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Le Bal des Berceaux revient danser au Plaza en mai

Les tickets pour le Bal des Berceaux 2015 sont en vente. Le gala de la French American Aid for Children (FAAFC), une association bénévole franco-américaine fondée en 1939, aura lieu le 8 mai au Plaza Hotel.
La FAAFC a été créée par des Françaises mariées à des Américains pour venir en aide, à l’aube de la guerre, aux familles de prisonniers de guerre et aux orphelins français. Son gala, qui vise à récolter des fonds pour des groupes d’aide aux enfants déshérités en France et aux Etats-Unis, est devenu un temps fort de la communauté franco-américaine de New York en plus de 70 ans d’existence.
Le prochain gala, organisé le jour du 70eme anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, célébrera les 100 ans de l’association Kips Bay Boys & Girls Club, qui aide des jeunes new-yorkais défavorisés. Les bénéfices du gala seront reversés au groupe ainsi qu’à six autres associations en France et aux Etats-Unis. Des performances des jeunes du Kips Bay Boys & Girls Club et du chanteur français Gérard Chambre auront lieu pendant la soirée.

Monet, Braque et Picasso au De Young Museum

C’est ce qu’on appelle une collection de choix. Depuis le 7 mars et jusqu’au 31 mai, le De Young Museum de San Francisco présente l’exposition “Botticelli to Braque: Masterpieces From the National Galleries of Scotland”.
L’exposition, qui remonte jusqu’à la Renaissance pour finir au XXème siècle, réunit un beau palmarès d’artistes dont Botticelli, Velázquez, Monet, Braque ou Picasso. Sont ainsi exposées une cinquantaine de peintures en provenance des trois grandes institutions artistiques constituant les National Galleries of Scotland : les Scottish National Gallery, Scottish National Portrait Gallery, et Scottish National Gallery of Modern Art.
Le De Young Museum réalise une première en ouvrant son exposition avec l’une des plus célèbre oeuvres du peintre italien Sandro Botticelli, “The Virgin Adoring the Sleeping Christ Child” (1485), présentée pour la première fois aux Etats-Unis.
Autres chefs d’oeuvres à ne pas manquer : la toile baroque “An Old Woman Cooking Eggs” (1618) de l’espagnol Diego Velázquez’ mais aussi “Christ in the House of Martha and Mary” (1654-55) de l’allemand Johannes Vermeer ou encore “Three Tahitians” (1899) du Français Paul Gauguin.

Downtown, "l'Amazon du commerce de proximité"

