Mis à jour avec changement de date pour la conférence à Albertine. Poète, écrivain, chanteur, réalisateur: Abd Al Malik prend ses quartiers à New York en mars. L’artiste, connu pour ses textes engagés sur l’islam et le racisme en France, donnera une masterclass le vendredi 6 à l’université Fordham (Lincoln Center) et une conférence à la librairie Albertine le mardi 31 mars (7pm).
L’artiste touche-à-tout se rend à New York pour présenter son dernier film “Qu’Allah bénisse la France”, nominé aux derniers César. Le film, tiré de l’autobiographie de l’artiste, raconte la conversion de Régis (Abd Al Malik), un catholique, au soufisme. Il sera montré pour la première fois aux Etats-Unis les 7 et 8 mars dans le cadre du festival Rendez-vous with French Cinema. Il a signé plusieurs livres. Son petit dernier, sorti en 2013, s’intitule L’Islam au secours de la République.
L'artiste Abd Al Malik à Fordham et Albertine en mars
Soirée saxo-piano avec Hélène Tysman au Carnegie Hall
Après le Lincoln Center, Hélène Tysman s’offre le Carnegie Hall. La pianiste participera à un concert du Classical Saxophone Project, “The new classics” le 19 mars.
Hélène Tysman, étoile montante du piano, a été révélée par plusieurs compétitions internationales. Elle est connue pour ses prestations de Chopin notamment. L’an dernier, elle a fait ses débuts au prestigieux Lincoln Center, avec le Riverside Symphony Orchestra. Ce qui lui a valu d’être remarquée par le New York Times.
Point de Chopin (ou autre) pour son concert au Carnegie. La pianiste accompagnera l’orchestre du Classical Saxophone Project, un groupe qui veut promouvoir le répertoire classique pour saxophone, emmené par Jean-Pierre Schmitt. Ils seront rejoints sur scène par le saxophoniste Javier Oviedo. Le programme comprend des morceaux de Bernard Heiden, Robert Muscynski, Jorge Sosa, et deux premières mondiales du compositeur américain P Kellach Waddle.
Un pionnier de l'éducation bilingue distingué à New York
Une cérémonie de remise des Palmes Académiques qui se termine par un concert de mariachi. Même le visionnaire Napoléon, fondateur de cette distinction, n’y aurait pas cru.
C’est pourtant à cela qu’ont eu le droit les parents, enseignants et responsables associatifs venus assister à la décoration de Virgil de Voldère, jeudi soir, aux Services culturels de l’Ambassade de France. Ovationné, M. de Voldère, fondateur de la pre-school bilingue La Petite Ecole (LPENY) et instigateur du programme français-anglais de PS 84, a été décoré par l’Ambassadeur de France aux Nations-Unies François Delattre.
Les Palmes académiques récompensent depuis 1808 les éducateurs au service de la France. A New York, elles ont notamment été décernées en 2009 à quatre directeurs d’établissements proposant des programmes bilingues français-anglais, et à l’attaché éducatif de l’Ambassade de France Fabrice Jaumont.
M. de Voldère, un galeriste qui a lancé avec d’autres parents le populaire programme bilingue de PS 84 dans l’Upper West Side en 2008, avant d’ouvrir deux “Petite Ecole” à TriBeCa et dans l’Upper West Side, s’est dit particulièrement touché par la distinction car “ma grande timidité en abordant le monde de l’éducation est que je n’ai pas de diplôme dans l’éducation, a-t-il rappelé. Ces palmes académiques, c’est en quelque sorte mon premier diplôme! ”
Ce papa raconte qu’il a eu envie de poursuivre son implication dans le développement de l’enseignement bilingue, après l’ouverture du programme d’immersion à PS 84, après être entré dans une salle de classe où les élèves “de tous horizons, de familles différentes” chantaient une berceuse française “sans accent” .
“Je me suis rendu compte que je pouvais aider beaucoup d’enfants, poursuit-il. J’ai juste été au bon endroit au bon moment, et c’est formidable d’avoir eu un tel impact sans avoir l’impression d’avoir fait grand-chose » . Pour Virgil de Voldère, pas question de se reposer sur ses lauriers, même épinglés sur sa veste. Une troisième Petite Ecole est dans les cartons. Elle devrait voir le jour dans une église du West Village.
