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Prix du pétrole : les groupes pétroliers français aux US dans l'attente

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La baisse du prix du pétrôle fait déjà des victimes. « En réponse aux prix abaissés de la marchandise et à des dépenses d’exploration de production anticipées à la baisse en 2015, Schlumberger a décidé de réduire son effectif total » d’environ 9.000 personnes sur un total de quelque 120.000 collaborateurs pour une économie estimée à 296 millions de dollars.
Alors que les Etats-Unis s’interrogent sur les conséquences de la baisse des prix du pétrole sur son industrie pétrolière, cette petite phrase glissée par le leader mondial des services pétroliers dans l’annonce de ses derniers résultats a fait couler beaucoup d’encre. Elle fait suite à d’autres annonces de suppressions de postes par Halliburton, Baker Hugues (qui sont par ailleurs en voie de rapprochement), Apache Corporation, mais aussi BP et Conoco Phillips.
Mais à Houston, où ces multinationales emploient de nombreux expatriés, « on ne voit pas de familles partir en masse pour le moment, et on reçoit toujours autant de demandes d’information », témoigne Maryline Chepda, la présidente de l’accueil francophone de la ville, Houston Accueil.
Du côté de l’ancienne Société de prospection électrique (l’actuelle Schlumberger, présente dans plus de 80 pays dans le monde), « on ne peut divulguer aucun détail » de la répartition des suppressions de postes et ce « pour quelque région que ce soit ». Mais on précise que les « réductions » sont «  en cours et devraient être achevées au cours du premier trimestre 2015 ».
Les résultats d’autres multinationales françaises comme Total et CGG étant attendus pour les prochaines semaines, la main-d’œuvre francophone de l’industrie pétrolière américaine devrait donc être rapidement fixée sur son sort.
Mais « l’impact de la baisse des prix du pétrole pour CGG devrait être limitée aux Etats-Unis car nous avons anticipé et pris des mesures pour limiter les conséquences de la crise de l’exploration dès la fin 2013 et CGG a fortement réduit le nombre de ses expatriés au Texas », indique d’ores et déjà une porte-parole de CGG.
« Il y a toujours des consolidations dans les périodes de baisse d’activité. Dans les six à douze mois qui viennent, il faut s’attendre à des départs à la retraite anticipés, des fusions, ainsi que des licenciements, car les entreprises cotées ne peuvent pas se permettre d’annoncer des pertes. Mais l’économie texane s’est considérablement diversifiée depuis 1986 (date de la dernière baisse majeure des cours du pétrole) et les entreprises sont mieux préparées à une baisse soudaine des prix », analyse pour sa part l’économiste Ed Hirs,  professeur à l’université de Houston, directeur de l’entreprise de prospection Hillhouse Resources et administrateur de la Chambre de commerce franco-américaine de Houston. Il s’exprimera prochainement sur le sujet dans le cadre d’un déjeuner de décideurs économiques franco-américains de la région de Houston (sur invitation).
« Moins 60% en sept mois : la baisse du prix du baril est impressionnante, mais pas sans précédent, et par le passé, le marché a démontré sa forte capacité d’adaptation », appuie Geoffroy Petit, le président de la Chambre de commerce franco-américaine et ex-PDG de Total Petrochemicals USA, aujourd’hui partenaire du cabinet de recrutement Amrop-Seeliger & Conde. « Cette adaptation passe par des efforts lourds: reports de projets, réductions coûts, consolidations, fusions d’entreprises… »
Mais « dans le passé, l’industrie pétrolière, et les majors en particulier, ont fait preuve d’une remarquable capacité à résister ». Alors même si « on n’arrête pas un champ de pétrole » et que « dans l’immédiat, les majors souffriront, avec des trésoreries réduites par dizaines de milliards de dollars (…) les petits acteurs seront davantage touchés » et « des rachats de sociétés devraient suivre, avec de bonnes affaires en perspective », prédit Geoffroy Petit. Business as usual, en somme.
 

