Lancé par l’Alliance française de la Silicon Valley, le French Classical Music Festival a rassemblé près de 300 personnes sur deux jours pour sa première édition l’an dernier. Il revient en juin mais demande votre aide cette fois-ci.
Les organisateurs viennent de lancer une campagne de crowdfunding sur la plateforme Indiegogo. Objectif: lever 5.000 dollars pour financer ce festival qui met à l’honneur des artistes français et franco-américains ainsi que des œuvres de compositeurs français.
La campagne est ouverte jusqu’à la fin du mois d’avril. “Nous voulons faire un festival qui tient la route, lancer l’aventure de la musique classique, explique Max Bouchard, président de l’Alliance française. Il n’y avait pas de festival de musique classique française ici alors qu’il y a beaucoup de concerts organisés par des associations locales, des écoles et des universités, et de nombreux artistes talentueux. On a eu beaucoup de musiciens l’an dernier et ils voulaient tous revenir “.
Lors de la première édition, initiée par le chef d’orchestre Mark Starr et la flûtiste française Isabelle Chapuis, le public a pu entendre des compositions de Maurice Ravel, Francis Poulenc, Gabriel Fauré et Edith Piaf, jouées par le groupe de musique de chambre Ensemble San Francisco. Plusieurs artistes français et américains s’étaient également produits pendant l’évènement.
En 2015, deux concerts sont prévus sur deux jours, toujours avec les musiciens d’Ensemble San Francisco et plusieurs artistes-invités locaux. Ils joueront des chefs-d’œuvre de Poulenc, Messiaen et Ravel notamment. “On va avoir des musiciens extraordinaires, des prodiges“, s’exclame Max Bouchard. Les performances auront lieu les vendredi 19 et samedi 27 juin au Tateuchi Recital Hall de la Community School of Music and Arts à Mountain View. Les fonds récoltés permettront de financer la salle, les musiciens et la publicité.
Le French Classical Music Festival a besoin de vous
Au Disposable Film Festival, le ciné en mode débrouille
Parce que chacun de nous cache un potentiel talent de réalisateur, le Disposable Film Festival met, chaque année depuis 2007, les films amateurs à l’honneur. Le festival, “l’un des plus cools au monde” selon MovieMaker Magazine, tiendra sa 8ème édition à San Francisco du jeudi 9 au dimanche 12 avril.
Téléphones portables, webcams, appareils photos, ou même Google Glass, tout est permis à l’exeption du matériel professionnel. L’objectif ? Célébrer la démocratisation du cinéma et libérer la créativité d’une nouvelle génération de réalisateurs.
L’événement présentera une sélection de courts-métrages, séquences spéciales, panels et autres ateliers à San Francisco, avant de projeter certaines de ses trouvailles dans plusieurs villes du monde.
Parmi elles, le dernier court-métrage du réalisateur Tristan Pope (récompensé d’un Emmy Award pour son travail sur l’épisode de South Park “Make Love, Not Warcraft”), “Romance in NYC” tourné entièrement avec un iPhone 6 et financé par financement participatif.
Un atelier sera également donné le dimanche 12 avril à 2:00 pm par Rebecca Lando sur “les secrets du crowdfunding”, pour aider les réalisateurs en herbe à lancer leur campagne de financement participatif.
Le programme :
Jeudi 9 avril 2015 – The Castro Theater Mezzanine (444 Jessie St, San Francisco)
Soirée VIP avant la projection – 6:30 pm
Projection (16 films) – 8 pm
Vendredi 10 avril – The Brick Yard (1787 Union St, San Francisco)
Happy Hour et projection de 6 pm à 9 pm
Samedi 11 avril
Atelier réalisation de 2 pm à 4 pm
“Farm to table diner” de 7 pm à 11 pm au Red Victorian (1665 Haight St, San Francisco)
Dimanche 12 avril
Conférence sur le cinéma engagé de 12 pm à 2 pm
Atelier sur “Les secrets du crowdfunding” avec Rebecca Lando de 2 pm à 3:30 pm.
