Accueil Blog Page 1108

Slimane Zeghidour parle Moyen-Orient à Los Angeles

Si les subtilités de la politique au Moyen-Orient vous intéressent, courrez vous inscrire à la conférence de Slimane Zeghidour, qui aura lieu à l’Alliance Française de Los Angeles, jeudi 5 février.
Slimane Zeghidour est à la fois écrivain, illustrateur, chercheur et journaliste. Il a dessiné pour Libération, écrit pour Le Monde, Le Nouvel Observateur, El Pais et d’autres médias. Il est rédacteur en chef de TV5 Monde.
Ce Franco-Algérien a fait du monde arabe et de l’Amérique latine ses sujets de prédilection. Il donne régulièrement des cours sur la géopolitique ou les religions, notamment à Sciences Po. Et comme si cela ne l’occupait pas assez, Slimane Zeghidour fait à ses heures perdues de la recherche pour l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques).
Lors de sa conférence, il parlera de la situation au Moyen-Orient, et surtout décryptera son traitement médiatique par TV5 Monde et d’autres médias.
La conférence, en français, débutera à 19h.

Des soirées speed-dating pour améliorer son anglais

Envie d’améliorer votre anglais et, en échange, d’aider des anglophones à progresser dans la langue de Molière, le tout autour d’un verre ? Le 10 février, FrenchMEETenglish, une soirée linguistique basée sur le concept du speed-dating, débarque à Los Angeles pour sa première édition.
A l’origine de cet événement, l’auteur et journaliste américain francophile, Bruce Smith, et son confrère belge Jean-Philippe Darquenne, correspondant à Hollywood.
« En janvier 2012, lors d’un voyage à Paris, j’ai découvert le concept des soirées Franglish, qui sont très populaires en France. Ces échanges linguistiques entre francophones et anglophones ont lieu jusqu’à quatre fois par semaine dans la capitale, explique Bruce Smith. J’ai trouvé l’ambiance et l’idée géniales, et j’ai décidé d’importer le concept à Los Angeles, en m’associant à un francophone, Jean-Philippe, que j’ai rencontré il y a quelques années à L.A. »
Le principe de FrenchMEETenglish est simple: comme lors d’une soirée speed-dating, il s’agit d’échanger successivement avec plusieurs personnes, pendant une durée limitée. « Chaque anglophone est mis avec un francophone. Ils discutent pendant sept minutes en français, puis pendant sept minutes en anglais. Ensuite, ils se séparent, passent à un autre partenaire à la table suivante, et ainsi de suite. »
Connecter francophones et francophiles
Pour Bruce Smith, cet événement est surtout l’occasion de connecter deux communautés de la Cité des Anges qui partagent des affinités communes. « D’un côté, vous avez plus de 20 000 francophones expatriés à L.A, fiers de leur langue et de leur culture, et de l’autre, un grand nombre de Californiens francophiles passionnés, dont je fais partie » affirme cet amoureux de Paris, qui a réalisé l’un de ses plus beaux rêves en 2013, en assistant à la représentation d’une de ses propres pièces dans la plus petite salle de théâtre de la capitale, le petit Théâtre du Bonheur, à Montmartre.
« Il existe de nombreuses options pour apprendre le français à Los Angeles. FrenchMEETenglish propose un cadre un peu différent, plus décontracté. L’enjeu n’est pas seulement linguistique, il est aussi social. Nous voulons faire découvrir aux gens un maximum de nouveaux bars et de restaurants sympas à Los Angeles. »
Pour son premier événement, FrenchMEETenglish a choisi le Three Clubs, un bar culte d’Hollywood, où a été tourné en 1996 le film « Swingers » avec Vince Vaughn.
A la fin de la soirée, il est prévu que les participants se retrouvent autour du verre de l’amitié. L’entrée, à 15 dollars, inclut au choix une bière, un verre de vin, ou un cocktail créé pour l’occasion, et baptisé, soirée francophile oblige, French Kiss.

