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La "Fanny" de Pagnol sur les planches à San Francisco

Le monde de la littérature française célébrait en février dernier le 120ème anniversaire de l’un de ses grands auteurs, Marcel Pagnol. Le Southside Theater de San Francisco lui rendra hommage du 16 au 26 avril, avec la pièce “Fanny”, second volet de la célèbre “Trilogie marseillaise” de l’auteur provençal.
Si “Fanny” est aussi un film, à l’origine, c’est une pièce de théâtre, écrite en 1931 après le succès rencontré par le premier volet “Marius”, puis adaptée au cinéma un an plus tard. L’histoire se déroule sur le vieux port de Marseille dans l’entre-deux guerres.
La pièce reprend les mêmes personnages principaux, Marius et Fanny, dont l’idylle est rendue impossible par les projets de départ de Marius. Lorsque Fanny, seule et amoureuse, apprend qu’elle attend leur enfant, celle-ci choisit de privilégier son avenir, et la réputation de l’enfant.
La pièce est traduite en anglais et mise en scène par Roland David Valayre, et jouée par les acteurs Alan Badger, Fabien Ferhani, Benoit Monin, Nicolas Poler, Andrea Satin, Karen Sellinger, Puneet, R. David Valayre, Ket Watters et Genevieve Wilton.

4 lieux où écouter de la musique live à Miami

Si Miami est célèbre pour sa vie nocturne et son festival de musiques électroniques, on connaît moins la scène musicale locale, riche de groupes aux styles et aux influences très variés. French Morning vous conseille quatre lieux où passer une bonne soirée au son de la musique live.
4. Lagniappe
Dans un style plutôt « Nouvelle-Orléans » que « Miami Beach », Lagniappe a su séduire une clientèle locale variée. Familles, hipsters ou groupes d’amis de tous les âges s’y retrouvent autour d’un verre de vin et d’un plateau de charcuterie, dans une ambiance très conviviale. Tous les soirs de la semaine sauf le lundi, des groupes locaux se succèdent dans des styles allant du jazz classique à la musique gipsy, en passant par le funk et le blues. On vous recommande le trio Nick Tannura (plutôt rock), French Horn (pour leurs reprises rythmées des classiques de la chanson française) et Fabi & Modern Folklore (pour ses sonorités latines). Lagniappe, 3425 NE 2nd avenue, Miami FL 33137.
3. The Stage
Le Stage fait partie de ces lieux trop anonymes à Miami, malgré une programmation musicale de grande qualité et des spectateurs ravis, dansant souvent jusqu’au bout de la nuit. Les groupes se produisant sur scène incarnent toute la richesse et la diversité culturelles de la Floride : un mélange de salsa, de funk, de rap, de jazz, de cumbia, de blues, de reggae. On passe d’un couplet en anglais à un refrain en espagnol et il n’est pas rare que tous les membres d’un même groupe aient une nationalité différente.  Des événements sont aussi organisés en semaine, comme la soirée « Open Mic » dédiée aux nouveaux talents chaque mardi. A ne pas manquer : Spam Allstars et Suenalo, deux groupes très réputés à Miami. The Stage, 170 NE 38th street, Miami FL 33137.
2. Grand Central
Grand Central est un lieu emblématique de la musique live à Miami qui accueille des artistes émergents comme des stars internationales. La programmation est éclectique et l’on peut venir y écouter les Français Birdy Nan Nam, les rockeurs argentins Babasonicos, the Rapture, Bromance ou les rappeurs américains de Cypress Hill, mais aussi des groupes plus confidentiels de la scène indé américaine. Un agenda musical qu’on vous recommande de suivre de près, pour découvrir des artistes ou approcher des stars dans une salle à taille humaine.  Grand Central, 697 N Miami avenue, Miami FL 33136.
1. Railroad Blues
Récemment ouvert, l’endroit promet de devenir le point de ralliement des fans de blues, de rock et de cocktails à Miami. Ouvert du mercredi au dimanche, le Railroad Blues invite chaque soir un groupe à se produire sur une scène installée à côté du bar. Les influences sont clairement blues et rock, dans la pure tradition du Sud des Etats-Unis, mais certaines soirées sont aussi consacrées à la musique soul ou funk. On ne vient pas ici pour danser mais plutôt pour commencer la soirée et profiter de la musique dans un décor « speakeasy » très réussi. Les cocktails sont créatifs et le large de choix de bières artisanales ravira les amateurs. Railroad Blues, 28 NE 14th street, Miami FL 33132.

