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Le New York Times transforme les amours présidentiels en conte

Valérie Trierweiler en “humble demoiselle” . Nicolas Sarkozy en chevalier en armure. Cecilia Sarkozy, Ségolène Royal et Carla Bruni en “femme(s) plus belle(s) qu’un coucher de soleil sur la Seine” . Le New York Times consacre un drôle d’article à la vie privée mouvementée des leaders politiques français: une fable que pourrait avoir contée un ménestrel au coin du feu au Moyen-Age.
Il était une fois, dans un pays lointain…” commence ce texte railleur qui fait passer la vie politique française pour une pièce de théâtre riche en déceptions amoureuses et en intrigues sentimentales. L’auteure, Liesl Schillinger, n’utilise aucun nom, mais les personnages sont facilement identifiables: “Cecilia, avec ses longs cheveux bruns et ses yeux mystérieux, bleus comme la glace” , “Ségolène” “intelligente, vertueuse et patriotique“, “François” “très amical” … Il y a bien entendu d’autres protagonistes: un certain “Dominique”, le “loup rusé” qui voulait devenir président mais qui en a été empêché par un scandale sexuel, “la belle Julie” , “Beyashel” pour BHL…
La fable se veut légère mais s’appuie sur des faits réels. L’auteur raconte notamment la rencontre entre Valérie Trierweiler et François Hollande, leur rupture, la séparation entre Nicolas Sarkozy et sa femme Cecilia. Des épisodes connus mêlés à d’autres qui le sont moins: le rôle de BHL au côté de Ségolène Royal lors de la campagne présidentielle de 2007, qui “lui a donné des mots magiques pour lutter contre son rival Nicolas” . Ou encore comment Valérie Trierweiler a appris que François Hollande était amoureux d’elle.
Le texte se termine sur une interrogation très concrète: “Comment est-ce que quelqu’un, en dehors d’un conte de fée, peut succomber à la passion dévorante tout en, de l’extérieur, se montrant comme l’un des personnages les plus puissants du monde occidental? Et… ne souhaiteriez-vous pas en faire de même? Vous le pouvez peut-être, uniquement si vous vous rendez dans la ville de Paris, où les affaires de cœur sont les affaires de l’Etat” .
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Pourquoi les enfants fêtent-ils la Saint-Valentin aux Etats-Unis ?

