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Comprendre le droit du divorce au Texas

Divorce, droit de garde, soutien des enfants: les sujets qui seront abordés lors de la prochaine conférence de la chambre de commerce franco-américaine de Dallas, le mercredi 8 avril, sont lourds. Mais ils sont souvent mal compris des expatriés français au Texas et des expatriés tout court.
Deux avocats viendront leur expliquer le droit de la famille au Texas et comment celui-ci s’applique aux familles expatriées. Jane Huey, du cabinet Hunt-Huey, parlera des textes relatifs à la famille. Et Daniel Stewart, du cabinet Petty & Stewart, abordera le sujet sous l’angle de l’immigration et de la nationalité.
S’inscrire avant le lundi 6 avril.

A Délice et Sarrasin, la crêpe se fait en famille

Parents, vous cherchez le moyen de passer du temps avec votre enfant parti vivre à New York? Ouvrez une crêperie avec lui. C’est ce qu’ont fait les Caron-Soriano. La famille originaire de la région de Toulouse a ouvert en décembre “Délice et Sarrasin”, un restaurant de crêpes et de galettes coquet sur Christopher Street, en plein West Village.
Il y a quelques années, se souvient la joyeuse tribu autour d’une table, on s’était dit que ça serait super de faire des crêpes à New York!
Ils l’ont fait. Chez « Délice et Sarrasin » , on trouve donc, aux fourneaux, la maman Yvette, qui a travaillé dans la restauration en France. En salle et en cuisine, le papa: Patrick, ex-ingénieur chez Orange. Et le fiston, Christophe, venu s’installer à New York il y a quatre ans où il fait du mannequinat. Au restaurant, “il fait tout le reste” , glissent les parents: commandes, service… Deux amis venus de France leur prêtent main forte pour quelques mois. “Nous voulions passer une retraite active. Je ne m’imaginais pas regarder les tomates pousser dans mon jardin, raconte Yvette Caron-Soriano. Quand nous sommes partis à la retraite, nous nous sommes dit que c’était le moment ou jamais” .
Même en famille, lancer un restaurant n’est pas une mince affaire, en particulier à New York, une ville dont les loyers prohibitifs ont parfois raison des restaurants les plus réputés. Mais pour les Caron-Soriano, il y a des avantages à se lancer à New York. “En France, on est énormément ponctionnés au niveau des charges en tant que commerçant. Malgré le loyer, New York reste avantageux” . Et puis, il y a moins de crêperies…
Ils croient en leur bonne étoile. Avant eux, le local de « Délice et Sarrasin » était occupé par un restaurant opéré lui aussi par une mère et son fils – ce dernier a commencé au même âge que Christophe Caron-Soriano. Après la fermeture de la tablée, l’espace est resté inoccupé pendant “25 ans” . “Quand nous avons appelé la propriétaire en lui disant que nous voulions ouvrir un restaurant français. Elle a dit: “français? Je veux te rencontrer,  se souvient Christophe Carion-Soriano. Elle avait des origines françaises” .
Le restaurant, d’une capacité d’une trentaine de places assises, se veut douillet. Tables blanches, serviettes rouges, un mur de brique où sont suspendus des photos de famille, fausse cheminée: on se sent tout de suite à l’aise dans le décor, celui d’un “petit restaurant français très cocooning” . Au menu, les traditionnelles pâtisseries françaises côtoient des crêpes et des galettes confectionnées à partir de farine de sarrasin importée de France. Tout est fait sur place. “Importer la farine était la condition pour ouvrir. Elle vient d’un moulin de Bretagne” , explique la cheffe.
La crêperie attire une clientèle essentiellement française pour le moment. Et la petite famille, qui a puisé dans ses fonds personnels pour se lancer, ne s’est pas entredéchirée ! “On connaît les point forts de tous, on est complémentaire…