A San Francisco, une master class sur François Truffaut
Trente ans après sa disparition, ses films continuent d’inspirer les cinéastes et cinéphiles du monde entier. Le réalisateur français François Truffaut sera mis à l’honneur vendredi 10 et samedi 11 avril à la San Francisco State University, lors d’une master class de deux jours, ouverte au public.
Celle-ci comprendra la projection de certains de ses films : “Jules et Jim” (le 10 avril), ainsi que “L’enfant sauvage”, “Le dernier métro” et “La nuit américaine” (le 11 avril). L’historien du cinéma Manfred Flügge animera ces séances.
D’abord critique pour “Les Cahiers du Cinéma” puis cinéaste plusieurs fois récompensé, François Truffaut est surtout à l’origine d’un univers nouveau dans l’art cinématographique, la Nouvelle Vague, également porté par des réalisateurs tels que Jean-Luc Godard et Jacques Rivette. Oscarisé en 1974 pour son film “La nuit américaine”, il est consacré en 1980 avec ” Le dernier métro” récompensé de dix Césars, dont celui du meilleur réalisateur.
Le docu "Dior and I" sur les coulisses de Dior sort à New York
Le documentaire de Frédéric Cheng “Dior and I” , dans les coulisses de la Maison Dior, sort au Film Forum et au Lincoln Center le vendredi 10 avril.
Le film nous plonge dans le quotidien de Raf Simons, bombardé responsable de la haute-couture de Dior seulement huit semaines avant le grand défilé automne-hiver 2012 en lieu et place de John Galliano, viré pour avoir tenu des propos antisémites. Pour le rien arranger, Simons, un Belge qui a commencé comme designer dans le meuble, n’avait pas évolué jusqu’alors dans la haute-couture.
Le réalisateur français, qui a co-produit “Valentino: le dernier empereur” et co-réalisé “The Eye Has to Travel” sur l’ancienne rédactrice-en-chef de Vogue Diana Vreeland, a glané plus de 270 heures d’images. Depuis le moment où il rencontre son équipe dans les ateliers de Dior, on voit le designer en pleine préparation du show, entre moments de stress et de doutes et des instants de légèreté. Le documentaire a été applaudi par la critique. C’est le premier film que Frédéric Cheng réalise seul.
Des Français au festival de la BD Mocca à New York
C’est l’un des rendez-vous new-yorkais incontournables des amateurs de bande-dessinée. Organisé par la Society of Illustrators, le Mocca Arts Festival présente chaque année les nouvelles tendances et influences dans l’univers des “comics”, en saluant le travail d’artistes américains et internationaux. Cette année, l’évènement se tiendra au High Line Hotel de New York les samedi 11 et dimanche 12 avril.
Les lecteurs sont invités à rencontrer, au fil des allées, les différents artistes et découvrir leurs travaux. Pour sa 13ème édition, le festival affiche un beau palmarès d’auteurs nord-américains et étrangers. Parmi les invités d’honneur, figurent la peintre et dessinatrice américaine Aline Kominsky-Crumb, le cartooniste américain Scott McCloud ainsi que l’auteure et illustratrice américaine Raina Telgemeier.
Plusieurs Français s’ajoutent à la liste des invités internationaux, dont certains grands noms de la bande-déssinée : on retrouve ainsi la célèbre blogueuse, auteure et illustratrice Pénélope Bagieu dont la nouvelle “Cadavre exquis” va être publiée aux Etats-Unis; le dessinateur Doublebob et l’auteure et illustratrice de best-sellers Annie Goetzinger. Seront également présents l’artiste et éditeur belge Ilan Manouach, en compagnie d’Anne-Françoise Rouche, directrice du Centre d’Expression et de Créativité de Vielsalm en Belgique.