La gougère, nouvelle fétiche des boulangers de San Francisco

Après les macarons, les quiches et les éclairs, voilà que les gougères débarquent dans les boulangeries branchées de San Francisco.
“Je suis en rupture de stock tous les jours !” s’exclame gaiement Belinda, chef pâtissier chez B.Patisserie. Chaque matin, et établissement spécialisé dans la pâtisserie française écoule ses quarante-cinq gougères en quelques heures.
Cette spécialité bourguignonne quelque peu oubliée chez nous connait un succès grandissant grâce à l’initiative d’une poignée de chef pâtissiers américains. “Je travaillais avec des boulangers Français et il y avait toujours des gougères qui trainaient”, explique William, chef de Craftsman and Wolves. “J’ai goûté, j’ai adoré et je l’ai adopté !” raconte celui qui a intégré la gougère à son menu lors de l’ouverture de sa pâtisserie il y a deux ans et demi.
Cependant, conscient du caractère nouveau de ce produit aux Etats-Unis, il a tenu à l’adapter au goût américain. “La texture de ce gros chou au fromage est très nouvelle pour les palais américains. Par ailleurs, la plupart de nos clients ne savent pas comment prononcer le mot gougère”, remarque William. “C’est intimidant de commander un produit que l’on ne connaît pas”, complète Belinda.
Les deux pâtisseries ont donc créé une version dépoussiérée de la gougère. Dans sa forme traditionnelle, ce mets de la taille d’un poing fermé est réalisé avec de la pâte à choux et du fromage. Chez Craftsman and Wolves, William ajoute du cheddar fumé et du piment. “Ces deux ingrédients sont appréciés et souvent utilisés aux Etats-Unis, et ils mettent les clients tout de suite à l’aise. Ils permettent de faciliter l’introduction de la gougère.” Le chef a aussi combiné tomate et parmesan, ou encore gruyère, échalotes et ciboulette.
B.Patisserie est allée plus loin. Pour se différencier de ses collègues, Belinda a remplacé la pâte à choux par de la pate feuilletée, et gardé la forme de la gougère et un seul ingrédient: le fromage. En bouche, le résultat est un peu similaire à un croissant en forme de boule.
La seule adresse qui propose la gougère dans sa version originale à San Francisco est la pâtisserie Tartine. Chaque jour, une file d’attente interminable se forme devant l’établissement dès son ouverture, chacun patientant pour acheter un croissant, une brioche, un pain au chocolat… ou une gougère au thym. Cette popularité explique en partie pourquoi l’établissement n’a pas eu besoin de redoubler de créativité pour s’assurer la vente de ses produits.

Le violoniste Renaud Capuçon en concert à San Francisco

Dvorak, Franck et Grieg: voici les compositeurs auxquels Renaud Capuçon et son violon s’attaqueront le 15 février.
Si vous ne connaissez pas Renaud Capuçon, sachez qu’il est considéré comme l’un des violonistes les plus doués de sa génération.
Né au coeur des montagnes de Chambéry, c’est à au Conservatoire de Paris que Renaud Capuçon fait ses premières armes, avant d’entamer une carrière internationale. Il a joué avec le Philharmonique de Berlin, le Los Angeles Philharmonic, le Gewandhaus Orchester ou la Staatskapelle de Dresde. Il est marié à la journaliste Laurence Ferrari.
Sur la scène du Marines’ Memorial Theatre, le soliste sera accompagné par la pianiste géorgienne Khatia Buniatishvili. Précoce, elle rejoignit son premier orchestre à l’âge de six ans. S’en est suivi une carrière internationale, partagée entre autres entre la Suisse, la France, la Russie, Israël et les Etats-Unis.
Ensemble, ils interpréteront “Four Romantic Pieces, Op 75” de Dvorak, “Sonata” de Franck, et “Sonata N°3 in C minor, Op 45” de Grieg.
A voir (et surtout à entendre) à San Francisco.