Le jazz manouche d'Adrien Moignard au festival FLA-FRA

Le jazziste Adrien Moignard viendra jouer ses airs de jazz manouche au festival FLA-FRA (Florida-France) les vendredi 17 et samedi 18 avril au Miami-Dade County Auditorium.
Le “jazz hot” du musicien de 29 ans évoque celui de Django Reinhardt, que ce natif du Sud-Ouest a découvert à l’âge de 15 ans. En 2010, Adrien Moignard a enregistré son premier album “All the Way” (Dreyfus Jazz), nominé pour plusieurs récompenses de jazz. Il est souvent invité à se produire dans les festivals consacrés au maitre du jazz manouche, aux Etats-Unis et ailleurs. Depuis 2012, il collabore avec la chanteuse française de jazz Cyrille Aimée, qu’il connait depuis l’enfance. A Miami, il sera accompagné du bassiste new-yorkais de la chanteuse, Sam Anning.
Le festival Florida-France se poursuit pendant tout le moins d’avril avec une batterie d’évènements artistiques dédiés à la promotion d’artistes français et francophones. Les shows sont gratuits pour l’essentiel.

Les étudiants d'UT Austin jouent Apollinaire en VF

Apollinaire est à l’honneur à Austin. Un groupe d’étudiants de français de l’Université du Texas à Austin joue, du vendredi 17 avril au dimanche 19, la pièce de Guillaume Apollinaire Les Mamelles de Tirésias.
La pièce sera jouée en français, avec des surtitres anglais. Ecrite en 1903 et adaptée en opéra-bouffe en deux actes par Francis Poulenc, raconte l’histoire loufoque d’un homme qui cherche à peupler un pays sans l’aide des femmes.
Les représentations auront lieu dans l’auditorium Mezes du campus. Les revenus serviront à financer les projets de FIGSO (French & Italian Graduate Student Organization).

Les consulats pourront bientôt refaire les permis français

Actuellement, si vous perdez votre permis de conduire français à l’étranger, ou si vous vous le faites voler, les consulats ne peuvent rien pour vous. Vous devez effectuer les démarches auprès de la préfecture compétente en France. Bon courage.
Tout cela va bientôt changer. “Un décret visant à permettre à un consulat de délivrer aux Français expatriés un nouveau permis de conduire en cas de perte ou de vol est en cours d’élaboration. Les réunions nécessaires ont eu lieu, et il devrait être publié cet été”, a annoncé le ministre de l’économie Emmanuel Macron au Sénat vendredi 10 avril, lors de l’examen du projet de loi sur la croissance (la “loi Macron”).
Mais avec ce décret, tous les expatriés n’auront pas droit de refaire leur permis depuis l’étranger. Seront concernés : les Français vivant à l’étranger mais ayant conservé une résidence en France, les Français installés à l’étranger depuis moins de 185 jours, ceux ayant le statut d’étudiant, et les membres du corps diplomatique. “Dans ces quatre cas de figure, le consulat ayant reçu une demande de renouvellement de permis de conduire pourra demander à la préfecture compétente de renouveler le titre, celui-ci sera ensuite envoyé au consulat afin d’être remis à l’intéressé”, a précisé Emmanuel Macron.
Par ailleurs, de manière parallèle, un amendement sur ce sujet, porté par la sénatrice Jacky Deromedi, a été adopté au Sénat vendredi – Emmanuel Macron s’y opposait, arguant que son projet de décret traitait suffisamment la question. Cet amendement va plus loin que la mesure proposée par le ministre : avec celui-ci, tout expatrié pourrait obtenir un duplicata du permis dans les consulats, qui seraient aussi habilités à délivrer le permis de conduire international. L’amendement prévoit aussi que la délivrance d’un permis local (américain par exemple) entraîne la conservation du permis français. A voir si cet amendement sera conservé dans la version finale du texte de loi.

