fofana. Il n’avait pas survécu à sa séquestration.
Le film d’Alexandre Arcady, qui a reçu plusieurs récompenses, retrace ces 24 jours d’enfer à travers les yeux de la famille Halimi, notamment la mère Ruth (Zabou Breitman), qui a reçu plus de 700 appels lors de cette de période, des demandes de rançon incessantes, des photos d’Ilan torturé, des menaces et des insultes.
La FACC de Dallas fait son gala
La chambre franco-américaine de Dallas se met sur son 31. Pour son gala annuel « La Vie en roses », dont l’édition 2015 aura lieu le vendredi 8 mai, elle honorera Michael Burns de son Prix Alain Bellet.
Michael Burns est le PDG de Michael Burns and Associates, une société de relations publiques basée à Dallas. Fondée en 1989, elle se décrit comme l’un des leaders du secteur dans le Sud-Ouest américain. Le gala commence à 7pm avec une réception au champagne. Le diner a lieu à 8pm. Enchères silencieuses et divertissement sont également au menu des festivités, présidées par Richard Hunt et Patrick Esquerré.
Prix: 150 dollars pour les membres, 175 pour les non-membres.
La Lohez 9/11 Foundation célèbre ses dix ans au Consulat
La fondation lancée par Dening Wu Lohez, la veuve de Jérôme Lohez (un des cinq Français qui ont péri dans les attentats contre les tours jumelles le 11 septembre 2001), célèbre ses dix ans le 14 mai lors d’un rendez-vous au Consulat de France.
La fondation, créée en 2005, a pour objectif de promouvoir les échanges culturels entre la France, les Etats-Unis et la Chine, d’où vient Mme Wu Lohez. Depuis 2012, elle propose des bourses pour aider des jeunes de part et d’autre de l’Atlantique à étudier en France et aux Etats-Unis. Trois bourses seront attribuées pendant la soirée du 14 mai: Barbara Crépeau (France – EPITA / Stevens Institute of Technology), Juliette Faure (France – Sciences Po / Columbia University) et Solima El-Cheikh ( Egypte -Sciences Po / Columbia University).
La musicienne Carla Virola chantera avec son groupe.
Le premier bar à cidre ouvre dans le Lower East Side
Le cidre fait son retour aux Etats-Unis. Vous avez bien lu: oui, le cidre, cette boisson qui n’a pas forcément une image très chic en France et que l’on boit avec sa galette oeuf-fromage.
Aux Etats-Unis, les ventes de cidre ont augmenté de 78% en 2013, selon une étude d’Impact Databank, qui mentionne aussi que le nombre de cidreries dans l’Etat de New York est passé de cinq à vingt-neuf en trois ans. D’autres études font état d’un doublement des ventes de cidre tous les ans. Son côté artisanal, local, naturel et sans gluten (contrairement à la bière) seraient à la source de ce renouveau, tandis que de multiples initiatives, comme la Cider Week de New York, ont aidé à développer la production et la consommation depuis quatre ans.
Dans ce contexte, l’ouverture d’un premier “bar à cidre” n’étonne point. Situé sur Orchard Street (Lower East Side), Wassail a pour ambition de faire découvrir aux clients les meilleures cidres du monde. Au total, le bar propose environ 80 références.
“Le cidre n’est pas très connu aux Etats-Unis, mais suscite une vraie curiosité. La plupart du temps, lorsqu’on dit ‘cider’ , les Américains pensent à un jus de pomme sucré, et pas à la boisson alcoolisée”, explique Jennifer Lim, la co-propriétaire, qui nous apprend que le cidre était très répandu aux Etats-Unis au XIXème siècle, avant de disparaitre peu à peu avec la prohibition, et se transformer en jus de pomme, parfois consommé chaud.
L’intérieur de Wassail ressemble à un pub classique, avec un beau parquet sombre et de grandes tables entourées de banquettes. La carte offre des cidres américains, espagnols, et beaucoup de cidres de Bretagne et de Normandie : Domaine Cecillon, Eric Bordelet, Cidre du Père Jules… Au total, une vingtaine de cidres français sont proposés, dont quelques poirés, et des cidres du Pays Basque. Les plus aventureux pourront commander un verre de Pommeau de Normandie (trois références) ou de Calvados (cinq références).