A Berkeley, débat philo avec Etienne Balibar
Gouverne-t-on toujours trop ? Les concepts de néolibéralisme et de “biopolitique” occupent une place centrale dans la réflexion politique contemporaine. Le terme de biopolitique, inventé par le philosophe Michel Foucault, fait référence à une forme de gouvernement qui étend son pouvoir sur la vie et le corps des individus.
Une série de conférences, gratuites et ouvertes au public, sont organisées à Berkeley vendredi 27 et samedi 28 février autour de ces thèmes. Intitulé Neoliberalism + Biopolitics, l’événement évoquera particulièrement la pensée de Michel Foucault dans le contexte politique actuel. Parmi les intervenants, plusieurs Français, dont le philosophe Etienne Balibar.
Liste des intervenants : Étienne Balibar (Kingston University Londres), Banu Bargu (The New School of Social Research), Wendy Brown (UC Berkeley), Michel Feher (Goldsmiths, University of London), Bernard Harcourt (University of Chicago), Martin Jay (UC Berkeley), et Achille Mbembe (University of Witwatersrand, Johannesburg, Afrique du sud).
La "French Fair" de Palo Alto revient le 21 mars
Notez-le dans vos tablettes : la dixième édition de la Peninsula French Fair se tiendra à Palo Alto le samedi 21 mars.
Cette « journée en France » offre l’occasion de rencontrer vendeurs, prestataires et artistes proposant une grande variété de produits. Bijoux confectionnés à la main, décoration intérieure, œuvres d’art, sacs à mains, vêtements et livres pour enfants y seront présentés, pour mettre en valeur le savoir-faire français. L’espace accueillera aussi plusieurs stands gastronomiques.
Vous pourrez également discuter avec des agents immobiliers francophones, des représentants d’écoles françaises, des agences de voyages. Chacun devrait pouvoir y trouver son compte. La veille, des conférences et un concert en français seront organisés. La Peninsula French Fair sera « the french place to be » !
L’événement est sponsorisé, entre autres, par l’Alliance française de la Sillicon Valley et l’Alliance Française de San Francisco.
Plus d’informations à venir.
"Once upon a Door": immersion dans l'art à Houston
Houston connaissait “Open the Door”, le projet de la Texan French Alliance or the Arts (TFAA). Elle va découvrir “Once upon a door”, fruit d’un partenariat entre l’association et le Litte Wonders Learning Center.
Ce festival, dont le coup d’envoi aura lieu les samedi 28 février et dimanche 1er mars, se présente comme une expérience sensorielle pour enfants et adultes, plongés dans plusieurs univers artistiques (la peinture, le théâtre, la vidéo, des jeux de lumière et des “portes créatives”) dans un lieu tenu secret pour le moment. On sait juste que cette immersion prendra place dans un studio d’artiste de Midtown. Pour le découvrir, il faut s’inscrire sur le site de l’évènement. Plusieurs horaires sont proposés.
“Once upon a door” se poursuivra jusqu’en décembre 2015. Plusieurs conférences et ateliers sont au programme. Une peinture murale sera réalisée au sein de la Texas Children’s Hospital (TCH) dans le cadre du festival.
Le plasticien Xavier Veilhan joue avec la musique à New York
Un plasticien de renom débarque à la galerie Perrotin de New York. Le pape Xavier Veilhan prend ses quartiers du 26 février au 11 avril.
Cet ancien des Arts décoratifs est connu pour sa grande exposition au château de Versailles de 2009, dans la foulée de Jeff Koons. En 20 ans de carrière, il a collaboré avec Daniel Buren, le groupe Air et le DJ Sébastien Tellier. Ses travaux, qui mêlent sculpture, photographie, vidéo, peinture et installations, ont fait le tour du monde, de Paris à Tokyo en passant Miami et Metz.
“Music”, l’exposition qu’il présente à New York, est visible simultanément dans la galerie Perrotin de Paris. Elle s’inscrit dans la lignée de sa série “Les Architectes” au château de Versailles, où Veilhan avait dressé les sculptures des architectes qui comptaient à ses yeux. Dans “Music”, les musiciens et producteurs de musique les ont remplacés. En plus de différents travaux liés à l’univers de la musique et du son, il rend hommage dans cette exposition aux grandes figures de son panthéon musical, comme Brian Eno, Nigel Godrich, Quincy Jones, The Neptunes (Chad Hugo et Pharrell Williams) et Philippe Zdar notamment, en les mettant en statue.