Trois jours à: Seattle

Réputée pour l’humidité de son climat, Seattle ne se résume pas à ses nuages.
Prisée par les plus grandes fortunes du pays (Bill Gates, Paul Allen, Jeff Bezos) et abritant les sièges sociaux des plus grandes entreprises (Amazon, Starbucks, Nordstrom, Getty Images, Expedia, etc.), la ville est aussi l’une des plus progressistes : légalisation du mariage gay, de la marijuana, salaire minimum à 15$/h ou encore taxe sur la nourriture gâchée et non recyclée !
Ces atouts professionnels et avancées sociétales lui permettent de connaître la plus forte expansion démographique des Etats-Unis. Les nouveaux habitant y bénéficient d’une économie florissante, mais aussi d’une vie culturelle, artistique et culinaire en ébullition, à l’image du “Public Market” où les habitants se pressent pour faire le plein de produits venus directement des producteurs.

  • Day 1

Pour découvrir Seattle, il faut se lever tôt et de se mêler à la foule des commerçants venant exposer leurs marchandises sur les étals du Public Market (Second Avenue & Pike Street). Poissons et crustacés fraîchement pêchés, fruits et légumes, épices, fleurs… proposent une explosion de senteurs et de couleurs depuis sa création en 1907. Autour de ce marché, fromagers, restaurants et cafetiers se sont installés, dont le tout premier Starbucks (Pike place & 1st) créé en 1971.
Une fois les paniers remplis, il convient de descendre sur le front de mer. Face à Elliott Bay d’où les ferries enchaînent les traversées vers Tillicum village ou West Seattle, les différents “piers” accueillent le musée des gardes-côtes (1519 Alaskan Way South), l’Edgewater Hotel (2411 Alaskan Way), où séjournèrent les Beatles en 1965, ou le Waterfront Park (1301 Alaskan Way). Après un détour par le Ye Olde Curiosity Shop (1001 Alaskan Way), un arrêt au restaurant Elliott’s (sur le Pier 56, le long de Alaskan Way) offre un aperçu culinaire des meilleurs produits de la mer. La digestion s’effectue ensuite au caroussel de Miner’s Landing (sur le Pier 57), avec montée dans la Great Wheel ou la visite du Seattle Aquarium.

  • Day 2

Après avoir senti battre le coeur de la ville, il est temps de s’intéresser aux quartiers historiques avec Pioneer Square, au Nord. Entre la Smith Tower (506 2nd Ave) et le Klondike Gold Rush Museum (319 2nd Ave S.), façades anciennes, galeries surranées et statues confèrent à la ville un goût européen venu des premiers colons. Plusieurs fois inondé, le quartier fut délaissé, de même que les caves des habitations, d’où l’organisation à travers celles-ci d’un original Underground Tour (608 1st Ave).
Chinatown (South Dearborn St.) se dresse à deux pas, soulignant l’importance de cette communauté représentant 16% de la population. Depuis ce quartier, les amateurs de sports bénéficient d’une vue imprenable sur les stades de soccer, baseball et football américain (800 Occidental Ave S.), où officient les Seahawks, champions en titre..
Départ ensuite vers le sud ultramoderne et le Seattle Center (305 Harrison St.). En plein travaux du fait de l’installation des nouveaux locaux d’Amazon, mais aussi de la fondation Bill Gates, il accueille la Space Needle (400 Broad St.), emblème de la ville. Construite en 6 mois en 1962, la tour n’a cessé d’évoluer, devenant un centre d’innovation pour les nouvelles technologies. Depuis son sommet, la vue sur la ville est impressionnante.
A ses côtés, l’EMP ( 325 5th Ave N.) abrite un musée de la musique autour des trois célébrités locales (Jimi Hendrix, Nirvana et Macklemore), mais aussi des galeries consacrées à la science fiction et aux films d’horreur. Pour se remettre de ces émotions, le Chihuly Garden & Glass (305 Harrison St.) propose un peu de poésie avec ses gigantesques créations en verre.