Il a levé 540 000 dollars l’été dernier. Downtown réalise en ce moment un nouveau tour de table, «déjà ouvert et bien rempli», affirme Xavier de Ryckel, co-fondateur belge de la start-up du même nom.
L’idée de Downtown est née dans un Apple Store, où il s’est rendu avec son futur co-fondateur allemand, Phil Buckendorf. Ils y découvrent la fonction EasyPay, qui permet d’acheter n’importe quel produit dans le point de vente, simplement via une application mobile. « C’était une révélation pour nous ! C’est cela qui nous a inspiré en nous disant qu’il était finalement plus facile d’acheter une Anki Drive à 200 dollars à l’Apple Store qu’une crème glâcée de 5 dollars au coin de la rue. »
Le concept de Downtown a émergé. Son principe : permettre d’acheter des produits sur son mobile dans des commerces de proximité – à commencer par de la nourriture. « On lance l’application et on dispose du menu ou du catalogue de produits. On peut ensuite passer commande et effectuer le paiement. Pour l’instant, nous nous concentrons sur la restauration, mais nous voyons bien au-delà. Ce que nous voulons instaurer, c’est une nouvelle habitude, celle de payer depuis son smartphone des achats dans les commerces physiques des alentours. »
L’application est déjà disponible sur iPhone (et compatible Apple Pay). « Si nous n’avons pas de plan pour Windows Phone ou le BlackBerry à l’heure qu’il est, l’incontournable version Android est évidemment sur le métier. »
Le secteur est pourtant bien encombré, entre GrubHub, Seamless, East24…Mais l’ambition de Downtown est plus large, affirme son fondateur. « Nous démarrons avec les restaurants et les cafés, mais c’est pour mieux attaquer d’autres secteurs ensuite. Notre modèle, c’est davantage Amazon, à la différence que nous ciblons les commerces physiques de proximité. »
L’ambition, à terme, est de « permettre à n’importe qui d’entrer dans un point de vente, de prendre un produit, de le payer via son téléphone et de s’en aller sans passer par la caisse. » Il utilise pour cela la technologie des iBeacon, qui reconnaît la position exacte du consommateur dans le point de vente, à quelques centimètres près. « Ce système de positionnement en intérieur permet de sélectionner le bon catalogue. La page d’accueil de l’application s’adapte au commerce dès qu’on franchit les portes. »
« Nous démarrons dans la Silicon Valley, car c’est ici que nous pouvons toucher les early adopters », affirme Xavier de Ryckel. Les commerces participants – une dizaine pour le moment –  sont nichés autour de Palo Alto. « C’est notre labo. Mais nous sommes déjà prêts pour San Francisco, la prochaine étape, dans moins de deux mois. Tout va aller très vite, vous allez voir. Et puis, l’un de nos investisseurs s’impatiente aussi à New-York. Sans oublier l’Asie, qui nous apparaît comme un très gros marché à court terme », estime Xavier de Ryckel, qui a adopté tous les codes de sa Californie d’adoption.
Déjà, en Belgique, il  rêvait de « bosser chez Google » : « Je suivais les blogs d’actualité, j’étais fasciné par tout ce qui se rapportait à la Silicon Valley. » Après avoir lancé le site de bons plans facealacrise.be avec son frère Guillaume (lequel a repris le flambeau aujourd’hui), les ambitions de cet ancien élève de l’Université Catholique de Louvain se cognent au ciel trop bas. « Je me suis dit qu’il était temps de prendre les choses en main et de tenter le tout pour le tout aux États-Unis. Depuis mon arrivée en 2013, pas mal de clichés sont tombés. Le premier, c’est qu’il n’y a pas de succès du jour au lendemain. Tout est une question de travail et de volonté. »
Xavier de Ryckel ne semble pas regretter son départ d’Europe, répétant qu’il découvre ici « de nouveaux horizons, d’autres personnes venues des quatre coins du monde ». « Et puis si la pression est immense, on apprend à relativiser. Cela peut paraître anecdotique, mais le yoga et la méditation sont très présents ici. Apprendre à connaître son corps et son esprit permet d’être plus performant, car la concurrence est rude. Je mange sain, les randonnées, souvent en solitaire, sont devenues le lot de mes dimanches. » Un vrai… Silicon boy!

Hooka Hey, du rock et de la route

Dix jours, dix concerts (soit deux fois plus que l’année dernière). Tel est le rythme qu’a tenu le groupe de rock et « heavy blues » d’Austin Hooka Hey, mené par le Français Hugo de Saint-Quentin, pendant South by Southwest.
Au moment où le volet musical du festival battait son plein, cela a représenté jusqu’à trois concerts par jour pour le groupe, fondé en France en 2008 et reformé à Austin il y a un an et demi, lors de l’installation du musicien français dans la capitale du Texas. Trois chargements et déchargements de véhicule avec tout le matériel nécessaire pour se produire, trois trajets et trois stationnements dans des artères saturées par la présence de centaines de milliers de festivaliers, et trois espaces différents auxquels s’adapter pour captiver son auditoire.
« Quand tu es un groupe en développement comme le nôtre, tu veux cette exposition », commente le guitariste, chanteur et auteur-compositeur, qui venait de conclure une tournée de « 4 200 miles en quinze jours » jusqu’à New York, bien souvent « dans la neige » afin de faire la promotion de son dernier EP Untamed, le premier entièrement composé et enregistré au Texas, avant de se lancer dans ce nouveau marathon. Mais après des semaines « intenses » et « beaucoup de dates depuis décembre », « on finit sur les rotules », reconnaît Hugo de Saint-Quentin.
Après s’être assuré les services d’une attachée de presse et d’une agente pour la tournée, il est donc temps pour Hooka Hey de se doter d’un manager afin de décharger le Français du travail de gestion et de promotion du groupe, afin de lui permettre de se concentrer sur la musique. Celle-ci est décrite comme « chargée comme l’atmosphère avant l’orage » et inspirée des sons de groupes comme The Black Keys, Them Crooked Vulture ou encore The Raconteurs.
Et même s’il est encore trop tôt pour mesurer l’impact de ce premier “vrai” South by Southwest pour le groupe, le chemin parcouru depuis l’année dernière, quand Hugo de Saint-Quentin « cherchait encore les musiciens qui avaient le bon son », est prometteur.
Rares sont les révélations majeures à South by Southwest, où des milliers de musiciens venus du monde entier assurent des centaines de concerts chaque jour. Mais comme les tournées, un festival de l’envergure de South by Southwest permet d’aller à la rencontre de nouveaux fans potentiels.
« Le public local ne vient pas sur ces concerts : il préfère découvrir les groupes faisant le déplacement à Austin pour l’occasion », explique Hugo de Saint-Quentin. « Pour nous, l’enjeu était d’être sur les showcases qui ramènent du monde afin d’implanter Hooka Hey comme un groupe rock qui marche ». Au vu du récent marathon, le pari est tenu.