15 camps d'été en français à New York et autour
On ne dirait pas, mais c’est déjà l’heure de penser à l’été. Aux camps d’été pour être exact. Les inscriptions viennent d’ouvrir pour beaucoup d’entre eux. Voici notre sélection des “summer camps” francophones proposés à New York et autour. Note: le classement est aléatoire.
15. Language and Laughter Studio (Brooklyn)
Ce camp d’été, qui prend ses quartiers du 6 juillet au 14 août, s’articule autour d’activités artistiques, scientifiques et musicales. Les bambins sont repartis en deux groupes d’âges: les 3-6 ans, qui se livrent à des exercices de mouvement et de création; les 7-9 ans, auxquels on donne plus d’autonomie dans la réalisation de leur projet. Ils suivent aussi un enseignement de français axé sur l’apprentissage de phrases complexes et la grammaire. Bonne chance! Les enfants doivent suivre au moins une semaine de camp. 137 Nevins Street. Contact: 718-596 2233. Site ici
14. Le French Institute Alliance Française (Midtown)
Le FIAF propose plusieurs programmes pour les enfants d’un à dix-sept ans. Animé par des professeurs francophones, ce “summer camp” est aussi bien adapté aux débutants qu’aux niveaux plus avancés. Sport, arts plastiques, découverte de la nature: les activités changent toutes les semaines. Le camp sera ouvert du 15 juin au 21 août, et accueillera les enfants du lundi au vendredi pour des sessions de deux semaines. 22 East 60th Street. Contact: 212 355 6100. Site ici
13. Bleu, Blanc, Rouge (Manhattan)
Créé et organisé par Brigitte Saint-Ouen, galeriste passionnée d’art et de langue française, Bleu, Blanc Rouge accueille les enfants de 3 à 5 ans durant cinq semaines, du 1er juillet au 2 août, du lundi au vendredi. Arts, cuisine, jeux, bicyclette, toutes les activités sont prévues pour permettre aux enfants de s’amuser et d’améliorer leur français. 225 East 23rd Street. Contact: [email protected].
212.780.0932. Page facebook
12. Bonjour New York (Manhattan et Brooklyn)
Bonjour New York dispose de plusieurs camps pour les 3-11 ans: un dans les locaux de PS 84 dans l’Upper West Side, un autre à PS 58 à Carroll Gardens (Brooklyn) et un dernier au Lyceum Kennedy (Midtown East). Les enfants sont regroupés selon leur niveau en français, et participent à des activités créatives et sportives dans la langue de Molière. Le camp propose des sessions d’une à neuf semaines, avec un programme qui change chaque semaine. De la confection de pain « à la française », aux matches de football avec un coach français, en passant par l’apprentissage des chansons les plus célèbres, les enfants se voient proposer une large palette de loisirs, avec un accent mis sur les activités de plein air. Du 29 juin au 28 août, du lundi au vendredi. 353 West 48th Street. Contact: (646) 588-5068. Site ici. Pour les infos sur le camp au Lyceum Kennedy, voir le site ici
11. Lycée Francais de New York (LFNY)
Le LFNY offre deux programmes, pour les 2.8-11 ans et les 12-18 ans. Le premier propose aux participants plusieurs activités (arts, sports, sciences, cuisine, etc) dans les deux langues. Les parents peuvent inscrire leurs enfants pour trois, quatre ou cinq semaines, de fin juin à fin juillet, du lundi au vendredi. Le second est tourné vers l’apprentissage du football et du basket. Principalement en français. 505 East 75th Street, New York. Tel : (212) 369-1400. Site ici
10. The International School of Brooklyn (Brooklyn)
L’école internationale parle français et espagnol durant l’été. Du 6 juillet au 7 août, son camp d’immersion accueille les enfants de pre-K à 4th Grade qui veulent s’améliorer dans l’une des deux langues. Encadrés par des animateurs, les enfants se familiarisent avec la langue à travers différents thèmes, renouvelés chaque semaine. Groupes de 12 à 15 participants. Pour les 7th-9th Grades, ISB propose une formation “Counselor-in-training” pour les jeunes qui veulent travailler avec des enfants plus jeunes dans un cadre d’immersion linguistique. Des portes-ouvertes auront lieu le lundi 9 mars et le mardi 7 avril. 477 Court Street, Brooklyn. Contact: [email protected]. 718-369-3023. Site ici
9. The French American School of New York (Westchester)
L’école accueille les enfants de 3 à 11 ans au sein du “Summer French Immersion Program”, pour une immersion linguistique et culturelle avec des professeurs et éducateurs francophones. Pendant quatre semaines, ils pourront participer à une grande variété d’activités sur le campus de Larchmont, et participer une fois par semaine à une excursion en pleine nature. Le camp a lieu du 22 juin au 24 juillet, du lundi au vendredi. 525 Fenimore Road, Mamaroneck, NY 10543. tel : (914) 250-0400. Site ici
8. La French Academy of Bilingual Culture (New Jersey)
La French Academy à New Milford dans le New Jersey propose deux “summer camps” d’une semaine ou plus, pour les petits de 3 à 5 ans, et les enfants de 6 à 12 ans. Les plus jeunes se verront proposer des activités linguistiques et sensorielles diverses pour leur permettre de se familiariser avec le français.