  • Day 3

Afin de terminer ce séjour en beauté, l’expérience unique d’un vol en hydravion s’impose. L’embarquement dans l’un de ces appareils de dix places s’effectue à partir de Lake Union (950 Westlake Ave N.), avec plus d’une vingtaine de destinations au choix. Il convient d’opter pour un vol de 35 minutes vers la pittoresque San Juan Island. Sur place, une visite de l’île offre une nature sauvage et des vues à couper le souffle, mais surtout une succession d’observatoires pour apercevoir les orques et baleines. Ceci peut aussi s’effectuer depuis le bateau du capitaine Hobbes Buchanan, un Anglais passionné et protecteur de ces espèces menacées.

  • À savoir

Avant de partir : la page Visit Seattle
Hôtels : Inn at the Market (86 Pine St, 250$/nuit), au cœur de la ville. Marriott (2100 Alaskan Way, 160$/nuit). Motif Seattle (1415 Fifth Avenue, 160$/nuit).
Déjeuner : Seastar (205 108th Ave NE. Suite 100 Bellevue), Palomino (1420 5th Avenue), Henry’s Tavern (1518 1st Ave S).
Dîner : Dahlia Lounge (2001 4th Avenue), Skycity restaurant (400 Broad Street), Palace Kitchen (2030 5th Avenue), Lola (Hotel Andra, 2000 4th Avenue).
Visiter : Space Needle, EMP Museum, Chihuly Garden & Glass, Chinatown, Pike Public Market.
Transports : Seattle Monorail (5th Avenue and Pine Street), Emerald City Trolley (un tramway à l’ancienne circulant en centre ville et permettant de découvrir les meilleures attractions :  720 South Forest Street).

A quand les statistiques éthniques en France?

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La France est divisée. C’est du moins ce qu’a dit Manuel Valls lors de ses voeux à la presse, le 20 janvier. Pour lui, le pays vit dans une situation d'”apartheid territorial, social et ethnique” .
L’occasion était trop belle pour le New York Timesqui s’est empressé de commenter les dires du premier ministre français. C’est “un choc pour un pays qui, il y a un peu plus d’une semaine, s’était rassemblé par millions dans un élan de solidarité” , explique le quotidien, faisant allusion aux manifestations suite à l’attentat de Charlie Hebdo.

"Candide" de Voltaire en chansons dans la Bay Area

“Candide ou l’Optimisme” de Voltaire est l’un des plus grands classiques de la littérature française. Vous avez dû le lire et le relire à l’école, mais l’avez-vous déjà écouté en chansons ? Une version opéra de cette oeuvre sera présentée dans divers lieux de la baie de San Francisco.
Paru pour la première fois en 1759, “Candide” est un conte philosophique. Voltaire y dépeint les travers de la noblesse et de la guerre à l’aide de son héros d’une étonnante naïveté. Candide est un jeune garçon, qui vit en Westphalie. Avec son maître philosophe Pangloss, il apprend à vivre dans le “meilleur des mondes possibles”. Jusqu’au jour où il commet l’irréparable, en embrassant la fille du baron qui l’héberge.
Il se retrouve livré à lui même, et va découvrir malgré lui le monde réel. Entre deux guerres, Candide tente de retrouver sa belle Cunégonde. Une quête qui va s’avérer plus périlleuse et délicate que ce que Candide aurait pu imaginer.
Dans cette version musicale, les chanteurs et l’orchestre vous mèneront aux quatre coins du monde, au gré des pérégrinations du jeune Candide.
Le spectacle sera joué au Yerba Buena Center for the Arts Theater de San Francisco, au Lesher Center for the Arts de Walnut Creek, et au Mountain View Center for Performing Arts de Mountain View. Le tout jusqu’au 22 février.

