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Le film choc "24 jours" arrive aux Etats-Unis

Le film coup-de-poing “24 jours” (“24 Days”), qui raconte le calvaire de la famille du jeune juif Ilan Halimi lors de l’enlèvement de ce dernier en janvier 2006, sort dans plusieurs grandes villes américaines, dont New York, Miami et Los Angeles (voir salles ci-contre).
Le kidnapping du jeune homme de 23 ans, torturé pendant trois semaines, avait choqué la France. Pris pour cible parce qu’il était juif, Halimi avait été enlevé par un groupe d’une vingtaine de personnes surnommé “le gang des barbares”, dirigé par Youssouf Fofana. Il n’avait pas survécu à sa séquestration.
Le film d’Alexandre Arcady, qui a reçu plusieurs récompenses, retrace ces 24 jours d’enfer à travers les yeux de la famille Halimi, notamment la mère Ruth (Zabou Breitman), qui a reçu plus de 700 appels lors de cette de période, des demandes de rançon incessantes, des photos d’Ilan torturé, des menaces et des insultes.

La FACC de Dallas fait son gala

La chambre franco-américaine de Dallas se met sur son 31. Pour son gala annuel « La Vie en roses », dont l’édition 2015 aura lieu le vendredi 8 mai, elle honorera Michael Burns de son Prix Alain Bellet.
Michael Burns est le PDG de Michael Burns and Associates, une société de relations publiques basée à Dallas. Fondée en 1989, elle se décrit comme l’un des leaders du secteur dans le Sud-Ouest américain. Le gala commence à 7pm avec une réception au champagne. Le diner a lieu à 8pm. Enchères silencieuses et divertissement sont également au menu des festivités, présidées par Richard Hunt et Patrick Esquerré.
Prix: 150 dollars pour les membres, 175 pour les non-membres.
 

La Lohez 9/11 Foundation célèbre ses dix ans au Consulat

La fondation lancée par Dening Wu Lohez, la veuve de Jérôme Lohez (un des cinq Français qui ont péri dans les attentats contre les tours jumelles le 11 septembre 2001), célèbre ses dix ans le 14 mai lors d’un rendez-vous au Consulat de France.
La fondation, créée en 2005, a pour objectif de promouvoir les échanges culturels entre la France, les Etats-Unis et la Chine, d’où vient Mme Wu Lohez. Depuis 2012, elle propose des bourses pour aider des jeunes de part et d’autre de l’Atlantique à étudier en France et aux Etats-Unis. Trois bourses seront attribuées pendant la soirée du 14 mai: Barbara Crépeau (France – EPITA / Stevens Institute of Technology), Juliette Faure (France – Sciences Po / Columbia University) et Solima El-Cheikh ( Egypte -Sciences Po / Columbia University).
La musicienne Carla Virola chantera avec son groupe.

