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L'ambassadeur de France à l'ONU en route vers une townhouse de l'Upper East Side

Après avoir revendu le très luxueux appartement de son ambassadeur auprès de l’ONU, la France vient de lui trouver un nouveau logement à New York, et pourrait faire au passage une jolie plus-value.
Fraîchement arrivé au poste, François Delattre pourrait prochainement emménager au 222 East 62nd Street (Upper East Side), dans une “townhouse” de quatre étages, qui pourrait être acquise dès la fin de ce mois pour 13,7 millions de dollars, a appris French Morning.
La maison avait été mise sur le marché pour 14,2 millions de dollars au printemps dernier, après avoir été rénovée de fond en comble par les vendeurs. Ceux-ci avaient acheté pour 4,5 millions de dollars une demeure au caractère ancien avant d’y réaliser plus de deux ans de travaux pour la transformer totalement en style contemporain, avec grandes baies vitrées donnant sur le jardin.
Les vendeurs, le banquier Gunter Frangenberg et son épouse, auront donc réalisé une belle plus-value, mais pas autant que l’Etat français: la précédente résidence de l’ambassadeur, le duplex du 740 Park Avenue a été vendu au printemps dernier pour 70 millions de dollars. L’opération permettrait donc à l’Etat d’empocher près de 56 millions de dollars.
Mais l’affaire n’est pas encore conclue. Elle est pour l’instant “under contract” (l’équivalent de la promesse de vente française) et la signature définitive est prévue pour la fin du mois de janvier. “Mais nous avons des conditions qui restent à discuter et elles décideront si la vente se fait ou non” explique-t-on de source diplomatique. Et il y a quelques raisons d’être prudent: une précédente tentative d’achat avait échoué l’été dernier sur un appartement de la River Tower. Les co-propriétaires de l’immeuble où les services de l’ambassade avaient déniché un appartement pour 7,8 millions de dollars, s’étaient effrayés à l’idée de devoir partager leur toit avec un ambassadeur et ses multiples réceptions. Ils avaient imposé une limitation du nombre de réceptions par an (trois seulement) telle que l’Etat avait renoncé.
Pour éviter la répétition du camouflet, le Quai d’Orsay a donc cette fois privilégié une maison de ville, sans co-propriétaires. Qui présente aussi l’avantage d’être plus proche des Nations Unies. François Delattre, s’il refuse de commenter cette transaction non encore réalisée, insiste en revanche sur l’importance de la résidence d’ambassadeur, particulièrement à l’ONU: “c’est avant tout un outil de travail. Aujourd’hui, la gestion des résidences est devenu une tâche importante des ambassadeurs, il faut bonifier ce patrimoine en en tirant le maximum, tout en faisant autant d’économies que possible”. Si l’affaire du 222 East 62nd Street se concrétise, la France économisera, outre la plus-value immobilière, quelque 25,000 dollars par mois: c’était le coût des charges mensuelles (taxes comprises), de l’ancien appartement.

Nancy Danino présente son nouvel album à Joe's Pub

En 2013, Nancy Danino nous racontait son combat pour donner naissance à son dernier album. Pour fêter l’aboutissement de celui-ci, elle sera en concert à Joe’s Pub le 28 janvier.
Voilà presque dix ans que la jeune chanteuse a quitté l’Hexagone pour tenter sa chance dans la Grosse Pomme. Originaire d’Israël, cette globe-trotteuse fut révélée en Scandinavie. Il s’y était fait un nom, vendant ses titres, comme “FF” enregistré avec Kent, à des centaines de milliers d’exemplaires.
Après une collaboration avec Bob Sinclar, elle enregistrait Testify, son dernier opus, qu’elle jouera en première mondiale sur la scène de la mythique salle de concert new-yorkaise, “où [elle a] toujours rêvé de jouer“.
 
 

"La Flûte Enchantée" de Mozart à Houston

Au Wortham Theater Center, on rejoue les grands classiques avec “La Flûte Enchantée” de Mozart, du 30 janvier au 14 février.

Le prince Tamino, un peu bêta, se perd lors d’un voyage en terres inconnues. Comble du malheur, il se fait attaquer par un serpent. Alors qu’il est persuadé de n’avoir plus que quelques heures à vivre, il rencontre les trois dames d’honneur de la Reine de Nuit. Après quelques péripéties et rencontres hasardeuses, le prince va, en voyant un portrait, tomber fou amoureux de Pamina, la fille de la Reine de la Nuit.