Première dictée de la francophonie à Austin

Pour fêter la francophonie, l’école d’immersion française Jean-Jacques Rousseau d’Austin organise dimanche 29 mars, pour la première fois, une dictée de la francophonie.
L’idée de vous soumettre à une dictée vous semble antynomique à celle de fête ? Les organisateurs promettent pourtant une ambiance « détendue » et « familiale », sur fond de musique live, avec une représentation du groupe folk et jazz Rumbullion et des rafraîchissements offerts par la bibliothèque d’Austin dans le cadre d’une après-midi française, ainsi qu’« un buffet de saveurs salées et sucrées » préparé par la fondatrice de l’école Jean-Jacques Rousseau, Madame Louali.
Les gagnants de chaque catégorie francophone ou francophile, des niveaux élémentaires jusqu’aux adultes, se verront par ailleurs offrir des semaines de camp de vacances à Jean-Jacques Rousseau et des bons d’achat à Barnes and Noble, Lakeshore Learning et Toys R US.
« Et la dictée est très facile », assure Hind Louali, administratrice de l’école Jean-Jacques Rousseau. « Pour cette première édition, nous utilisons les dictées internationales de la fondation Pierre Gérin-Lajoie canadienne et donc adaptée à l’Amérique du Nord. Pour les élèves de primaire, elle consiste en deux à trois phrases seulement ; un paragraphe pour les collégiens et un plus gros paragraphe avec juste quelques mots plus compliqués pour les adultes. »
Pour l’école, limitant volontairement son effectif afin de viser « l’excellence académique », c’est une nouvelle façon de mettre ses élèves au défi. « Comme Madame Louali (la mère de Hind Louali, ndlr) l’a fait par le passé au Maroc, en Algérie, en Syrie et en France, nous comptons accompagner cette initiative d’un club des “timbrés de l’orthographe”  et une série de rendez-vous ponctuera l’année à venir jusqu’à la prochaine édition de la dictée de la francophonie », précise Hind Louali. Que le meilleur gagne.

"L'enlèvement de Michel Houellebecq" à New York

L’idée peut sembler curieuse. En s’inspirant d’une rumeur relayée dans les medias en 2011, le réalisateur Guillaume Nicloux met en scène l’enlèvement du prix Goncourt 2010 dans sa fiction “L’enlèvement de Michel Houellebecq”, qui sortira au Film Forum de New York le 25 mars. Un film à l’image de l’écrivain, qui y campe son propre rôle.
Les faits remontent à septembre 2011, alors que l’auteur est attendu aux Pays-Bas pour la promotion de son roman “La carte et le territoire”. Sans nouvelles depuis plusieurs jours, la sphère médiatique s’emballe, et des rumeurs d’enlèvement impliquant les réseaux d’Al-Qaïda surgissent sur les réseaux sociaux. L’écrivain solitaire avait simplement choisi de s’isoler en Espagne, coupé de tout moyen de communication.
Quelques années plus tard, Guillaume Nicloux réécrit l’histoire, et fait de l’écrivain controversé une tête d’affiche originale et décalée. Cette fois, c’est par trois repris de justice inexpérimentés que l’écrivain est kidnappé, puis emmené à la campagne chez les parents de l’un d’eux. Une détention, pour le moins surprenante, commence alors.
Le film a cela de particulier qu’il flirte avec le documentaire, misant sur l’authenticité des personnages. Un peu trop parfois. Les quinze premières minutes nous emmènent dans la routine calme et monotone de Michel Houellebecq, au risque de décourager le spectateur peu aguerri.
Mais une fois l’enlèvement commencé, et après quelques minutes de dialogue entre l’écrivain et ses ravisseurs, la mayonnaise prend. Le film est vite porté par un comique de situation qui met joyeusement en scène Houellebecq et ses trois bras cassés dans des situations plus incongrues les unes que les autres.
Le scénario, teinté d’auto-dérision et bourré d’analyses littéraires auxquelles se livre l’écrivain offre des séquences aussi drôles qu’enrichissantes. Derrière la figure sombre et taciturne du personnage public, on découvre un Houellebecq facétieux et attachant, qui boit, fume, commande des verres de vin et parle littérature avec ses ravisseurs. Un premier film que l’écrivain a présenté en avant-première à la Berlinale 2014.