Lara Fabian en tournée américaine en mars

Lara Fabian s’offre une tournée nord-américaine en mars. La star de la chanson passera par Atlantic City (le 21), Montréal (le 23), Toronto (le 26), Hollywood en Floride (le 28), Beverly Hills (le 31) et Vancouver (le 2 avril).
Ses fans new-yorkais pourront la retrouver dès le 31 janvier au Barclays Center à Brooklyn, où elle fera une apparition au concert du compositeur russe Igor Krutoi et son orchestre. Un spectacle évènement pour la communauté russo-américaine auxquels participeront aussi plusieurs chanteurs russes.
Née en Belgique, Lara Fabian a signé quelques grands tubes des années 90 et 2000 – “Je t’aime”, “Tout”, “J’y crois encore”… Elle a vendu quelque 20 millions de disques dans le monde.

Un nouveau Français signe chez les New York Red Bulls

Le défenseur Ronald Zubar rejoint les New York Red Bulls. L’ancien club de Thierry Henry l’a annoncé mardi.
Le Guadeloupéen retrouvera les Français Damien Perrinelle, qui finalement reste avec le club après quelques incertitudes, et le milieu offensif Péguy Luyindula. Il commencera l’entrainement “prochainement“, indique le club, après avoir passé la traditionnelle visite médicale et obtenu son visa.
Zubar évoluait jusqu’à présent dans le club d’Ajaccio. C’est la première expatriation américaine pour ce joueur qui a débuté sa carrière en Ligue 2 à Caen, avant de rejoindre l’Olympique de Marseille et le club anglais de Premier League les Wolverhampton Wanderers. A 29 ans, il a aussi joué avec l’équipe de France des moins de 16, 17, 18 et 21 ans.

Une moutarde franco-californienne: le pari d'un Bourguignon

Marc Désarménien, patron des moutardes Fallot, est un Bourguignon pure souche, amoureux de son terroir. Il s’est attaqué au marché nord-américain à la fin des années 1980, et depuis, les chiffres à l’export se sont multipliés. Entre 2013 et 2014, sa société a connu une croissance de 30% aux Etats-Unis.
Il y a trois mois, une nouvelle moutarde a fait son apparition parmi les créations Fallot: la moutarde au pinot noir de Californie. « C’est une sorte de fusion entre les savoir-faire bourguignons, français et nord-californiens, car le pinot noir utilisé est celui du vignoble de la Napa. Elle se savoure avec une escalope de poulet, un magret de canard ou des légumes poëlés », explique cet épicurien.
Petit fils de moutardier – son grand-père, Edmond Fallot, a repris l’entreprise en 1928 – Marc Désarménien n’a eu de cesse de mêler modernité et tradition. « Nous ne sommes plus que quatre moutardiers en Bourgogne, représentant 90% de toute la production française, première productrice d’Europe. Les Etats-Unis sont les premiers producteurs au monde, mais notre moutarde, qui s’est déclinée aux goûts du nouveau continent, plaît énormément », affirme le patron de Fallot, qui dès le départ a lancé des moutardes adaptées aux goûts des Américains.
D’ailleurs, des produits lancés spécialement pour les Etats-Unis, comme la moutarde au miel et vinaigre de balsamique, que l’on peut trouver ici dans les Gourmet Stores, sont aujourd’hui des produits phares en France. « Comme quoi un produit inventé pour une région du Monde peut revenir sur son propre terroir et avoir une seconde vie », observe-t-il.
Mais plus qu’une moutarde, c’est l’histoire d’une fabrication traditionnelle que le chef d’entreprise veut vendre. « Nos graines de moutarde proviennent principalement de notre région Bourgogne et celles-ci sont écrasées de façon lente à la meule de pierre », explique-t-il. A Beaune, il a ainsi monté des parcours touristiques liés à la moutarde.
Ces visites intéractives et ludiques, où l’on découvre les techniques de transformation de la graine en moutarde et qui se terminent par une dégustation dans un bar à moutardes, ont séduit DeLoach Vineyard, l’un des vignobles de Jean-Charles Boisset à Santa Rosa. Le domaine a ainsi ouvert, en partenariat avec Fallot, un parcours dédié à la moutarde dans la Napa Valley.
Le site de Fallot

8 informations utiles pour avoir l'air malin devant le Super Bowl

Vous ne comprenez rien au Super Bowl? Pas grave. L’important, c’est de sortir quelques anecdotes bien senties au bon moment, et vous ferez illusion.