Malheureusement, celle-ci est retenue prisonnière : avant de vivre d’amour et d’eau fraîche, Tamino va alors devoir aller libérer sa dulcinée. Le tout, grâce à sa flûte enchantée, et au carillon magique de son nouvel acolyte Papageno.

Sous-titrage en anglais.

Trouver Charlie Hebdo aux Etats-Unis

(MAJ avec l’application mobile). En France, les kiosques ont été dévalisés au petit matin… Aux Etats-Unis, il n’y avait aucun point de vente à dévaliser. Comme partout dans le monde, curiosité et désir de manifester sa solidarité ont créé une forte demande pour l’hebdomadaire satirique de ce côté-ci de l’Atlantique. Mais, dans le meilleur des cas, il faudra attendre encore deux jours.
Le distributeur habituel du journal (et du reste de la presse française en Amérique du Nord), LMPI, basé à Montreal, n’a pas réussi à obtenir plus de 1.500 exemplaires, qui vont pour l’essentiel rester au Québec. “Nous pourrons en envoyer 300 en tout aux Etats-Unis, dont une centaine à New York”, explique Sylvain Fournier de LMPI qui pense que les exemplaires devraient être en vente ce vendredi, le temps de les acheminer depuis la France. Outre la forte demande française, le réseau de distribution nord-américain souffre aussi de la quasi absence de Charlie Hebdo habituellement: “nous ne vendions que 30 à 40 exemplaires au Canada et plus aucun aux Etats-Unis où on avait cessé de le distribuer faute de demande”, explique Sylvain Fournier.
Contactés de toutes parts (nous avons reçus des dizaines d’appels et d’e-mails), nous avons donc à French Morning tenté d’organiser une opération Charlie. Le transport étant souvent la difficulté principale pour la distribution de presse à l’étranger, nous avons contacté Air France et La Compagnie, qui ont immédiatement accepté d’assurer le transport gratuitement.
Encore faut-il avoir des exemplaires à transporter… Avec l’aide d’Unipresse, association chargée de la promotion de la presse française à l’étranger (qui d’ordinaire vend des abonnements et pas des exemplaires uniques), quelques centaines de copies supplémentaires devraient pouvoir être acheminées d’ici à la fin de la semaine. Mais on est encore très loin du compte. “Nous allons en priorité faire en sorte qu’il y ait le maximum d’exemplaires disponibles gratuitement à la consultation dans autant d’endroits que possibles, dans un esprit de défense de la liberté d’expression”, explique Catherine Lamy, représentante d’Unipresse pour la Côte Est des Etats-Unis.
Du côté de Charlie Hebdo, qui a eu d’autres chats à fouetter ces temps-ci, on assure que toute la demande sera servie: “il y aura 4 millions d’exemplaires imprimés dans les prochains jours, et autant de réimpressions que nécessaire”, explique Christophe Thévenet, avocat et Secrétaire Général de l’association des Amis de Charlie Hebdo.
Les capacités des imprimeries et surtout des distributeurs en France étant limitées, l’acheminement de ces exemplaires va encore prendre quelques jours. Mais dès qu’ils auront été mis à notre disposition à Paris, nous les acheminerons jusqu’aux Etats-Unis. Les points de vente seront publiés sur French Morning dès que nous les connaîtrons. Vous pouvez vous inscrire via le formulaire ci-dessous, nous vous enverrons les informations via email. Bien entendu, l’ensemble des éventuels profits de cette opération seront reversés à Charlie Hebdo.
Mais d’ici là, les plus impatients peuvent se satisfaire de l’application mobile  disponible: sur iphone et ipad, Android ou Windows Phone. Vous y trouverez un PDF du journal, pour 2,99$ (prix aux Etats-Unis), une version avec traduction en anglais et est également disponible (ainsi qu’en espagnol).
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Le groupe Accor déménage à Miami

