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Avant le Barça, les supporters du PSG à New York se chauffent

Après une qualification épique contre Chelsea en mars, le Paris Saint-Germain est condamné à l’exploit face au Barça, mercredi, en quarts de finale de la Ligue des Champions. L’équipe peut compter sur ses supporters partout dans le monde, y compris à New York où le PSG Club NYC se prépare.
« Cela va être très difficile mais j’ai confiance. Je pense que l’on peut se qualifier de la même manière que lors des huitièmes avec deux matches nuls. Mais le mieux serait quand même de l’emporter au Parc des Princes mercredi », espère le cofondateur du groupe Pierre Watiez. Qui table sur « un 2-1 à l’aller », car « Messi va forcément marquer ».
Écharpe sur le cou et maillot floqué à son nom sur le dos, Pierre Watiez est le « capo » du PSG Club New York, co-lancé en 2006 avec Julian Stein. C’est lui qui, comme dans les tribunes « d’Ultras », met l’ambiance. A 54 ans, il donne l’impression d’en avoir 20 de moins lorsqu’il enflamme avec son mégaphone le Legends Bar,  point de ralliement situé au pied de l’Empire State Building.
Malgré son poste de direction au Crédit Agricole et un emploi du temps serré, Pierre Watiez ne manque aucune rencontre de Paris. « J’arrive à me libérer, je m’arrange avec mes collègues. » Et il n’est pas le seul. Martin, commercial dans le vin et membre du club depuis trois ans, fait en sorte de ne pas avoir de rendez-vous à l’heure des matches. D’autres vont jusqu’à « poser » des demi-journées de congés. Les moins chanceux suivent les rencontres « en écoutant RMC ». C’est le cas de Victor, nouveau dans son entreprise, il « n’ose pas demander » une journée de liberté.

Mercredi, il seront nombreux à soutenir, en chantant et tambour battant, les hommes de Laurent Blanc.  Tous les supporters sont évidemment les bienvenus – les seules conditions pour en faire partie sont de résider à New York et payer une cotisation de 20 dollars. Appartenir au club permet d’obtenir des réductions sur les boissons au Legends et sur les accessoires (écharpes et t-shirt). Si le PSG Club NYC compte aujourd’hui plus d’une cinquantaine de membres, Julian Stein se remémore une toute autre époque, lorsque Facebook n’en était qu’à ses balbutiements : « pour réunir du monde j’utilisais Yahoo groups et des chaînes de mails ».
Comme le reconnait David Sebban, chargé des photos et vidéos, « on ne refusera jamais la carte de membre à quelqu’un mais on préfère un mec qui ne vient pas que pour les gros matches contre Marseille, Chelsea ou Barcelone. Etre un vrai supporter, c’est aussi regarder les Guingamp – PSG, même si c’est un dimanche à 7h du matin,  comme cela s’est passé pour le trophée des champions qui s’est joué cette saison en Chine. Et, il faut le dire, c’est un trophée en bois, mais on était quand même là ».

Cocktail-networking européen à Miami

La soirée sera européenne ou sera européenne. Les chambres de commerce européennes de Miami unissent leurs forces pour faire la fête et réseauter. Rendez-vous au Blue Martini le 16 avril.
Le cocktail-networking est organisé par la chambre de commerce franco-américaine et ses homologues espagnole, italienne, allemande et britannique. Elle est ouverte aux membres et aux non membres (20 dollars). Prière de s’inscrire avant le 15 avril.
 