En France, la Saint-Valentin, loin d’atteindre les proportions qu’elle revêt aux Etats-Unis, reste l’apanage des couples. Tandis qu’ici, les enfants sont au cœur du dispositif. Une différence qui n’en finit pas d’étonner les familles françaises expatriées aux Etats-Unis.
Ainsi, le jour de la Saint-Valentin, dès 2 ans et tout au long de l’école primaire, les enfants offrent des petits cadeaux (chocolats, cartes, sucettes…) à leurs camarades. En classe, des lectures, activités ou travaux manuels sont organisés, en lien avec le thème de la Saint-Valentin. Rien de tel en France.
Pour comprendre, il faut savoir que le sens de la Saint-Valentin aux Etats-Unis n’est pas limité à l’amour et au couple. Mais à l’affection en général, l’amitié, la communauté.
“C’est l’occasion de célébrer le bonheur, l’amitié et la tolérance et d’en discuter avec les enfants. Cela leur permet de sentir qu’ils font partie d’une communauté, qu’il y a de l’affection autour d’eux à l’école”, affirme Vanessa Handal-Ghenania, directrice des écoles new-yorkaises Les Petits Poussins et Arc-en-Ciel. En général, l’enfant offre un cadeau à chacun de ses camarades de classe – et pas seulement à ses meilleurs amis. “Ils font aussi un cadeau au maître ou à la maitresse. C’est une façon pour eux de dire ‘merci'”, poursuit-elle.
Depuis quand les enfants fêtent-ils la Saint-Valentin ?
La fête de la Saint-Valentin est entrée dans l’univers des enfants au début du XXème siècle, explique Gary Cross, professeur d’histoire culturelle américaine à Penn State. “Au XIXème siècle, les fêtes américaines, comme Thanksgiving, Pâques, Halloween ou la Saint-Valentin étaient surtout des fêtes d’adultes. Mais leur popularité diminuait, et ces célébrations étaient de plus en plus abandonnées à mesure que la société devenait plus urbaine et individualiste. Ces fêtes ont connu un regain à partir du moment où les enseignants s’en sont emparés et les ont fait entrer dans les écoles”, raconte ce chercheur.
Dans son livre The Cute and the Cool: Wondrous Innocence and Modern American Children’s Culture, il en a tracé l’origine. Dans les années 1910, plusieurs livres offraient des conseils aux enseignants sur la manière de créer des jeux ou projets artistiques afin de préserver des traditions qui disparaissaient, comme la Saint-Valentin.
Un livre de Dorothy Spicer, Parties for Young Americans, publié en 1940, a achevé de “transformer cette fête mineure célébrant l’amour entre adultes” en fête pour enfants. Le livre suggère ainsi d’organiser un goûter avec des jeux où les enfants choisissent un cœur sur un arbre, qui permet de créer des couples filles/garçons. Les adultes trouvaient “charmant” que les enfants célébraient la Saint-Valentin et mimaient l’amour à la manière des adultes, affirme l’auteur.
Une tendance accompagnée, à partir des années 30, par l’essor de la société de consommation, le développement du marketing et de la publicité à destination des enfants… Et la focalisation, toujours plus forte, de la société américaine autour de la famille.
Un budget de 142 dollars par personne en 2015
Certains diront qu’introduire la Saint-Valentin si tôt dans la vie est une manière d’ancrer des pratiques consuméristes dès le plus jeune âge. Cela expliquerait le succès de la Saint-Valentin auprès des Américains. Selon l’enquête 2015 de la National Retail Federation, 55% des adultes américains célèbrent cette fête.
En 2015, l’Américain a dépensé, en moyenne, 142 dollars en bonbons, bijoux, cartes et fleurs à destination de son partenaire, de ses enfants, de ses amis, de ses collègues, des copains de la classe du fils et de son chien (oui, 21% des Américains vont offrir un cadeau à leur animal pour la Saint-Valentin). Plus de 150 millions de cartes seront échangées à cette occasion. Au total, la Saint-Valentin aux Etats-Unis devrait générer, cette année, 18,9 milliards de revenus.
Par comparaison, en France, 47% des Français prévoient de fêter la Saint-Valentin, d’après une étude Ifop de 2014. Et 52% des interrogés estiment que cette fête est, en premier lieu, une “opération commerciale” (ah, ces Français…). Ceux qui la fêtent ne vont pas se ruiner pour l’occasion : une autre étude, citée par Cosmopolitan, affirme que le budget Saint-Valentin serait de 71 euros pour les hommes… et 32 euros pour les femmes.

"Anne et Valentin" débarque à Brooklyn

La lunette française en met plein la vue aux Américains… Moins de deux ans après avoir débarqué à Manhattan, la marque Anne et Valentin vient d’ouvrir à Brooklyn.
“Le magasin de Nolita (ouvert en mars 2013)  a pris très vite, tellement qu’on a décidé d’ouvrir ici à Carroll Gardens” raconte Rama Valentin, le fils des fondateurs Anne et Alain Valentin, qui est installé aux Etats-Unis depuis 15 ans. La marque -qui est aussi distribuée chez des opticiens indépendants- réalise désormais autant de chiffre d’affaires aux Etats-Unis qu’en France.
Basée à Toulouse, la petite entreprise fait fabriquer dans le Jura pour l’essentiel (à l’exception des montures en titane, faites au Japon) en envoie 80 % de sa production à l’export. “Il y a un besoin aux Etats-Unis pour les opticiens créateurs comme on en a beaucoup en France, souligne Rama Valentin. Ce secteur est en pleine explosion depuis 10 ans ici, avec de plus en plus de boutiques spécialisées dans le haut de gamme”.
Les montures inventives et raffinées ne sont pas la seule “french touch” de la nouvelle boutique installée sur Smith Street. “Nous sommes de vrais opticiens traditionnels, comme ça se fait peu ici, souligne Gabriel Gestin, associé de Rama Valentin dans les deux boutiques new-yorkaises. Aux Etats-Unis la plupart du travail est envoyé en laboratoire, nous ne le faisons sur place dans notre atelier”.
Pour cette marque branchée, icône pour bobos, l’ouverture au coeur du boboland brooklynite s’imposait. “D’abord il y a beaucoup de Français qui vivent ici, qui nous connaissent, note Rama Valentin. Et puis c’est un quartier qui aime les indépendants, les créateurs. On s’y sent chez nous!”
Anne et Valentin, 200 Smith Street, Brooklyn.
 

