Un chef d’orchestre français de renom s’invite à Miami. Les samedi 11 et dimanche 12 avril, Stéphane Denève présente “Organ Symphony” au New World Center, un concert qui mettra à l’honneur des compositions d’Arthur Honegger, de Francis Poulenc et Camille Saint-Saëns. Il partagera l’affiche avec le chef d’orchestre allemand Christian Reif.
Stéphane Denève a dirigé une panoplie d’orchestres à travers le monde, en Allemagne, Autriche, Angleterre et en Suède notamment. Il est le chef d’orchestre invité du Philadelphia Orchestra et le chef d’orchestre principal du Stuttgart Radio Symphony Orchestra.
Le chef d'orchestre Stéphane Denève à Miami
Cocteau, Tati et Demy à Miami Beach en avril
Vous avez aimé la première édition de “Films on the Beach” l’an dernier, vous adorerez la deuxième. Le coup d’envoi de ce festival de films français en plein air, inspiré du populaire “Films on the Green” à New York, a été donné le 2 avril. Petit rappel du concept: chaque jeudi, à 8pm, Miami a rendez-vous au Miami Beach Soundscape avec un film gaulois comme on les aime.
La cuvée 2015 devrait plaire aux cinéphiles francophiles. Jacques Tati sera à l’honneur lors de la prochaine projection le jeudi 9 avril, avec “Jour de Fête”. D’autres poids lourds suivront” : Jean Cocteau et Jacques Demy (programme ci-dessous). Les films sont projetés en version française et sous-titrés en anglais. Films on the Beach est organisé par le Service culturel de l’Ambassade de France à Miami.
Le programme 2015 de “Films on the Beach”
9 avril– « Jour de Fête », Jacques Tati, 1947 (87 min) noir et blanc
16 avril – “La Belle et la Bête“, Jean Cocteau 1946 (96 min) également inscrit dans le programme du festival FLAFRA
23 avril – « Les Parapluies de Cherbourg », Jacques Demy 1963 (87 min) couleur
30 avril – « Pépé le Moko », Julien Duvivier, 1936 (90 min) noir et blanc.
Saint Vincent de Paul: l'heure de vérité approche
Comme elle le fait depuis plus d’un siècle, Saint Vincent de Paul se dresse, impassible, face au va-et-vient permanent sur la 23eme rue de Manhattan. Pâques n’y sera pas fêté cette année: cela fait deux ans que les grandes portes de bois de la petite église francophone de Chelsea sont closes sur décision de l’archidiocèse de New York. A part quelques rares visites, plus personne n’y met les pieds.
Dans le quartier, les supputations sur son avenir vont bon train. Certains pensent qu’elle sera complètement détruite un jour. D’autres parient sur la préservation de la façade. “La skyline de New York change tout le temps. Dommage, c’était une belle église” , regrette un commerçant du coin. Qu’ils se rassurent. Rien ne sera fait à l’église catholique fondée en 1841 par le prêtre français Annet Laffont. Pour le moment en tout cas. Une procédure entamée par l’association Save Saint Vincent de Paul pour la faire rouvrir est toujours en cours devant les tribunaux du Vatican et aucun coup de pioche ne pourra être donné avant le verdict final, qui n’interviendra pas avant le mois de mai.
Défendu par Gullo, l’un des rares cabinets d’avocats spécialisés dans le droit canonique, le dossier est parvenu jusqu’au dernier niveau d’appel de la justice de l’Eglise catholique, la “Apostolic Signatura”, sorte de “cour suprême” située à Rome où les cas sont débattus en latin.
“Le processus est très mystérieux. Les juges sont un groupe de six ou sept évêques, sélectionnés pour servir à Rome. Ils délibèrent sans que les représentants des parties soient dans la salle et n’ont pas à justifier leurs verdicts, explique Peter Borre, un avocat qui fait le lien entre le Vatican et Saint Vincent de Paul. Face aux juges, nous mettons en avant le fait que Saint Vincent de Paul représente une présence catholique majeure dans l’une des plus grandes villes au monde (…) Notre but est de faire durer cet appel aussi longtemps que possible pour que l’archidiocèse ne puisse pas vendre le terrain” .
Le bras de fer entre les fidèles et l’Eglise dure depuis 2007, quand l’archidiocèse de New York a signalé son intention de fermer Saint Vincent de Paul dans le cadre d’un vaste plan de restructuration. Les fidèles ont protesté contre cette décision, accusant l’archidiocèse de vouloir vendre la très lucrative parcelle de terre sur laquelle est située l’église en dépit de sa valeur historique et symbolique. Saint Vincent de Paul fut notamment la première église catholique de New York à proposer des messes en français.
