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Le groupe Accor déménage à Miami

Bye bye New York et Dallas, bonjour Miami ! Le célèbre groupe hôtelier français Accor inaugure en ce début d’année son nouveau siège social pour l’Amérique du Nord, l’Amérique Centrale et les Caraïbes à Miami. L’entité nouvellement créée rassemble les activités d’Accor historiquement installées à Dallas et New York : ventes, support et opérations.
Si la ville de Miami a été choisie, c’est pour sa position géographique stratégique aux portes de l’Amérique latine, connectée à toute l’Amérique du Nord comme à l’Europe. Ce déménagement permet par ailleurs à Accor de se rapprocher de ses bureaux brésiliens de Sao Paulo gérant l’Amérique du Sud.
“Rassembler toutes nos opérations à Miami va nous permettre de développer plus de synergies entre nos différents départements, d’accélérer notre processus de décision et d’être plus efficaces”, témoigne Dominique Colliat, vice-président exécutif pour Accor Amérique du Nord, Amérique Centrale et Caraïbes, dans un communiqué.
En 2014, Accor avait démarré sa restructuration en ajoutant l’Amérique Centrale et les Caraïbes au portfolio de sa division Etats-Unis et Canada. Le leader français confirme ainsi sa stratégie de consolidation sur le continent américain et entend par ailleurs développer sa présence dans la région, comme l’explique Roland de Bonadona, Président d’Accor Americas : « Notre installation à Miami témoigne de notre volonté de nous engager à long terme dans la région et de renforcer nos activités».
Un projet déjà bien engagé et qui devrait notamment se traduire en 2015 par l’ouverture du premier hôtel Sofitel au Mexique, le Sofitel Reforma au cœur de la capitale Mexico D.F.

A Larchmont, les "French louveteaux" ont les crocs

Lorsqu’il s’est installé aux Etats-Unis l’année dernière, Romain Lizé voulait que ses trois enfants deviennent scouts. Il a cherché aux alentours de chez lui, dans le Westchester, mais n’a rien trouvé de convaincant.
En avril, il a envoyé un e-mail à son réseau proposant la création d’un groupe de scouts francophones, à Larchmont. Le message a circulé dans la communauté française – parents des écoles bilingues, membres de l’association Westchester Accueil – soulevant une vague d’enthousiasme.
Résultat: pour cette première année, Romain Lizé compte 75 enfants inscrits, âgés de 7 à 12 ans. “On a actuellement 40 louveteaux et 35 louvettes”, calcule cet ancien scout d’Europe, directeur d’une revue catholique, Magnificat. “Et on a déjà une liste d’attente pour l’année prochaine.”
Les enfants se réunissent pour des sessions d’une journée, le samedi ou le dimanche, une à deux fois par mois. Filles et garçons mènent des activités séparées, et une équipe de six parents bénévoles s’occupe de l’encadrement, aidée par dix adolescents volontaires.
“On leur apprend à faire des noeuds, reconnaitre les arbres et les oiseaux. On organise des jeux de piste avec des indices à trouver, on joue à la balle au prisonnier, on monte des épreuves sportives. En juin, on va partir camper, on va passer deux nuits dehors”, raconte Romain Lizé, qui insiste aussi sur les valeurs catholiques et le sens des responsabilités inculqués aux “French louveteaux”
“On a fixé l’adhésion à 150 dollars par enfant pour l’année. A cela, il faut ajouter l’achat de l’uniforme, qui revient à 100 dollars environ”, commente-t-il. Pour le reste, tout se fait en mode débrouille, avec des parents volontaires qui viennent de temps en temps aider pour un barbecue ou pour les conduites. “On avait du mal à trouver des bérets basques aux Etats-Unis, alors un papa est revenu avec des valises entières lorsqu’il est allé en France.” 
Le groupe, rattaché à la Federation of North American Explorers, une association proche des Scouts d’Europe. Il est également affilié à Sts John and Paul, à Larchmont, dont l’école, qui scolarise ses enfants, propose un programme bilingue en français.
Fort de son succès, Romain Lizé réfléchit à monter, l’année prochaine, un groupe de scouts “à la française” pour les Américains, en anglais. “Les scouts que l’on trouve ici n’ont rien à voir avec ceux que l’on trouve chez nous. Ce sont des sessions d’after-school, avec des activités souvent à l’intérieur, et pas vraiment de camping. Et pourtant, je suis sûr que cela marcherait”. Il faut être… toujours prêts.