Gérard Louis-Dreyfus, le riche ami français d'Harlem

De l’extérieur, le bâtiment ne paie pas de mine. Perdu dans une petite commune du Westchester, au nord de New York, l’entrepôt abritait jusqu’il y a peu un fournisseur de matériel électrique.
Désormais, c’est autre chose. Au total, plus de 3.000 oeuvres d’art appartenant à Gérard Louis-Dreyfus sont rassemblées dans cette galerie d’une dizaine de pièces. Parmi elles, 600 sont accrochées aux murs immaculés : toiles figuratives ou abstraites, sculptures, la plupart réalisées dans la seconde moitié du XXème siècle.
On y trouve pêle-mêle des oeuvres de Giacometti, Fernand Léger, George Grosz, Yves Tanguy, Leonardo Cremonini, Jean-Baptiste Sécheret, Helen Frankenthaler, Bill Traylor… D’autres sont stockées dans de grands panneaux coulissants.
La plupart de ces oeuvres n’appartiendront bientôt plus à Gérard Louis-Dreyfus : il vient de faire cadeau de l’essentiel de sa collection à Harlem Children’s Zone, une association qui va les vendre afin de financer ses activités – une école et divers programmes de soutien aux jeunes du quartier.
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“C’est difficile de savoir quelle est la valeur de cette collection, je dirais que cela peut aller jusqu’à 50 millions de dollars”, estime Gérard Louis-Dreyfus, 82 ans, assis dans la cuisine attenante à la galerie. Il n’a plus beaucoup d’occasions de parler français, et appréhende un peu à l’idée de devoir employer sa langue maternelle, mais il suffit de quelques minutes pour le remettre dans le bain.
Vêtu d’un pantalon de flanelle et d’une fourrure polaire siglée au nom de son entreprise, il déambule entre ses oeuvres, peu loquace mais incollable sur l’auteur de chacune. “Je connais personnellement beaucoup de ces artistes”, affirme celui qui continue de suivre le marché de l’art et d’en acheter à l’occasion. “J’essaie de m’arrêter, mais c’est difficile.”
Héritier de cette famille bien connue dans le monde des affaires français (son grand-père, Léopold, a fondé l’entreprise Louis-Dreyfus, basée à Paris), Gérard Louis-Dreyfus est arrivé aux Etats-Unis à 8 ans, avec sa mère. Il a suivi ses études à Duke, puis travaillé comme avocat. A 37 ans, il a pris la direction du groupe familial, un mastodonte spécialisé dans les transports maritimes, l’immobilier, l’énergie, qui emploie aujourd’hui 22.000 personnes partout dans le monde.
“Quand je travaillais, j’allais en France presque une fois par mois. Maintenant, je n’ai plus beaucoup d’occasions d’y retourner”, confesse-t-il. Sa vie, il l’a construite aux Etats-Unis, et même anglicisé son prénom – ici, on l’appelle William. “Mais si Dieu me demande où je veux aller après ma mort, je lui répondrai la France, dit-il. La France a tout. C’est un pays très attirant, et très agréable à vivre.”
A la tête d’une fortune estimée par Forbes à 3,4 milliards en 2006 (l’année de sa retraite), Gérard Louis-Dreyfus a acheté de multiples oeuvres d’art dès les années 60, arpentant les foires comme la FIAC, à Paris. Une collection avec des styles “très divers” reconnait-il, avec quelques grands noms, et d’autres artistes peu connus.
Il a acheté ce bâtiment en 2009, et y a rassemblé ses oeuvres, dont beaucoup étaient exposées dans les locaux du groupe, où dans des hôtels de luxe que le groupe avait fait construire.
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En donnant ses oeuvres à une association charitable, Gérard Louis-Dreyfus y a sans doute un intérêt fiscal, mais sa volonté de soutenir la communauté noire d’Harlem n’en est pas moins sincère.
“Ma volonté, c’est d’aider ces enfants, pour qu’ils puissent faire des études et réussir, explique-t-il. Depuis longtemps, ce pays n’a pas bien traité la population noire. J’ai pendant plusieurs années attribué des bourses à des étudiants noirs, afin de financer leur scolarité dans des universités. Ce qui m’intéresse avec Harlem Children Zone, c’est qu’ils agissent très tôt, dès la petite enfance, afin de combler les inégalités”, affirme-t-il.
Ses enfants ont bien réagi à cette nouvelle, assure-t-il. Sa fille ainée, Julia Louis-Dreyfus – l’actrice de “Veep”, et de “Seinfeld” –  vient de sortir un documentaire, “The Generosity of Eye”, sur la décision de son père d’attribuer ses oeuvres aux enfants d’Harlem.
“Mes deux autres filles, qui travaillent dans le social, étaient aussi très en faveur de cela”, assure Gérard Louis-Dreyfus, qui habite tout près de sa galerie. Quant aux autres membres de la famille Louis-Dreyfus, il n’en dit mot. “Je suppose qu’ils approuvent aussi, mais s’ils n’étaient pas contents, je ne pense pas qu’ils le diraient”, glisse-t-il.
En attendant leur vente progressive au bénéfice d’Harlem Children’s Zone, les oeuvres vont rester dans cette galerie, qu’il est possible de visiter sur rendez-vous, en petits groupes, le mardi ou mercredi. Des groupes d’enfants de Harlem sont déjà venus à plusieurs reprises visiter “leur” collection.