Le projet d'école bilingue français-anglais progresse à Houston

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Le projet d’école publique bilingue français-anglais à Houston devient plus concret. Le district scolaire de la première ville du Texas ayant confirmé son intérêt pour un tel programme dès l’automne dernier, tout l’enjeu pour le Comité pour une éducation bilingue français-anglais à Houston était de démontrer le soutien de la population pour le projet.
L’objectif : recruter 600 familles francophones ou francophiles avec enfants en âge d’entrer en maternelle à la rentrée 2016 avant la fin du mois de mars afin d’être sûrs de pouvoir commencer un tel programme nécessitant une base de 300 familles.
Cet objectif de 600 familles ayant été atteint début mars, avec un mois d’avance sur le calendrier fixé par le district scolaire, « la prochaine étape, c’est un vote du district pour valider le projet au moins de juin, car il faut au moins un an pour ouvrir une nouvelle école », indique Pierre Grosdidier, co-président du Comité pour une éducation bilingue français-anglais à Houston avec Joëlle Ciesielski.
En effet, si « dans un premier temps, le programme bilingue pourrait ouvrir dans une école existante », c’est bien de l’ouverture d’un nouvel établissement entièrement bilingue dont il s’agit, à l’image de l’école bilingue mandarin-anglais qui existe déjà depuis trois ans à Houston et du programme arabo-anglais en préparation pour la rentrée prochaine.
Mais en aucun cas d’une nouvelle école française, prévient Pierre Grosdidier. « Cette école bilingue français-anglais sera avant tout une école publique américaine. Elle s’adresse aux différentes communautés francophones de Houston (notamment française, mais aussi asiatiques, ouest-africaines, haïtiennes…) autant qu’aux familles anglophones ou autres souhaitant que leurs enfants parlent français. »
L’implantation de ce premier programme bilingue français-anglais au Texas pourrait donc se faire en dehors des quartiers Ouest de Houston où résident la plupart des familles francophones originaires d’Europe. Si la formule choisie pour le nouvel établissement est celle de la “magnet school”, des familles de tout le district pourraient y envoyer leurs enfants et un transport scolaire serait mis en place. Mais « c’est plus cher », relève Pierre Grosdidier.
Même si l’objectif des 600 familles intéressées est dépassé, il n’est donc pas trop tard pour faire part de son intérêt pour un programme bilingue français-anglais à Houston. Pour ce faire, il suffit de remplir le questionnaire en ligne.

Un Français ouvre le premier bar naturiste de New York

Marc Lonchamp est entré dans l’Histoire ce mercredi. Le Français vient d’ouvrir le premier bar naturiste de New York et même “le premier aux Etats-Unis” , glisse-t-il, pas peu fier.
Le “A poil” a ouvert ses portes dans le quartier branché de Williamsburg. Une seule condition pour pouvoir entrer dans ce bar un peu spécial: être complètement nu. Le concept peut en surprendre plus d’un, mais le Français y croit dur comme fer. “Il y a bien du yoga nu, alors pourquoi ne pas boire un verre tout nu“, rétorque-t-il, attablé (et habillé) au comptoir de son bébé.
Marc Lonchamp connait bien le milieu du naturisme. Ce Français installé à New York depuis sept ans, diplômé de HEC, se rend tous les étés sur les plages naturistes du sud de la France et en Allemagne. Plus qu’un passe-temps pour l’entrepreneur, c’est un véritable art de vivre. “Je passe beaucoup de temps tout nu chez moi, reconnait-il. Ca embête un peu mes invités parfois, mais tout le monde s’y fait” .
C’est lors d’un échange “un peu arrosé avec un pote” un soir que Marc Lonchamp décide d’ouvrir un bar naturiste, sur le modèle du “La nuit est à nu” qui ravit les vacanciers de Bredene en Belgique depuis une vingtaine d’années. “On blaguait sur les concepts de restos farfelus qu’on peut trouver à New York: les cafés pour chats, les restaurants silencieux… Mon ami a dit: on trouve tout un tas de concepts scandaleux mais pas un seul bar naturiste. Banco! 
Marc Lonchamp se met à la recherche d’un local. Il avoue que son projet a rendu perplexe ses interlocuteurs. “Certains m’ont simplement dit que j’étais fou, d’autres m’ont dit qu’ils n’étaient pas surpris car j’étais français” . Sûr de son concept, le Français s’accroche. Il trouve même quelques investisseurs. “Il y a beaucoup de riches new-yorkais qui aiment se déshabiller” .
Un an plus tard, “A Poil” voit le jour. Les clients sont invités à se dévêtir dans une petite salle jouxtant le bar. Au menu, quelques vins français bien entendu mais aussi des cocktails inédits (on vous recommande le “La Fête du slip” ou encore le “Sans chemise sans pantalon”). Il sert aussi quelques plats chauds, mitonnés par le père de Marc Lonchamp qui a accepté de prêter main forte à son fils. “Je pense que son idée ne va pas marcher, mais c’est mon fils!” reconnait-il. Les clients pourront se montrer sur une terrasse qui ouvrira en été. Un moment que le propriétaire attend avec impatience: “Je ne sais pas si l’église voisine va bien réagir!
Le Français vise une clientèle internationale – “des gens qui n’ont pas peur de se mettre à poil , résume-t-il, il y en a plus qu’on ne le croit” . Seul bémol: “Les Américains ont du mal à prononcer le nom du bar, regrette-t-il. De toute manière, les gens peuvent toujours me chercher. Tout ça n’est qu’un gros poisson d’avril”  .