Jacques Gamblin dans la peau de Romain Gary au FIAF

L’acteur Jacques Gamblin joue depuis plus de deux ans son adaptation théâtrale de La nuit sera calme, un roman de Romain Gary où le narrateur se pose des questions et y répond lui-même. Saluée par les critiques, la pièce sera au FIAF à New York le 18 février, pour sa grande première américaine.
Romain Gary, de son vrai nom , Roman Kacew est un diplomate (il fut notamment consul de France à Los Angeles), et surtout un grand écrivain du XXème siècle. Il reçut deux prix Goncourt durant sa carrière, une première dans l’histoire de cette distinction. Sous son vrai nom ou ses pseudonymes favoris, dont “Emile Ajar” , il signe des dizaines de romans. Parmi eux, Les Racines du Ciel, La Vie Devant Soi, Chien blanc ou Le Grand Vestiaire .
Sur la scène du Florence Gould Hall, Jacques Gamblin se glissera dans la peau de cet auteur français aux multiples facettes. L’acteur a notamment joué dans “Le premier jour du reste de ta vie”, “Pédale douce” ou encore “Le nom de gens”. Trois films qui lui ont d’ailleurs valu d’être nominé aux Césars dans les catégories “meilleur acteur”, et “meilleur second rôle”.
La pièce sera jouée en français, et sous-titrée en anglais.
 
 

Perspectives franco-américaines sur les attentats en France

Qui est Charlie? Experts et journalistes reviendront sur les attentats terroristes en France le 18 février à New York,

La French-American Foundation rassemblera dans les locaux de Baker & McKenzie un panel d’experts français et américains pour discuter des attaques et de l’après. Parmi eux, des journalistes, comme Sylvie Kauffmann (Le MondeNew York TimesAFP…). Elle sera accompagnée par Michael Oreskes, directeur de la rédaction de l’agence Associated Press, Bret Stephens, journaliste au Wall Street Journal et Floyd Abrams, spécialiste du premier amendement.
Ensemble, ils reviendront sur les réactions aux attaques. Ils parleront aussi de la liberté d’expression et de la liberté de la presse.
 
 

Le bijou "Sur le chemin de l'école" sort à New York

Ils vivent en Patagonie, au Kenya, au Maroc, en Inde, et ont entre 11 et 13 ans. Pour rejoindre les bancs de l’école, il leur faut jusqu’à quatre heures de marche. Des heures sur des chemins escarpés, dangereux, à tenter d’éviter les éléphants et de contourner en fauteuil roulant les camions qui bloquent le passage. Quatre enfants nous font partager ce long périple.
“Sur le chemin de l’école” a obtenu l’an dernier le César du meilleur documentaire. Il sortira à New York le 6 février au Quad.
Dans ce documentaire, pas de voix-off, pas de longs discours et dialogues. Seules les images parlent. On y découvre de splendides paysages, des montagnes ou des plaines qui s’éloignent à perte de vue. C’en est presque à se demander où les enfants vont trouver une école parmi ces déserts démographiques.
“Sur le chemin de l’école” nous montre des parents attentionnés qui font tout pour que leurs enfants aient une meilleure vie, et des jeunes pousses débordantes d’ambition et de courage. Des “héros d’un jour” touchants qui mesurent combien ils sont chanceux d’aller à l’école. Si on regrette un peu de ne pas en savoir plus sur ces familles, on se console bien vite avec les prises de vue à couper le souffle.
 
 
 

Austin et Dallas continuent de fêter la Chandeleur

La Chandeleur, c’est un peu l’occasion de manger des crêpes sans trop culpabiliser. Même si le Jour-J est passé (c’était le 2 février), Dallas et Austin continuent de se régaler.