Le premier bar à cidre ouvre dans le Lower East Side

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Le cidre fait son retour aux Etats-Unis. Vous avez bien lu: oui, le cidre, cette boisson qui n’a pas forcément une image très chic en France et que l’on boit avec sa galette oeuf-fromage.
Aux Etats-Unis, les ventes de cidre ont augmenté de 78% en 2013, selon une étude d’Impact Databank, qui mentionne aussi que le nombre de cidreries dans l’Etat de New York est passé de cinq à vingt-neuf en trois ans. D’autres études font état d’un doublement des ventes de cidre tous les ans. Son côté artisanal, local, naturel et sans gluten (contrairement à la bière) seraient à la source de ce renouveau, tandis que de multiples initiatives, comme la Cider Week de New York, ont aidé à développer la production et la consommation depuis quatre ans.
Dans ce contexte, l’ouverture d’un premier “bar à cidre” n’étonne point. Situé sur Orchard Street (Lower East Side), Wassail a pour ambition de faire découvrir aux clients les meilleures cidres du monde. Au total, le bar propose environ 80 références.
“Le cidre n’est pas très connu aux Etats-Unis, mais suscite une vraie curiosité. La plupart du temps, lorsqu’on dit ‘cider’ , les Américains pensent à un jus de pomme sucré, et pas à la boisson alcoolisée”, explique Jennifer Lim, la co-propriétaire, qui nous apprend que le cidre était très répandu aux Etats-Unis au XIXème siècle, avant de disparaitre peu à peu avec la prohibition, et se transformer en jus de pomme, parfois consommé chaud.
L’intérieur de Wassail ressemble à un pub classique, avec un beau parquet sombre et de grandes tables entourées de banquettes. La carte offre des cidres américains, espagnols, et beaucoup de cidres de Bretagne et de Normandie : Domaine Cecillon, Eric Bordelet, Cidre du Père Jules… Au total, une vingtaine de cidres français sont proposés, dont quelques poirés, et des cidres du Pays Basque. Les plus aventureux pourront commander un verre de Pommeau de Normandie (trois références) ou de Calvados (cinq références).
Attention, tout cela n’est pas donné : une bouteille de cidre Manoir du Kinkiz, Cornouaille AOP (l’un des préférés de la patronne) est facturée 36 dollars. Certaines bouteilles dépassent les soixante dollars. D’autres types de cidres moins chers sont servis au verre ou à la pression.
Pour accompagner tout cela, Wassail propose aussi divers plats végétariens censés se marier aux saveurs de la pomme: betteraves rôties avec pistaches et fromage de chèvre, burrata, choux-fleurs servis avec des noix de cajous et de la mâche, risotto, poireaux revenus au beurre de truffe… A faire passer avec un “trou normand”, avant d’attaquer le gâteau au chocolat ou les pommes pochées.
Jennifer Lim et son mari Ben Sandler, les propriétaires de Wassail, sont tombés dans le cidre en 2011. Cette année-là, ils ont ouvert Kickshaw, un restaurant à Astoria, dans le Queens. Le couple a participé à l’événement Cider Week et a commencé à se passionner pour cet alcool, jusqu’à faire un voyage en Normandie et en Bretagne pour découvrir des cidreries.
Ils ont proposé quelques références dans leur restaurant: les clients ont aimé, la sélection s’est agrandie. Les ventes de cidres représentaient un tiers de leurs ventes d’alcool. De quoi leur donner envie d’ouvrir un second lieu entièrement consacré au cidre, cette fois-ci dans le Lower East Side. Espérant ainsi que le cidre devienne la nouvelle boisson hipster. A New York, tout est possible.

Mika va faire bouger New York

Mika a un emploi du temps chargé. Il officie comme juge dans l’émission The Voice. Il a récemment annoncé une nouvelle tournée pour la sortie de son quatrième album “No place in heaven” le 15 juin. Et surtout il chantera au Webster Hall de New York le lundi 4 mai à 9pm.
L’artiste libano-britannique s’est fait connaître du grand public avec le titre « Relax, take it easy » en 2006, suivi d’un premier album à succès, “Life in cartoon motion”. A New York, il interprétera certains titres de son dernier album, dont “Talk about”, et “Last party”. Le chanteur a dévoilé le clip de « Last party » début avril, où il apparaît en noir et blanc devant l’objectif du célèbre photographe de mode Peter Lindbergh.