Les plus grand apprendront le français comme “journalistes TV en herbe”. Ils feront des reportages en français avec un thème nouveau chaque semaine. Le camp se déroulera du 6 juillet au 21 août (New Milford) et du 29 juin au 7 août (Camp de Jersey City). Campus de New Milford (PS-5th grade), 1092 Carnation drive, New Milford, NJ 07646/Tel: 201-338-8320; Campus de Jersey City : 209 Third Street, Jersey City, NJ 07302/ Tel : 201-459-6462/ Site ici. Contacts: New Milford : [email protected] / Jersey city : [email protected]
7. La Petite Ecole (Upper West Side et TriBeCa)
La Petite Ecole accueille les enfants de 2 ans et demi à 5 ans au sein de ses campus de l’Upper West Side et TriBeCa. Avec des jeux de découverte et d’apprentissage, le menu du camp se compose de sorties dans les parcs locaux, d’activités artistiques et musicales et de visites de musées. Du 22 juin au 17 juillet. Campus de l’Upper West Side : 159 West 82nd street/Campus de TriBeCa : 45 White Street #1A. Contacts: (646) 504-9694. Site ici
6. Hands on world (Brooklyn)
Ce “centre international de l’art et du language” propose des programmes d’été d’une semaine ou plus pour les enfants de 2 à 8 ans. Chaque année, un théme est choisi pour favoriser l’apprentissage du français, avec de multiples activités artistiques et sportives. Le camp se déroulera de mi-juin à mi-août, du lundi au vendredi. 132 4th Place, Brooklyn, NY 11231. Site ici
5. PSG Academy (Manhattan, Brooklyn, New Jersey)
Pour les fans de ballon rond, ce summer camp bilingue propose des stages de foot de quatre jours ou plus à Manhattan, dans le Westchester, à Brooklyn, le New Jersey et sur Randall’s Island. Plusieurs sessions sont prévues au cours de l’été (sessions à consulter sur le site). La PSG Academy dispose aussi d’une “travel team” qui joue dans le championnat de jeunes la Cosmopolitan Junior Soccer League (CJSL). Contact: [email protected]. Site ici
4. L’Atelier (Upper West Side)
L’Atelier à Manhattan accueille les enfants de 2,5 ans à 5 ans, et propose de nombreuses activités au choix : le jardinage, la cuisine et l’art, tout en apprenant le français en immersion. Le camp se déroule du lundi au jeudi, du 18 juin au 10 juillet, pour des sessions de deux ou quatre semaines. 271 W. 73rd Street, New York, NY 10023. Contact: (646) 351-6240. [email protected]. Site ici
3. Arc-en-ciel (Upper East Side)
La nouvelle pre-school bilingue de l’Upper East Side organise un camp d’été du 29 juin au 24 juillet. Au programme: art, sorties, musique, jeux. Classes disponibles sur une journée ou par demi-journées. Contact: 917-825-8763. [email protected]. Infos ici
2. Le Camp Tékakhwita (Maine)
Le camp d’été francophone Tékakwitha est situé dans le Maine au bord d’un immense lac. Proposant deux programmes, l’un pour les enfants de 8 à 13 ans et l’autre pour les 14 à 17 ans, ce summercamp crée il y a 77 ans offre de multiples activités ainsi qu’un programme spécial centré sur le trekking en montagne pour les adolescents. Etalé sur un immense espace en pleine nature, il offre aux jeunes la possibilité de participer à de grands jeux thématiques, des expéditions en forêt ou en montagne, des olympiades ou encore une journée à la mer. Le camp propose plusieurs sessions du 24 juin au 17 août. Infos : 67 Camp Tekakwitha Road, Leeds, Maine. 207-524-3101. Site ici
