Le week-end approche et, avec lui, votre “date” du vendredi soir ou la virée nocturne avec votre cousin venu de France. Dans les deux cas, soyez prêt quand ils vous demanderont à aller dans un bar de musique “live” .
Il y en a beaucoup à New York et on vous voit venir: non, nous n’avons pas listé ici tous ces bars. Seulement ceux que nous aimons. Et nous nous excusons d’avance si nous n’avons pas inclus votre favori. Mettez-le en commentaire!
Notre carte (cliquer sur le marqueur rouge pour voir le texte):
Le futur de l'euro en question à New York
Le futur de l’euro vous intéresse? Rendez-vous au Crédit Agricole pour une conférence sur le sujet.
Le lundi 20 avril, la Sciences Po US Foundation et l’association des Anciens élèves de Sciences po aux Etats-Unis organisent une conférence intitulée “le futur de l’euro”. Invité de ce rendez-vous: Jean-Pierre Landau, Doyen du programme d’Affaires publiques de Sciences Po et professeur associé au sein du département d’économie de l’école. Ancien sous-gouverneur de la Banque de France, passé par plusieurs postes au sein des finances publiques internationales, il enseigne actuellement à l’Université de Princeton, au sein de l’école Woodrow Wilson pour les relations internationales.
La conférence est gratuite.
Un jeune talent du violon au Lycée français de New York
Le prochain concert “Jeunes talents” de l’Entraide française mettra à l’honneur deux jeunes musiciennes: la violoniste française Chloé Kiffer et la pianiste chinoise Ruiqi Fang.
Née dans une famille de musiciens, Chloé Kiffer commence le violon à l’âge de 6 ans. Elle s’est distinguée dans plusieurs concours musicaux et a déjà joué en Europe, Asie, Israël et aux Etats-Unis.
Ces concerts “Jeunes Talents” visent à mettre en valeur de jeunes artistes résidant à New York tout en levant des fonds pour l’association de soutien aux Français et Franco-américains dans le besoin. Le récital aura lieu le jeudi 23 avril (7pm) à l’Auditorium du Lycée français de New York. Un cocktail au champagne suivra le concert.
Le Texas et l'Europe se retrouvent à Austin
Le Sommet Texas-European Union, 4eme du nom, aura lieu les jeudi 23 et vendredi 24 avril à Austin. Ce grand rendez-vous d’affaires vise à promouvoir l’UE auprès des entreprises texanes.
Pour la première fois, la manifestation s’étendra sur deux jours. Le premier jour offrira aux participants un panorama des opportunités commerciales et des possibilités de croissance en Europe. Le programme de cette journée comprend notamment une conférence sur le traité de libre-échange transatlantique, actuellement en négociation entre les Etats-Unis et l’Europe.
La seconde sera consacrée aux liens entre le Texas et le Portugal. Elle rassemblera des représentants d’entreprises, d’incubateurs tech et des capital risqueurs intéressés de travailler avec le Portugal.
Des représentants commerciaux de chaque pays de l’UE seront disponibles la veille du sommet pour des consultations.
Miami découvre la magie des Arts Florissants
Depuis la création de l’ensemble Les Arts Florissants en 1979, le claveciniste et chef d’orchestre franco-américain William Christie continue de faire revivre la musique baroque à travers le monde. C’est au New World Center de Miami cette fois, que la troupe s’apprête rejouer certains classiques des grands musiciens du XVIIème siècle lors du concert “Songs of Love and Drinking Songs”, le mercredi 29 avril à 8 pm. C’est la première fois que l’orchestre joue à Miami.
A l’aide d’instruments d’époque (flûtes, hautbois, violons non remanchés) et d’un petit corps de vocalistes, la troupe – qui tire son nom d’un opéra du compositeur baroque Marc-Antoine Charpentier – revisite les oeuvres des grands compositeurs du XVIIème siècle, dont Lully, Charpentier, ou encore Rameau, à travers le riche répertoire de la musique de cour française. A Miami, l’ensemble musical rejouera les créations de Michel Lambert, François Couperin, Les Pellerines, Joseph Chabanceau de la Barre, Honoré d’Embruns et bien évidemment Marc-Antoine Charpentier.
"Lafayette voulait commencer une nouvelle vie aux Etats-Unis"
Mai 1834. Lafayette meurt et la France s’en fiche. Les journaux y consacrent une brève et il est vite mis aux oubliettes de l’Histoire de France. Aux Etats-Unis, cependant, c’est une autre histoire. Les drapeaux sont mis en berne. Le président Andrew Jackson proclame un deuil national et l’ex-président John Quincy Adams fait un éloge de trois (trois!) heures devant le Congrès. “C’était dans tous les journaux, tous les magazines. La mort de Lafayette fut un évènement national aux Etats-Unis” raconte Laura Auricchio, auteure de The Marquis.