Les Trophées des Français de l'étranger, c'est reparti!

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Expatriés, il est encore temps de vous inscrire aux Trophées des Français de l’étranger 2015 ! A l’issue de ce concours, vous remporterez peut-être un beau voyage…
Le site Lepetitjournal.com organise cette année la troisième édition de ses Trophées des Français de l’étranger. Vous avez jusqu’au 23 janvier à 12h (heure française) pour vous inscrire. Vous n’avez le droit qu’à une seule candidature par personne, petite photo à l’appui.
Parmi les différents prix, il y aura : le trophée “art de vivre”, le prix du public, le trophée éducation-enseignement, le trophée environnement, le jeune espoir (pour les moins de 28 ans) et le trophée social-humanitaire. Pour s’inscrire, il suffit remplir ce formulaire.
Un cérémonie de remise des prix aura lieu au Quai d’Orsay le 17 mars. Qui dit cérémonie à Paris, dit voyage à Paris… Ce concours vous permettra donc de remporter deux nuits à Paris, et un vol aller / retour. Le concours vous permettra aussi d’apparaître dans un reportage réalisé par France 24.
 

A qui profite la baisse de l'euro ?

En plongeant à 1,18 dollars pour un euro, la monnaie européenne a atteint son niveau le plus bas face au dollar, et ce depuis mars 2006. En 2014, l’euro a ainsi perdu 12% de sa valeur par rapport à la devise américaine – sa pire année depuis 2005. Qu’est ce que cela change pour les Français qui vivent et travaillent aux Etats-Unis ?
TOURISME: PLUS D’AMERICAINS EN FRANCE… ET MOINS DE FRANÇAIS AUX USA
Pour les Français payés en dollars, les vacances à la maison vont coûter moins cher. Et les Américains devraient aussi être plus nombreux à déambuler dans les rues de Paris. Atout France, agence de promotion du tourisme en France, estime que les flux touristiques des Etats-Unis vers l’Europe ont augmenté de 4% en 2014, portés par la baisse de l’euro et divers événements (ouverture de la fondation Vuitton, 70 ans du Débarquement…) “Pour nous, [l’euro faible] est une excellente chose. En règle générale, le taux de change impacte de façon considérable les flux touristiques. Au niveau actuel, il représente un atout majeur pour les destinations de la zone euro”, se réjouit Anne-Laure Tuncer, directrice générale d’Atout France USA.
Verra-t-on moins de touristes français aux Etats-Unis ? Sans doute.“On sent un ralentissement des réservations pour 2015, c’est certain. Mais les hôtels semblent réagir: ils nous annoncent des baisses de tarifs en dollars pour compenser”, affirme Franck Bondrille, patron depuis 25 ans d’une agence de voyage qui organise la venue de Francais aux Etats-Unis. “Ces trois dernières années ont été excellentes, les touristes européens, et français en particulier, sont venus en grand nombre. On savait que ça ne durerait pas pour toujours”, poursuit-il.
Toutefois, l’attrait des touristes français pour New York devrait persister. Si l’on en croit ce sondage réalisé par HostelWorld (en novembre 2014), la ville est la destination la plus convoitée par les Français pour 2015, devant Londres ou Barcelone. “L’impact de la baisse de l’euro ne doit pas être exagéré, conclut Franck Bondrille. Il y a un effet psychologique, mais cela ne devrait pas durer. Il faut se souvenir que la meilleure année historique a été 2000, or le dollar était bien plus haut encore à l’époque (0.97 dollar pour un euro)!”
COMMERCE: DES PRODUITS FRANÇAIS MOINS CHERS 

La baisse de l’euro, c’est avant tout une chance pour les entreprises françaises qui exportent leurs produits aux USA.

Pour le producteur de crémants de Bourgogne Veuve Ambal, qui exporte aux Etats-Unis, la baisse du cours de l’euro est “évidemment une bonne nouvelle“. “Cela aura un impact sur les nouveaux clients car il nous sera plus facile de solliciter de nouveaux importateurs avec des tarifs attrayants“, remarque Maxime Baudet, ambassadeur de la marque aux Etats-Unis. Pour l’heure, il observe que les tarifs des vins de Bourgogne aux Etats-Unis n’ont pas diminué, mais suggère qu’une baisse pourrait intervenir “au milieu de 2015-2016“. “Il faut rappeler que les tarifs des vins de Bourgogne ont explosé en 2012-2013 à la suite de la baisse des rendements. La baisse de l’euro n’arrive pas encore à compenser la hausse des cours du vin”, souligne-t-il.