Le terrain de Saint Vincent de Paul suscite des convoitises. Dans une lettre de 2013 que French Morning s’est procurée, l’archidiocèse de New York indique au Cardinal Raymond Burke, alors chef de la Signatura, qu’un contrat d’une valeur de 50 millions de dollars a été signé avec un “acheteur” , sans préciser son identité. Le contrat portait sur l’ensemble des propriétés de Saint-Vincent de Paul, à savoir l’église et un bâtiment attenant. “La réalisation de cette transaction est très importante pour mener à bien les missions pédagogiques de l’Eglise, poursuivait la lettre, avec environ 40 millions de dollars issus de la vente reversés à un fonds pour des bourses (…) Nous espérons, bien sûr, que la Signatura ne trouvera aucune raison d’examiner ce cas” .
En 2014, le site d’immobilier Crain’s a fait état d’un projet de construction d’un complexe immobilier de 25.000 mètres carrés, comprenant un hôtel de 100 chambres, des appartements de luxe et des espaces commerciaux, “au-dessous et autour” de l’église. La description de ce projet de grande ampleur a fait surface sur le site du développeur new-yorkais Maddd Equities mais a été retirée après une demande de commentaire de la part de Crain’s.
Maddd Equities comme l’archidiocèse de New York n’ont pas répondu à nos demandes de commentaire. Une recherche sur les sites SharkProperty et StreetEasy, qui recensent les transactions immobilières à New York, montre qu’aucun acte de vente n’a eu lieu.
Olga Statz, la responsable de Save Saint Vincent de Paul ne sait pas ce que l’avenir réservera à l’église si ce dernier appel échoue. “Un hôtel ou un espace commercial peuvent être construits. Il y a la place, dit-elle. Mais personne dans le quartier ne veut que cette église soit détruite. Personne ne veut d’une nouvelle tour” .
Pour sa part, Peter Borre guette le moindre signe favorable de la part de la très discrète Signatura. Il voit dans la récente nomination du Français Dominique Mamberti à la tête de la cour une raison de se réjouir. “Mamberti n’a pas passé sa vie dans les bibliothèques. Il a vécu dans la réalité. C’est un homme d’une grande importance qui a notamment participé au rapprochement de Cuba et des Etats-Unis aux côtés du Pape François et a été l’interlocuteur de John Kerry en tant que secrétaire chargé des affaires internationales du Vatican” .
Si le dossier est rejeté, le seul recours possible pour les fidèles sera d’adresser une pétition directement au Pape. “Ça sera une sorte de cri du cœur” , poursuit Peter Borre. Pour l’heure, l’attente se poursuit. Sur la 23eme rue, Saint Vincent de Paul attend de connaitre son sort.
Ravagé, Pommes Frites compte sur vous pour rouvrir
Pommes Frites. Tous les amateurs de frites, en quête d’un repas après une virée nocturne arrosée dans l’East Village, connaissent ce nom. L’échoppe, aux allures de “trou dans un mur”, connue pour ses frites et ses sauces, a été complètement détruite dans l’explosion qui a secoué l’East Village, le 26 mars.
Aujourd’hui, ses propriétaires Suzanne Levinson et Omer Shorshi ont démarré une campagne de crowdfunding sur le site Square Cash pour “reconstruire et trouver une nouvelle maison pour Pommes Frites” , peut-on lire sur le site du restaurant. Les deux fondateurs n’ont pas parlé à la presse depuis le drame – plusieurs demandes d’interviews de French Morning à Suzanne Levinson sont restées sans réponse – mais ils ont indiqué sur leur site qu’aucun employé n’avait été blessé dans l’explosion et qu’ils avaient l’intention de rouvrir dans l’East Village.
“Pommes Frites est touché par la vague de soutien de nos clients dévoués. Nous sommes motivés par vos commentaires et vos offres d’assistance après cette explosion dévastatrice qui a secoué notre monde et entrainé la fermeture de notre établissement” , ont-ils commenté sur le site du restaurant.
L’explosion, due à une fuite de gaz au 121 Second Avenue, a fait deux morts.
Paris Photo: le monde de la photo se retrouve à LA
Fort de son succès en 2014, le festival de photographie Paris Photo fait son retour à Los Angeles. Quatre-vingt galeries et 17 éditeurs de lives d’art du monde entier (Europe, Etats-Unis, Asie et Amérique latine) sont attendus du 1er au 3 mai dans les studios de la Paramount.