Dansez toutes les semaines à Bryant Park

Avec l’arrivée des beaux jours, les cours habituels de zumba dance en salle vous font beaucoup moins envie. Rassurez-vous, vous allez pouvoir vous déhancher en plein air et en musique sur les pelouses de Bryant Park.
Du mercredi 6 mai au mercredi 24 juin, des cours de salsa, swing, ou encore tango sont organisés chaque mercredi de 6pm à 8.30 pm près de la fontaine du parc dans le cadre de “Dancing in Bryant Park”.
Ces rendez-vous dansants pour tous les âges et niveaux sont organisés et animés par la danseuse professionnelle péruvienne Talia Castro-Pozo, qui enseigne la danse à New York. Elle a participé à des reprensations de ballet dans le monde entier et dansé sur Broadway.
 
 
 
 

Pourquoi les Américains adorent les dents blanches?

Les Etats-Unis ne sont pas le pays du “Hollywood Smile” pour rien.
Le marché du blanchiment dentaire pèse 11 milliards de dollars aux Etats-Unis. En moyenne, les activités de blanchiment génèrent 25.000 dollars par an pour un cabinet dentaire américain. Un marché juteux qui suscite bien des convoitises. Depuis plusieurs années, dentistes et non-dentistes se livrent un bras de fer judiciaire sur qui a le droit d’offrir des services de blanchiment. Une querelle qui est montée jusqu’à la cour suprême en février, quand elle s’est prononcée sur le cas d’un organisme professionnel de dentistes qui avait fait fermer une société de blanchiment dentaire tenue par un non-dentiste en Caroline du Nord.
Pourquoi cette obsession américaine pour le blanchiment dentaire? Pour Hugh Aldersey-Williams, auteur d’Anatomies: A Cultural History of the Human Body, c’est une opération marketing bien menée. “Les dentistes sont parvenus, à un degré extraordinaire, à construire un message qui lie l’apparence de vos dents à votre statut socio-économique” , résume-t-il.
Tout commence au début du XXeme siècle quand la marque de dentifrice, Colgate, commence à produire en masse ses premiers pots de dentifrice avec la promesse de garder les dents propres. L’usage du dentifrice et de la brosse à dents, vanté à coups de publicité, se répand au lendemain de la Première guerre mondiale, quand les soldats américains, ordonnés de se brosser les dents, sont revenus chez eux.
C’est avec Hollywood que les dents blanches cessent d’être un impératif hygiénique pour devenir un outil esthétique. Dans les films en noir-et-blanc, les dentitions qui n’étaient pas parfaitement blanches semblaient grises à l’écran. “Pour corriger cela, on fabriquait des prothèses extrêmement blanches pour les acteurs. C’était même prévu dans leur contrat” , explique Hugh Aldersey-Williams.  Le fameux “Hollywood Smile” est né.
Les fabricants de produits dentaires et les dentistes s’en emparent. Dans les années 70, les publicités vantant le “sourire parfait” se multiplient. Les dents blanches sont associées pêle-mêle au “sex appeal”, à la réussite professionnelle, l’hygiène personnelle… La science donne un coup de pouce formidable à cette tendance. En 1989, un article paru dans une revue scientifique indique que de faibles quantités de peroxyde d’hydrogène, appliquées aux dents, peuvent blanchir la dentition. Les produits de blanchiment dentaires se multiplient (tablettes, gels, pastilles, chewing gums…). Les services de blanchiment fleurissent dans les cabinets dentaires et dans les supermarchés, les spas, les salons de coiffure…
Autrefois, les Américains allaient chez le dentiste pour avoir une décoloration de base. Aujourd’hui, ils veulent avoir l’air beau , analyse James Gutmann, président de l’association American Academy of the History of Dentistry. C’est en partie l’influence de la publicité mais c’est aussi dû à l’évolution de la dentisterie américaine. Aujourd’hui, elle est pratiquée par de grandes compagnies, qui veulent vendre des produits. Les dentistes ne font pas le même travail aujourd’hui qu’il y a trente ans. L’objectif est de vendre, vendre, vendre” .
Vendre, mais jusqu’où? La pratique du blanchiment dentaire n’est pas sans risque. En fonction de la technique utilisée, le blanchiment peut affecter l’email des dents et les gencives, entrainer des douleurs et une sensibilité accrue. Et les dents pourraient devenir… noires.