1. Le Camp Brébeuf (Québec)
Le camp Brébeuf, prés de Montréal, propose cinq sessions d’une semaine ou plus pour les jeunes campeurs. Les enfants et adolescents sont répartis par groupes de 14 selon leur âge, et réalisent une multitude d’activités à l’intérieur comme en plein air. Ils ont également la possiblité d’aller camper cinq nuits dans la nature. Du 12 juillet au 14 août. 519-856-4671. Site ici
Au Texas, un cowboy français créateur de vêtements
Le cowboy français du Texas Yvan Jayne a lancé sa marque de vêtements, Adrenaline Addiction, des casquettes et T-shirts arborant deux A symétriques, des cowboys à cheval ou la silhouette de l’Etat du Texas. « L’idée m’est venue l’été dernier, pendant que j’étais en France, où j’ai participé à une dizaine de rodéos et renoué des contacts au sein de cette communauté très unie, où tout le monde se connaît », raconte ce trentenaire résidant dans la région de Dallas. Il est actuellement classé 21e au classement All American ProRodeo Series des bareback riders (les cowboys qui montent des chevaux sauvages à cru avec pour objectif de rester au moins huit secondes sur leur dos).
« Il y a des fans de rodéo en France. Or le terrain de la mode western est vide. J’ai donc pensé qu’il y avait du potentiel pour une marque un peu ‘edgy’ », qui démontrerait l’actualité du mode de vie cowboy. Et de fait : « J’ai déjà deux revendeurs en France, et je suis en train d’en recruter un troisième en Belgique », indique Yvan Jayne, qui passe actuellement « quatre jours par semaine en rodéos et les trois autres à la poste » pour expédier ses produits aux quatre coins des Etats-Unis et en Europe.
« Je ne deviendrai pas millionnaire avec cette activité, mais depuis que j’ai commencé à sponsoriser un ami bareback rider et un autre bull rider en fin d’année dernière, en amont de la saison de rodéos, j’ai pratiquement plus de succès ici, aux Etats-Unis », raconte ce serial entrepreneur, déjà à la tête d’une société de voyages en France, Lost In Provence, et propriétaire de plusieurs maisons qu’il loue dans la région d’Huntsville, où il a étudié et enseigné le français après être arrivé au Texas dans le cadre d’un séjour linguistique.
« Je fais des choses qui m’amusent. Adrenaline Addiction, c’est un projet de passionné, comme ces marques de surf type Rip Curl, qui ont commencé dans un garage. » Et même si la marque repose pour l’instant sur les dons d’autodidacte de son fondateur sur Photoshop et une boutique en ligne Shopify, elle ne veut pas se cantonner aux circuits rodéo et vise tout celles et ceux qui survivent «grâce à l’adrénaline », si l’on en croit le pitch de la marque.
Un nouveau networking d'affaires à Austin
Un nouveau rendez-vous de networking voit le jour à Austin: les “InterFrench Speed Business Meetings”. Ils s’adressent à tous les Austinites qui veulent nouer des relations d’affaires avec la communauté française et francophone locale, que ce soit pour recruter des francophones ou lancer un projet lié à la France par exemple.
Le premier rendez-vous aura lieu le lundi 2 mars à partir de 6:30pm à Departure Lounge. Il est gratuit. Ce rendez-vous a été créé par la branche austinite de l’association Français du Monde pour servir de complément au French American Business Council d’Austin, un groupe d’affaires qui réunit des entrepreneurs français et texans.