Lassana Bathily, décoré à Los Angeles par le Centre Simon Wiesenthal

C’est en véritable star que Lassana Bathily a été accueilli mardi soir, au Beverly Hilton de Beverly Hills, pour y être décoré par le prestigieux Centre Simon Wiesenthal. Cette ONG basée à Los Angeles a pour vocation de préserver la mémoire de la Shoah et de lutter contre l’antisémitisme et le racisme.
Après avoir reçu sa “médaille du courage” des mains du fondateur et directeur du Centre Wiesenthal, le rabbin Marvin Hier, Lassana Bathily, modeste, a affirmé regretter “de ne pas avoir pu sauver d’autres victimes” du terroriste Amedy Coulibaly, lors de la prise d’otage du supermarché cacher de Vincennes, qui a fait 5 morts, le 9 janvier dernier à Paris. Ce jeune franco-malien de 24 ans, employé de la supérette, était parvenu à cacher plusieurs clients dans la chambre froide du magasin. Mardi soir, Lassana Bathily a eu droit a une véritable standing ovation.
“La France doit expulser les imams radicaux”
“Le Centre Simon Wiesenthal a voulu honorer l’extraordinaire courage de Lassana Bathily” a expliqué à French Morning le Rabbin Marvin Hier. “Le fait que ce jeune homme soit musulman est pour nous un symbole extrêmement fort et positif qui montre qu’à l’heure où certains fanatiques essayent de convaincre leurs coreligionnaires que les Juifs sont la source du mal absolu, d’autres Musulmans ne sont pas prêts à l’accepter. Ils sont capables de se lever et de dire ‘cela ne se fera pas en mon nom'”.
Le directeur du centre a toutefois pointé du doigt la responsabilité du gouvernement français, estimant qu’il “devait se montrer beaucoup plus dur face aux imams radicaux qui empoisonnent les esprits des jeunes djihadistes. Ces leaders religieux irresponsables, qui ne respectent pas leur pays d’accueil, doivent être expulsés” a-t-il déclaré.
Harvey Weinstein : “Il faut botter les fesses de ces types”
Dans la salle, de nombreuses figures d’Hollywood tels que le réalisateur Quentin Tarantino et le PdG de Dreamworks, Jeffrey Katzenberg, étaient venus assister à cette soirée d’hommages, organisée en l’honneur du célèbre producteur de cinéma Harvey Weinstein, pour son soutien a l’institution juive qui porte le nom d’un des plus célèbres chasseurs de nazis.
Je crois qu’il est temps, que nous, les Juifs, nous joignons nos forces à celles des musulmans pacifiques. Mais il faut aussi que nous fassions en sorte de nous protéger. Il va falloir nous lever et aller leur botter les fesses à ces types (…). Nous ne pouvons pas continuer à accepter tout cela de ces fous furieux” a fait valoir mardi soir le producteur hollywoodien.