A Chantemerle, les langues s'apprennent en altitude

(Article partenaire) Pour un enfant, apprendre une deuxième langue est une activité intellectuelle enrichissante qui lui permet de mieux comprendre les autres cultures et de mieux apprécier le monde dans sa globalité.

Fondée en 1966 par la famille Wegmüller, Chantemerle est une école internationale pour garçons et filles de 6 à 16 ans. Magnifiquement située en surplomb du lac Léman, dans la partie française de la Suisse, l’école accueille une soixantaine d’enfants dans un internat chaleureux et familial. Durant l’année scolaire, Chantemerle suit les directives de l’Education Nationale Française et propose un programme complet de la maternelle à la 3e. Pendant nos camps d’été, des élèves du monde entier viennent à Chantemerle passer des moments inoubliables, riches en apprentissages, en souvenirs et en rencontres. Nous offrons aussi des cours ” à la carte” pour individuels ou pour des groupes durant les mois d’hiver lors de la saison de ski. 

Du 28 juin au 9 août 2015, des cours intensifs de français, anglais et allemand sont proposés aux élèves. Le but de ces cours est de permettre aux élèves de communiquer efficacement et correctement dans la langue étudiée. Notre approche est double: apprendre la langue et l’utiliser dans une situation naturelle, dans le cadre d’autres formes d’apprentissage. Ainsi, nos “bains de langue” mettent les élèves en situation au travers d’activités artistiques pratiques telles le théâtre, l’improvisation, les jeux de rôles et performances diverses.
Plus spécifiquement, nos camps de science en anglais (du 20 juillet au 9 août 2015) permettent à nos élèves d’enrichir leur vocabulaire et de gagner en fluidité au travers d’ateliers scientifiques ludiques et pratiques. Finalement, du 27 juillet au 9 août 2015, les élèves souhaitant préparer efficacement leur rentrée scolaire peuvent s’inscrire à nos stages de révision en mathématiques et en grammaire française.

Après la classe, les participants peuvent choisir entre de nombreuses activités sportives, des excursions et promenades en montagne, des ateliers artistiques et thématiques organisés à l’école ou en extérieur. Lors d’une journée typique à Chantemerle, après les cours du matin suivi d’un lunch sain et équilibré, les enfants partent pour visiter la chocolaterie ou le château de Gruyère. En soirée, les plus sportifs d’entre eux iront jouer au football, les autres pourront entrainer leur talents (cirque, chant, danses de salon) en vue du spectacle à venir. Quelque jours plus tard, les élèves traverseront la Suisse en bus pour passer ensemble 2 jours inoubliables à EUROPA-PARK en Allemagne. D’autres activités préférées des étudiants sont les activités les  pique-niques et les veillées autour du feu, les ateliers chocolat & confitures et les soirées disco.
Pour en savoir plus sur l’école privée de Chantemerle en Suisse.
Pour s’inscrire en ligne au camp d’été 2015

Contact en Suisse : 