Et la meilleure start-up française de San Francisco est…

Et si votre start-up était celle de l’année? Une seule manière de le savoir: postuler à la deuxième édition des FABA (French American Business Awards), qui récompensera des entreprises (petites ou grandes) françaises ou franco-américaines de la Baie et un(e) dirigeant(e) lors d’un diner de gala le 27 mai au City Club de San Francisco.
Au total, neuf lauréats, issus de différentes catégories, seront choisis par un jury (High Tech avec plus ou moins 20 millions de dollars de chiffre d’affaire, sciences de la vie et biotech, agrobusiness, alimentairevin, investissement américain, personnalité de l’année, start-up de l’année). Seule catégorie ouverte aux candidatures, le trophée “start-up de l’année” récompense une jeune pousse française implantée dans la Baie ou qui prévoit de l’être, qui a moins de deux ans d’existence et qui n’en est qu’aux débuts de ses opérations de levée de fonds. Les candidats ont jusqu’au 1er mai pour faire parvenir leur dossier.
Le rendez-vous est organisé par la Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco.

Les programmes bilingues de Miami sauvés… pour le moment

L’homologation de trois écoles de Miami proposant des programmes bilingues français-anglais, menacés de ne plus être reconnus par l’Education nationale, sera maintenue pendant encore au moins un an. Le gouvernement l’a indiqué dans une réponse à une question orale du député des Français d’Amérique du Nord Frédéric Lefebvre.
“Pour ne pas fragiliser ces établissements (…), le comité interministériel a décidé de conserver l’homologation de ces établissements pour une année et leur a demandé de déposer un nouveau dossier prenant en compte les difficultés rencontrées sur place” , a déclaré à l’Assemblée nationale le Secrétaire d’Etat à la réforme de l’Etat et à la simplification Thierry Mandon. Le programme International Studies n’est pas remis en cause. Il continue à être proposé dans plusieurs établissements publics de Miami” .
Un millier d’élèves sont actuellement scolarisés dans ces programmes gratuits dits « International Studies » (IS), qui servent notamment les enfants de familles françaises expatriées souhaitant suivre un enseignement en français dans le système public américain.
Début 2015, à leur surprise, trois établissements qui le proposent (Sunset Elementary Public SchoolGeorge Washington Carver Middle School et ISCH) ont reçu un dossier de première homologation, alors que le cachet de l’Education nationale était reconduit de manière tacite depuis une trentaine d’années.
Que s’est-il passé? Une mission de l’inspection générale venue à Miami au printemps 2014 a conclu que les programmes ne répondaient pas aux critères de l’homologation, qui exigent notamment que la majorité du temps d’enseignement soit en français et que les enseignants proviennent de France. Deux demandes impossibles à remplir selon les supporters de ces programmes, qui soulignent qu’ils sont opérés par des écoles publiques américaines et que le comté de Miami-Dade ne sponsorise pas de visas pour les enseignants venant de France.
“Prudence”
La FIPA (French International Program Association), association de promotion de l’éducation bilingue à Miami, avait fait circuler une pétition en ligne demandant le maintien de l’homologation. Elle a été signée par plusieurs milliers de personnes.
Aujourd’hui, le président de l’association, Roger Pardo, se dit “prudent”. “Plus que les paroles, je m’en tiens aux actes, dit-il. Ce serait irresponsable, après une visite d’une demi-heure de l’inspection générale dont nous n’avons pas vu le rapport, de suspendre ces programmes. Il y a une volonté populaire, de la part des familles françaises, mais aussi américaines et sud-américaines, de les maintenir. “
Il souhaite que le gouvernement accorde deux ans aux écoles pour se mettre en conformité. “Toutes les écoles ont augmenté le temps d’expression en français et font pression sur le comté de Miami pour avoir des professeurs français. Si Miami-Dade peut assouplir ses règles d’immigration, ça peut fonctionner” .