San Francisco Bay Accueil fête ses 20 printemps

San Francisco Bay Accueil, la plus grosse association de Français de la Bay Area, existe depuis 20 ans. Pour célébrer cet anniversaire, rendez-vous le 14 mars au Verdi Club.
La soirée débutera à 18h par un combo apéritif et dîner, histoire de contenter les estomacs. Le repas se terminera par le mystérieux “gâteaux des 20 printemps”, qui devrait faire son apparition vers 20h30.
A 21h, croisez vos doigts: ce sera le tirage de la tombola. Parmi les lots à gagner, une semaine de vacances au Club Med pour deux. La nuit se clôturera ensuite par une soirée dansante. C’est le DJ Dave Gillis qui sera chargé de mettre l’ambiance. Le tout, accompagné par un petit buffet de desserts, et d’un bar pour vous désaltérer.
Deux formules sont proposées pour la soirée : l’entrée “Or” qui vous garantit l’accès au repas, ou l’entrée “Ambre” pour arriver juste au moment du gâteau.

Record de touristes français à New York en 2014

0

En 2014, 712.000 touristes français se sont baladés à New York. Un chiffre record, en augmentation de 2,1% en un an, selon les chiffres de la Mairie et de l’agence pour le tourisme NYC & Company, révélés hier.
L’augmentation est même de 26% en six ans, si l’on compare ces chiffres avec le nombre de touristes français enregistrés à New York en 2008.
La France est ainsi le quatrième marché touristique international pour la ville. En première place figure la Grande-Bretagne, suivie par le Canada et le Brésil.
Au total, New York a accueilli 56,4 millions de touristes en 2014, dont 12,2 millions d’étrangers, un chiffre jamais égalé jusque-là. En 2004, il y a 10 ans, New York n’accueillait “que” 6,2 millions de touristes étrangers, soit moitié moins qu’en 2014. Au total, les revenus générés par les touristes à New York se sont élevés à 61,3 milliards de dollars l’an dernier.
Par comparaison, la “destination Paris” (un concept qui englobe EuroDisney, Versailles et la petite couronne) a enregistré 47 millions de visiteurs en 2013. Parmi eux, 12 millions d’étrangers, dont 1,8 millions en provenance des Etats-Unis.
Si les touristes français sont donc venus en masse en 2014, il n’est pas certain que la tendance soit de même en 2015, la baisse de l’euro entrainant une réduction directe de leur pouvoir d’achat. Mais dans tous les cas, New York va continuer de faire rêver les Français.

La maternelle du FIAF dans la cour des grands

0

Article Partenaire. Ouverte en septembre 2012, l’école maternelle (ou “Preschool”) du French Institute Alliance Française (FIAF) est entrée dans la cour des grands… Elle offre aux 3-4 ans un enseignement du français “en immersion”, au coeur d’une institution culturelle française unique à New York.
Philosophie : Située en plein cœur de Manhattan, la maternelle du FIAF offre un enseignement propice aux découvertes culturelles et à l’ouverture sur le monde. Grâce à la petite taille des classes et à la présence de deux enseignantes, une attention individualisée est portée aux enfants, permettant une pédagogie innovante et adaptée au rythme d’apprentissage de chaque enfant. Offrant des activités structurées à la française dans un environnement américain inspiré des dernières innovations de la pédagogie nouvelle, par le jeu, l’enfant est encouragé à exprimer sa curiosité et à apprendre à son rythme.
Curriculum : Tous les enfants sont les bienvenus, quelle que soit la langue parlée à la maison. Au fils des mois, les enfants découvrent la lecture, l’écriture, les nombres et les sciences. Le curriculum est enrichi de cours de cuisine, d’art, de musique, de théâtre, de danse et de yoga qui permettent aux petits d’exprimer leur créativité naturelle.
Mieux préparés : A la fin de leur cursus au FIAF, nos élèves rejoignent les écoles les plus prestigieuses, américaines, bilingues ou internationales. Nos anciens élèves ont été admis au Lycée Français, à la Chapin School, la Speyer Legacy School, l’Ecole Internationale, au Lyceum Kennedy…
La journée : L’école offre des programmes de demi-journée, du lundi au vendredi.
– 3 ans : de 8h30 à 11h30
– 4 ans : de 13h à 16h
Chaque classe ne compte au maximum que 15 enfants, qui sont accueillis au 3ème étage de l’immeuble du FIAF, sur la 60ème rue. Les deux enseignantes, Soledad Rodas et Emmanuelle Bonin travaillent à l’école depuis sa création.
Portes ouvertes : Des sessions d’information sont organisées pendant l’automne. Après cette période, il est toujours possible de prendre rendez-vous directement avec la directrice, Anne Bellec, [email protected]
FIAF Preschool
22 East 60th Street, 
Between Park Avenue 
and Madison Avenue, 
New York, NY 10022
——————————————————————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Une réunion d'information sur le visa d'artiste avec Stern Deeds