Bye bye New York et Dallas, bonjour Miami ! Le célèbre groupe hôtelier français Accor inaugure en ce début d’année son nouveau siège social pour l’Amérique du Nord, l’Amérique Centrale et les Caraïbes à Miami. L’entité nouvellement créée rassemble les activités d’Accor historiquement installées à Dallas et New York : ventes, support et opérations.
Si la ville de Miami a été choisie, c’est pour sa position géographique stratégique aux portes de l’Amérique latine, connectée à toute l’Amérique du Nord comme à l’Europe. Ce déménagement permet par ailleurs à Accor de se rapprocher de ses bureaux brésiliens de Sao Paulo gérant l’Amérique du Sud.
“Rassembler toutes nos opérations à Miami va nous permettre de développer plus de synergies entre nos différents départements, d’accélérer notre processus de décision et d’être plus efficaces”, témoigne Dominique Colliat, vice-président exécutif pour Accor Amérique du Nord, Amérique Centrale et Caraïbes, dans un communiqué.
En 2014, Accor avait démarré sa restructuration en ajoutant l’Amérique Centrale et les Caraïbes au portfolio de sa division Etats-Unis et Canada. Le leader français confirme ainsi sa stratégie de consolidation sur le continent américain et entend par ailleurs développer sa présence dans la région, comme l’explique Roland de Bonadona, Président d’Accor Americas : « Notre installation à Miami témoigne de notre volonté de nous engager à long terme dans la région et de renforcer nos activités».
Un projet déjà bien engagé et qui devrait notamment se traduire en 2015 par l’ouverture du premier hôtel Sofitel au Mexique, le Sofitel Reforma au cœur de la capitale Mexico D.F.

A Larchmont, les "French louveteaux" ont les crocs

Lorsqu’il s’est installé aux Etats-Unis l’année dernière, Romain Lizé voulait que ses trois enfants deviennent scouts. Il a cherché aux alentours de chez lui, dans le Westchester, mais n’a rien trouvé de convaincant.
En avril, il a envoyé un e-mail à son réseau proposant la création d’un groupe de scouts francophones, à Larchmont. Le message a circulé dans la communauté française – parents des écoles bilingues, membres de l’association Westchester Accueil – soulevant une vague d’enthousiasme.
Résultat: pour cette première année, Romain Lizé compte 75 enfants inscrits, âgés de 7 à 12 ans. “On a actuellement 40 louveteaux et 35 louvettes”, calcule cet ancien scout d’Europe, directeur d’une revue catholique, Magnificat. “Et on a déjà une liste d’attente pour l’année prochaine.”
Les enfants se réunissent pour des sessions d’une journée, le samedi ou le dimanche, une à deux fois par mois. Filles et garçons mènent des activités séparées, et une équipe de six parents bénévoles s’occupe de l’encadrement, aidée par dix adolescents volontaires.
“On leur apprend à faire des noeuds, reconnaitre les arbres et les oiseaux. On organise des jeux de piste avec des indices à trouver, on joue à la balle au prisonnier, on monte des épreuves sportives. En juin, on va partir camper, on va passer deux nuits dehors”, raconte Romain Lizé, qui insiste aussi sur les valeurs catholiques et le sens des responsabilités inculqués aux “French louveteaux”
“On a fixé l’adhésion à 150 dollars par enfant pour l’année. A cela, il faut ajouter l’achat de l’uniforme, qui revient à 100 dollars environ”, commente-t-il. Pour le reste, tout se fait en mode débrouille, avec des parents volontaires qui viennent de temps en temps aider pour un barbecue ou pour les conduites. “On avait du mal à trouver des bérets basques aux Etats-Unis, alors un papa est revenu avec des valises entières lorsqu’il est allé en France.” 
Le groupe, rattaché à la Federation of North American Explorers, une association proche des Scouts d’Europe. Il est également affilié à Sts John and Paul, à Larchmont, dont l’école, qui scolarise ses enfants, propose un programme bilingue en français.
Fort de son succès, Romain Lizé réfléchit à monter, l’année prochaine, un groupe de scouts “à la française” pour les Américains, en anglais. “Les scouts que l’on trouve ici n’ont rien à voir avec ceux que l’on trouve chez nous. Ce sont des sessions d’after-school, avec des activités souvent à l’intérieur, et pas vraiment de camping. Et pourtant, je suis sûr que cela marcherait”. Il faut être… toujours prêts.