Si vous lisez French Morning, vous connaissez déjà les règles du foot américain. Voici à présent quelques informations utiles sur la grande compétition du 1er février.

1. S’il pleut, les Patriots vont probablement gagner

Le 1er février, les Seattle Seahawks, vainqueurs du dernier Super Bowl, tenteront de conserver leur titre face aux New England Patriots de Boston et soulever une nouvelle fois le Vince Lombardi Trophy. Les Patriots disputeront le Super Bowl pour la sixième fois depuis 2000. Les champions de Seattle, qui ont démarré les playoffs avec une série de six victoires, vont miser sur leur défense, la meilleure de la ligue. Mais ils pourront également compter sur leur “running back” Marshawn Lynch et leur “quarterback”(joueur qui dirige l’attaque) Russell Wilson, deux joueurs qui ont réalisé de belles performances cette année.

En face, les Patriots comptent dans leurs rangs la star Tom Brady, qui disputera son sixième Super Bowl, un record pour un “quarterback”. Rob Gronkowski est aussi un joueur à suivre. Samedi dernier, le New York Times notait que les Patriots excellaient lorsque les conditions climatiques étaient mauvaises (80% de victoires). Avant de prendre les paris, il vous faudra donc surveiller le ciel au dessus du stade de l’Université de Phoenix, dans l’Arizona.

2. Super Bowl: un boulet?

Ce n’est pas la première fois que Glendale accueille le Super Bowl: la ville avait déjà ouvert ses portes à cette grand messe en 2008. Mais le maire de la ville a expliqué à CBS qu’accuellir la compétition n’était pas une si bonne affaire que ça. En raison du coût du dispositif de sécurité, la ville aurait perdu 1,6 million de dollars en 2008 et s’attend à un manque à gagner de 2 millions cette année (avec un coût de 2,5 millions-3 millions de dollars pour la sécurité). Manque de pot: les législateurs de l’Arizona ont rejeté une mesure qui aurait couvert la moitié des dépenses de sécurité de la ville.

3. 3.220 dollars le ticket moyen

Le prix moyen du ticket vendu sur le site StubHub était de 3.220 dollars, contre $3.715 pour le Super Bowl de l’an dernier. Mais selon le vendeur en ligne spécialisé dans les évenements sportifs, les ventes sont en hausse de 91% par rapport à l’an dernier, ce qui pourrait faire de ce Super Bowl l’un des plus lucratifs de l’Histoire.

4. Combien gagnent les joueurs?

Selon un article de CNBC, les joueurs qui perdront le Super Bowl empocheront chacun un bonus de 49.000 dollars, contre 97.000 pour les vainqueurs. Pour les deux equipes, le salaire moyen est de 2,1 million de dollars selon CNBC et le salaire median d’environ 765.000 dollars.

5. Le show de la mi-temps

La chanteuse américaine Katy Perry et la légende du rock Lenny Kravitz succèderont à Bruno Mars et aux Red Hot Chili Peppers pour assurer le show du “half-time”. Le concert le plus regardé de l’année a réuni plus de 115 millions d’Américains derrière leur petit écran l’an passé. Le Super Bowl et le concert seront retransmis dans le monde entier. Pepsi sera pour la troisième année consecutive le sponsor du show.