Un duo français pour un flamenco au Carnegie Hall
Ils font leur grand retour aux Etats-Unis. Le “Maestro” franco-espagnol du flamenco Pedro Soler et son guitariste classique, le Français Philippe Mouratoglou, vous plongeront en Andalousie avec un concert de musique flamenco-classique au Carnegie Hall le mercredi 4 mars.
Les deux acolytes y revisiteront certaines créations du compositeur espagnol Isaac Albeniz, dont « Rumores de la caleta », morceau initialement composé pour piano.
La réputation du guitariste flamenco Pedro Soler, mondialement connu, n’est plus à refaire. Originaire de Narbonne dans le sud de la France, il débute sa carrière dans les années 1950 et puise son inspiration dans les morceaux de musiciens tels que Ramon Montoya. Il a notamment collaboré avec certains grands noms de la musique, dont le chanteur de flamenco Jacinto Almadén, ou le chanteur espagnol Pericon de Cadiz. De son côté, le guitariste, chanteur et compositeur français Philippe Mouratoglou, a consacré sa carrière à la musique classique et forme depuis plus de 10 ans un duo avec la soprano Ariane Wohlhuter.
Ensemble, les deux musiciens vous feront découvrir un flamenco original et enivrant.
Le français recule dans les universités américaines, mais…
Les jeunes Américains sèchent de plus en plus sur les langues européennes. Une étude de la Modern Language Association (MLA), qui vient d’être publiée, souligne la baisse d’intérêt notable des étudiants américains pour les langues autres que l’anglais.
L’association, qui comptabilise le nombre d’inscrits dans les cours de langues dans l’enseignement supérieur américain depuis 1958, note une chute de 100.000 inscrits de 2009 à 2013. Il s’agit du taux de décrochage le plus important depuis 1995, selon le rapport, avec un taux d’inscrits qui passe de 8,7 à 8,1%.
Un cas français « intéressant »
Même l’espagnol, qui semblait être de loin la langue préférée des étudiants ces dernières décennies en comptabilisant plus de la moitié des inscriptions totales, pâtit visiblement de cette tendance: le nombre d’inscriptions connaît sa chute la plus importante depuis 1958, avec une baisse de 70.000 étudiants de 2009 à 2013 alors que le nombre total d’étudiants a augmenté sur la même période.
Cependant, le français reste “un cas très intéressant” seront Rosemary G. Feal, directrice éxecutive du MLA. En effet, malgré cette tendance générale à la baisse, la langue de Molière se maintient au deuxième rang derrière l’espagnol, et connaît un recul moins fort par rapport aux autres langues européennes. Celui-ci atteint 8,1% entre 2009 et 2013, contre 9,3% pour l’allemand, 8,2% pour l’espagnol, et 11,3% pour l’italien .
“Dans les années 60 tout le monde étudiait cette langue au Lycée. La culture française, la littérature et la Constitution notamment ont beaucoup influé sur les Etats-Unis » explique-t-elle en analysant l’année 1968 comme un « pic » dans l’intérêt des étudiants pour le français, sans grande surprise. « C’est une langue qui a été et reste importante pour des raisons professionnelles et commerciales également » ajoute t-elle avant de rappeler que « de nombreux pays d’Afrique ont comme langue officielle le français, comme c’est le cas pour certaines organisations internationales, dont l’ONU” .
Un attrait les “expériences nouvelles”
La tendance s’explique notamment par la multiplication des options proposées aux étudiants à l’université. Alors que les langues étrangères faisaient partie des matières principales dans les années 60, elles sont aujourd’hui devancées par des cours d’art digital, de maîtrise de certains logiciels tels que Powerpoint ou Excel par exemple.
C’est sans compter l’engouement nouveau pour les langues plus “exotiques” telles que le chinois, l’arabe, ou le coréen, qui elles suivent la trajectoire opposée de celle des langues européennes. «Les étudiants américains ont aujourd’hui un choix beaucoup plus vaste dans les matières proposées, et on note un intérêt croissant de leur part pour les expériences nouvelles, comme l’apprentissage du coréen ou de la Langue des signes américaine (ASL), qui est passée devant l’allemand” confirme Rosemary G. Feal. Alors, simple tendance, où désintérêt grandissant envers les pays européens? Pour la directrice exécutive du MLA, “c’est encore trop tôt, mais les années nous le diront” .