Attention, tout cela n’est pas donné : une bouteille de cidre Manoir du Kinkiz, Cornouaille AOP (l’un des préférés de la patronne) est facturée 36 dollars. Certaines bouteilles dépassent les soixante dollars. D’autres types de cidres moins chers sont servis au verre ou à la pression.
Pour accompagner tout cela, Wassail propose aussi divers plats végétariens censés se marier aux saveurs de la pomme: betteraves rôties avec pistaches et fromage de chèvre, burrata, choux-fleurs servis avec des noix de cajous et de la mâche, risotto, poireaux revenus au beurre de truffe… A faire passer avec un “trou normand”, avant d’attaquer le gâteau au chocolat ou les pommes pochées.
Jennifer Lim et son mari Ben Sandler, les propriétaires de Wassail, sont tombés dans le cidre en 2011. Cette année-là, ils ont ouvert Kickshaw, un restaurant à Astoria, dans le Queens. Le couple a participé à l’événement Cider Week et a commencé à se passionner pour cet alcool, jusqu’à faire un voyage en Normandie et en Bretagne pour découvrir des cidreries.
Ils ont proposé quelques références dans leur restaurant: les clients ont aimé, la sélection s’est agrandie. Les ventes de cidres représentaient un tiers de leurs ventes d’alcool. De quoi leur donner envie d’ouvrir un second lieu entièrement consacré au cidre, cette fois-ci dans le Lower East Side. Espérant ainsi que le cidre devienne la nouvelle boisson hipster. A New York, tout est possible.
Mika va faire bouger New York
Mika a un emploi du temps chargé. Il officie comme juge dans l’émission The Voice. Il a récemment annoncé une nouvelle tournée pour la sortie de son quatrième album “No place in heaven” le 15 juin. Et surtout il chantera au Webster Hall de New York le lundi 4 mai à 9pm.
L’artiste libano-britannique s’est fait connaître du grand public avec le titre « Relax, take it easy » en 2006, suivi d’un premier album à succès, “Life in cartoon motion”. A New York, il interprétera certains titres de son dernier album, dont “Talk about”, et “Last party”. Le chanteur a dévoilé le clip de « Last party » début avril, où il apparaît en noir et blanc devant l’objectif du célèbre photographe de mode Peter Lindbergh.
Marc Maurice, un "redresseur" d'écoles pour diriger NYFACS
“J’ai toujours au moins travaillé 60 heures par semaine” . NYFACS (New York French American Charter School) a un nouveau proviseur et il n’a pas peur de mouiller la chemise.
L’élégant Marc Maurice (costard-cravate lors de notre visite) est entré en fonction début avril à la tête de l’établissement bilingue d’Harlem. Avec trois heures de trajet tous les jours entre Harlem et le New Jersey, où il vit, il ne ménage pas sa peine. Qu’importe. Pour cet Haïtien qui parle français, créole et anglais, diriger un établissement “multiculturel” de 80 nationalités “est un poste idéal” . “Je suis sûr que je peux transformer l’école. En regardant le programme, on peut construire une école où tout le monde veut inscrire ses enfants” , dit-il autour d’un “jerk chicken” dans un restaurant voisin.
C’est le premier poste de Marc Maurice à New York. Ce natif de Port-au-Prince, qui a vécu à Montréal, a fait la majeure partie de sa carrière à Trenton, dans le New Jersey, où il a redressé plusieurs établissements en difficulté. Son dernier poste de proviseur fut à la Trenton High School, un lycée de 1.900 élèves qui connaissait un absentéisme important. M. Maurice y a lancé de nouveaux programmes sportifs et artistiques pour motiver les élèves et mobilisé parents, enseignants et responsables d’organisations locales pour lutter contre la violence des gangs et sécuriser l’environnement scolaire. “J’ai dit aux parents: ‘Je ne suis pas un psychologue’ . Il faut être flexible, mais il ne faut pas se laisser casser. Il faut constamment négocier en gardant un point très fort: l’intérêt de l’enfant, de l’école, dit-il. Ma philosophie est: si l’enfant est avec moi, il aura envie d’étudier” .