(Article partenaire) Artistes, le visa O-1 peut vous ouvrir les portes des Etats-Unis !  Le 12 février, l’agence Stern Deeds organise un événement exceptionnel (détails ci-contre) pour tous les francophones de New York souhaitant s’informer sur ce visa réservé aux professionnels qui veulent faire carrière aux États-Unis dans les secteurs de la télévision, des films ou des médias.
Les avocats du cabinet d’immigration de JS Barkats participeront à la réunion d’information avec le fondateur Nimmers Stern et la directrice française des services à la clientèle, Julie Guedj. Cet événement offrira une vue d’ensemble concrète et précise sur les chances de réussite des candidats qui cherchent à obtenir ce visa et qui veulent s’informer sur la procédure d’obtention avec Stern Deeds.
Créée en 2013, l’agence Stern Deeds LLC est destinée à aider et à sponsoriser des artistes professionnels internationaux qui souhaitent travailler aux États-Unis. Son fondateur et directeur général, Nimmers Stern, a établi une nouvelle façon d’aider les professionnels souhaitant obtenir ce visa en les accompagnant tout au long de cette longue procédure en proposant des évènements de networking, nommés “Creatives International”, dédiés à la réussite de professionnels qui veulent atteindre de nouveaux sommets dans leur carrière.
La société travaille avec des clients venant du monde entier, notamment de France, d’Italie, du Royaume-Uni, d’Australie, d’Amérique du Sud… Bien que Stern Deeds ne soit pas un cabinet d’avocats, la compagnie s’associe avec les plus grands cabinets juridiques spécialisés dans le visa O afin d’assurer une couverture efficace de tous les aspects juridiques.
De plus, Stern Deeds organise des événements, y compris des webinars et des meetups, pour permettre aux professionnels, titulaires d’un visa O-1 ou en voie d’obtention de ce visa, de se créer un réseau professionnel.
Réunion d’information sur le visa O
Le 12 février, 18h30

JSBarkats PLLC
18 East 41st Street
14th Floor

Tickets ici
——————————————————————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Cinq peintres français à l'honneur à Houston

Le Menil Collection à Houston a choisi en ce début d’année de rendre hommage à cinq peintres français. L’exposition débutera le 27 février.
Elle se focalisera essentiellement sur des dessins du XIXème siècle. Le premier d’entre eux sera Eugène Delacroix, dont vous connaissez sûrement le mythique La liberté guidant le peuple, ou encore La Grèce sur les ruines de MissolonghiDes oeuvres de Vincent van Gogh seront également au programme. Né aux Pays-Bas, il passa une majeure partie de sa (courte) vie en France. Entre naturalisme, impressionnisme et pointillisme, les oeuvres de ce peintre ont toujours été étonnamment diversifiées. Mort à seulement 37 ans, il aura tout de même réussi à réaliser plus de 2.000 toiles et dessins.
Moins connu, Odilon Redon sera à (re)découvrir au Menil Collection. Ses tableaux sont une invitation au rêve, à l’évasion, avec des chevaux ailés, des hommes-araignées et autres créatures étranges. Si vous êtes plus “paysages ruraux” ou “natures mortes”, vous préfèrerez sans doute admirer les peintures de Paul Cézanne. L’impressioniste vous fera voyager dans sa Provence natale. Enfin, le dernier peintre à être remis sur le devant de la scène sera Georges Seurat. Ce père du pointillisme peint des scènes de baignade qui devraient vous rafraichir.
L’exposition sera visible jusqu’au 14 juin.
 