Pour le chocolatier Valrhona, installé aux Etats-Unis, cette situation est aussi un bol d’air frais. “Cela affecte forcément notre rentabilité: ce que nous vendons sur le marché américain nous rapporte tout à coup plus en euros. C’est un retour de choses: pendant deux-trois ans, avec un euro très fort, notre rentabilité a beaucoup souffert! Si cette tendance se confirme, à la prochaine révision annuelle de nos tarifs, on baissera les prix en dollars. Ce ne peut pas être une mauvaise chose, même si on est sur un marché haut de gamme et donc moins sensible aux prix que d’autres”, remarque Anthony Valla, directeur Etats-Unis pour ce chocolatier.

Mais Pierric Bonnard, chef du pôle industrie d’Ubifrance Amérique du Nord, rappelle que l’effet d’aubaine n’est pas systématique. “Si ces sociétés françaises n’ont pas de coûts importants aux Etats-Unis, elles vont bénéficier à plein du taux de change. Leurs clients américains vont payer leurs produits moins cher, et ceux-ci seront plus compétitifs. Le problème, c’est que les produits que la France exporte – que cela soit dans l’alimentaire, le luxe, la grande consommation – sont souvent en concurrence avec d’autres produits européens – italiens, espagnols, allemands – qui bénéficient aussi de la baisse de l’euro”. 

En outre, une grande partie des échanges entre la France et les Etats-Unis (70%, selon Ubifrance) passent par le biais de filiales, installées sur le territoire américain, avec des produits assemblés voire complètements fabriqués sur place. L’impact de la baisse de l’euro est alors très différent.

“L’euro faible, c’est surtout un frein dans les investissements des sociétés françaises à l’étranger”, remarque Pierric Bonnard. Aux Etats-Unis, les entreprises françaises seront moins à même de dépenser pour développer leur présence sur place, embaucher, investir dans de nouvelles infrastructures. “Dans ce cas, la question du taux de change est critique, surtout quand les marges sont minces. Les entreprises françaises n’ont pas assez profité de l’euro fort pour investir aux Etats-Unis, et le contexte actuel rend les choses bien moins favorables.”

IMMOBILIER: MOINS D’ACHATS AUX USA ?
Les Français des Etats-Unis qui veulent investir dans l’immobilier vont-ils se rabattre sur la France, avec ses taux d’intérêt attractifs, ses prix au mètre-carré qui baissent, et son euro moins fort ? Possible.

Mais les choses sont loin d’être évidentes, selon Frédéric Maingois, agent immobilier chez Corcoran, à New York, spécialiste de la clientèle française et européenne. “Je n’anticipe pas de grands changements de comportements. Les Français qui ont une green card sont souvent dans l’optique de rester aux Etats-Unis. Ils savent qu’à New York, dès qu’ils peuvent mettre 30 ou 40% du prix d’un appartement, il est plus rentable d’emprunter et d’acheter, plutôt que de payer un loyer. En revanche, les Français qui n’ont pas de green card ou qui n’ont pas de mise initiale suffisante vont davantage réfléchir, car les prix d’achat sont très élevés à New York. Ils ont ré-atteint les niveaux de 2008.”
Il poursuit :La baisse de l’euro, c’est une chose. Mais je remarque que le contexte immobilier français ne fait pas rêver mes clients européens. La loi Dufflot contient de nombreux éléments non-favorables aux propriétaires et investisseurs en France, et les constructions de nouveaux logements continuent de baisser.”
Propos recueillis par Alexis Buisson, Jessica Gourdon, Emmanuel Saint-Martin. 

"Pulp Fiction" dégainé à El Segundo

Payet et Cornillac jouent les "Radiostars" à San Francisco

Manu Payet et Clovis Cornillac nous racontent comment on devient une star de la radio, avec le film Radiostars, projeté le 27 janvier à l’Alliance Française de San Francisco.