NYFACS a connu un passé agité. L’école a enregistré des résultats moyens à son ouverture et connu une mise sous probation pesante par le Département de l’Education new-yorkais, qui a obéré sa capacité à lever des fonds. En outre, des tensions ont parfois vu le jour en dehors de la salle de classe au sein d’une communauté d’enseignants, d’administrateurs et de parents africains, afro-américains et blancs, à l’image de la diversité croissante de Harlem.
Sous le précédent proviseur Edith Boncompain, arrivée en 2012 à la tête de l’établissement de 200 élèves, l’école a connu la levée de sa probation et son appréciation est passée de C à B sur le “Progress Report” du Département de l’Education.
Pour Marc Maurice, qui a visité NYFACS “6-7 fois” avant de prendre sa décision pour s’assurer que “le mariage serait durable” , l’école est mobilisée. “Il y a différentes nationalités, mais en arrivant à NYFACS, je n’ai vu qu’une famille, réunie autour du français” , dit-il. Jugeant l’école “sûre” , il veut revoir les méthodes d’enseignement. “Sur le plan pédagogique, il manquait de la structure à cause des changements de direction. Les professeurs faisaient leur travail mais ils étaient barricadés” .
Pour l’heure, NYFACS ne propose des cours qu’au 5th Grade et devra amender sa charte pour s’étendre au lycée. “Nous allons grandir, promet Marc Maurice. Nous allons changer la façon d’enseigner et améliorer les résultats et après nous ajouterons des niveaux” .
Parmi les chantiers qu’il veut lancer: l’enseignement différencié, en ayant recours à Study Island, un programme d’évaluation de chaque élève qui offre des pistes pour améliorer leurs résultats. Une méthode qu’il a éprouvée à Trenton. “La méthode de nos jours est de faire des évaluations et de créer des groupes de niveaux différents au sein d’une même classe pour faire le suivi” .
Droit franco-américain: terrain miné!
(Article Partenaire) Le 21 mars dernier, une équipe pluridisciplinaire est intervenue dans les locaux de l’Alliance Française à San Francisco sur le thème : « Français résidant en Californie : l’opportunité de faire le point sur votre situation juridique et fiscale ».
L’objectif était d’attirer l’attention des Français résidant en Californie sur les particularités juridiques et fiscales résultant de leur situation.
Les législations française et américaine s’articulent parfois assez difficilement et une solution conseillée dans l’un des deux pays peut avoir des conséquences dramatiques dans l’autre pays.
Il est par conséquent important, dans ce type de cas, d’avoir une approche qui ne soit pas uniquement française ou américaine mais franco-américaine.
Les choix juridiques et fiscaux doivent être effectués tant au regard des règles américaines que des règles françaises.
Les trusts sont régulièrement cités comme l’exemple d’une articulation difficile entre les règles françaises et américaines. Le trust est utilisé aux Etats-Unis pour préparer une succession. Le choix de cet instrument y est dans bien des cas parfaitement justifié et efficace pour prévoir précisément les conséquences d’un décès dans ce pays. Pourtant, le trust américain peut avoir des conséquences inopportunes en France imposant dans certains cas des déclarations à l’administration française et une taxation successorale pouvant aller jusqu’à 60% des actifs transmis à travers le trust.
Le conseil français doit également prendre garde à l’application des règles américaines dans les dossiers franco-américains. Nous prendrons ici l’exemple d’une donation en nue-propriété qui est très efficace en France pour diminuer l’imposition due lors de la succession. Ce mécanisme de transmission en nue propriété ne produit pas les mêmes avantages fiscaux aux Etats-Unis et il est important que le client en soit averti.
Outre ces points particuliers, de nombreuses questions ont été traitées :
– Le régime matrimonial applicable est-il un régime français ou américain ? Est-ce un régime de communauté ou de séparation ? Le contrat de mariage signé dans un pays est-il valable dans l’autre pays ? Le régime matrimonial est-il conforme aux intérêts du couple ?
– Les dévolutions successorales en France et en Californie coïncident-elles avec les souhaits du client ? Le testament rédigé dans un pays est-il valable dans l’autre pays ? Dans quels cas les règles relatives à la réserve héréditaire française sont-elles applicables ?