Marc Maurice, un "redresseur" d'écoles pour diriger NYFACS

J’ai toujours au moins travaillé 60 heures par semaine” . NYFACS (New York French American Charter School) a un nouveau proviseur et il n’a pas peur de mouiller la chemise.
L’élégant Marc Maurice (costard-cravate lors de notre visite) est entré en fonction début avril à la tête de l’établissement bilingue d’Harlem. Avec trois heures de trajet tous les jours entre Harlem et le New Jersey, où il vit, il ne ménage pas sa peine. Qu’importe. Pour cet Haïtien qui parle français, créole et anglais, diriger un établissement “multiculturel” de 80 nationalités “est un poste idéal” . “Je suis sûr que je peux transformer l’école. En regardant le programme, on peut construire une école où tout le monde veut inscrire ses enfants” , dit-il autour d’un “jerk chicken” dans un restaurant voisin.
C’est le premier poste de Marc Maurice à New York. Ce natif de Port-au-Prince, qui a vécu à Montréal, a fait la majeure partie de sa carrière à Trenton, dans le New Jersey, où il a redressé plusieurs établissements en difficulté. Son dernier poste de proviseur fut à la Trenton High School, un lycée de 1.900 élèves qui connaissait un absentéisme important. M. Maurice y a lancé de nouveaux programmes sportifs et artistiques pour motiver les élèves et mobilisé parents, enseignants et responsables d’organisations locales pour lutter contre la violence des gangs et sécuriser l’environnement scolaire. “J’ai dit aux parents: ‘Je ne suis pas un psychologue’ . Il faut être flexible, mais il ne faut pas se laisser casser. Il faut constamment négocier en gardant un point très fort: l’intérêt de l’enfant, de l’école, dit-il. Ma philosophie est: si l’enfant est avec moi, il aura envie d’étudier” .
NYFACS a connu un passé agité. L’école a enregistré des résultats moyens à son ouverture et connu une mise sous probation pesante par le Département de l’Education new-yorkais, qui a obéré sa capacité à lever des fonds. En outre, des tensions ont parfois vu le jour en dehors de la salle de classe au sein d’une communauté d’enseignants, d’administrateurs et de parents africains, afro-américains et blancs, à l’image de la diversité croissante de Harlem.
Sous le précédent proviseur Edith Boncompain, arrivée en 2012 à la tête de l’établissement de 200 élèves, l’école a connu la levée de sa probation et son appréciation est passée de C à B sur le “Progress Report” du Département de l’Education. 
Pour Marc Maurice, qui a visité NYFACS “6-7 fois” avant de prendre sa décision pour s’assurer que “le mariage serait durable” , l’école est mobilisée. “Il y a différentes nationalités, mais en arrivant à NYFACS, je n’ai vu qu’une famille, réunie autour du français” , dit-il. Jugeant l’école “sûre” , il veut revoir les méthodes d’enseignement. “Sur le plan pédagogique, il manquait de la structure à cause des changements de direction. Les professeurs faisaient leur travail mais ils étaient barricadés” .
Pour l’heure, NYFACS ne propose des cours qu’au 5th Grade et devra amender sa charte pour s’étendre au lycée. “Nous allons grandir, promet Marc Maurice. Nous allons changer la façon d’enseigner et améliorer les résultats et après nous ajouterons des niveaux” .
Parmi les chantiers qu’il veut lancer: l’enseignement différencié, en ayant recours à Study Island, un programme d’évaluation de chaque élève qui offre des pistes pour améliorer leurs résultats. Une méthode qu’il a éprouvée à Trenton. “La méthode de nos jours est de faire des évaluations et de créer des groupes de niveaux différents au sein d’une même classe pour faire le suivi” .

Droit franco-américain: terrain miné!

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(Article Partenaire) Le 21 mars dernier, une équipe pluridisciplinaire est intervenue dans les locaux de l’Alliance Française à San Francisco sur le thème : « Français résidant en Californie : l’opportunité de faire le point sur votre situation juridique et fiscale ».
L’objectif était d’attirer l’attention des Français résidant en Californie sur les particularités juridiques et fiscales résultant de leur situation.
Les législations française et américaine s’articulent parfois assez difficilement et une solution conseillée dans l’un des deux pays peut avoir des conséquences dramatiques dans l’autre pays.
Il est par conséquent important, dans ce type de cas, d’avoir une approche qui ne soit pas uniquement française ou américaine mais franco-américaine.
Les choix juridiques et fiscaux doivent être effectués tant au regard des règles américaines que des règles françaises.
Les trusts sont régulièrement cités comme l’exemple d’une articulation difficile entre les règles françaises et américaines. Le trust est utilisé aux Etats-Unis pour préparer une succession. Le choix de cet instrument y est dans bien des cas parfaitement justifié et efficace pour prévoir précisément les conséquences d’un décès dans ce pays. Pourtant, le trust américain peut avoir des conséquences inopportunes en France imposant dans certains cas des déclarations à l’administration française et une taxation successorale pouvant aller jusqu’à 60% des actifs transmis à travers le trust.
Le conseil français doit également prendre garde à l’application des règles américaines dans les dossiers franco-américains. Nous prendrons ici l’exemple d’une donation en nue-propriété qui est très efficace en France pour diminuer l’imposition due lors de la succession. Ce mécanisme de transmission en nue propriété ne produit pas les mêmes avantages fiscaux aux Etats-Unis et il est important que le client en soit averti.
Outre ces points particuliers, de nombreuses questions ont été traitées :
– Le régime matrimonial applicable est-il un régime français ou américain ? Est-ce un régime de communauté ou de séparation ? Le contrat de mariage signé dans un pays est-il valable dans l’autre pays ? Le régime matrimonial est-il conforme aux intérêts du couple ?
– Les dévolutions successorales en France et en Californie coïncident-elles avec les souhaits du client ? Le testament rédigé dans un pays est-il valable dans l’autre pays ? Dans quels cas les règles relatives à la réserve héréditaire française sont-elles applicables ?
– Est-il possible d’optimiser fiscalement la succession ? Les conséquences de l’éventuelle anticipation successorale ont-t-elles bien été appréhendées dans les deux pays ?
– La fiscalité relative à la détention et à la cession d’un bien situé en France est-elle connue du client résidant aux Etats-Unis ?
Ces thèmes ont été développés, sous le patronage de Madame Pauline CARMONA, Consule Générale de France à San Francisco, par Madame Marjorie DEVISME, docteur en droit, Maître Denis-Pierre SIMON, notaire à Lyon, Monsieur Olivier SUREAU, expert-comptable, Maître Paul TOUR-SARKISSIAN, avocat au barreau de Californie et de New-York, Maître Olivier COMBE, notaire à Paris et Madame Rachel BRASSO, vice président and trust office manager à la Bank of the West.
Le nombre maximum d’inscriptions a rapidement été atteint, L’équipe étudie la possibilité de renouveler l’évènement dans d’autres villes des Etats-Unis.
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Note: les “articles partenaires” sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Une conférence sur la parentalité à Dallas