Festival France-Floride 2015: le programme

Danse, musique, cinéma, et autres prestations artistiques, il y en a pour tous les goûts. Organisé par Tigertail Production, le FLAFRA (France-Floride) Festival ouvrira les portes de sa seconde édition le 1er avril à Miami, et durera tout le mois d’avril. Le festival met à l’honneur de nombreux artistes francophones en organisant chaque jour du mois un ou plusieurs évènements dans des théâtres ou lieux insolites de la ville.
L’occasion “d’inciter les gens à découvrir et apprécier la culture française et francophone, peu véhiculée en Floride”, comme l’explique Mary Luft, fondatrice et directrice exécutive de Tigertail Production. “Nous avons ici une très large diaspora francophone, avec des personnes originaires de France, du Canada, de Martinique… Beaucoup parlent français mais peu ont l’occasion de connaître l’art francophone”. 
La première édition en 2014 avait fait sensation avec plusieurs concepts divers et orignaux. Le festival multi-disciplinaire présente des prestations de chant, de danse, d’art corporel, ou encore de cinéma avec la projection de certains films de Jean Cocteau, “un réalisateur qui a grandement influencé le monde artistique, selon Mary Luft. Nous avons été agréablement surpris de découvrir un public très hétérogène, avec des amateurs de danse, de musique, de cinéma”.
Cette année, les évènements à succès, comme le “In search for sunrise” ont été conservés  . Ces courtes séances de méditation proposent de filmer, chaque matin au lever du soleil, une personne contemplant l’artiste de son choix, en direction de la France. Les vidéos sont ensuite postées sur Youtube. C’est aussi le cas des “culture click”, qui présentent durant “5 minutes de paix”, des prestations originales par des artistes francophones.
Pour cette seconde édition, les organisateurs ont souhaité “étendre la portée de l’évènement à une audience non plus uniquement française mais francophone, avec des artistes qui viennent d’un peu partout dans le monde”. C’est le cas de la danseuse ivoirienne Nadia Beugré, qui présentera sa chorégraphie “Quartiers libres” durant le festival. Autre nouveauté de l’année,une chasse au trésor géante dans Miami, au terme de laquelle les participants seront invités à se retrouver autour d’un verre de pastis. “Joie de vivre” française assurée !
Le programme :  
“In surch for sunrise” – Tous les matins au lever du soleil – du mercredi 1 avril au jeudi 30 avril
Plage de Pier Park : 101 South Pointe Drive, au sud de Nikki Beach à l’Haulover Beach Dog Park, 10800 Collins Avenue.
Mercredi 1 avril –  6:15 – 6:20 pm: Culture Click par John Bailly –  Vizcaya Museum & Gardens, 3251 South Miami Avenue, Miami
Présentation de “Matisse a la Claire Fontaine”.
Jeudi 2 avril – 7:00 pm: film de Jean Cocteau – The Blood of a Poet (Le Sang d’un Poéte) 
Jeudi 2 avril – 7:00 – 7:05 pm: Culture Click par Barron Sherer – Miami Beach Cinematheque, 1130 Washington Ave, Miami Beach
L’artiste présentera son court-métrage “Cocteau Motif”.
Vendredi 3 avril – 8:00 – 8:05 pm: Culture Click par Kevin Arrow & Christiane Grimal – ROUGE, 908 71st Street, Miami Beach.
Les artistes présenteront “Audio Visual Travelogue”.
Samedi 4 avril – 7:30 – 7:35 pm: Culture Click par Carrie Sieh – Window of ArtCenter/South Florida, 810 Lincoln Road, Miami Beach
L’artiste présentera “Shroud for Soul Murderers”.
Lundi 6 avril –  11:00-11:05 am: Culture Click par William Keddell – Lummus Park, 404 NW 3rd Street, downtown Miami.
L’artiste présentera “the red velvet Bonaparte”.
Samedi 11 avril –  8:30 pm: Concert de Savoy-Doucet Cajun Band – Colony Theatre, 1040 Lincoln Road, Miami Beach.
Dimanche 12 avril – de 12 am à  4pm: FLA-FRA Chasse au Trésor – Location à annoncée prochainement sur le site de l’évènement. 
Dimanche 12 avril – 8:30-8:35 pm: Culture Click par Franco Caro – Bridge Red, 12425 NE 13th Avenue, North Miami
L’artiste présentera “Je Ne Suis Pas Marcel Marceau”.
Jeudi 16 avril – 8:00 pm: Film de Jean Cocteau – “Beauty and the Beast” (La Belle et la Bête) – Sur le mur de SoundScape, Washington Ave. at 17th Street, Miami Beach/
Projection en plein air.
Vendredi 17 avril –  9:00 pm: Gypsy jazz with avec le guitariste Adrien Moignard – Miami Dade County Auditorium On.Stage Black Box, 2901 West Flagler St, Miami