A Dallas, rendez-vous est pris le 22 février.  C’est à la librairie The Wild Détectives (314 West 8th Street) que l’on fêtera la Chandeleur. Vous pourrez bien entendu manger des crêpes, mais aussi acheter des livres avec une petite remise de -15%, valable sur une sélection d’articles. Profitez en pour faire votre stock (de livres “indie” comme de douceurs). L’événement débutera à 15h. Plus d’informations ici.

A Austin, l’association Education Française Austin organise le 8 février une “crêpe party” pour célébrer mardi gras. Celle-ci aura lieu à la Highland Park Baptist Church (5206 Balcones Dr) de 14 à 16h. Francophones et francophiles seront les bienvenus, pour papoter dans la langue de Molière autour d’une crêpe (mais pas la bouche pleine s’il vous plait). Les enfants, eux, pourront même s’éclipser dans une salle adjacente où sera projeté un film. Ils peuvent également venir déguisés si l’envie leur prend : après tout, c’est bientôt le Carnaval ! Plus d’informations ici.
L’Alliance Française d’Austin vous donne rendez-vous le 6 février pour fêter la Chandeleur. L’événement se déroulera de 18 à 20h au Sustainable Food Center Kitchen (2921 E 17th street, bldg C). Vous y attendent des crêpes bien sûr, mais aussi du cidre, du vin et d’autres boissons alléchantes. Il est demandé à chacun d’apporter un petit quelque chose pour garnir les crêpes : nutella, fruits, confiture, fromage, jambon, etc. Plus d’informations ici. Bon app’
 
 
 

Le calendrier Sunrise bientôt racheté par Microsoft

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French Morning avait placé Sunrise dans ses start-ups françaises à suivre à New York en 2015. Et avait vu juste! Selon le site TechCrunch, Microsoft est en cours d’acquisition de cette application de calendrier pour 100 millions de dollars. Une information qui n’a pas été commentée par les deux entités.
La start-up Sunrise a été lancée il y a deux ans à New York par un Francais et un Belge, Pierre Valade et Jérémy Le Van. Gratuite, cette application permet de connecter ses agendas et données issues de ses boites mails, cloud et réseaux sociaux dans une seule interface (pour i-phone et Android).
Nous avions rencontré Pierre Valade et Jérémy Le Van au printemps dernier. A l’époque, les deux ex-ingénieurs de Foursquare venaient d’emménager dans des bureaux proches d’Union Square, et leur petite équipe comptait six personnes. L’application revendiquait 100.000 utilisateurs quotidiens.
Depuis, du chemin a été parcouru. De nouvelles fonctionnalités ont été développées. Sunrise a continué d’être à de multiples reprises présentée dans la presse comme l’une des meilleures applications de calendrier. L’été dernier, l’entreprise a levé six millions de dollars auprès de différents fonds et investisseurs. Le rachat par Microsoft clôturerait ce cycle d’ascension rapide.

Café Paulette : la bonne cuisine de mamie à Brooklyn

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Face au Fort Greene Park à Brooklyn, un petit bistrot aux airs parisiens ne désemplit pas. On l’appelle Café Paulette. Ses deux papas, Jean-Noël Frézal et Lionel Brémond, sont français.
Paulette, c’est le nom de la grand-mère de Lionel Brémond, une experte en tomates farcies aujourd’hui âgée de 88 ans. Lionel Brémond a été élevé à la cuisine du sud-ouest et à l’amour des bons ingrédients. C’est donc tout naturellement qu’il a choisi de travailler dans les marmites. A Paris, sur les bords du Canal Saint-Martin, il avait d’ailleurs déjà ouvert son propre restaurant, “le premier qui soit bio et non-fumeur” . A l’époque, on le disait fou.
Lionel Brémond retourne alors à New York, où il avait étudié et travaillé, chez la Goulue et le Zoo notamment. Il ouvre Café Paulette en septembre 2013.