Parents, si vous n’avez jamais eu le courage de terminer les livres de Laurence Pernoud ou d’autres psychologues pour enfants, cette conférence est faite pour vous. La psychologue française Isabelle Filliozat , auteur et fervent défenseur de la “parentalité positive”, donnera une conférence sur la parentalité à la Dallas International School, le samedi 25 avril à 5 pm.
Spécialisée dans l’intelligence émotionnelle, Isabelle Filliozat a conseillé individus et groupes pendant plus de 20 ans. Elle est notamment l’auteur de seize livres de psychologie et leader de la parentalité positive en France, qu’elle enseigne dans les Ateliers de parents Filliozat. La conférence (en anglais) sera suivie d’une séance de dédicaces et d’un cocktail.

Gagnez des places pour le chef d'oeuvre "Jeux interdits"

French Morning et Rialto Pictures vous proposent de gagner une paire de tickets pour “Jeux interdits” (“Forbidden Games”), qui sort le vendredi 24 avril au Film Forum pour deux semaines. Remplissez le formulaire ci-dessous pour participer au tirage au sort.
Le film de 1952, signé René Clément, raconte l’amitié profonde que nouent deux enfants (Brigitte Fossey et Georges Poujouly) dans la France de 1940, sous occupation allemande. Elle (Paulette) a 5 ans et vient de perdre ses parents dans une fusillade. Et lui (Michel) 11. Ils se rencontrent lorsque la jeune fille va enterrer son chien et vont alors devenir inséparable, dans un environnement où la mort est omniprésente.
Ce petit bijou, basé sur un roman de François Boyer Les Jeux inconnus, a été couvert de récompenses à sa sortie, recevant notamment l’Oscar du meilleur film étranger en 1952 et un Lion d’Or.
Projections tous les jours (sauf les 26 et 27 avril et 3 et 4 mai) à 12:30pm, 2:20, 4:10, 6:00, 7:50 & 9:40; Dimanche 26 avril et 3 mai: 1:30pm, 3:20, 5:10, 7:00 & 8:50; Lundi 27 avril et 4 mai: 12:30pm, 2:20, 4:10 & 6:00.
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Bouge ton corps pendant la Bay Area Dance Week

Avec l’arrivée des beaux jours, vos cours de zumba vous font moins envie ? Rassurez-vous, la Bay Area Dance Week est là pour prendre le relais, et vous faire découvrir d’autres danses.
Du vendredi 24 avril au dimanche 3 mai, ce grand festival de danse organise plus de 500 événements gratuits dont des démonstrations, cours, conférences, et répétitions en plein air ou en salle dans San Francisco.
Le festival, qui avait rassemblé plus de 22 000 participants en 2014, est particulièrement populaire à San Francisco. L’événement “On dance” donnera le coup d’envoi du festival, avec un grand cours à Union Square Park, vendredi 24 avril à 12 pm.
Durant ces 10 jours, plus d’une douzaine de danses seront enseignées : classique, hip-hop, tango, samba, moderne, claquettes, danse du ventre, salsa et bien d’autres. Les cours sont adaptés à tous les niveaux et tous les âges.