Vatel ouvre un campus à San Diego

(Article Partenaire). Vatel, premier groupe mondial de l’enseignement du management de l’hôtellerie, s’allie à l’université californienne CIBU et annonce l’ouverture d’un campus à San Diego et l’accréditation de ses diplômes aux Etats-Unis.
Dès septembre 2015, les deux institutions proposeront un bachelor et un MBA accrédité, alliant l’art de recevoir à la française et le management américain.
La demande locale et internationale en personnel qualifié dans le secteur de l’hôtellerie ne cesse de croître. Le chiffre d’affaire de l’industrie est évalué à 9,5% du PIB mondial (source: conseil international du voyage et du tourisme, 2014).
Vatel et CIBU entendent répondre à cette demande croissante et forment les managers de demain.
Ce partenariat unique dans l’enseignement supérieur permet de répondre au plus près aux attentes de la profession de l’hôtellerie aux USA, d’offrir aux étudiants une formation qui a fait ses preuves dans le monde entier et des opportunités d’embauches exceptionnelles.
La signature de ce partenariat se fera en présence du Consul Général de France, Mr. Axel Cruau, le 25 mars 2015 au prestigieux Jonathan Club de Los Angeles.
“San Diego et son environnement sont idéaux pour nos étudiants car notre région est aujourd’hui l’une des destinations touristiques les plus visitées aux Etats-Unis”, explique Lauren Woo, vice-présidente de CIBU.
Le groupe Vatel dispose de plus de 30 ans d’expérience, de 27 000 diplômés à travers le monde et des écoles dans 20 pays. Plus de 7 000 étudiants dans le monde font confiance à son enseignement orienté vers l’international.
“Grâce à ce partenariat avec CIBU, grâce à notre expertise dans l’enseignement hôtelier et nos relations privilégiées avec les hôtels partenaires aux Etats-Unis, Vatel est à même de former une nouvelle génération de managers et dirigeants pour l’industrie hôtelière de demain”, explique Rodrigue Colaianni, Président de Vatel Los Angeles.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

"Tendance XXI": à la pointe de la mode sur TV5 Monde

(Article partenaire) La créativité française méritait bien d’avoir son émission de télévision. C’est toute l’idée de “Tendance XXI”, le magazine de TV5 Monde. Diffusion: dimanche 29 mars (8:30 am EST) et lundi 30 mars (00:01 EST).
Présentées par la journaliste mode Vivianne Blassel, le programme des prochaines émissions se veut éclectique. Dans les cinq prochains numéros, vous partirez à la rencontre de Benjamin Caron et d’Isabelle Guédon, deux designers passionnés par le cuir, qui lancent leur marque de chaussures, “Adieu”. Vous aurez également rendez-vous dans une boucherie de luxe, lancée par un Français de 25 ans; vous flânerez dans “La Trésorerie”, une boutique qui regorge de produits chic “made in France”; Guillaume Guilbault, fondateur du Slip français (ci-dessus), parlera de sa marque de slips « made in France » ; et Sarah Lavoine, créatrice de bijoux propriétaire de plusieurs boutiques dans Paris, fera l’objet d’un portrait.
Sous-titres en anglais disponibles.
Plus d’infos ici

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Après "Bande de filles", Karidja Touré tentée par Hollywood