Comment un Français peut-il être autant adulé aux Etats-Unis et ignoré dans son pays? C’est le paradoxe que la Doyenne des études “undergraduate” à la New School de New York explore dans son ouvrage sur ce général français qui “n’était jamais vraiment chez lui car les Américains le voyaient comme un Français et les Français comme un Américain” . Depuis sa sortie, elle sillonne les Etats-Unis à la rencontre des nombreux curieux qui continuent de se passionner pour la vie du Français. Elle participera le dimanche 12 avril au Gala des Amis de l’Hermione en Floride à Naples, pour lever des fonds pour le futur voyage de la réplique de l’Hermione aux Etats-Unis dans quelques mois.
L’Américaine s’est plongée pendant sept ans dans l’histoire tourmentée du marquis, dont elle a croisé le chemin en faisant des recherches sur le portrait d’une personne qui était supposée être sa femme. Depuis sa naissance en Auvergne dans une famille d’aristocrates et de militaires, jusqu’à sa mort, elle brosse le portrait d’un homme mal à l’aise dans son milieu en France. “Il n’avait aucune des grâces, des qualités pour être un courtisan. Il ne dansait pas bien, il n’était pas beau. Il était rustre et imposant. Et il ne faisait pas d’éloges facilement” dit-elle.
Lafayette voit notamment dans la révolution américaine l’opportunité de venger son père, tué par les Anglais, et défendre son idéal de liberté. Grand admirateur de George Washington, il arrive aux Etats-Unis en 1776, apprenant l’anglais lors de la traversée, mais n’est pas le bienvenu. “George Washington ne savait pas que faire de lui, rappelle Laura Auricchio. Mais il le prend rapidement sous son aile car il voit que le jeune homme de 19 ans veut se rendre utile. Lafayette a perdu son père à deux ans, Washington n’avait pas d’enfants. Ils cherchaient tous les deux ce genre de relation. Les Américains ont été choqués de le voir arriver. Les seuls aristocrates français qu’ils avaient rencontrés étaient snob. Sa simplicité a conquis les Américains” .
A la différence d’autres militaires français engagés dans la Révolution américaine, comme Rochambeau “très décoré, très expérimenté, qui est rentré en France après pour poursuivre sa carrière” , Lafayette noue avec la jeune démocratie des liens profonds. “Lafayette ne pouvait pas rentrer en France pour faire carrière; il n’en avait pas. Les Etats-Unis sont devenus sa carrière. Il est venu aux Etats-Unis comme de nombreuses personnes après lui: pour commencer une nouvelle vie. ”
L’engagement de Lafayette est d’autant plus surprenant qu’il défendait une monarchie constitutionnelle, le même modèle que les révolutionnaires américains voulaient défaire. Mais selon Laura Auricchio, Lafayette – comme Jefferson – pensait que la monarchie n’était pas adaptée au Nouveau Monde, un territoire sans classes, sans hiérarchies. “D’ailleurs, Lafayette pensait que certains Américains étaient trop aristocratiques!” remarque-t-elle.
Lafayette meurt à Paris en personnage controversé, sa place dans l’Histoire de France restant notamment associée au massacre du Champs de Mars. Il a des allures de personnage “tragique” aussi. “Lafayette aura vu de son vivant une monarchie constitutionnelle s’établir en France, celle de Louis-Philippe, mais il aura aussi vécu assez longtemps pour voir une nouvelle fois un monarque empiéter sur les droits de ses concitoyens” poursuit-elle. Il avait ses idéaux et y croyait mais beaucoup n’ont pas marché.” Cependant, il était “fier” de sa réussite aux Etats-Unis. “Il voulait que les Américains sachent qu’il était engagé à leurs côtés” . Se serait-il reconnu dans les Etats-Unis de 2015 ? “Lafayette était un modéré, et nous n’en avons pas beaucoup aujourd’hui dans le paysage politique. Et il aurait été dévasté par l’épisode des Freedom Fries, pense l’auteure. Mais je pense que Lafayette voyait les Etats-Unis comme un endroit avec beaucoup de potentiel. Il verrait la situation aujourd’hui avec ce regard-là” .