Fabien Roussel, dans les cheveux des VIP à Austin
A Austin, Fabien Roussel ne chôme pas. Ce coiffeur français est sollicité presque à chaque évènement majeur se déroulant dans la capitale texane, des X Games au Grand Prix de Formule 1, en passant par South By South West. Son créneau: les stars. Les cheveux de l’ancienne Spice Girls Geri Halliwell, ainsi que de l’acteur et réalisateur Robert Duvall et de sa femme Luciana Pedraza, venus présenter à SxSW en avant-première mondiale leur dernier film, Wild Horses, sont passés sous sa brosse ces six derniers mois.
« L’année dernière, j’ai coiffé Arianna Huffington (fondatrice du média en ligne éponyme), venue pour South by Southwest. C’était la première fois que je travaillais à l’hôtel Four Seasons », raconte le styliste français, qui a démarché tous les grands hôtels du centre-ville après son déménagement dans la capitale texane il y a trois ans. « J’ai été reçu par le concierge adjoint du Four Seasons, puis le concierge, que j’ai invité au Deseo Salon où je loue un siège, et ils m’ont fait confiance pour coiffer les personnalités. »
Après avoir géré trois salons de coiffure à Saint-Etienne et avoir été repéré par un chasseur de têtes, Fabien Roussel a fait ses armes américaines chez Julien Farel, un salon de coiffure de luxe à New York. Pendant près de dix ans, il a coiffé des mannequins et des célébrités pour des couvertures de magazines et les défilés de la New York Fashion Week.
Bien loin du tumulte new-yorkais, il a choisi de s’installer à Austin pour élever ses deux enfants avec son épouse texane. « On a une autre qualité de vie ici, avec les 330 jours d’ensoleillement par an d’Austin et un coût de la vie bien inférieur à celui de New York. » Mais il n’a pas non plus renoncé à l’activité de formation qu’il avait à New York, retournant régulièrement dans la Grosse Pomme pour le compte de la marque française de produits capillaires Phyto.
« En France, on se forme par apprentissage pendant deux ans, avant d’éventuellement enchaîner sur deux autres années de brevet professionnel, voire un brevet de maîtrise. Il n’y a rien de tel ici, aux Etats-Unis, où l’on se contente de 1.200 heures de pratique au cours de six mois de “revue”. Pour devenir de véritables stylistes, les jeunes professionnels américains gagneraient à étudier le dessin et les postures humaines. »
Sans (encore ?) se lancer dans la formation initiale, Fabien Roussel a commencé à approcher des salons texans qui pourraient bénéficier de sa spécialisation dans le coiffage des cheveux longs et les coupes glamours.
Ode à la Rose ouvre une boutique
Warby Parker, BirchBox, Rent the Runway: à New York, on ne compte plus les sites d’e-commerce qui ont ouvert une boutique “physique” après avoir fait leurs preuves dans le monde virtuel.
C’est désormais le tour d’Ode à la Rose, une start-up qui vend des bouquets de roses en ligne. Lancée en 2011 par deux Français de New York, Louis Brunet et Olivier Plusquellec, la marque cherche à se différencier avec sa touche “française”, ses fleurs haut-de-gamme, ses packaging design et divers petits plus high-tech (carte de voeux virtuelle en vidéo, photo des fleurs avant la livraison, suivi du bouquet en temps réel etc).
Pour ce premier pas dans le monde du “brick-and-mortar”, les deux entrepreneurs fleuristes commencent doucement, avec un “pop up store” (comprenenez un magasin éphémère). “C’est une manière pour nous de tester l’expérience du retail. Ensuite, si l’expérience est concluante, on envisage d’ouvrir une boutique permanente”, affirme Louis Brunet.
La boutique Ode à la Rose, qui sera en activité du 8 avril au 6 juillet (avec au milieu, la fête des mères), permettra d’acheter des roses sur place, ou de passer commande pour des livraisons, via des tablettes à disposition.
Elle est située au pied de l’hôtel Roger Smith, dans un quartier ultra-passant, en plein Midtown East (sur Lexington, au coin de la 47ème rue). Pourront-ils rentabiliser l’opération avec un loyer qu’on imagine coquet pour un emplacement si convoité?