Vendredi 17 avril – 8:05 pm 8:10 pm et 8:15 pm – Culture click par Randy Burman –  Miami Dade County Auditorium On.Stage Black Box, 2901 West Flagler St, Miami – Theater lobby.
Présentation de “Qu’est-ce existentielle Miami?”, “No Exit” et “Random Bag-ACTS of Culture”.
Samedi 18 avril –  9:00 pm: Gypsy jazz par le guitariste Adrien Moignard – Miami Dade County Auditorium On.Stage Black Box, 2901 West Flagler St, Miami
Samedi 18 avril – à 8:20 pm avant le concert  :
“Culture click” par Lucia Aratanha’s – Theater lobby.
Présentation de “Que reste-t-il” (What Remains).
A 8:25 – “Culture click”  par Patricia Gutierrez – Theater lobby
Mercredi 22 avril –  7:00 pm: French Corners – Books & Books, 265 Aragon Avenue, Coral Gables
Avec le musicien Vincent Raffard.
Jeudi 23 avril – 11:00 am – 1pm: atelier dance avec la danseuse Nadia Beugré – Miami-Dade College, Kendall Campus.
Gratuit.
Jeudi 23 avril – 11:00 am – Film: Movement (R)évolution Africa – Miami Beach Cinematheque, 1130 Washington Ave, Miami Beach
Vendredi 24 avril –  9:00 pm – Dance: Nadia Beugré – Miami Dade County Auditorium On.Stage Black Box, 2901 West Flagler St, Miami
Présentation de “Quartiers Libres”
Vendredi 24 avril – à 8:20 pm avant le concert – “Culture click” par John DeFaro – theater lobby 
Présentation de “With and Without Camille (Claudel)”.
Samedi 25 avril –  9:00 pm –  Dance: Nadia Beugré -Miami Dade County Auditorium On.Stage Black Box, 2901 West Flagler St, Miami
Présentation de “Quartiers Libres”.
A 8:20 pm avant le concert – “Culture click” par Kerry Phillips – Theater lobby.
Présentation de “Ne me quitte pas, Tonta.”
A 8:25 , projection de “Les Triplettes de Belleville” (2003) – Theater lobby.
Jeudi 30 avril – 7pm: Film de Jean Cocteau : “Testament of Orpheus” (Le testament d’Orphée) – Miami Beach Cinematheque, 1130 Washington Ave, Miami Beach
Jeudi 30 avril – 7:00 – 7:05 pm: Culture Click par  Barron Sherer – Miami Beach Cinematheque, 1130 Washington Ave, Miami Beach
Présentation de “Cocteau Motif”.
 