La manifestation sera rythmée par plusieurs temps forts. Programme phare de Paris Photo Los Angeles: “California Unedited!” présentera cette année les portraits surprenants de Richard J. Arnold, pris dans une commune californienne au XVIIIème siècle. L’an dernier, Paris Photo avait montré des photos rares du Los Angeles Police Department dans le cadre de ce programme.
Egalement au menu: des discussions (deux par jour), des séances de dédicaces, l’exposition des travaux au Leica de François Fontaine notamment… Pour le programme complet, c’est ici
La liste des galeries françaises participantes:
CHRISTOPHE GAILLARD Paris
CLEMENTINE DE LA FERONNIERE Paris
DE ROUSSAN Paris
E.G.P Paris
LIBRAIRIE 213 Paris
NEXTLEVEL Paris
SUZANNE TARASIEVE Paris
La liste complète des galeries ici
11 fautes d'anglais que les Français font toujours
A French Morning, on a décidé de vous éviter quelques moments de solitude.
11. “Mistress”
Pour éviter toute situation embarrassante lors de la réunion parents-profs, ne dites pas que votre enfant a une “mistress” formidable. Cela sous entendrait 1) que votre enfant est plutôt précoce 2) qu’il entretient une relation bien particulière avec sa professeure. “Teacher” en revanche ne risque pas de déclencher un procès.
10. “Light” vs “Fire”
Fumeur ou amateur de bougies, vous avez sans doute déjà fait l’erreur de demander à un passant du “fire” . Alors oui, en France, on demande “du feu” . Le problème est que vous n’êtes plus en France. Un briquet s’appelle “a lighter” et uniquement “a lighter” .
9. “Theater”
Fan de Shakespeare? Vous allez au “theater” si vous êtes aux Etats-Unis. N’écrivez donc pas “theatre” (version britannique)
8. “Rendez-vous”
Au travail, évitez de dire “I have a rendez-vous with my director” . Sauf si vous aviez prévu d’offrir à ce dernier des roses rouges avant de passer au dîner aux chandelles. “Rendez-vous” est une rencontre romantique aux Etats-Unis. Un “meeting” ne l’est pas.
7. “Interested” vs “interesting”
C’est un grand classique. Dites “I’m interested in…” pour parler de quelque chose qui vous intéresse. Et dites “I’m interesting” (“je suis intéressant” ) si vous voulez vous la raconter.
6. Les dates
Le jour où on vous demande la date, ne répondez pas fièrement “We are the 11th of November“. Les Américains emploieront plutôt la formule “It’s November, 11th” .
5. “Library”
A la recherche d’une librairie pour acheter des bouquins pour votre neveu? Sachez qu’une librairie se dit “bookstore” . “A library” est une bibliothèque. Et c’est le neveu qui va être triste si vous lui demandez de rendre ses livres.
4. “Good appetite”
Si vous lancez un enjoué “good appetite” à table, gare au moment de solitude qui suivra. Dites plutôt “enjoy your meal” ou même “bon appétit” pour montrer que vous savez au moins parler français.
3. “Affair”
En racontant à vos amis le dernier épisode de CSI, évitez de dire qu’une “affair” a été résolue. Privilégiez “a case” .
2. “Win money”
Aux Etats-Unis, on ne dit pas “win some money” mais “earn some money” .
1. “Pass”
Vous êtes au téléphone et vous voulez parler à John. Malheureusement, ce n’est pas lui qui décroche. Retenez vous de dire: “Could you pass me John, please ?” . Dites plutôt: “May I speak to John, please ? ”
Gagnez des places pour voir IAM à New York
French Morning et Bureau Export, organisme de promotion des artistes français dans le monde, vous proposent de gagner une paire de tickets pour le concert de IAM à New York.
Pour participer au tirage au sort, il suffit de remplir le formulaire ci-dessous. Les heureux gagnants seront contactés une fois le tirage effectué.
Le groupe mythique de la scène rap sera en tournée aux Etats-Unis en avril. Il sera tour à tour en concert à Fort Lauderdale (le 15 avril), New York (le 17), Boston (le 18), Chicago (le 19), Houston (le 21), New Orleans (le 22) et Los Angeles (le 23). A New York, il jouera au Gramercy Theater.
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Les débuts du hip hop au Museum of the City of New York
Le hip hop est né à New York. Quoi de plus normal que de lui consacrer une exposition? C’est ce que l’excellent Museum of the City of New York fait jusqu’au 13 septembre.