Ben se rêve comique à New York. Mais une fois là-bas, il prend conscience que son rêve ne sera pas aussi simple à réaliser qu’il ne le pensait. Il rentre alors à Paris, où il renoue avec sa vie sentimentale désastreuse. Il rencontre alors Alex, une star de la radio, et ses acolytes, Cyril et Arnold. Ben est embauché pour écrire pour eux, mais l’audience de l’émission ne cesse de chuter.
Pour y remédier, ils décident d’organiser un voyage en bus à travers la France, afin de reconquérir leur public. Un voyage qui va ébranler les certitudes de ces Parisiens, qui ne pensaient pas apprendre grand chose des “provinciaux”.
Le film sera projeté à 19h à l’Alliance Française de San Francisco.

"Victorieux ou morts, mais jamais prisonniers" montré à Miami

Miami mettra à l’honneur du 3 au 7 février le film “Victorieux Ou Morts, Mais Jamais Prisonniers”.

Réalisé par Mario L. Delatour, il raconte le combat du “Groupe des huit”. Ce groupe, ce sont huit anciens officiers de l’armée haïtienne, partis s’exiler aux Etats-Unis. Ils n’ont alors qu’une seule ambition, qu’une seule idée en tête : revenir à Haïti et y renverser le président, le docteur François Duvalier. Réprimée par l’armée, cette bande va entraîner une puissante vague de soulèvements et de protestations contre le pouvoir, symbolisant un véritable tournant dans l’histoire de Haïti.

Pour reconstituer cet événement datant de juin 1958, le réalisateur a choisi le format étonnant du film d’animation. Ces illustrations sont entrecoupées d’images d’archives, de photographies anciennes et témoignages d’amis et membres des familles des “huit”, entre autres.

Mario L. Delatour sera présent aux projections pour répondre aux questions.

Programme complet des projections :

A Miami (Wynwood) le 3 février à 19h à O Cinema, 90 NW 29th street

A Miami (Kendall) le 4 février à 18h30 au FIU South Campus, 11200 SW 8th street, Modesto A. Maidique Campus

A Coral Gables le 5 février à 18h30 à University of Miami, School of Communication, Shoma Hall

A Miami (Little Haïti) le 6 février à 19h au Little Haiti Cultural Center, 212-260 NE 59th Terrace

A Fort Lauderdale le 7 février à 14h à l’African-American Research Library and Cultural Center, 2650 Sistrunk Boulevard