Une conférence sur l'avenir de la distribution à New York

Si faire ses courses en ligne apparaissait comme peu habituel il y a quelques années, aujourd’hui la plupart des produits et services sont à portée de “clic”. Dans ce contexte de généralisation du web-marketing, et alors que certaines marques ne misent désormais plus que sur leur modèle de vente en ligne, quel avenir peut-on entrevoir pour la distribution et la vente?
C’est à cette question que propose de répondre Jean-Christophe Hermann, spécialiste d’e-commerce, lors d’un petit déjeuner organisé par le groupe de dirigeants français à l’étranger FrenchFounders, le mercredi 8 avril à 8:30 am au cabinet d’avocats Cooley de New York.
Lors de la conférence “The future of retailing”, Jean-Christophe Hermann parlera de ses 13 ans d’expérience dans les domaines du retail, du marketing client, et de l’e-commerce, pour ensuite analyser les problématiques aujourd’hui liées au devenir des points de vente. La conférence est réservée aux membres FrenchFounders.

Yelle fait vibrer San Francisco

Après la sortie d’un troisième album “Complètement fou” fin 2014, et une série de concerts en France, la vague Yelle s’apprète à s’abattre sur San Francisco. La chanteuse pop-électro, révélée par ses premiers titres “Je veux te voir” et “A cause des garçons” en 2007 viendra chanter ses nouveaux titres sur la scène du Mezzanine, le jeudi 9 avril.
Les “live” explosifs de Julie Budet sont particulièrement prisés aux Etats-Unis. Depuis son premier album “Pop-Up”,  classé en 2007 dans le Top 10 du classement Billboard des meilleures ventes d’albums de musique électronique, la chanteuse a réalisé plusieurs tournées internationales et s’est produite dans les plus grands festivals électro du monde, dont Coachella en Californie. L’occasion pour la Française de faire découvrir au public américain ses nouveaux titres, dont “Bouquet final”.

5 plans pour sortir à New York quand on n'a pas 21 ans

L’auteur de ces lignes le sait trop bien: vouloir sortir à New York lorsqu’on a moins de 21 ans peut vite s’avérer être un vrai parcours du combattant. Voici quelques adresses pour profiter de la ville en toute légalité.
5. Boire un verre (sans alcool) à Northern Territory 
northern territory
Vu de l’extérieur, Northern Territory ne paie pas de mine. Ce petit restaurant semble s’être perdu au beau milieu des entrepôts de Greenpoint. Mais une fois à l’intérieur, l’ambiance y est chaleureuse et cosy à souhait. Si vos amis majeurs pourront se régaler avec les cocktails au kiwi ou les bières australiennes, vous aurez aussi de quoi vous remplir l’estomac, avec des plats “maison”, copieux. On vous conseille notamment le poulet enrobé de parmesan croustillant, ses carottes sucré-salé et sa délicieuse petite purée, ou, moins original mais tout aussi savoureux : le Aussie-Burger. Le rootop est ouvert à tous et la vue sur Manhattan est superbe. 12 Franklin Street, Brooklyn, 347-689-4065, site ici
4. Aller au bowling
bk bowl
Brooklyn Bowl. En France, vous alliez au bowling à 10 ans. Ici, il faut la plupart du temps avoir 21 ans pour entrer. Il est toutefois possible pour les mineurs de jouer pendant certains créneaux horaires. On vous conseille le Brooklyn Bowl pour le lieu avant tout, une sorte de loft industriel rempli de canapés “vintage” et qui fait aussi office de salle de concert. Il est accessible aux moins de 21 ans les samedi et dimanche de midi à 18h. 61 Wythe Avenue, site ici
3. S’égosiller au karaoké
La technique pour pouvoir vous échauffer les cordes vocales sans casser les oreilles du monde entier? Les salles privées à louer entre amis pour des prix relativement faibles. Certaines acceptent les moins de 21 ans.
duet karaoké
C’est le cas de Karaoke Duet, qui possède trois établissements, tous à Midtown, tous à la décoration un brin vieillotte. Un petit point négatif compensé par les tarifs, qui vont de 4 à 8.5$ par personne. Attention, les mineurs ne sont acceptés que durant certains créneaux horaires : du dimanche au jeudi avant minuit, et le vendredi et samedi avant 20h. Côté chansons, le choix est plus que varié : des milliers de sons différents vous sont proposés, allant de Miley Cyrus à Metallica, en passant par 2 Pac, Oasis ou encore Daft Punk. 53 W 35th street, 2nd Floor ou 304 E 48th street ou 900 8th Ave, site ici
2. Sortir en boîte de nuit
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Le Pacha. Cette boîte new-yorkaise est directement inspirée du Pacha d’Ibiza. Elle est l’une des rares boites accessibles aux plus de 18 ans, et l’intérieur donne franchement l’impression d’un repaire pour jeunes adolescents survoltés. Le lieu est idéal si vous avez juste envie de vous amuser entre amis et que vous vous fichez d’avoir la classe. Et on comprend pourquoi après s’être fait renverser une dizaine de verres sur les pieds. On vous conseille néanmoins le Pacha pour les artistes qui s’y produisent, de grosses pointures de l’électro comme Benny Benassi, Martin Garrix, Showtek et bien d’autres encore. 618 West 46th Street, site ici
1. Une “soirée” le matin
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Daybreaker. On vous a parlé dans un article de ces “soirées” qui commencent au petit matin. Le lieu change à chaque fois, et, sauf indication contraire au moment d’acheter vos tickets, ces soirées sont accessibles aux moins de 21 ans. Et pour cause : il n’y a pas d’alcool, juste de la bonne musique, des animations déjantées (comme la création d’haïkus sur mesure) et une foule de lève-tôt survoltés. Site ici
 