Brel, Aznavour et Piaf en mode rock à New York

Prenez des classiques de Jacques Brel, Charles Aznavour ou Edith Piaf, ajoutez-y un air de rock, et une joyeuse ambiance de cabaret,  vous obtiendrez un show d’Adrienne Hann. La chanteuse, d’origine allemande, vous fera redécouvrir la chanson française à sa manière, lors de “Rock Le Cabaret!”, le samedi 18 avril, au Cutting Room de New York.
Avec un répertoire varié allant de la chanson de variété au jazz en passant par le blues, et le klezmer, Adrienne Haan fait vivre, durant ses shows, sa passion pour les musiques des années 30.  Des  grandes salles de concerts aux petits théâtres de cabaret, la chanteuse s’est produite sur de nombreuses scènes internationales, et a chanté avec le Cologne Philharmonic, Northwest German Philharmonic, la Frankfurt Symphony, ou encore Vince Giordano & The Nighthawks notamment.
Durant son nouveau show  “Rock Le Cabaret!”, consacré à la chanson française, vous aurez l’occasion de découvrir sa version rock du classique de Jacques Brel, “Le Port d’Amsterdam”.
 

Visas H-1B 2016: une chance sur trois

Le nombre de candidats à un visa H-1B pour 2016 a atteint un record.
Au total, 233 000 étrangers ont postulé à ce sésame entre le 1er avril (date de l’ouverture des candidatures) et le 7 avril 2015, ont annoncé les services américains de l’immigration, mardi 13 avril.
Les places seront chères : comme l’année passée, les Etats-Unis vont délivrer 85 000 visas H-1B (dont 20 000 obligatoirement attribués à des diplômés de masters ou doctorats américains).
L’administration américaine a tiré au sort le 13 avril les dossiers qui seront étudiés. Les autres se verront rembourser leurs frais de dossiers. Globalement, les postulants ont donc environ une chance sur trois de voir leur requête aboutir.
Le nombre de candidats aux visas H-1B n’a fait qu’augmenter ces dernières années, alors que le quota est resté le même. En 2014, les services de l’immigration ont reçu 172 500 demandes. Et en 2013, le chiffre était de 124 000. A l’époque, les demandeurs avaient une chance sur deux de décrocher leur autorisation de travail sur le territoire américain.
De nombreuses voix s’élèvent pour demander au Congrès de relever le plafond de H-1B. A plusieurs reprises, des propositions de loi ont tenté de relever ce quota. Le I-Squared Act 2015 propose ainsi d’augmenter le nombre de H-1B jusqu’à 195 000 par an.
Le texte répond à l’inquiétude des entreprises et des start-ups (en particulier de la Silicon Valley), qui regrettent ne pas pouvoir embaucher davantage d’étrangers à des fonctions très recherchées (ingénieurs, développeurs etc.). A l’inverse, les défenseurs du quota arguent que cette mesure protège le marché du travail américain, et évite de tirer les salaires vers le bas.
Le visa H-1B, dont la demande est réalisée avec un employeur, est aujourd’hui le principal visa pour des étrangers qualifiés qui veulent s’installer aux Etats-Unis. Fin 2014, Barack Obama a présenté une série de mesures exécutives visant à réformer l’immigration. Mais l’augmentation du quota de H-1B ne figurait pas parmi celles-ci.