Pourquoi les Américains adorent-ils les glaçons?

Parmi les habitudes américaines que les Français ne comprendront jamais, l’utilisation systématique de glaçons dans l’eau et les sodas – même par -10 degrés Celsius dehors – figure en bonne place. Pourquoi les Américains ne peuvent-ils s’empêcher de mettre des glaçons dans leurs boissons? C’est la question bête de la semaine.
La réponse tient en un nom: Frederic Tudor dit “The Ice King“. Au début du XIXème siècle, ce riche homme d’affaires bostonien a une idée qui va révolutionner les Etats-Unis: fabriquer d’énormes cubes de glace pour refroidir les boissons. Tudor met en place une infrastructure impressionnante pour l’époque, convaincu qu’il est possible d’acheminer des blocs de glace jusque dans les recoins les plus chauds de la planète. La glace est découpée dans les lacs de Nouvelle-Angleterre à la fin de l’hiver avant d’être transportée dans de la sciure vers les grandes villes américaines, en particulier New York et Philadelphie, qui connaissent des étés chauds.
Rapidement, les “maisons de glace”, où sont entreposés ces blocs lourds et dangereux en attendant les jours chauds, se multiplient à travers le territoire. Savannah, Charleston, Nouvelle-Orléans: Tudor déploie son réseau jusqu’à Calcutta en Inde, où la demande pour sa glace est forte. L’homme qu’on prenait pour fou au début de son entreprise enregistre un profit en 1810.
Mais le génie de Tudor, obsédé qu’il était de devenir riche avec la glace, va bien au-delà du titanesque système de distribution qu’il échafaude : il s’arrange pour que les Américains deviennent “accro” à la glace, selon le terme utilisé par Jonathan Rees, professeur d’histoire à Colorado State University Pueblo et auteur de Refrigeration Nation, un ouvrage sur l’histoire de la réfrigération aux Etats-Unis. “Tudor a entrainé les Américains depuis 175 ans à consommer de la glace. Il distribuait des glaçons gratuitement dans les bars par exemple, pour que tout le monde puisse en profiter” .
Rappelons qu’à l’époque, la glace était un produit élitiste, l’apanage des plus riches. “Dans le Lower East Side pauvre à New York, vous aviez des vendeurs qui faisaient du porte-à-porte pour vendre la glace. Toutes les classes sociales ont commencé à en consommer. A la fin du XIXème siècle, il y avait des machines de production de glace dans toutes les grandes villes américaines“, poursuit l’historien. Une réussite d’autant plus éclatante pour Tudor que sa glace qui arrivait dans les verres à l’époque contenait souvent toute sorte de saletés…
Restait cependant un obstacle de taille: l’hiver. Après tout, pourquoi consommer des glaçons pendant le rigoureux hiver du nord-est? L’abaissement des coûts, entrainé par le perfectionnement de la technologie de production, permettra de lever cet obstacle et assurera la consommation de glace tout au long de l’année. “Le goût pour les glaçons est culturel, résume Jonathan Rees. Le développement de la glace au XIXème siècle n’a pas pris en France par exemple, où l’on ne voulait pas que les saveurs de la boisson soient diluées” .
Aujourd’hui, pour les professionnels, le glaçon ne serait pas une manière pour des bar-tenders mal intentionnés de réduire la quantité de liquide versé dans le verre. “Le glaçon est entré dans nos mœurs. C’est devenu la manière normale de boire quelque chose aux Etats-Unis, appuie Kim Haasarud, présidente de la société de conseil en préparation de boissons Liquid ArchitectureMême si les boissons sont mieux absorbées par l’estomac si elles ne sont pas glacées… ”
Le glaçon est donc une tradition ancienne qui n’est pas prêt de cesser. Il ferait même l’objet d’une renaissance depuis quelques années dans les bars à cocktails américains. “Dans le monde du cocktail, c’est un ingrédient essentiel. Que la glace soit en cube ou rappéeelle permet de créer une dilution qui fait partie intégrante du cocktail aujourd’hui, poursuit Kim Haasarud. La Prohibition a tué cette utilisation créative des glaçons, mais nous sommes en train d’y revenir” .
 