A Lakeworth le 7 février à 19h au Lakeworth Playhouse, 713 Lake Avenue

Être enceinte à San Francisco

Félicitations, vous êtes enceinte!
Passée l’excitation de la nouvelle, vient le temps de choisir son docteur. Vous pourrez opter pour un cabinet privé de gynécologie tel que le réputé Golden Gate Obstetrics and Gynecology (1725 Montgomery Street) ou bien directement l’hôpital dans lequel vous accoucherez, UCSF (500 Parnassus Ave), CPMC (3700 California Street
), ou encore Kaiser (4141 Geary Blvd).
Il n’y a pas de mauvais choix, tous ces établissements offrant une qualité de soin plus ou moins similaire. Votre décision sera peut-être guidée par votre assurance; certaines ne travaillent qu’avec un seul de ces établissements.
Mon choix s’est porté sur UCSF car mon appartement est situé à quelques rues de l’hôpital. Pour une première visite, le temps d’attente moyen est d’un mois et demi, mieux vaut donc prendre rendez-vous vite une fois la grossesse connue.
Alexandra, une Belge installée à San Francisco depuis deux ans a choisi de se faire suivre dans un cabinet privé, pensant y recevoir un accueil plus personnalisé que dans un hôpital. “Tous les employés avaient le sourire aux lèvres et on m’a apporté une limonade dès mon arrivée. Une fois dans la salle d’examen, j’ai déchanté. Après un brève entrevue avec une infirmière, j’ai dû attendre mon tour pour la visite du docteur. La consultation a duré tout juste quinze minutes, sans auscultation, et je n’ai eu le temps de poser que la moitié de mes questions. J’ai eu l’impression d’être un numéro parmi d’autres. Je suis sortie très déçue. En Belgique je passais une heure avec mon gynécologue à chaque visite!”
Pas de dépistage de la toxoplasmose
Les propos d’Alexandra me rappellent les conditions du suivi de ma propre grossesse à UCSF. Mes rendez-vous étaient très similaires: pesée et prise de tension par une infirmière, puis visite express du docteur qui me posait quelques questions sur mon état général, et mesurait mon ventre avec un mètre souple. Nous avons toutes les deux eu trois échographies en 3D ; pour moi à treize, dix-neuf et trente-deux semaines de grossesse.
Nous nous sommes également heurtées au même étonnement de notre médecin sur le dépistage de la toxoplasmose, pourtant obligatoire en France et en Belgique pendant la grossesse. “Vous mangez des fromages non pasteurisés et de la viande crue tout le temps chez vous, mais pas nous !” m’a expliqué ma doctoresse, qui insistait sur la caractère inutile de ce test.
Mis à part le côté médical, San Francisco est une ville particulièrement dévouée au bien-être de la femme enceinte. Une kyrielle de cours existent pour le maintien en forme de la future maman: yoga (Yoga Tree, 24 Shotwell St.), pilates (Preggo Pilates, 3726 Cesar Chavez, SF.), massage prénatal (The Mindful Body, 2876 California St.), alimentation pendant la grossesse (Natural Resources, 1367 Valencia St.), cours sur l’allaitement (Carmel Blue, 1418 Grant Avenue) ou de “préparation à l’accouchement”. J’ai suivi ce cours à UCSF, et je l’ai trouvé utile. Créatrice de Sparkling Mothers et coach pour mamans, Alexandra a presque tout testé. “Chaque fois que je sortais de ma session de yoga, j’étais sur un petit nuage en marchant dans la rue avec mon gros ventre. Je me demandais si la vie pouvait être plus merveilleuse que ça!”
Deux jours et demi à l’hôpital
Tout comme mon suivi de grossesse, mon accouchement reste une expérience en grande partie positive. Le plus dur a été l’attente pour être admise à l’hôpital : douze heures pour atteindre les trois centimètres de dilatation requis par UCSF pour accueillir les futures mamans.
Une fois dans ma chambre ultra-spacieuse, j’ai pu recevoir des antidouleurs, et l’arrivée de mon adorable Céleste s’est faite dans une joyeuse excitation. Mon mari est resté à mes côtés durant mes deux jours et demi à l’hôpital, installé sur un siège convertible en lit.
Nous avons fait le choix de garder notre fille avec nous au lieu de la mettre dans la nurserie. Interdite de nourriture solide durant la durée du travail car étant sous péridurale, je n’ai pas eu l’occasion de goûter à la nourriture de l’hôpital. Pour mon premier repas post-accouchement j’ai opté pour un mix sushi/champagne apporté par des amis.
Au moment de la sortie de l’hôpital, je me sentais prête pour affronter mes premiers jours de jeune maman. J’ai vite déchanté au sujet de l’allaitement. Les deux visites de la spécialiste à la maternité n’ont absolument pas suffi. J’ai dû faire appel à une consultante en allaitement, et à ma grande surprise ce service très coûteux n’était pas pris en charge par l’assurance. Contrairement à la France, les séances de rééducation post-partum ne le sont pas non plus.