A travers quelque 80 photos, prises entre 1977 et 1990 par trois photographes new-yorkais (Janette Beckman, Joe Conzo et Martha Cooper), l’exposition “Hip Hop Revolution” retrace les débuts de cet art urbain et son influence sur des disciplines aussi diverses que la mode et la musique. Les amateurs du genre seront heureux de voir les visages de plusieurs pionniers du hip hop, comme Afrika Bambaata, Kool Herc et Cold Crush Brothers, sans oublier Run DMC et les Beastie Boys. Et se replonger dans l’ambiance du New York des années 70.
Plusieurs conférences auront lieu pendant l’exposition. Les trois photographes dont les travaux sont présentés interviendront le 15 avril.
Une soirée avec les femmes d’Hollywood
Quoi de mieux qu’un verre de champagne et une soirée de cabaret français pour rendre hommage avec élégance aux femmes d’Hollywood ?
Samedi 11 avril, le français Jean-Baptiste Dhalluin, fondateur de la société d’évènementiel autour du vin Los Angeles Wine Tasting, organise une soirée spéciale “Femmes d’Hollywood”, au Luxe Sunset Boulevard Hotel de Los Angeles.
Au programme : une représentation du groupe français Cabaret Versatile qui présentera un extrait de son nouveau spectacle “Femmes!”. Les participants pourront aussi admirer une collection unique de vêtements anciens, portés par des mannequins, présentés par Clever Vintage Clothing, une boutique spécialisée dans les vêtements d’époque. Elle a été fondée par Dave Temple et Sabino Gutierrez, célèbres pour leur travail sur la série culte Mad Men.
Une exposition inédite avec vente aux enchères silencieuse sera également organisée par la Galerie Andrew Weiss. Cette dernière est spécialisée dans les photographies rares d’Hollywood, datant des débuts de l’industrie du cinéma, des années 20 à la période classique des années 60.
L’entrée comprend un verre de champagne Piper Heidsieck, la boisson préférée de Marilyn Monroe (ou un autre verre de vin), ainsi que des hors d’oeuvres préparés par le chef français Olivier Rousselle (offerts gratuitement en début de soirée, de 18h30 à 19h30).
Les bénéfices de la vente aux enchères iront au Downtown Women’s Center, une association d’aide aux femmes pauvres et SDF du quartier de Skid Row.
Magma, un groupe venu d'ailleurs au Poisson Rouge
Si vous ne connaissez pas Magma, faites-nous (vous) plaisir et allez les découvrir au Poisson Rouge le lundi 13 avril.
Cet ensemble atypique sévit depuis plus de quarante ans sur les scènes du monde entier. Il a été fondé en 1969 en France par le percussionniste Christian Vander.
Groupe de huit membres, dont le fondateur, Magma produit des sons surprenants. Cette chorale déjantée séduit par ses voix originales, hypnotiques, parfois dissonantes mais toujours accompagnées par des musiciens exigeants, reconnus pour leur talent. Ce n’est pas un hasard si plusieurs artistes de renom, comme le violoniste de jazz Didier Lockwood, sont passés par les rangs de la formation. Le groupe chante dans une langue inventée, le Kobaïen, aux accents germaniques, car Christian Vander estimait que le français n’était pas assez expressif.
Nadine Frenette: "Etre créatif dans l'immobilier à New York"
(Article partenaire) A New York, où la compétition immobilière est l’une des plus fortes au monde, “un client bien conseillé en vaut deux” . C’est ce que Nadine Frenette, agent immobilier francophone au sein de l’agence Spire Group NY, rappelle souvent à ses clients, eux aussi francophones pour la plupart.
Bénéficiant d’une expérience de douze ans dans le secteur de l’immobilier, cette Française expatriée aux Etats-Unis depuis 1991 s’est spécialisée dans l’achat de condominiums et de co-ops, ainsi que dans la location d’appartements haut-de-gamme. Interlocutrice des francophones désireux de vendre, investir, ou se loger dans la Grosse Pomme, Nadine Frenette a construit son expertise sur la diversité de ses missions. “Etre agent de nos jours, c’est être polyvalent et être capable de connaître tous les quartiers, explique-t-elle, car chaque client et chaque projet est différent”.