Yann Wegmüller
Administration
Ecole Chantemerle
CH-1807 Blonay

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

"A dinner for a cause", le gala a lieu chez l'artiste

C’est comme un diner de gala de 900 personnes, moins 880. Lancé par deux Françaises, “A Dinner for a cause” met le couvert ce vendredi 17 avril pour la deuxième fois. Le concept: un diner en très petit comité (une vingtaine de personnes) dans un atelier d’artiste, pour soutenir une cause. “On avait envie de dépasser l’idée d’une simple soirée, de créer du sens” , soulignent Camille d’Harcourt et Aleth Mandula, les deux amies qui ont créé le rendez-vous.
Le concept est taillé pour New York, une ville où les appartements et les maisons font parfois office de restaurants, de galeries ou de salons de musique.
Le premier “A dinner for a cause” a eu lieu en février dans le studio de l’architecte et artiste espagnole Cristina Guadalupe, au profit de l’association Reporters sans frontières, après les attentats terroristes de janvier en France. Dix-huit personnes y ont participé et 800 dollars ont été levés. “En voyant l’émotion en France, on a eu envie de participer de manière concrète. Pas en mettant ‘Je suis Charlie’ sur les réseaux sociaux” , raconte Camille d’Harcourt.
La tragédie a servi de catalyseur pour les deux amies d’enfance (la première travaille chez Moët Hennessy à New York et la seconde est en stage au FIAF). Avant de se retrouver aux Etats-Unis, elles réfléchissaient chacune de leur côté à créer une expérience de repas alternatif. Ex de l’Essec, Camille d’Harcourt avait participé à l’organisation des diners des champagnes Krug sur les toits de la Samaritaine en 2012. Aleth Mandula avait été, pour sa part, inspirée par les “7×7” parisiens,  où sept performeurs se succèdent pour des shows de sept minutes dans un appartement. “Nous sommes de passage à New York. Nous voulions faire quelque chose de tous les contacts que nous nous faisions ici. Et rendre à New York ce que la ville nous a donné” dit cette dernière.

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Camille d’Harcourt (gauche) et Aleth Mandula

 
Pour chaque diner, elles “recrutent” un chef renommé et des artistes, dont les performances rythment la soirée. Tous les intervenants sont bénévoles. Le prochain diner, dont le thème est l’égalité hommes-femmes, est organisé dans le studio de l’artiste colombienne Jessica Mitrani au bénéfice de Make Love Not Scars , une association qui vient en aide aux victimes d’attaques à l’acide. Sa fondatrice, l’indienne Monica Singh, elle-même victime d’une telle attaque pour avoir refusé d’épouser un de ses amis, sera présente. Elle sera habillée pour l’occasion par la créatrice de mode française Sophie Theallet, dont Michelle Obama porte aussi les habits. Le chef étoilé Eduard Frauneder sera aux fourneaux.
Contrairement à un gala où il y a des centaines de personnes, les invités sont amenés à se rencontrer, à partager. Ils viennent pour la cause, l’art” , souligne Aleth Mandula.
Les deux amies espèrent organiser un troisième et dernier diner avant leur départ de New York. Une autre amie, Eléonore Becheau La Fonta, les a rejoint. Prochaine étape: exporter le concept à Paris. “Je suis sûre que l’accueil sera bon. Les Parisiens sont curieux, estime Camille d’Harcourt, mais je ne sais pas si on aura autant de soutien” de la part de chefs et d’artistes. New York était l’endroit parfait pour se lancer.

4 millions de dollars pour la maison de Gad Elmaleh à LA

Si vous cherchez une maison coquette du côté de Sunset Strip – et que vous avez 4 millions de dollars à dépenser – prenez contact avec Gad Elmaleh.
Le magazine Variety indique que la résidence du comédien à Los Angeles est en vente pour la modique somme de 3,9 millions de dollars. Soit une plus-value de plus d’un million de dollars depuis son acquisition en 2009 pour 2,6 millions auprès de l’actuelle compagne de Jimmy Fallon, Nancy Juvonen. Un acheteur inconnu aurait déjà mis le grappin dessus, poursuit Variety.
La propriété de 1932, d’une superficie de près de 464 mètres carrés, compte quatre chambres, 3,5 salles de bain, cinq cheminées, plusieurs salles de réception, une terrasse en hauteur qui surplombe une piscine, un spa et un espace surélevé pour faire bronzette, avec une banquette pour deux, selon la description de Variety (voir les photos ci-contre).
Gad Elmaleh s’est produit à plusieurs reprises ces dernières années aux Etats-Unis, s’essayant même au stand-up en anglais. Il a prêté sa voix à un personnage des “Aventures de Tintin” de Steven Spielberg et joué dans le “Midnight in Paris” de Woody Allen.