Elle n’a que 21 ans et déjà l’assurance des stars en interview. Quand elle répond aux questions de French Morning, Karidja Touré est dans un hôtel, sous le soleil de Miami, avec son amie Assa Sylla. Les deux jeunes femmes partagent l’affiche de “Bande de filles”, le film à succès de Céline Sciamma qu’elles sont venues présenter à la Miami Beach Cinematheque, lundi. “C’est la première fois qu’on vient à Miami, glisse-t-elle au téléphone. On a hâte de ressortir pour aller à la plage” . Il ne faut jamais perdre le nord.
La jeune actrice collectionne les premières depuis la sortie de “Bandes de filles”. Repérée à la Foire du Trône par l’équipe de Céline Sciamma, elle a été nominée en février pour le César du meilleur espoir féminin. La récompense est revenue à Louane Emera pour son rôle dans « La Famille Bélier » mais la presse française s’est éprise de la gamine de Bondy, “révélation” du 7eme art français.
Je vis au jour le jour. Il se passe de belles choses. Je suis contente de voir tout ce que je vois dans les magazines. On ne s’imaginait pas que cela irait aussi loin” , raconte Karidja Touré, qui est toujours en 2eme année de BTS.
Dans “Bande de filles”, elle joue le rôle de Marieme, 16 ans, une ado de banlieue en difficulté à l’école, où l’on veut la faire passer en filière professionnelle, et chez elle, où elle cohabite avec un frère violent, qui la maltraite. Un groupe de trois filles (Assa Sylla, Lindsay Karamoh, Mariétou Touré) va l’aider à devenir femme. Ensemble, elles chantent, dansent, parlent de mecs, boivent du whisky, se battent contre d’autres filles, rient aux éclats, pleurent, vivent. “Pendant le tournage, nous étions toutes les quatre dans un loft à Bagnolet, se souvient Karidja Touré. On s’entendait super, comme des sœurs” .
“Bandes de filles” (“Girlhood” aux Etats-Unis), un film sur la féminité au milieu des barres d’immeubles, qui se veut militant, comme Céline Sciamma l’a raconté à French Morning: rarement (voire jamais) un film français n’avait eu quatre héroïnes noires. Il poursuit sa sortie nationale en mars et avril aux Etats-Unis, un pays qui fait rêver la jeune actrice. Il y a l’attraction de Hollywood bien entendu, mais aussi de toute cette génération d’actrices afro-américaines qui se sont fait une place sur les petits et grands écrans. Karidja Touré ne cache pas, par exemple, son admiration pour Lupita Nyong’o, la mexicano-kenyane qui a tenu le premier rôle dans “12 years a slave” , “icône de la femme noire”, “fière de sa couleur de peau” . Ou encore Kerry Washington, l’actrice principale de la série “Scandal” .
Quand j’étais petite, je ne regardais pas les films français car je ne pouvais m’identifier à aucun des personnages. Il n’y avait pas d’actrices noires. D’autres filles pensent la même chose, poursuit-elle. Mais ça change en France. « Bande de filles » est un film avec que des Noirs. Quand il est sorti, j’ai eu l’impression que tout le monde était content de ça. Mais personne n’avait agi avant pour que cela change.
Tentée par une carrière aux Etats-Unis, au milieu de ses idoles? Karidja Touré y songe. Elle a passé un casting pour X-Men mais n’a pas été retenue. “J’aime un peu de tout, danser par exemple. Faire un film de danse ou d’action me plairait, dit-elle. J’aimerais bien jouer à Hollywood mais pour l’instant je n’ai pas eu de proposition. 

Houston Accueil a du talent et le montre

Encore plus fort qu’America’s Got Talent, il y a Houston Accueil. Les nombreux talents parmi les membres de l’association seront à la Résidence consulaire les samedi 28 et dimanche 29 mars pour présenter leurs travaux.
Musiciens, chanteurs, peintres, sculpteurs, photographes, créatrices de bijoux, de meubles, de quilts: il y en aura pour tout le monde. Le dimanche à 3:30pm, le public pourra assister à un récital des enfants de l’association. L’entrée est libre et gratuite!
Le rendez-vous est organisé dans le cadre du French Cultures Festival, un festival dédié à la francophonie tout au long du mois de mars au Texas.

Comment trouver la colocation de ses rêves à New York?

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La fin du mois approche. C’est bientôt le moment de poser vos valises dans un nouvel appartement. Si vous êtes actuellement en pleine recherche de colocation, voici quelques pistes pour vous aider à faire le bon choix.
Les petites annonces de French Morning
Ce n’est pas qu’on aime se faire mousser mais un peu quand même. Dans les petites annonces de French Morning, on trouve de tout, y compris des offres et des demandes de logement.

Un verre, un colocataire

Sur le modèle du speed-dating pour trouver l’âme soeur, il existe le speed-roommating pour trouver le colocataire de ses rêves (voir notre article « J‘ai testé le speed-roommating à New York »). Les participants, à la recherche d’un logement ou d’un colocataire, se retrouvent dans un bar pour faire connaissance, échanger sur leurs habitudes de vie et éventuellement s’engager dans une vie commune de quelques mois. Gratuites, les rencontres sont organisées plusieurs fois par mois dans des bars de Manhattan et Brooklyn.

Les pages Facebook

Classiques mais efficaces, les pages et groupes de colocation sur Facebook s’avèrent être de précieux moyens pour résoudre vos tracas de logement. Le tout est de savoir quelles pages consulter. Il y a bien sûr les Frenchy à NY (qui a également son propre site), un incontournable de la communauté française qui brasse toutes sortes d’annonces dont beaucoup sont relatives au logement. Secret NYC qui compte plus de de 10.000 membres est, lui, dédié à la location et colocation.