La tour One World Trade Center ouvre son observatoire le 29 mai
Empire State Building ou Rockfeller Center ? Les touristes qui oscillent entre ces deux gratte-ciels pour admirer New York depuis ses sommets vont hésiter encore plus.
La forteresse One World Trade Center, achevée en 2014, ouvrira au public son observatoire le 29 mai.
Devenue un symbole de la résilience américaine post-11 septembre, cette tour, située juste à côté de l’emplacement des tours jumelles, affiche des proportions démesurées : 541 mètres de haut, 280 000 mètres-carrés de bureaux, 103 étages… Le tout pour un coût de 3,9 milliards de dollars.
La vue, de là-haut, promet d’être spectaculaire. Pour y avoir droit, les visiteurs devront payer assez cher (32 dollars par adulte). Ils embarqueront alors dans l’un des cinq ascenseurs dédiés (“parmi les plus rapides du monde”), et atteindront le 102ème étage en 60 secondes.
L’observatoire principal, situé au 100ème étage et entièrement vitré, offrira une vue panoramique sur Manhattan, Brooklyn, la statue de la Liberté, le New Jersey…
L’expérience sera prolongée par diverses vidéos interactives. A l’entrée, deux films permettront d’en savoir plus sur l’histoire de la construction de la tour, et ses origines.
L’observatoire, situé au total sur trois étages, comprendra trois types de restaurants (du chic au casual), et un dispositif intitulé Sky Portal, dans lequel les visiteurs “seront invités à entrer dans un disque large de 14 pieds [4 mètres], d’où ils auront une vue inoubliable, utilisant des séquences vidéos en haute-définition et en temps réel des rues situées en dessous”.
Les tickets sont en vente à partir du 8 avril 2015 (possibilité de réserver jusqu’à janvier 2016), et on risque de se les arracher.
Yelle squatte Los Angeles
Après la sortie d’un troisième album “Complètement fou” fin 2014, et une série de concerts en France, la vague Yelle s’abat sur Los Angeles.
La chanteuse pop-électro, révélée par ses premiers titres “Je veux te voir” et “A cause des garçons” en 2007, chantera vendredi 10 avril sur la scène du Roxy Theater de Los Angeles.
Elle sera aussi lundi 13 avril à l’Observatory de Santa Ana, et mardi 14 avril au club Nokia de Los Angeles avec Stromae.
Les concerts explosifs de Julie Budet sont particulièrement prisés aux Etats-Unis. Depuis son premier album “Pop-Up”, classé en 2007 dans le top 10 du classement Billboard des meilleures ventes d’albums de musique électronique, la chanteuse a réalisé plusieurs tournées internationales et s’est produite dans les grands festivals du monde dont Coachella. Pour la Française, ce passage à Los Angeles sera l’occasion de faire découvrir au public américain ses nouveaux titres, dont “Bouquet final”.
"A mort l'arbitre", foot et vengeance sur TV5 Monde
(Article partenaire) C’est un thriller footballistique comme le cinéma français en compte peu. “A mort l’arbitre” de Jean-Pierre Mocky sera diffusé le mardi 14 avril sur TV5 Monde.
“A mort l’arbitre” , c’est l’histoire banale d’un arbitre qui énerve un groupe de supporters en accordant un penalty à l’équipe adverse. L’histoire s’emballe quand le groupe, emmené par Rico (Michel Serrault), va tenter de se venger en tuant l’arbitre. S’en suit une traque intense, parfois violente, contre Maurice Bruno, joué par Eddy Mitchell, et sa petite amie. Jean-Pierre Mocky joue le rôle d’un policier dans ce film de course-poursuite sorti en 1984. Les amateurs apprécieront aussi la bande musicale du film assurée par Alain Chamfort.
Diffusion à 8:30pm (EST).
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Soirée plumes et french cancan à Beverly Hills
Si vous aimez l’ambiance et les costumes des cabarets, les chansons parisiennes des années folles et les ballets de french cancan endiablés, les spectacles du Cabaret Versatile devraient vous séduire.
Cette troupe basée à Los Angeles, créée en 2011 par la Française Lola Ohlala, présentera son nouveau show baptisé “Femmes !” jeudi 9 avril au Sofitel de Beverly Hills, à Los Angeles.
La soirée sera animée par Mhairi Morrison, créatrice de la série Feathers and Toast, et qui incarnera son personnage de présentatrice d’émission culinaire obsédée par la France.
Le groupe Paris Chansons ouvrira le bal en interprétant des classiques du répertoire français.