6. Le « Deflategate »

Le dernier scandale d’une longue série qui a agité la NFL cette saison met en cause des ballons dégonflés. Pour chaque match, ce sont les équipes elles-mêmes qui fournissent les ballons quand elles sont en phase d’attaque. Or, à l’issue de la demi-finale remportée 45-7 par les New England Patriots contre les Colts d’Indianapolis le 18 janvier,  la NFL à découvert que onze des douze ballons fournis par les Patriots étaient sous-gonflés de deux pounds (0,90 kg), ce qui est censé donner un avantage au quarterback, qui peut ainsi mieux manipuler la balle. L’entraineur de l’équipe et son “quarterback” vedette, Tom Brady, ont affirmé n’être au courant de rien et n’avoir rien remarqué pendant la rencontre.

7. Le prix des pubs

33. C’est le nombre de marques qui ont déboursé 4,5 millions de dollars pour 30 secondes (prix record fixé par NBC) pour apparaître pendant les publicités du Super Bowl. Certaines d’entre elles ont fait appel à des célébrités : le séduisant Pierce Brosnan sera au volant de la Kia Sorento, un modèle du constructeur automobile Kia. Bryant Gumbel et Katie Couric, eux, apparaitront à bord de la nouvelle voiture électrique de BMW. La reine de la télé-réalité américaine et des selfies Kim Kardashian, recrutée par T-Mobile, rivalisera avec les anges de Victoria’s Secret. McDonald’s, Universal Pictures avec Jurassic World et Budweiser misent, eux, sur d’autres surprises. Ceux qui ont suivi le Super Bowl l’an dernier se souviennent de l’adorable chiot mis en scène par la marque de bière. Cette année, l’histoire continue puisque Budweiser demandera aux téléspectateurs d’aider à retrouver le petit chien… En récompense : des tickets pour le prochain Super Bowl !

8. Le meilleur joueur de l’année

Le titre de MVP (Most Valuable Player ou joueur de l’année) reviendra certainement cette année au “quarterback” Aaron Rodgers des Parkers de Green Bay (le MVP est presque toujours un “quarterback”). Aaron, qui a déjà été élu MVP pour la saison 2011, est de nouveau considéré comme le meilleur “quarterback” de la ligue par les commentateurs. Il a notamment réussi 38 “touchdowns”. Les titres seront annoncés la veille du Super Bowl.
J.J. Watt, défenseur des Texans de Houston devrait être élu meilleur défenseur de l’année. Pour beaucoup, Watt est même un sérieux prétendant au titre de MVP. Excellent en défense, et constant tout au long de la saison, le joueur des Texans a déjà reçu le titre de défenseur de l’année 2012.