Des perles du 7ème art français à l'Anthologie Film Archives

Quand l’Anthology Film Archives décide de rendre hommage au cinéma français, il puise dans les classiques d’antan…
Ce sont des films des années 30 et 40 qui seront projetés, du 23 janvier au 2 février. Selon les programmateurs, cette période aurait été d’une “remarquable invention“, d’un “artisanat impeccable” et “d’un raffinement de plus en plus grand“. Ni plus, ni moins.
Parmi les petits bijoux choisis, “Hôtel du Nord”, de Marcel Carné. Le long du canal Saint-Martin se trouve ce petit établissement. Et dans cet établissement se trouvent des clients un brin étranges. Il y a ce couple, transi d’amour, mais venu pour se suicider, Raymonde la prostituée et son ancien patron reconverti, et d’autres spécimens. Et puis, lors d’un repas, un coup de feu retentit. Une enquête débute alors, qui va s’avérer bien plus difficile qu’elle n’aurait pu l’être. Projections le 23 janvier à 19h, le 26 à 21h, et le 29 à 21h15
Il y aura aussi “Les Visiteurs du soir”, toujours de Marcel Carné. Un film fantastique où Satan s’amuse à semer le trouble sur la Terre, en l’an 1485. Projections le 23 janvier à 21h15, le 29 à 18h45, et le 2 février à 18h45
Viendra ensuite “Le roman d’un tricheur”, du grand Sacha Guitry. Un homme y raconte ses mémoires. Petit, il vole dans le tiroir-caisse de l’épicerie familiale. Le soir, alors qu’il est lui privé de dîner, toute sa famille meurt, empoisonnée. De cet événement tragique il comprend que l’honnêteté est inutile, mais que la richesse, elle, est une grande vertu. Il devient alors tricheur professionnel. Projections le 24 janvier à 17h, le 28 à 19h, et le 1er février à 21h
 “Le Corbeau” d’Henri-Georges Clouzot parle lui, comme son nom l’indique, d’un corbeau, qui envoie des lettres empoisonnées à toute un village. Des lettres sanglantes, et destructrices. Le film est basé sur une histoire vraie, qui s’est déroulée dans le Limousin en 1917. Projections le 24 janvier à 19h, le 30 à 19h, et le 2 février à 21h15
Dans “Douce”, Irène, la gouvernante de la jeune et jolie Douce de Bonafé, et l’amante d’un certain Fabien, régisseur. Or il se trouve que Douce est folle amoureuse de Fabien, que Fabien est fou d’Irène, mais qu’Irène, elle, hésite entre deux hommes… Cette hésitation va lui coûter très cher. Projections le 24 janvier à 21h, le 30 à 21h et le 1er février à 19h
“Marius” d’Alexander Korda est inspiré du roman éponyme de Marcel Pagnol, le tout premier de sa trilogie sur Marseille. Dépaysement garanti, sur les quais du Vieux-Port, où Marius rêve du grand large. Projections le 25 janvier à 15h et le 31 à 18h15
Et pour continuer avec Marcel Pagnol, “Fanny”, l’adaptation cinématographique du deuxième tome de la trilogie, par Marc Allégret, sera aussi projeté. Projections le 25 janvier à 17h45, et le 31 à 21h
Enfin, le dernier volet, scénarisé par Marcel Pagnol en personne, “César”, clôturera cette petite série bien gauloise. Projections le 25 janvier à 20h30, et le 1er février à 16h15
Pour terminer ces projections en beauté, vous sera présenté “Une si jolie petite plage” d’Yves Allégret. L’intrigue se passe dans un petit hôtel en bord de mer, dans le nord de la France. Lorsqu’un homme arrive et accuse un client d’un crime, le calme relatif de l’établissement se retrouve complètement brisé. Projections le 26 janvier à 19h, le 28 à 21h, et le 31 à 16h15

Le Bon Marché et The Webster Miami se mettent au blanc

« Un meeting très chanceux, nous aimons chacun le magasin de l’autre et les idées ont commencé à affluer… », raconte Laure Hériard Dubreuil, fondatrice française de la boutique The Webster. C’est ainsi que le Bon Marché et le concept store ultra hype de Miami ont décidé de présenter du 10 janvier au 21 février une collection capsule tout en blanc, conçue pour l’occasion par une cinquantaine de designers.
Le blanc hivernal est une tradition au Bon Marché depuis 1873. A l’époque, Aristide Boucicault a eu la bonne idée de remplir les allées vides après les fêtes en lançant « Le mois du Blanc » avec des séries spéciales d’articles de linge de maison assortis à la neige. Cette opération connut un tel succès qu’elle est devenue un rendez-vous annuel. Pour cette édition 2015, « Le mois du Blanc » invite les créateurs de mode et se conjugue simultanément au Bon Marché et dans la boutique de Miami The Webster, connue pour ses sélections luxueuses et pointues.
Le Bon Marché et The Webster ont donné carte blanche à une sélection internationale de designers pour revisiter en blanc une pièce iconique de leur choix. « Le blanc est une couleur universelle qui traverse le temps et les continents » commente Laure Heriard Dubreuil. « Tout le monde a besoin d’une pièce en blanc dans sa garde-robe – de Bariloche à Kualha Lumpur, de Miami à Paris » ajoute Laure Hériard Dubreuil.
Les designers invités déclinent donc les nuances de blanc sous de multiples formes dans l’univers de la mode femme (prêt-à-porter et accessoires) et homme, avec quelques créations pour l’enfant, la beauté et la maison. On trouve notamment dans la collection un maillot de bain Erès, une robe Marc Jacobs, un sac Lady Dior, des bijoux Aurélie Bidermann, des souliers Pierre Hardy, une veste Acne, un chapeau Maison Michel, une robe Bonpoint ou une table Nada Debs.