Pierre Niney ouvre le festival ColCoa à Los Angeles

Cela fait 19 ans que cela dure et on ne s’en lasse pas. La 19ème édition du ColCoa French Film Festival se tiendra du 20 au 28 avril à Los Angeles. Au total, le programme 2015 compte 68 films, dont 10 seront montrés pour la première fois en dehors de France.
De nombreuses personnalités du petit et du grand écran sont attendues sur le tapis rouge, parmi lesquelles l’acteur Pierre Niney, récompensé du César du Meilleur acteur pour sa prestation dans “Yves Saint Laurent” de Jalil Lespert en février dernier, le réalisateur oscarisé Michel Hazanavicius, ou encore la réalisatrice Anne Fontaine.
Cette année, l’évènement débutera avec le thriller de Yann Gozlan, “Un homme idéal” (le lundi 20 avril à 7:30 aux Renoirs et Truffaut Theaters de Los Angeles) avec Pierre Niney et Ana Girardo. Dans ce polar sombre, Yann Gozlan retrace la descente aux enfers d’un jeune auteur en quête de succès, incarné par Pierre Niney. Pour cette première américaine, le réalisateur et son acteur principal viendront parler du film après la projection.
En première mondiale cette fois, Los Angeles aura l’occasion de découvrir la première comédie romantique réalisée par Clovis Cornillac, “Un peu, beaucoup, aveuglément” (le dimanche 26 avril à 4:45 pm au Renoir Theatre), dans laquelle il joue aux côtés de l’actrice Mélanie Bernier. Toujours dans le registre de la comédie romantique, “Caprice” (le samedi 25 avril, à 8:30pm au Renoir Theater) d’Emmanuel Mouret, avec Virginie Efira et Anaïs Desmoustier sera présenté en première internationale, et suivi  d’une présentation par le réalisateur.
Egalement montré pour la première fois à l’international, “Le tournoi” (Le samedi 25 à 4:00 pm au Truffaut Theater) d’Elodie Namer avec Michelangelo Passaniti et la jeune Lou de Laâge. Le film sera suivi d’une discussion avec la réalisatrice.
Le public pourra aussi assister à la projection du dernier film de Michel Hazanavicius, “The search” (le jeudi 23 avril, à 8:30 pm au Renoir Theater), drame sur la guerre de Tchétchénie, avec Bérénice Bejo et Annette Bening. La séance sera suivie d’une discussion avec le réalisateur, dans le cadre de la soirée “Focus on a Filmmaker”.
Dans un registre plus léger, le dernier film d’Anne Fontaine “Gemma Bovary” (le mercredi 22 avril à 8:30pm au Renoir Theatre) avec Fabrice Luchini et Gemma Arterton sera projeté en avant-première à Los Angeles durant cette semaine. On retrouvera également le drame policier de Cédric Anger, “La prochaine fois je viserai le coeur” (le vendredi 24 à 5:00 pm au Truffaut Theater), avec Guillaume Canet et Ana Girardot.
Un hommage sera rendu aux journalistes tués lors de l’attentat de Charlie Hebdo en janvier lors de la présentation spéciale du film de Stéphanie Valloatto, “Les caricaturistes, fantassins de la démocratie” (le jeudi 23 avril, à 10:00 pm au Truffaut Theater).
Pour la première fois, plusieurs téléfilms seront montrés pendant le festival. Pendant la semaine, le public pourra voir notamment “Danbé, la tête haute”, sur une jeune femme qui arrive à surmonter la mort de son père et de sa sœur par la boxe. Programme complet ici
Enfin , le festival se terminera par la première internationale du drame écrit et réalisé par Erick Zonka,  “Soldat blanc” (le 27 avril à 8:00 pm au Truffaut Theater), présenté dans la catégorie “télévision” et par un film révélé le jour de l’ouverture de l’évènement.
Le programme complet ici