4 bons plans pour bruncher à Miami

A Miami encore plus qu’ailleurs, le brunch est LA tradition du week-end, l’étape indispensable avant de profiter d’un après-midi au soleil. Les options sont nombreuses, tout comme les attrape-touristes ! French Morning vous propose sa sélection des bons plans brunches à Miami, rapport qualité-prix garanti.
4. Buena Vista Deli (Design District)
Situé dans un des quartiers les plus “tendance” de la ville, le Buena Vista Deli est une des meilleures adresses pour bruncher à Miami et attire une importante clientèle d’habitués. Créé par deux Français, le deli propose une cuisine simple et délicieuse à des prix imbattables, ainsi qu’un vaste choix de pâtisseries (l’endroit est aussi une boulangerie et depuis peu, une chocolaterie). L’accueil est par ailleurs très chaleureux, les propriétaires mettant un point d’honneur à saluer leurs clients. On vous recommande le combo sandwich-salade et le combo quiche-salade, avant de vous laisser séduire par la vitrine des desserts !  Buena Vista Deli, 4590 NE 2nd avenue, Miami FL 33137 ; 8-12$
3. Le Peacock Garden Cafe (Coconut Grove)
A mi-chemin entre la marina de Coconut Grove et le quartier animé de CocoWalk, le Peacock Garden Cafe dispose d’une vaste terrasse ombragée, idéale durant les chaudes journées d’été à Miami. Le décor est romantique, les plats à la fois simples et raffinés. Mais on y vient aussi pour les célèbres boissons maison. Ne repartez pas sans avoir essayé le « Berry Mimosa » ou la « Basil Lemonade ». Attention toutefois à ne pas arriver trop tard le week-end, le brunch est servi jusqu’à 14h30. Peacock Garden Cafe, 2889 McFarlane Road, Coconut Grove FL 33133 ; 20-25$
2. Le News Cafe (South Beach)
Difficile de s’y retrouver parmi tous les restaurants qui animent la célèbre Ocean Drive, au cœur du quartier Art Deco de South Beach et à seulement quelques enjambées de la plage. Si l’on devait n’en retenir qu’un, ce serait le News Cafe, populaire auprès des touristes comme des locaux. On y vient pour sa terrasse calme en retrait des passants et son « Breakfast Special » à 11,50 dollars. News Cafe, 800 Ocean Drive, Miami Beach FL 33139 ; 10-15$
1. Le Nexxt Cafe (South Beach)
Tout comme Ocean Drive, Lincoln Road regorge de restaurants aux menus équivalents et à la qualité souvent décevante. Le Nexxt Cafe fait toutefois la différence grâce à une carte originale et des prix raisonnables. Le brunch, servi uniquement le dimanche, est à l’image du reste du menu : les classiques du restaurant américain accompagnés de plats typiques d’Amérique Latine (les Green Chilaquiles) et du Sud des Etats-Unis (le Crab Hash). C’est excellent et très copieux, n’hésitez pas à demander une « box » pour emmener ce que vous n’arriverez  pas à terminer. Nexxt Cafe, 700 Lincoln Road, Miami Beach FL 33139 ; 15-20$

Les 3 étapes d’un investissement immobilier pour expatrié

(Article partenaire) Vouloir investir en France lorsque l’on est expatrié est un des projets d’investissement les plus répandus.
En effet, le faible risque financier et l’opportunité d’investir dans la pierre font de l’immobilier un des placements les plus intéressants du moment. Mais quelles sont les étapes d’un projet  immobilier ? Comment évaluer son budget ? Comment acheter depuis l’étranger ? MyExpat, spécialiste de l’immobilier pour expatriés, répond à toutes vos questions.
1. Préparer votre projet
Préparer son investissement immobilier lorsque l’on est expatrié, c’est d’abord se demander pourquoi on souhaite investir dans l’immobilier,  identifier quel est son projet : préparer sa retraite, acheter un pied à terre, anticiper le retour en France de l’un de ses enfants… etc. Cette étape est importante car elle vous permettra de démarrer votre projet sereinement.
Il est ensuite intéressant de commencer à vérifier si vous pouvez emprunter et combien vous pouvez emprunter en fonction de votre situation professionnelle : type de contrat, taille de l’employeur, rémunération, charges et taux d’endettement sont les principaux critères déterminants.
2. Déterminer votre budget
Déterminer son budget est probablement l’une des étapes les plus importantes avant de se lancer, surtout lorsque l’on est expatrié. Vous devez savoir que deux paramètres vont déterminer votre budget : votre apport personnel et votre capacité d’emprunt. La démarche n’est donc pas évidente, mais reste déterminante pour la suite de votre projet.
L’apport personnel permet en général de payer les frais liés à l’investissement (frais de notaire, frais bancaires, honoraires de recherche, frais d’agence) ainsi qu’une partie de la valeur de l’appartement. Il vous faudra donc un apport minimum (20% en général) pour pouvoir vous lancer dans un projet d’investissement immobilier.
3. Choisir entre un studio ou un deux pièces
Lorsque l’on est expatrié, il est souvent compliqué de bien connaître le marché immobilier en France et le choix du type de bien à acheter  se pose rapidement. Il sera souvent la conséquence logique de votre budget, et acheter un studio en étant expatrié s’avère être une bonne solution, mais au delà d’un certain niveau, il peut être intéressant d’acheter un 2 pièces qui vous assurera moins de rotation au niveau de vos locataires : de jeunes couples en général, limitant ainsi le risque locatif puisque le loyer est payé par deux personnes.
Investir dans l’immobilier depuis l’étranger est donc moins évident qu’on ne le pense et nécessite de passer du temps dans la préparation et le suivi de votre projet. N’hésitez donc pas à nous contacter pour en discuter, nous sommes là pour vous représenter en France et organiser vos projets d’expatriés.
Vous en êtes au stade de réflexion ? Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir nos informations et conseils ici
Florent VAUDELIN
CEO
My Expat (site ici)
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Le film controversé "Timbuktu" débarque aux Etats-Unis