"Incendies", un beau film sur le conflit libanais à San Francisco

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En ne nommant pas le Liban, ni le conflit qui a rongé le pays de 1975 à 1990, le libanais Wajdi Mouawad avait livré un texte puissant et incendiaire dans sa pièce “Incendies” (écrite en 2003), donnant une dimension quasi mythologique à cet affrontement.
Le Canadien Denis Villeneuve raconte à son tour le conflit libanais en faisant de la pièce un film. “Incendies” (sorti en 2010) sera projeté le mardi 28 avril par l’Alliance Française de San Francisco, à 7:00 pm.
Respectant les volontés posthumes de leur mère, Nawal, les jumeaux Jeanne et Simon quittent Montréal pour retrouver quelque part au Moyen-Orient leur père et frères présumés. En renouant ainsi avec leur terre d’origine, ils ne tardent pas à comprendre que le destin de leur mère était directement lié à la guerre civile qui frappe le pays. Un film de guerre tragique, et captivant.

Avec sa nouvelle boulangerie, Dominique Ansel veut sortir du Cronut

Le Cronut a toujours un succès délirant. Deux ans après son lancement, la création hybride du chef français Dominique Ansel suscite toujours un engouement déconcertant à New York.
“Chaque matin, il y a entre 100 et 150 personnes qui font la queue. Cela ne s’essouffle pas”, constate Dominique Ansel, qui entretient le buzz en ne produisant chaque jour qu’une quantité limitée de Cronuts, et en créant un nouveau parfum tous les mois. Ses 400 Cronuts quotidiens sont écoulés chaque jour avant 10 heures.
Et pourtant, il n’y aura pas un seul Cronut à la Dominique Ansel Kitchen, la nouvelle boulangerie-pâtisserie-café que le chef français va ouvrir le 29 avril dans le West Village, sur la 7ème avenue south. Dominique Ansel veut se renouveler.
Le concept est en plein dans l’air du temps. “DAK” (le surnom officiel de Dominique Ansel Kitchen) comportera 25 places assises à l’intérieur et 25 à l’extérieur – et un large trottoir pour faire la queue. L’espace sera organisé “comme un amphithéâtre”, avec au milieu une grande cuisine où les clients pourront voir leur mousse au chocolat “en train de se faire” et leurs desserts commandés “cuits à la minute”. “L’idée, c’est de laisser entrer les gens dans la cuisine, qu’ils fassent partie du spectacle”, nous explique Dominique Ansel. Entre six et dix pâtissiers seront à la manoeuvre, préparant une tarte au citron, ou donnant la touche finale à un millefeuille.
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Que pourra-t-on y manger ? La carte se veut originale. Dominique Ansel proposera une mousse au chocolat légère, “où l’on pourra choisir la quantité de chocolat”. Il y aura aussi une nouvelle version du kouign-amann, un brownie chaud aux feuilles de sauge, des beignets au matcha, un croissant aux amandes avec une touche de lavande, un croissant jambon-boursin-prosciutto, un egg-sandwich à l’encre de sèche, un croque-monsieur cuit au four…
Le chef a aussi imaginé une recette de pain au chocolat rond, ouvert, avec plus de chocolat et un beurre à l’orange. “Les gens se plaignent toujours qu’il n’y a pas assez de chocolat dans le pain au chocolat”, justifie-t-il.
D.A Kitchen comportera aussi un espace de type restaurant sur réservation, avec un menu de dégustation de huit desserts, dont le thème changera deux fois par an.
Mais s’il n’y aura pas de Cronut chez D.A Kitchen, il y en aura beaucoup dans la nouvelle boulangerie que Dominique Ansel va ouvrir à Tokyo le mois prochain. Il s’apprête à y passer un mois, pour former l’équipe. “Les Japonais sont très friands de pâtisserie française, et on anticipe un gros succès”, raconte le pâtissier français. Seront-ils aussi nombreux dans la file ?