Un nouveau café belge NewTree pousse à San Francisco

Après avoir vendu ses chocolats dans la grande distribution en Europe, en Asie et aux Etats-Unis, NewTree continue sa percée dans le monde des cafés-boutiques.
Un nouveau lieu NewTree, dans le Financial District de San Francisco, vient d’ouvrir ses portes avec pour but de faire aussi bien que le premier. Un premier café NewTree avait ouvert en 2012, également dans le Financial District, et a immédiatement montré des signes de bonne santé, assure Benoît De Bruyn, le patron belge de cette marque de chocolats.
« C’est un lieu atypique qui se distingue des autres chaînes de cafés, car nous y vendons nos chocolat produits en Belgique et 100% bio, mais aussi une nourriture saine, du bon chocolat chaud, des sandwiches sains, le tout dans un environnement et un décor qui utilisent des matériaux issus du développement durable. »
Si Benoît De Bruyn envisage d’autres points de vente dans le futur, il estime que l’idée de la franchise dénaturerait l’essence de la marque. « Si on réussit à San Francisco, on peut réussir partout. La clientèle est l’une des plus exigeantes des Etats-Unis et la concurrence y est extrêmement féroce, beaucoup plus qu’en Europe. Tout fier que je sois du chocolat belge qui n’a plus à faire ses preuves sur le marché mondial, en terme d’innovation, en revanche, nous n’avons rien à apprendre aux Américains, et je dois avouer qu’aujourd’hui sur mon top 10 des meilleurs chocolatiers, six sont américains. »
NewTree de son côté, essaie de se distringuer par la vision de son créateur, qui veut, via son business, participer à la reforestation de la région de Sarayaku en Amazonie. Benoît De Bruyn a créé cette marque de chocolat belge équitable en 2002 aux Etats-Unis. Cet entrepreneur bruxellois, qui a toujours baigné dans la préservation de l’environnement depuis son plus jeune âge, est ingénieur en biochimie de formation. Il s’est très jeune retrouvé directeur financier d’une holding belge en biotechnologies, et a décidé, à 28 ans, de tout changer.
« J’avais tout, mais je ne me voyais pas vieillir ainsi, alors j’ai décidé de tout quitter pour créer ma société, qui correspondrait à ce que je suis et ce que j’ai toujours voulu véhiculer. Pour l’anecdote, quand je suis allé voir mon patron, il ne voulait pas me laisser partir, mais quand il a vu ma détermination, il est devenu mon premier actionnaire à 25 %
Arrivé en Californie en 2010 avec sa femme, leurs quatre enfants et juste des sacs à dos, ce pionnier belge que tous ses amis considèrent comme un aventurier est déterminé à poursuivre son rêve californien. « Je suis un entrepreneur dans l’âme. Tant que c’est un succès, je resterai. »