En plus d’accompagner ou de représenter sa clientèle dans l’achat de maisons ou d’appartements, la Française conseille ses interlocuteurs dans la revente de biens immobiliers. “Je noue une relation de long terme avec mes clients, je les assiste dans la réalisation des transactions, mais je m’occupe également de gérer leurs biens sur le long terme, notamment auprès de mes acheteurs internationaux, en assurant la liaison propriétaire-locataire par exemple”, explique-t-elle.
Une polyvalence que permet son expertise du terrain et ses liens avec les professionnels de l’immobilier et d’autres partenaires locaux. “En quinze ans d’activité, j’ai vu New York évoluer, les quartiers et les prix ont considérablement changé, comme Brooklyn ou le Financial District qui ont eu du mal à démarrer et sont aujourd’hui en plein boom” , explique l’agent immobilier, qui gère des appartements “dans tout Manhattan”. Ses quartiers privilégiés? L’Upper East Side (où elle vit), Chelsea (où elle travaille), l’Upper West Side, Union Square, ou encore le Financial District.
Alors que New York est une place particulièrement compétitive dans l’achat de biens immobiliers, la différence réside non pas dans les prix mais dans la qualité du service offert par les agences. “On est vraiment dans un marché de vendeurs où tout va très vite et où les gens sont parfaitement informés des prix du moment. Aujourd’hui, beaucoup d’acheteurs sont prêts à payer cash et à surenchérir, c’est donc avec de la créativité qu’on peut changer les choses, gagner du temps”, explique-t-elle.
“On a un vrai rôle de conseiller auprès des investisseurs francophones qui arrivent sur le marché afin qu’ils sachent quelle est la situation présente. Pour cela il faut connaître les procédures, la compétition , et savoir être réactif”. Elle compte notamment sur son blog pour relayer bons plans et informations.
Contacter Nadine Frenette
Agence Spire Group NY
[email protected]
Page de Nadine Frénette ici
Demande d’Information ici
Blog ici
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Le Lycée français de New York s'agrandit
A la rentrée 2016, le Lycée français de New York ne comptera plus un mais deux bâtiments. En plus de son bâtiment principal sur la 75eme rue, il investira un immeuble attenant de sept étages, situé sur York Avenue.
Les administrateurs de l’école espèrent que ce nouvel espace permettra de désengorger le bâtiment de la 75eme rue (conçu pour 1.100 élèves alors qu’il en accueille 1.350) et d’enrichir l’offre pédagogique de l’établissement en créant des espaces supplémentaires pour le suivi personnalisé des élèves et le travail en groupe notamment. “Nous renouvelons régulièrement notre vision de l’avenir, explique le directeur du LFNY Sean Lynch. Le nouveau bâtiment soutient notre vision pour les cinq ans à venir” .
C’est le premier agrandissement du Lycée français de New York depuis l’inauguration de ses locaux actuels en 2003. En 2011, l’établissement avait acheté (pour 5,4 millions de dollars) le 1416 York Avenue, un bâtiment résidentiel qui compte quatre étages actuellement. Superficie totale de la future “aile sur York”: 1.800 mètres carrés, où seront aménagés des salles de classes, les bureaux de l’administration, des espaces de travail pour les élèves et un “laboratoire media” .
Un “Maker Space”
La création de ces espaces permettra de libérer de la place dans le bâtiment de la 75eme avenue, où le LFNY veut notamment lancer un “Maker Space” , surfant sur la tendance actuelle du “making”. Les élèves du primaire et du secondaire y apprendront à manier des imprimantes 3D et des outils plus traditionnels pour réaliser des projets artistiques et technologiques. L’espace est en cours de conception. “On pense que la porte de l’espace sera une porte de garage pour rappeler Steve Jobs et les débuts d’Apple, glisse Sean Lynch. Nous sommes convaincus que le bilinguisme et le multiculturalisme aiguisent la créativité des élèves. Il leur fallait un espace pour la mettre en œuvre” .
Pour Evelyne Estey, directrice administrative et financière, l’aménagement du second bâtiment est “un investissement important de plusieurs millions de dollars” . “Nous avons l’assise financière pour le faire” , indique-t-elle sans préciser le montant de l’opération. Les travaux seront menés par le cabinet d’architecte Ennead, qui avait déjà conçu le bâtiment de la 75eme rue.
Le LFNY devient ainsi le dernier établissement franco-américain de New York en date à annoncer un agrandissement. Le Lyceum Kennedy et EINY ont acquis de nouvelles propriétés ces deux dernières années et la FASNY, dans le Westchester, attend le feu vert de la Ville de White Plains pour débuter la construction de son nouveau campus.