De son côté, Jean-Noël Frézal en avait “marre de Paris“. “J’avais envie de prendre l’air” , dit-il. Après un petit passage à Londres, il s’installe avec sa petite famille à New York. Il travaille dans la publicité, un métier qui lui plaît, mais il lui manque encore un petit quelque chose. Après quinze ans de carrière, il décide alors de “tout plaquer” , et commence à organiser des “pop-up diners” , des dîners franco-américains conviviaux dans un restaurant de Park Slope.

C’est à ce moment-là qu’il rencontre Lionel Brémond. Leurs enfants sont dans la même école, les deux papas sympathisent. Jean-Noël Frézal ressent l’envie d’ouvrir lui aussi son restaurant. Pour ce bon-vivant, la cuisine, c’est une histoire de famille. Petit, il squattait déjà “les brasseries de [ses] grands-parents” . “Je ne sais pas si c’est ce qui m’a donné envie, mais comme on dit, il n’y a pas de fumée sans feu” . Lionel Brémond lui propose de s’associer à Café Paulette.
Nos deux acolytes ne regrettent pas ce choix. Toute la journée, sept jours sur sept, ils saluent les clients, prennent les commandes, les servent, puis ils papotent en français, parce que les Américains “adorent ça” .
En cuisine, ils ont laissé les rênes à John Sagadraca et son sous-chef. Tous deux viennent de chez Boulud. Et si l’on en croit Lionel Brémond, le jeune chef de 27 ans, américain, “connaît la cuisine française aussi bien que ma grand-mère” . En témoigne son respect des traditions, comme la préparation du cassoulet, qu’il cuit trois jours durant.
Chez Paulette, on ne cuisine que des produits de saison (n’en déplaise à ceux qui voudraient pouvoir manger des tomates farcies toute l’année). Tout est local, aussi, jusqu’au pain et aux croissants, qui viennent de la boulangerie Bien Cuit. Selon Lionel Brémond, la clientèle, principalement une clientèle de quartier, y serait très sensible. “On a eu un accueil incroyable, dit-il, on est très fiers d’être dans ce quartier” .
La cuisine elle, se veut sans prétention, et mi-américaine, mi-française. “On fait autant notre propre rillette [“de canard” précise Lionel Brémond] que des assiettes de pickles“. “Ce qui est important pour nous, ajoute Jean-Noël Frézal, c’est surtout que la cuisine soit moderne, et qu’on ait envie de la partager. 
 