A Union Square, la guéguerre amicale des croissants-bretzels

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Le Cronut n’est pas le premier croissant mutant à régner dans les boulangeries de New York. Avant lui, il y a eu le “Pretzel Croissant” (ci-dessus), toujours en vente chez The City Bakery, près d’Union Square.

C’est en 1996 exactement qu’est né dans les cuisines de la boulangerie le “Pretzel Croissant”.  Croissant à l’intérieur (la pâte diffère légèrement mais on n’a pas réussi à convaincre le chef de nous donner la recette), il est refermé sur lui-même à l’extérieur, mais parsemé de graines de sésame et de sel. Cette viennoiserie n’est pas le fruit d’un accident comme on peut le lire, mais « le résultat de nombreuses tentatives, de nombreuses recettes que nous avons essayées pour innover », souligne Maury Rubin, le propriétaire de City Bakery.

Après s’être formé pendant un an en France, Maury Rubin, ex-producteur de télévision, a rapporté avec lui le goût de notre croissant et sa fabrication traditionnelle, à la main. Certains clients viennent spécialement pour acheter cette viennoiserie, assure Maury Rubin, mais les Allemands seraient plus nombreux que les Français. « Je pense que les Français sont plus réticents à l’essayer », note-t-il.

Le Cretzel de Breads Bakery
Le Cretzel de Breads Bakery

Mais le “Pretzel Croissant” n’est plus tout seul. Sur son modèle a été créé le “Cretzel”, dans les cuisines de Breads Bakery, une boulangerie voisine. Son co-fondateur, Gadi Peleg, connait bien le “Pretzel Croissant”, “pour en avoir souvent dégusté dans les années passées” , avoue t-il.
Alors quand il a ouvert Breads Bakery avec le boulanger Uri Scheft il y a deux ans, les deux associés ont décidé de créer leur propre version du croissant hybride.
Celui-ci est préparé à base de pâte à croissant traditionnelle, mais se présente sous la forme d’un bretzel, recouvert là aussi de sel et de graines de sésame. A l’origine, il s’agissait aussi pour « l’expert en croissant » de Breads Bakery d’utiliser le surplus de pâte utilisé pour la fabrication des croissants traditionnels.
Le goût diffère de celui de son cousin de City Bakery. Car si on retrouve également le fondant et la saveur de nos croissants français, celle-ci est un peu moins prononcée dans le Cretzel. Donc moins gourmand, et sans doute moins riche. Le goût salé est plus diffus dans le Cretzel, contrairement aux éclats de sel du croissant de City Bakery. Cependant, la forme du Cretzel est amusante et agréable à manger car elle se découpe par petits tronçons. D’ailleurs, c’est son aspect original, jamais vu, qui semble séduire les clients. Gadi Peleg souligne aussi que ses Cretzels « sont toujours frais, comme le pain et les autres viennoiseries, car ils sont fabriqués tout au long de la journée dans les cuisines de l’établissement. »  
Le “Pretzel Croissant” et le Cretzel se livrent aujourd’hui une concurrence amicale, soulignent les deux entrepreneurs, qui se disent “amis“. Mais pas au point de s’étendre sur le produit de leur confrère. Ils peuvent au moins se mettre d’accord sur une chose: leurs produits n’ont pas connu le succès du cronut de Dominique Ansel, qui a genéré à son lancement de longues files d’attente.