Réforme territoriale: la "petite Alsace" du Texas s'en mêle

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La « petite Alsace » du Texas n’a pas perdu son lien avec sa région d’origine. Castroville, petite ville à l’Ouest de San Antonio, a été fondée par des colons alsaciens menés par un représentant du Texas en France (Henri Castro) en 1844. Elle est jumelée avec deux villes alsaciennes et accueille de nombreux visiteurs d’Alsace, dont bientôt un groupe d’écoliers qui viendra jouer au base-ball.
Alors quand son maire Bob Lee a reçu une pétition de la fédération démocratique alsacienne Alsace retrouve ta voix dénoncant la fusion de l’Alsace et de la Lorraine voulue par le gouvernement, il n’a pas hésité à la signer. « Je l’ai amenée au conseil municipal et lui ai parlé du risque de voir disparaître l’identité alsacienne si on intégrait l’Alsace dans une nouvelle méga-région. A la suite de cela, nous l’avons traduite en anglais pour la diffuser auprès de la population. »
Résultat : sur les plus de 100.000 signatures présentées à Sélestat (Bas-Rhin) par le collectif pour demander « une consultation de ses électeurs » et « que l’Alsace soit respectée comme la Bretagne », 225 proviennent de Castroville, qui affichait 2.680 habitants au dernier recensement. « Nous les avons réunies en seulement dix jours », souligne Bob Lee, qui « ne veut pas se mêler de la vie politique française », mais juge « important que l’Alsace conserve son identité » pour que Castroville reste la « petite Alsace » du Texas.
« Le nom Alsace est reconnu dans le monde entier du fait de son histoire, sa culture, son vin et ses habitants fiers et déterminés », a écrit l’édile dans le courrier accompagnant les signatures. « Pour les citoyens de Castroville, il est vital que l’Alsace reste comme elle est pour que nous puissions continuer de nous identifier comme la petite Alsace du Texas » et « le conseil municipal de Castroville pense que le peuple d’Alsace devrait être en mesure de déterminer son propre destin ».
« Un peu comme la France, l’Alsace a une longue et difficile histoire de tiraillements entre différents pays, et a vu beaucoup de batailles, d’effusions de sang et de destructions, poursuit-il. Nous sommes très étonnés que le gouvernement français envisage de faire disparaître son identité. La France permettrait-elle qu’on lui prenne son identité ? »
L’Union alsacienne de New York s’est elle aussi mobilisée en organisant un rassemblement à Times Square en novembre dernier.

Un motel fantôme embaumé par un plasticien français

C’est une bien drôle de mue que s’apprête à vivre le vieux Sunset Pacific Motel du quartier de Silverlake, à Los Angeles.
D’ici quelques jours, ce bâtiment abandonné, voué prochainement à la destruction, sera entièrement recouvert de chaux blanche par le plasticien français Vincent Lamouroux, dans le cadre d’une installation artistique baptisée “Projection”.
J’ai repéré ce motel il y a quatorze ans en me baladant dans le quartier en vélo. C’est une manière souvent intéressante de découvrir des aspects cachés de cette ville, qui passent totalement inaperçus lorsque l’on est en voiture” explique l’artiste parisien, qui a vécu et travaillé par le passé à Silverlake.
Cet hôtel fantôme, désaffecté depuis de nombreuses années, est baptisé par certains “Bates Motel”, en raison de son emplacement, à l’angle de Sunset Boulevard et de Bates Avenue. Mais c’est aussi une référence hitchcockienne au héros inquiétant de “Psychose”, Norman Bates, lui-même gérant, dans le film, d’un motel du même nom.
“C’est un bâtiment emblématique, qui incarne à mes yeux l’histoire de la ville de Los Angeles. Le motel, c’est la contraction d’hôtel et de moteur: ce type de bâtiment a été conçu à l’époque où la mobilité est devenue une caractéristique essentielle de cette ville”, explique Vincent Lamouroux. Il poursuit : “en plus du motel, nous allons recouvrir d’autres éléments qui se trouvent dans son champ: un billboard et plusieurs palmiers”. Un ensemble typique du paysage urbain de Los Angeles.
Métaphore de l’évolution de la ville et des changements qui modifient jour après jour son visage, l’installation se veut accessible au plus grand nombre, passionnés d’art comme simples passants.
“C’est une oeuvre visible depuis la rue, qui peut donc toucher un très large public” explique Nicolas Libert, co-fondateur de la galerie d’art et concept store “Please Do Not Enter”, l’un des partenaires du projet. “Notre boutique, qui comprend des oeuvres d’art, des vêtements et d’autres articles plus accessibles vise de la même manière à faire découvrir l’art à des publics non-initiés, souvent venus à la base pour autre chose. Nous avons cela en commun avec Vincent, artiste avec lequel nous avions déjà travaillé.” 
Parmi les plus fervents supporters du projet, figure d’ailleurs le propriétaire du Bates Hotel lui-même ! “C’est quelqu’un au départ qui n’est pas du tout familier du monde de l’art, mais qui petit à petit a été séduit par l’installation. Aujourd’hui, il nourrit une vraie fascination pour le projet et attend sa réalisation avec impatience. Il se l’est complètement approprié !”, raconte Nicolas Libert.
Le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, grand amateur d’art contemporain, soutient le projet de Vincent Lamouroux depuis le début. Plusieurs établissements scolaires des environs (une école publique américaine, une école juive et le Lycée International de Los Angeles) ont aussi été associés au projet et participent à des ateliers animés par Vincent Lamouroux.
“La peinture blanche créé une sorte d’écran neutre sur lequel chacun peut facilement projeter ses propres désirs. C’est aussi une manière de geler l’espace et le temps, de révéler le changement, d’accepter le temps qui passe”, explique Vincent Lamouroux.
La réalisation du projet, assurée par une équipe de peintres armés de pistolets à peinture et d’une petite lance à incendie, durera une dizaine de jours, jusqu’à l’inauguration de l’installation dimanche 26 avril. Près de 3000 m2 seront recouverts.
Mais l’artiste refuse de réduire son oeuvre à un spectacle. “Je veux éviter d’impressionner avec des chiffres, de quantifier tout ça. Mon but n’est pas de faire du sensationnel. Je ne veux pas donner de dates concernant le début de la réalisation: j’aime assez l’idée d’un surgissement, d’une apparition.”  Avant que le motel immaculé ne disparaisse pour de bon.