10 crêperies pour la Chandeleur à New York

(Mis à jour avec ajout sur Ladurée en fin d’article) A la Chandeleur (2 février), tradition oblige, les crêpes s’invitent dans nos assiettes, y compris à New York. Voici nos adresses pour vous régaler. Comme toujours, vos recommandations sont les bienvenues.

Spécialement pour la Chandeleur, Ladurée (398 West Broadway) ajoute la crêpe à son menu. Et pas n’importe laquelle, celle qui a vraiment le goût de crêpe française, à la fois légère et fondante. Si vous tombez sur l’hôtesse un peu snob à l’entrée, ne vous découragez pas, vous vous ferez chouchouter à l’intérieur. Vous pourrez opter pour la crêpe pistache (pâte parfumée à la pistache, accompagnée d’une mousse pistache) ou pour la crêpe nature accompagnée de sucre, de confitures ou d’un nutella fait maison… Attention, vous risquez de finir le pot ! (en plus il est light!)  Comptez 8,5$ les trois petites crêpes. Du 2 au 8 février.

Situé dans Chelsea Market (425 W 15 st), Bar Suzette offre une jolie palette de crêpes. La carte propose des saveurs salées originales comme la truffe (truffe-mozzarella ou truffe-humus), une recette pommes-brie ou poire-noix-gorgonzola. Côté sucré, l’établissement mise sur des douceurs classiques combinées comme nutella-fraises-banane ou chocolat-noix de coco. Les crêpes peuvent être faites sans-gluten. Comptez entre 5 et 13$.

BySuzette, à ne pas confondre avec l’établissement ci-dessus, est né au printemps dernier. Les deux jeunes français fondateurs de l’affaire nous disaient fièrement que leur farine vient tout droit de Bretagne. Les prix sont raisonnables (6 à 7$ en salé, 3 à 6$ en sucré) pour ce “Chipotle” de la crêpe dont cette première boutique de Tribeca (86 Chambers Street) devrait la première d’une chaîne.

Les financiers de New York ont droit eux aussi à une pause crêpe. Situé au cœur de Wall Street (17 South William Street), Crêpes du Nord prépare ses galettes plates à base de farine organique. Les associations ne sont ni trop simples ni trop fantaisistes : poulet-asperge ; œuf sur le plat-jambon-gruyère ou encore jambon de parme-ricotta-roquette. La crêpe benedict (oeufs pochés, jambon, fromage et sauce hollandaise) est servie en brunch le week-end. Pour les sucrées, en plus des accompagnements traditionnels (nutella, sucre..), sont proposés de la glace à la vanille, du chocolat blanc ou encore des marshmallows. Comptez entre 7 et 14$.

Crêperie NYC (112 Macdougal St) ne paye pas de mine, et pourtant… le goût est au rendez-vous ! Vous n’y allez pas pour lézarder pendant des heures, la crêpe y est plutôt à emporter. Fondante, légèrement grasse, elle se rapproche des crêpes que l’on connait. Avec un petit goût inattendu que l’on ne saurait définir. En terme de choix, posez un jour de congé pour vous décider parmi les 57 recettes : brie-dinde-tapenade d’artichaut- basilic ou tiramitsu-fraises-nutella-chantilly ? Les moins intrépides trouveront leur bonheur dans la catégorie dédiée au chocolat ou opteront pour la crêpe suzette (jus de citron pressé, caramel et Grand-Marnier). Comptez entre 5 et 12$. Autre boutique dans le Lower East Side (135 Ludlow Street).