Les groupes “roommates” des universités américaines sont également un bon tuyau pour une colocation internationale et étudiante. Là encore, vous aurez le choix. Citons notamment le Mailman Housing and Roommates 2016 (qui ne se limite pas à l’année 2016). Si la majorité des annonces postées dans ce dernier groupe proviennent d’étudiants de Columbia, être étudiant dans cette université, ou étudiant tout court, n’est pas requis pour rejoindre ces groupes et répondre aux annonces. Le groupe Facebook “Etudiants à New York” est également un bon endroit pour trouver des annonces.

Les résidences étudiantes

Toujours dans le registre universitaire, les résidences pour étudiants sont une autre piste pour vous loger. Si vous êtes étudiant(e) en université américaine, stagiaire en cours d’études ou chercheur invité par une université, vous pourriez bénéficier de chambres meublées à prix « abordables », selon les critères new-yorkais. International House (500 Riverside Dr) offre des petites chambres (2,4mx 3,4m) entre 910$ et 1.500$ selon la période de l’année et la vue depuis la chambre. Des studios et appartements sont également en location, entre 1.200$ (la chambre) et 2.000$ (l’appartement). Vous pouvez les louer pour une nuit ou pour plusieurs mois. 

Student Housing accueille également dans ses résidences étudiants et stagiaires à la recherche d’un toit. Mais ici les prix restent élevés et les dates sont plus contraignantes : comptez entre 1.900$ et 2.300$ par mois pour une chambre simple et 1.400$ pour une chambre triple. Les périodes se découpent en semestres, pour un semestre au minimum. Les chambres sont entièrement meublées et les résidences, situées dans Manhattan et Brooklyn, sont équipées de cuisines communes, de laveries et de salles de fitness. Des visites sont organisées tous les jours.

Rencontre virtuelle

Vous entendrez beaucoup parler de Craigslist si vous cherchez un logement. Ce site est une véritable mine de listings, où tout New York poste des annonces de chambres disponibles. Mais comme toute mine, il faut se méfier. Des arnaqueurs s’y cachent. Attention donc aux offres trop belles ou aux interlocuteurs qui vous proposent de louer sans avoir vu l’appartement.
En dehors de Craiglist, il existe de nombreux sites spécialisés pour trouver un appartement, une chambre ou un colocataire. Parmi eux, Roomie Match est intéressant dans la mesure où il personnalise votre recherche. Le site commence par établir votre profil en vous posant de nombreuses questions qui vont du quartier que vous souhaiteriez habiter à votre degré de sociabilité (« j’adore les soirées délurées » ou « la maison est le lieu où j’aime me planquer ») en passant par vos habitudes de recyclage et la fréquence à laquelle vous faites la vaisselle. Ensuite, le site compare votre profil à tous les autres membres et vous envoie par mail les fiches des colocataires qui pourraient vous correspondre. A vous ensuite de les contacter. L’avantage est de ne pas voir son profil affiché publiquement sur le site. Comptez 19,95$ par an. Si vous choisissez la formule gratuite vous ne pouvez pas contacter les personnes, vous devez attendre que celles-ci vous contactent.
Si vous cherchez un colocataire ou un appartement, MyGradPad peut vous aider dans les deux cas. Sur son site internet, vous remplissez un court questionnaire concernant votre recherche et l’agence vous contacte dans les 24h avec une liste d’appartements à visiter gratuitement. Mais le service devient payant au moment où elle vous trouve un logement. Pour un colocataire, le site effectue une recherche grâce à Facebook (vos amis et leurs amis ) et vous met en relation avec les personnes susceptibles d’être interessées dans votre ville.
Dans la gamme des sites plus classiques, on trouve notamment Spare Room sur lequel il suffit de poster une annonce et/ou en consulter. Le site est pratique, facile d’utilisation, on peut effectuer une recherche par quartier et les annonces sont très détaillées. Au delà du prix, de la caution et de l’adresse de l’appartement, celles-ci nous renseignent notamment sur l’identité des colocataires qui l’habitent, les critères recherchés chez le futur colocataire ou encore les services de l’immeuble. Le point négatif est l’absence de photos pour certaines annonces.
A distance
Il existe plusieurs solutions pour trouver des logements new-yorkais à distance. Solutions plus ou moins onéreuses. Lire notre article sur le sujet.