Des Français sur le chantier du grandiose Baccarat Hôtel

En face du MoMA, dans une nouvelle tour de 42 étages, le Baccarat sera l’un des hôtels les plus luxueux de New York.
Ces 115 chambres et 60 appartements, doivent devenir, selon la société d’investissements immobiliers Starwood Capital, le vaisseau-amiral d’une nouvelle marque dans l’hôtellerie haut-de-gamme.
L’ouverture est prévue pour février 2015, et pour le moment, l’intérieur est encore un chantier… où l’on entend parler français. En ce mois de décembre, Simon, Julien, Claude et Thibault, compagnons de France et tapissiers des Ateliers Charles Jouffre, sont venus de Lyon pour habiller les murs de ce futur hôtel cinq étoiles.
Ils ne sont pas les seuls Francais impliqués. La décoration des chambres de l’hôtel, des espaces publics et du spa a été confiée à un cabinet parisien, Gilles & Boissier (qui à New York, a réalisé la décoration du Buddakan). La société Rinck, basée dans la Drôme, réalise les armoires monumentales et les miroirs. Et les lustres sont signés Baccarat.
Plusieurs artistes francais vont aussi intervenir dans la décoration, comme Eva Jospin (fille de l’ancien premier ministre), qui installera une sculpture en papier monumentale. Le sculpteur Christian Astuguevielle va s’occuper de vitrines. Dix artistes français (dont Gilles Barbier, Bardula, Vincent Fournier, Marianne Guely…) ont été commissionnés pour réaliser une oeuvre à partir du “verre Harcourt”, le fameux verre à pied classique de Baccarat.
Dorothée Boissier, architecte d’intérieure, vient à New York tous les mois et demi pour suivre l’avancement de ce projet, sur lequel elle travaille depuis trois ans. “Nous nous sommes inspirés de l’esprit des hôtels particuliers parisiens du XVIIIème siècle, avec une succession de pièces de différentes tailles, des très hauts plafonds, un plan symétrique. Cela donne une ambiance intimiste d’hôtel-boutique, version grand luxe, avec des aller-retours entre le classique et le contemporain”, raconte l’architecte, qui a travaillé pendant neuf ans pour le cabinet de Philippe Starck.
Le matin de notre visite, les quatre tapissiers français, sur des échafaudages, posaient du tissu sur les très hauts murs du lobby. Plus de 600 mètres de taffetas de soie, couleur “tabac clair”, tombaient dans des pliés gracieux et complexes. “On avait fait des essais à Lyon pour trouver la méthode adaptée. C’était un vrai défi, car il fallait du volume, et en même temps garder le tissu collé au mur”, commente Charles Jouffre, tapissier de métier, venu de Lyon pour l’occasion.
“Le savoir-faire de la tapisserie, en en particulier le tissu tendu mural, c’est très français. Partout dans le monde, on trouve des Francais dans ce domaine”, remarque le fondateur de l’entreprise, qui a déjà travaillé, aux Etats-Unis, pour le Four Seasons, le Gramercy Park Hotel, le New York Palace Hotel. C’est son fils, Romain, qui s’occupe du bureau américain des Ateliers, avec sept permanents que la société forme petit à petit au métier. Son carnet de commandes est bien rempli : “même si on est plus cher, je crois que ce qu’on propose est d’une qualité bien supérieure à ce qui peut se faire ici.” 

Le Prix Daniel Pearl 2015 décerné à Charlie Hebo

Le Prix Daniel Pearl 2015 sera attribué à Charlie Hebdo, le Los Angeles Press Club, qui attribue la récompense tous les ans, a-t-il annoncé lundi 12 janvier dans un communiqué.
La distinction, créée en 2002 en hommage à Daniel Pearl, le journaliste du Wall Street Journal qui a été assassiné au Pakistan par Al Qaïda, récompense le courage et l’intégrité dans le journalisme. Le reporter de guerre Richard Engel, la journaliste russe assassinée Anna Politkovskaya et l’animateur Bob Woodruff l’ont reçu.
Le Prix sera remis par Ruth et Judea Pearl, les parents de Daniel Pearl, le dimanche 28 juin au Biltmore Hotel de Los Angeles. “Les cœurs courageux de Charlie Hebdo ont protégé nos libertés depuis des décennies – seuls, c’est aujourd’hui notre devoir de protéger leur vision pour les générations à venir – ensemble” , ont expliqué Ruth et Judea Pearl dans le communiqué.