Skier en famille à moins de 3 heures de New York

Dans les Catskills, les Adirondacks  ou encore les Poconos, la région de New York regorge de stations de ski. Mais quand on part avec des enfants, mieux vaut tout prévoir. Alors pas trop loin, pas trop cher ou alors avec des pistes adaptées aux débutants… voici une sélection des meilleures stations pour petits New-Yorkais, à moins de 3 heures de Manhattan.
5. Campgaw Mountain
Distance de NYC : 1 h
Pour les grands débutants ou les très jeunes enfants, Campgaw Mountain, à seulement trente kilomètres du George Washington Bridge, est la destination idéale, avec une  altitude ne dépassant pas les 224 m et des pentes très douces. Les bambins peuvent même remonter les pistes en tapis roulant. Pendant ce temps, les plus grands peuvent se laisser aller au plaisir du “tubing”  (descendre les pistes sur une bouée). Forfaits adultes et enfants journée en week-end : 38$. Site ici
4. Thunder Ridge Ski Resort
Distance de NYC : 1h30
A environ une heure en voiture, Thunder Ridge Ski Resort fera le bonheur des petits et grands. Les pistes sont faciles et très adaptées aux débutants. Le domaine skiable est composé de trente pistes, trente télésièges et quatre tapis roulants. Plusieurs hôtels, dont The Pawling House Bed & Breakfast, le Hilton Garden Inn, le Maron Hotel et le Holiday Inn Danbury-Bethel proposent des formules “ski and stay” .
Des cours de ski sont proposés pour les enfants dès 3 ans et des clubs de ski feront le bonheur des jeunes skieurs new-yorkais plus aguerris. Le “Thunder Ridge Race Team Program” propose en effet aux jeunes de 8 à 20 ans un entraînement intense à la compétition sur 14 semaines et 140 de cours. La “Thunder Ridge Developmental Race Team” s’adresse elle aux champions entre 6 et 9 ans, ayant en tête le ski de compétition. Forfaits adultes journée en week-end : 50$-Enfants : 37$. Site ici
3. Hunter Mountain
Distance de NYC : 2h30
Au cœur des Catskills, Hunter Mountain est une valeur sûre des sorties hivernales new-yorkaises. Elle propose une multitude d’activités pour les familles. Là aussi, le snow tubing est de mise, en après-ski. Mais aussi une myriade de restaurants, spas, shopping. Plusieurs motels aux alentours permettent de se loger. A noter toutefois pour les mamans qui ne voudraient pas venir en famille: le “Ladies Day Wednesday” au prix de 66$. Forfaits adultes journée en week-end : 76$- Enfants : 52$. Site ici 
2. Windham Mountain
Distance de NYC : 2h30
Si votre objectif premier est d’apprendre à vos enfants (entre 4 et 12 an)  à skier, sachez que l’école de ski de Windham Mountain est considérée comme l’une des meilleures du pays. Les enfants peuvent y être confiés en journée ou demi-journée laissant ainsi les parents la liberté d’aller découvrir les 53 pistes du domaine. Une garderie est aussi disponible pour les enfants entre 2 et 7 ans. Comptez 28$ de l’heure, 74$ la demie journée ou 148$ pour toute la journée.
Ne repartez pas sans avoir testé les nombreuses activités après-ski.  Patin à glace, tubing mais aussi … le “big air bag” pour faire de très grands sauts en snowboard. Enfin, après tous ces sauts et glissades, pourquoi ne pas se retrouver au “Patio”, avec tous les samedis un DJ de 11am à 3pm. Forfaits adultes journée en week-end : 78$-Enfants : 67$ – Site ici
1. Mohawk Mountain Ski Area
Distance de NYC : 2h30
Dans le Connecticut, la “Mohawk Mountain Ski Area” , avec des pistes variées et de tous niveaux saura satisfaire tous types de skieurs. Son école de ski jouit également d’une excellente réputation.  Avec un grand point fort : les “Snowhawks” . Soit une formule pour les enfants comprenant deux heures de cours, un forfait illimité  et la location du matériel. Le tout pour 99$. D’autres formules sont disponibles rendant la station très accessible financièrement aux familles. Forfaits adultes journée en week-end : 60$- Enfants : 52$. Site ici.

Frédéric Chesnais et la nouvelle vie d'Atari

Dans les locaux d’Atari, qui surplombent Park Avenue South, à New York, Frédéric Chesnais a choisi d’installer son bureau dans la salle de conférence. C’est là, devant un grand tableau blanc recouvert de chiffres, que le PDG au tutoiement facile nous reçoit. “Atari est une vraie marque, glisse le Français, une marque qui fait rêver, qui rappelle de bons souvenirs à tout le monde” .
1972. Atari sort “Pong”, une partie de ping pong virtuelle sur borne d’arcade qui devient l’un des premiers jeux vidéo de l’histoire. A l’époque, son créateur Nolan Bushnell voulait concevoir un jeu si simple que “même les gens bourrés pourraient y jouer dans les bars” . La borne est un succès commercial. Cinq ans plus tard, Atari est l’une des premières marques à proposer, avec son Atari 2600, une console de jeu pour le grand public.
Mais dans les décennies qui viendront, l’éditeur de jeux fera face à une concurrence croissante dans un marché en plein boom. L’entreprise est découpée, renommée, fragmentée et accumule les difficultés financières. En 2001, elle est rachetée par le groupe français Infogrames (alors dirigé par Bruno Bonnell), qui adpote alors le nom d’Atari. Mais les difficultés financières ne vont pas cesser et en janvier 2013, endettée, la maison-mère française dépose le bilan et ses filiales américaines se placent sous la protection du “Chapter 11” qui régit le droit des faillites aux Etats-Unis. Le cours en bourse est suspendu. Le fonds britannique, BlueBay, qui était entré au capital d’Atari, jette l’éponge.
En février 2013, Frédéric Chesnais, adepte de “Driver” et de jeux “post-apocalyptiques” rachète les parts de BlueBay via sa holding Ker Ventures. Il devient le directeur général d’Atari et président du conseil d’administration de l’entreprise, qu’il connait bien. Il y avait travaillé entre 2001 et 2007, sous Bruno Bonnell. En 2007, il est parti diriger la société de production de jeux Microprose, connu pour son jeu de simulation sportive “Jillian Michaels: Fitness Ultimatum” pour Wii.
Il n’a “pas hésité une seconde” à revenir chez Atari, dit-il, malgré un salaire mensuel ramené à 1.000 dollars. Il y avait le challenge de montrer qu’on pouvait faire mieux, mais aussi le potentiel de la marque, qui restait sous exploitée. Il y avait l’opportunité de produits intéressants” . 
La voilure est réduite. Exit les grandes équipes de “2.000 salariés” de l’Atari d’antan, Frédéric Chesnais travaille avec “moins de 20 personnes” dans ses locaux de Manhattan et externalise les activités de production. Il se positionne sur le marché des jeux de fitness et de casino virtuel en sortant plusieurs applications pour mobile et des plateformes de jeux. “On était dans une situation de faillite aux Etats-Unis. On a mis un an pour en sortir. Ce qui m’intéresse, c’est de recréer des jeux. C’est ce qui me fait lever le matin. 