“Timbuktu” a fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours. Déprogrammé puis reprogrammé à Villiers-Sur-Marne, sa sortie aux Etats-Unis, elle, est bel et bien prévue pour le 28 janvier (voir les dates ci-contre).
Ce film d’Abderrahmane Sissako fut récemment nominé aux Oscars, dans la catégorie du meilleur film étranger. L’histoire se passe dans le nord du Mali (où sa projection n’a d’ailleurs pas été autorisée). Dans un petit village, les habitants doivent se plier aux règles d’un petit groupe d’islamistes radicaux qui font régner “la loi de Dieu”.
Dans ce quotidien plein d’interdits, femmes, hommes et enfants tentent de vivre le plus normalement possible. Le ballon leur est confisqué parce qu’on ne doit plus jouer au foot ? Qu’à cela ne tienne, ils joueront sans.
En dehors du village, vivent Kidane et sa petite famille. Ils mènent une vie paisible, occupée par leur troupeau de vaches. Jusqu’au jour où l’une d’entre elles se fait assassiner…
En dépit de quelques lenteurs, Abderrahmane Sissako signe ici un film touchant, puissant. A travers ses personnages, il propose une réflexion sur l’intégrisme islamique et sa compatibilité avec le Coran. Il dénonce aussi l’absurdité de certaines règles imposées au nom de la Charia.
Le réalisateur insiste aussi avec force sur la place des femmes dans une telle “dictature”. Mariées de force, épiées, condamnées à porter en permanence le voile, des gants et des chaussettes, celles-ci sont peu à peu privées de toutes leurs libertés.
 
 

Yasmina Reza dévoile son dernier roman à New York

L’auteur aux multiples facettes Yasmina Reza viendra présenter à New York son dernier roman, intitulé Heureux les Heureux. Elle en parlera les 9 au 11 février, au Buttenwieser Hall du 92Y puis à la librairie Albertine.
Dans sa jeunesse, Yasmina Reza étudie le théâtre et la sociologie à Nanterre. A sa sortie de l’école, elle se met à écrire. C’est en 1994 qu’elle est révélée grâce à sa pièce Art. A l’époque, ses oeuvres sont uniquement jouées en France, et un peu aux Etats-Unis. Aujourd’hui, elles parcourent le monde, entre Berlin, Vienne, Stockholm et bien d’autres. Ses écrits ont d’ailleurs été traduits dans pas moins de 35 langues
Après un livre sur la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, Yasmina Reza revient à son premier amour : le théâtre. Elle adapte Le Dieu du Carnage, avec  Isabelle Huppert en tête d’affiche. Cette adaptation lui vaudra une collaboration avec Roman Polanski, qui fit appel à elle pour élaborer le scénario de son film Carnage.
Comme si ce succès ne lui suffisait pas, Yasmina Reza joue aussi dans des films, et écrit des romans. Heureux les Heureux consiste en un ensemble de vingt monologues plein d’humour et de sarcasme. L’auteure y dépeint le matérialisme et l’immaturité des uns et des autres avec pessimisme.