De la philo jusqu'à l'aube à New York

Voulons-nous vraiment être égaux?” , “la vie intellectuelle doit-elle être ennuyeuse?” . La Grosse Pomme va philosopher toute la nuit, du vendredi 24 au samedi 25 avril. Après Londres en 2013 et Berlin en 2014, la “Nuit de la philosophie” traverse l’Atlantique pour la première fois depuis son lancement à Paris par la philosophe Mériam Korichi. Et devient “A Night of Philosophy” .
Au programme, 12 heures de veillée nocturne en présence d’une soixantaine de philosophes, auteurs et chercheurs. De 7 pm à 7am, les visiteurs auront ainsi l’occasion d’assister à des lectures (d’une durée de 20 minutes chacune) et des conférences, mais aussi des projections et douze performances artistiques, sur fond de “discothèque philosophique” . Ce marathon de la pensée abordera plusieurs thématiques intellectuelles et artistiques importantes de notre époque, comme l’égalité, la liberté d’expression et la religion notamment.
Les festivités philosophiques se tiendront dans les locaux des Services culturels de l’Ambassade de France, organisateurs de l’évènement, et au Ukrainian Institute of America voisin. Café et croissants gratuits seront servis pendant la soirée.
 

Débattez avec Jacques Attali à New York

French Morning organise ce mardi 14 avril (6:30 pm) une conférence-débat avec Jacques Attali.
L’économiste a lancé récemment un appel pour la constitution d’un “programme électoral” en vue de la présidentielle de 2017. Dans French Morning il a notamment fait appel aux Français de l’étranger et à leurs idées. « Là où ils habitent, ou ont habité, ils ont remarqué des modes de gouvernement, des législations, des formes politiques, culturelles, sociales (…) qui peuvent êtres des idées importables en France » a-t-il confié lors d’un entretien exclusif.
A l’invitation de French Morning, il sera ce mardi 14 avril à Fordham University (campus du Lincoln Center, Law school, lecture classroom 3-04) pour présenter son projet “France 2022” et débattre avec vous de ses idées pour que le débat de 2017 “ne s’enlise pas dans une querelle de personnes” . “France 2022” est un projet participatif dans lequel les citoyens sont invités à formuler des propositions dans différents domaines (la société, l’économie, les territoires, l’environnement, la France dans le Monde).
L’entrée est gratuite mais la réservation est obligatoire:
UPDATE: Le nombre maximum d’auditeurs est désormais atteint. Nous ne pouvons plus accepter de nouvelles inscriptions.
 

Maison Harlem après l'incendie: "On va rouvrir"

On va rouvrir, mais on ne sait pas quand pour le moment” . Samuel Thiam a les mains dans le cambouis en ce jeudi matin. Le copropriétaire de Maison Harlem tente de remettre son restaurant sur les rails, plus d’un mois après avoir été touché par un incendie.
Les causes de l’incendie ne sont pas connues  – il s’est déclaré dans le bâtiment qui abrite le restaurant, selon Samuel Thiam. S’il n’a fait aucune victime, il a endommagé la cuisine de Maison Harlem ainsi que sa salle à manger. “Des banquettes ont été brûlées. Les fenêtres ont été cassées par les pompiers. On a eu de gros dégâts. Il fallait refaire l’intégralité du restaurant. Ce n’est pas juste un coup de pinceau ou un morceau de contreplaqué à ajouter” .
Cela a été six semaines assez stressantes, reconnait Samuel Thiam, qui a ouvert Maison Harlem en 2012 avec le chef Romain Bonnans. C’est un endroit qui marche très bien. On est l’épicentre de la culture française à Harlem” .  Heureusement, il peut compter sur une “bonne assurance” et le soutien du voisinage. “Les voisins nous envoient des messages, ils nous disent: ‘on vous attend’ , ‘on a faim’ ! 
Ils retrouveront, en tout cas, le même restaurant qu’ils ont laissé. Samuel Thiam veut reconstruire l’espace à l’identique. Il vient de se faire livrer des exemplaires du journal Le Monde, datés du jour de sa naissance, qui tapisseront les murs. “Aujourd’hui, 90% du restaurant est refait, indique-t-il. Il nous reste deux-trois petites bricoles et des petits travaux à réaliser” .
Mais il ne se risque pas à donner une date de réouverture précise. “Le staff sera prêt le 15 avril. Mais c’est une question de rallumage du gaz. Ça peut prendre une semaine comme un mois” . Il donne déjà rendez-vous aux voisins pour la célébration du 14-Juillet. Comme l’an dernier, le restaurant entend bloquer une section de la 127ème rue et sortir les boules de pétanque. Tout le monde trinquera certainement deux fois plus.