– Est-il possible d’optimiser fiscalement la succession ? Les conséquences de l’éventuelle anticipation successorale ont-t-elles bien été appréhendées dans les deux pays ?
– La fiscalité relative à la détention et à la cession d’un bien situé en France est-elle connue du client résidant aux Etats-Unis ?
Ces thèmes ont été développés, sous le patronage de Madame Pauline CARMONA, Consule Générale de France à San Francisco, par Madame Marjorie DEVISME, docteur en droit, Maître Denis-Pierre SIMON, notaire à Lyon, Monsieur Olivier SUREAU, expert-comptable, Maître Paul TOUR-SARKISSIAN, avocat au barreau de Californie et de New-York, Maître Olivier COMBE, notaire à Paris et Madame Rachel BRASSO, vice président and trust office manager à la Bank of the West.
Le nombre maximum d’inscriptions a rapidement été atteint, L’équipe étudie la possibilité de renouveler l’évènement dans d’autres villes des Etats-Unis.
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Note: les “articles partenaires” sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Une conférence sur la parentalité à Dallas
Parents, si vous n’avez jamais eu le courage de terminer les livres de Laurence Pernoud ou d’autres psychologues pour enfants, cette conférence est faite pour vous. La psychologue française Isabelle Filliozat , auteur et fervent défenseur de la “parentalité positive”, donnera une conférence sur la parentalité à la Dallas International School, le samedi 25 avril à 5 pm.
Spécialisée dans l’intelligence émotionnelle, Isabelle Filliozat a conseillé individus et groupes pendant plus de 20 ans. Elle est notamment l’auteur de seize livres de psychologie et leader de la parentalité positive en France, qu’elle enseigne dans les Ateliers de parents Filliozat. La conférence (en anglais) sera suivie d’une séance de dédicaces et d’un cocktail.
Gagnez des places pour le chef d'oeuvre "Jeux interdits"
French Morning et Rialto Pictures vous proposent de gagner une paire de tickets pour “Jeux interdits” (“Forbidden Games”), qui sort le vendredi 24 avril au Film Forum pour deux semaines. Remplissez le formulaire ci-dessous pour participer au tirage au sort.
Le film de 1952, signé René Clément, raconte l’amitié profonde que nouent deux enfants (Brigitte Fossey et Georges Poujouly) dans la France de 1940, sous occupation allemande. Elle (Paulette) a 5 ans et vient de perdre ses parents dans une fusillade. Et lui (Michel) 11. Ils se rencontrent lorsque la jeune fille va enterrer son chien et vont alors devenir inséparable, dans un environnement où la mort est omniprésente.
Ce petit bijou, basé sur un roman de François Boyer Les Jeux inconnus, a été couvert de récompenses à sa sortie, recevant notamment l’Oscar du meilleur film étranger en 1952 et un Lion d’Or.
Projections tous les jours (sauf les 26 et 27 avril et 3 et 4 mai) à 12:30pm, 2:20, 4:10, 6:00, 7:50 & 9:40; Dimanche 26 avril et 3 mai: 1:30pm, 3:20, 5:10, 7:00 & 8:50; Lundi 27 avril et 4 mai: 12:30pm, 2:20, 4:10 & 6:00.
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Bouge ton corps pendant la Bay Area Dance Week
Avec l’arrivée des beaux jours, vos cours de zumba vous font moins envie ? Rassurez-vous, la Bay Area Dance Week est là pour prendre le relais, et vous faire découvrir d’autres danses.
Du vendredi 24 avril au dimanche 3 mai, ce grand festival de danse organise plus de 500 événements gratuits dont des démonstrations, cours, conférences, et répétitions en plein air ou en salle dans San Francisco.
Le festival, qui avait rassemblé plus de 22 000 participants en 2014, est particulièrement populaire à San Francisco. L’événement “On dance” donnera le coup d’envoi du festival, avec un grand cours à Union Square Park, vendredi 24 avril à 12 pm.
Durant ces 10 jours, plus d’une douzaine de danses seront enseignées : classique, hip-hop, tango, samba, moderne, claquettes, danse du ventre, salsa et bien d’autres. Les cours sont adaptés à tous les niveaux et tous les âges.