L'Assiette Steak-Frites, un film français
Chez les Fiorentino, la formule du steak-frites est aussi bien gardée que celle du Coca-Cola. “J’ai bien mis quinze ans à la mettre au point et à élaborer une sauce parfaite. Je la prépare uniquement quand je suis seul en cuisine” raconte le Français Jacques Fiorentino, qui a ouvert le restaurant l’Assiette Steak-Frites à Los Angeles il y a un an, avec son fils Marc.
Avant de se lancer dans l’aventure de la restauration, père et fils ont tous deux fait carrière à Hollywood. Jacques, aujourd’hui retraité, a longtemps travaillé comme producteur pour la chaîne HBO. De son côté, Marc assure toujours les fonctions de directeur du développement et de la production chez Hyde Park Entertainment.
“J’ai pris ma retraite il y a quelques années, après 32 ans passés dans le monde de la télévision. Mais j’avais tout de même envie de conserver une activité. C’est mon fils, à qui j’ai transmis la passion de la gastronomie dès le plus jeune âge, qui m’a convaincu d’ouvrir le restaurant”, raconte Jacques Fiorentino.
L’Assiette-Steak Frites est d’ailleurs devenu le lieu de rendez-vous des professionnels de l’industrie du cinéma et de la télévision. “Nous avons pas mal d’amis du milieu qui viennent dîner régulièrement. Ce sont surtout des cameramen, des monteurs, des réalisateurs, des techniciens. Aussi parfois quelques acteurs que nous plaçons dos au reste de la salle, pour préserver leur intimité.”
Marc Fiorentino estime qu’il y a plus de points communs entre le monde du cinéma et celui de la cuisine qu’on ne le pourrait le penser. “Ce sont deux univers qui requièrent de savoir gérer les petits détails, tout en ayant une vision d’ensemble” explique-t-il. “Lorsque je produis un film, je travaille étroitement avec la direction artistique, les costumiers, les acteurs, pour m’assurer qu’ils ont tout ce dont ils ont besoin. Mais mon travail consiste aussi à coordonner le tout pour créer un produit fini. C’est exactement la même chose avec un restaurant.”
Né au Caire dans une famille francophone, Jacques Fiorentino a connu une véritable révélation culinaire à son arrivée en France à l’âge de 12 ans, en dégustant le meilleur steak-frites de sa vie, au restaurant l’Entrecôte de la Porte-Maillot. “C’est un plat auquel je voue un véritable culte. En venant vivre aux Etats-Unis avec ma famille, je n’ai jamais retrouvé l’excellence de ce steak-frites.”
Pour réaliser le meilleur steak-frites possible, il y a tout un processus à suivre minutieusement, nous dit-il. “Nous choisissons la culotte, qui est moins grasse que d’autres morceaux, puis nous la faisons cuire sous-vide. Cela prend quatre heures et demie. Les frites nécessitent 24 heures de préparation, en huit étapes.” Jacques Fiorentino a acheté une machine spéciale venue d’Europe pour les faire frire.
“La plupart des restaurants ne peuvent pas suivre tout ce processus car ils n’en ont pas le temps. Comme nous n’offrons qu’un seul plat (et deux autres options de substitution pour les végétariens et les pescétariens) nous pouvons nous permettre d’être précis.” Autre originalité : le steak-frites est servi en deux fois pour que la nourriture reste toujours chaude.
Avant de faire carrière à Hollywood, Jacques Fiorentino a travaillé dans le monde de la restauration. “J’ai conservé d’excellents conseils d’un ancien chef de Pacific Palisades, aujourd’hui décédé, Jean Lefebvre, qui m’a appris que la cuisine, c’était avant tout un laboratoire. Le temps de cuisson, le moment où vous rajoutez le citron, tout compte ! C’est cette maîtrise de la chimie qui fait toute la magie d’un steak-frites réussi.” A déguster saignant, évidemment.
Un déjeuner à Houston avec l'Ambassadeur de France aux US
Gérard Araud est de passage à Houston et la chambre de commerce franco-américaine de Houston vous invite à le rencontrer. Un déjeuner avec l’Ambassadeur de France aux Etats-Unis est prévu à la Federal Reserve Bank de Houston le mercredi 22 avril.
Pour prendre votre place, n’attendez pas: les réservations seront closes le 17 avril. Gérard Araud a occupé plusieurs postes au sein de la diplomatie française. Il fut notamment Ambassadeur de France en Israël et Ambassadeur de France auprès des Nations Unies jusqu’en 2014, quand il fut nommé à Washington.
Le déjeuner est ouvert aux membres et aux non-membres de la FACC de Houston.