Pong

Atari est-il sorti d’affaire? La société vient d’annoncer un chiffre d’affaires de 7,6 millions de dollars (5,8 millions d’euros) sur les neuf premiers mois de l’exercice 2014/2015 (qui sera clos le 31 mars 2015). Une forte progression par rapport aux 2,3 millions de dollars enregistrés sur la même période de l’année précédente qui s’explique par les bonnes ventes de plusieurs jeux sur mobile et d’arcade.
Frédéric Chesnais parie sur la sortie en ligne prochaine d’anciens jeux (“RollerCoaster Tycoon”, “Alone in the Dark”, “Asteroids”) pour renforcer ces bons chiffres. Début 2015, Atari sortira “Pridefest”, un jeu pour tablettes et mobile tourné vers la communauté LGBT dans lequel on pourra créer sa propre “marche des fiertés” dans la ville de son choix.
On a encore plein de territoires dans lesquels les consoles ne sont pas introduites, où les téléphones ne sont pas à la hauteur de ce qu’on peut trouver aux Etats-Unis. On a encore des bonds technologiques à faire, mais surtout, on a toute une frange de la population qui ne joue pas. Au- delà de 40 ans, il y a un grand vide, surtout chez les hommes. C’est une question de génération.
On continue de travailler. Les premiers jeux vont ressortir. Ça prend du temps, poursuit le PDG. Quand on voit le jeu pour la première fois, on se dit: ‘zut! Est-ce qu’il ne faudrait pas ajouter ça, ça et ça pour avoir vraiment çe qu’on voulait!’ Je l’ai toujours dit: ce n’est pas un exercice à deux ans, mais à sept ans” . La marque est, en tout cas, déjà rentrée au musée: certains de ses jeux mythiques étaient au MoMA pour l’exposition “A collection of ideas” .

Et revoilà la Restaurant Week à New York!

C’est le moment de l’année où l’on peut s’offrir les meilleurs restaurants de New York en dépensant un peu moins d’argent: la Restaurant Week remet le couvert à New York du 16 février au 6 mars.
Plus de 300 restaurants participent à l’opération, pendant laquelle les New-Yorkais peuvent bénéficier de repas à trois plats à prix fixes (déjeuner, diner ou les deux). On a passé en revue la longue liste des établissements participants. Il y a quelques français dans le lot (Bar Boulud, Café d’Alsace, Brasserie 8 1/2, Pigalle pour ne citer qu’eux).
Mais si vous avez envie de vous aventurer en dehors de votre zone de confort culinaire, on vous recommande Acme à NoHo, The Cecil à Harlem, le japonais Morimoto, le jazz club Smoke ou encore quelques-uns des excellents « steak houses » de la ville (Morton’s, Strip House, l’Arlington Club ou Bobby Van’s Steakhouse sur Park Avenue).