Soirée cocktail pour les 25 ans d'Accueil New York

Accueil New York fête son quart de siècle ! Pour souffler sa 25ème bougie, l’association des Français expatriés à New York vous convie à sa Coktail Party, le vendredi 1 er mai à 7:30 pm, dans Midtown Manhattan (l’adresse sera envoyée aux participants).
Les membres de l’association et leurs amis sont les bienvenus lors de cette soirée avec champagne, DJ et lotterie.
Créée en 1998, Accueil New York accueille, informe, et aide à s’installer les expatriés français et francophones à New York. Depuis cette date, l’association organise chaque année de nombreux évènements : en plus d’une permanence tous les jeudis matins dans les locaux du Consulat de France à New York pour les nouveaux arrivants, les bénévoles d’ANY proposent régulièrement cafés, “happy hours”, soirées ou activités sportives et culturelles pour ceux qui souhaitent se retrouver et échanger. L’association publie également le Guide d’Accueil New York avec de bonnes adresses et des tuyaux pour s’installer.
 

Le docu "Dior and I" sur les coulisses de Dior sort à Dallas

Le documentaire de Frédéric Cheng “Dior and I” , dans les coulisses de la Maison Dior, sort au Angelika Film Center de Dallas le 24 avril.
Le film nous plonge dans le quotidien de Raf Simons, bombardé responsable de la haute-couture de Dior seulement huit semaines avant le grand défilé automne-hiver 2012 en lieu et place de John Galliano, viré pour avoir tenu des propos antisémites. Pour le rien arranger, Simons, un Belge qui a commencé comme designer dans le meuble, n’avait pas évolué jusqu’alors dans la haute-couture.
Le réalisateur français, qui a co-produit “Valentino: le dernier empereur” et co-réalisé “The Eye Has to Travel” sur l’ancienne rédactrice-en-chef de Vogue Diana Vreeland, a glané plus de 270 heures d’images. Depuis le moment où il rencontre son équipe dans les ateliers de Dior, on voit le designer en pleine préparation du show, entre moments de stress et de doutes et des instants de légèreté. Le documentaire a été applaudi par la critique. C’est le premier film que Frédéric Cheng réalise seul.

Poulenc et Satie au prochain Salon de Musiques

Mozart, Poulenc, Hahn, Duparc, Satie and Leo Smit : voilà les compositeurs européens qui seront au programme du prochain concert du Salon de Musiques, le dimanche 19 avril à Los Angeles.
Leurs oeuvres seront interprétées par un orchestre de musique de chambre, avec huit musiciens.
Le musicologue Julius Reder Carlson fera une petite introduction. Après le concert, une séance de questions-réponses avec le public sera organisée. Ensuite, direction le buffet pour des petits-fours et du champagne (inclus dans le prix).
Le Salon de Musiques est un cycle de concerts et de rencontres réguliers, qui vise à faire découvrir des artistes et des compositeurs de musique classique européenne. Les organisateurs veulent créer une ambiance intime et chaleureuse, à l’image des salons de musique du 18ème siècle.