Situé dans East Village, Crooked Tree Crêperie (110 Saint Marks Place) est un café-crêperie-restaurant qui offre, en plus de quelques salades, une sélection de six crêpes. A base de thon, de merguez ou de jambon pour les salées. Confitures, crème de marron ou douceur de lait fait maison pour les sucrées. Comptez entre 5 et 9$.

A Chelsea, dans East Village ou à commander si vous êtes au bureau, vous pouvez opter pour les douceurs bio de Golden Crepes. Vous y retrouverez les traditionnelles jambon-gruyère, oeuf-champignons, mais aussi une aux boulettes de viande ou au chorizo. Dans la liste des sucrées, l’établissement préfère les recettes classiques à l’excentricité : chocolat, fruits rouges ou encore miel. Mais celle au beurre de cacahuette y a tout de même sa place. Comptez entre 6 et 10$.

En passant devant Eight Turn Crepes (55 Spring Street), vous pensez qu’il s’agit d’une énième boutique de contrefaçon culinaire française. Certes, mais le résultat n’est pas si mal ! La pâte est plutôt croustillante et la garnir abondante. N’y allez pas pour déguster une crêpe bretonne traditionnelle car il s’agit plutôt d’une adaptation américaine : c’est la porte ouverte à toutes les garnitures ! La “chicken thai” par exemple contient à elle seule poulet, salade, concombres, carottes, sauce thai, sauce wasabi-tofu et graines de sésame. Les sucrées sont aussi délurées, comme la NY Blueberry Cheesecake. La Lychee Valentine est plus sobre mais assez sucrée. Comptez entre 7 et 10$.

Vive la crêpe, comme son nom l’indique, est spécialisée dans la crêpe. Et pourtant, on n’a pu s’empêcher d’être déçu de sa pâte peu goûteuse. Cette fameuse déception de ne pas retrouver les saveurs d’un plat français quand on cuisine avec des produits américains. L’établissement de Soho est mignon avec sa décoration d’intérieur de chalet et l’on se sent rassasié mais les prix sont trop élevés pour le résultat. Comptez entre 7 et 10$. Autres établissements : Plaza, Upper West Side, Union square.

Crêpes et Délices, la nouvelle crêperie de l’Upper West Side (124 West 72th Street, entre Broadway et Columbus Avenue) propose elle une crêpe spéciale pour la Chandeleur: pâte à crêpe chocolatée avec un nappage chocolat blanc et fraises fraiches.
Mise à jour: Ladurée précise que l’hôtesse mentionnée dans la critique ne travaille plus pour l’entreprise.

Portes-ouvertes à la maternelle bilingue Arc-en-Ciel

Il reste quelques places ” . Arc-en-ciel et sa fondatrice, Vanessa Handal-Ghenania, organisent une heure de portes-ouvertes, mardi 3 février, pour faire connaitre cette nouvelle maternelle bilingue de l’Upper East Side.
Mme Handal-Ghenania, une maman polyglotte née à Port-au-Prince (Haïti) et passée par les Pays-Bas, a lancé Arc-en-Ciel en lieu et place d’une autre pre-school, le Petit Paradis, pour répondre à la demande de parents francophones et francophiles, nombreux aux abords du Lycée français de New York. Elle est à l’origine d’une autre “pre-school” bilingue, les Petits Poussins, à Harlem.
L’objectif est que les enfants aient les fondations pour intégrer une école primaire francophone, explique-t-elle. J’ai fait toute ma scolarité dans les lycées français. C’est un système stable qui donne aux enfants une grande confiance en eux-mêmes” .
A la rentrée de septembre, l’école comptera deux classes (petite et moyenne sections de maternelle), composée de quinze élèves chacune. Ils seront encadrés par deux enseignants, un francophone et un anglophone.
L’école, qui a ouvert en janvier, compte des élèves français, américains et d’autres nationalités. Elle suit le programme de l’Education nationale française et prévoit d’offrir trois journées de cours en français et deux en anglais à partir de septembre.
L’école proposera également un camp d’hiver du 9 au 13 février de 8h30 à 15h30 pour un coût de 400 dollars.