Pour Louis Brunet, l’intérêt va au-delà. “Il s’agit avant tout d’une manière de faire connaitre la marque”, note-t-il. L’expérience de voir les fleurs, de les sentir, de les toucher, devrait permettre d’attirer de nouveaux clients, affirme Louis Brunet. Dont le business continue de bien pousser : si Ode à la Rose, qui emploie six personnes, reste discret sur ses résultats, il affirme que le chiffre d’affaires de sa petite entreprise a doublé en 2014, et devrait plus que doubler en 2015.
Le futur de l'euro en question à New York
Le futur de l’euro vous intéresse? Rendez-vous au Crédit Agricole pour une conférence sur le sujet.
Le lundi 20 avril, la Sciences Po US Foundation et l’association des Anciens élèves de Sciences po aux Etats-Unis organisent une conférence intitulée “le futur de l’euro”. Invité de ce rendez-vous: Jean-Pierre Landau, Doyen du programme d’Affaires publiques de Sciences Po et professeur associé au sein du département d’économie de l’école. Ancien sous-gouverneur de la Banque de France, passé par plusieurs postes au sein des finances publiques internationales, il enseigne actuellement à l’Université de Princeton, au sein de l’école Woodrow Wilson pour les relations internationales.
La conférence est gratuite.
Un jeune talent du violon au Lycée français de New York
Le prochain concert “Jeunes talents” de l’Entraide française mettra à l’honneur deux jeunes musiciennes: la violoniste française Chloé Kiffer et la pianiste chinoise Ruiqi Fang.
Née dans une famille de musiciens, Chloé Kiffer commence le violon à l’âge de 6 ans. Elle s’est distinguée dans plusieurs concours musicaux et a déjà joué en Europe, Asie, Israël et aux Etats-Unis.
Ces concerts “Jeunes Talents” visent à mettre en valeur de jeunes artistes résidant à New York tout en levant des fonds pour l’association de soutien aux Français et Franco-américains dans le besoin. Le récital aura lieu le jeudi 23 avril (7pm) à l’Auditorium du Lycée français de New York. Un cocktail au champagne suivra le concert.
Le Texas et l'Europe se retrouvent à Austin
Le Sommet Texas-European Union, 4eme du nom, aura lieu les jeudi 23 et vendredi 24 avril à Austin. Ce grand rendez-vous d’affaires vise à promouvoir l’UE auprès des entreprises texanes.
Pour la première fois, la manifestation s’étendra sur deux jours. Le premier jour offrira aux participants un panorama des opportunités commerciales et des possibilités de croissance en Europe. Le programme de cette journée comprend notamment une conférence sur le traité de libre-échange transatlantique, actuellement en négociation entre les Etats-Unis et l’Europe.
La seconde sera consacrée aux liens entre le Texas et le Portugal. Elle rassemblera des représentants d’entreprises, d’incubateurs tech et des capital risqueurs intéressés de travailler avec le Portugal.
Des représentants commerciaux de chaque pays de l’UE seront disponibles la veille du sommet pour des consultations.
Miami découvre la magie des Arts Florissants
Depuis la création de l’ensemble Les Arts Florissants en 1979, le claveciniste et chef d’orchestre franco-américain William Christie continue de faire revivre la musique baroque à travers le monde. C’est au New World Center de Miami cette fois, que la troupe s’apprête rejouer certains classiques des grands musiciens du XVIIème siècle lors du concert “Songs of Love and Drinking Songs”, le mercredi 29 avril à 8 pm. C’est la première fois que l’orchestre joue à Miami.
A l’aide d’instruments d’époque (flûtes, hautbois, violons non remanchés) et d’un petit corps de vocalistes, la troupe – qui tire son nom d’un opéra du compositeur baroque Marc-Antoine Charpentier – revisite les oeuvres des grands compositeurs du XVIIème siècle, dont Lully, Charpentier, ou encore Rameau, à travers le riche répertoire de la musique de cour française. A Miami, l’ensemble musical rejouera les créations de Michel Lambert, François Couperin, Les Pellerines, Joseph Chabanceau de la Barre, Honoré d’Embruns et bien évidemment Marc-Antoine Charpentier.