Les Trophées des Français de l'étranger, c'est reparti!

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Expatriés, il est encore temps de vous inscrire aux Trophées des Français de l’étranger 2015 ! A l’issue de ce concours, vous remporterez peut-être un beau voyage…
Le site Lepetitjournal.com organise cette année la troisième édition de ses Trophées des Français de l’étranger. Vous avez jusqu’au 23 janvier à 12h (heure française) pour vous inscrire. Vous n’avez le droit qu’à une seule candidature par personne, petite photo à l’appui.
Parmi les différents prix, il y aura : le trophée “art de vivre”, le prix du public, le trophée éducation-enseignement, le trophée environnement, le jeune espoir (pour les moins de 28 ans) et le trophée social-humanitaire. Pour s’inscrire, il suffit remplir ce formulaire.
Un cérémonie de remise des prix aura lieu au Quai d’Orsay le 17 mars. Qui dit cérémonie à Paris, dit voyage à Paris… Ce concours vous permettra donc de remporter deux nuits à Paris, et un vol aller / retour. Le concours vous permettra aussi d’apparaître dans un reportage réalisé par France 24.
 

A qui profite la baisse de l'euro ?

En plongeant à 1,18 dollars pour un euro, la monnaie européenne a atteint son niveau le plus bas face au dollar, et ce depuis mars 2006. En 2014, l’euro a ainsi perdu 12% de sa valeur par rapport à la devise américaine – sa pire année depuis 2005. Qu’est ce que cela change pour les Français qui vivent et travaillent aux Etats-Unis ?
TOURISME: PLUS D’AMERICAINS EN FRANCE… ET MOINS DE FRANÇAIS AUX USA
Pour les Français payés en dollars, les vacances à la maison vont coûter moins cher. Et les Américains devraient aussi être plus nombreux à déambuler dans les rues de Paris. Atout France, agence de promotion du tourisme en France, estime que les flux touristiques des Etats-Unis vers l’Europe ont augmenté de 4% en 2014, portés par la baisse de l’euro et divers événements (ouverture de la fondation Vuitton, 70 ans du Débarquement…) “Pour nous, [l’euro faible] est une excellente chose. En règle générale, le taux de change impacte de façon considérable les flux touristiques. Au niveau actuel, il représente un atout majeur pour les destinations de la zone euro”, se réjouit Anne-Laure Tuncer, directrice générale d’Atout France USA.
Verra-t-on moins de touristes français aux Etats-Unis ? Sans doute.“On sent un ralentissement des réservations pour 2015, c’est certain. Mais les hôtels semblent réagir: ils nous annoncent des baisses de tarifs en dollars pour compenser”, affirme Franck Bondrille, patron depuis 25 ans d’une agence de voyage qui organise la venue de Francais aux Etats-Unis. “Ces trois dernières années ont été excellentes, les touristes européens, et français en particulier, sont venus en grand nombre. On savait que ça ne durerait pas pour toujours”, poursuit-il.
Toutefois, l’attrait des touristes français pour New York devrait persister. Si l’on en croit ce sondage réalisé par HostelWorld (en novembre 2014), la ville est la destination la plus convoitée par les Français pour 2015, devant Londres ou Barcelone. “L’impact de la baisse de l’euro ne doit pas être exagéré, conclut Franck Bondrille. Il y a un effet psychologique, mais cela ne devrait pas durer. Il faut se souvenir que la meilleure année historique a été 2000, or le dollar était bien plus haut encore à l’époque (0.97 dollar pour un euro)!”
COMMERCE: DES PRODUITS FRANÇAIS MOINS CHERS 

La baisse de l’euro, c’est avant tout une chance pour les entreprises françaises qui exportent leurs produits aux USA.

Pour le producteur de crémants de Bourgogne Veuve Ambal, qui exporte aux Etats-Unis, la baisse du cours de l’euro est “évidemment une bonne nouvelle“. “Cela aura un impact sur les nouveaux clients car il nous sera plus facile de solliciter de nouveaux importateurs avec des tarifs attrayants“, remarque Maxime Baudet, ambassadeur de la marque aux Etats-Unis. Pour l’heure, il observe que les tarifs des vins de Bourgogne aux Etats-Unis n’ont pas diminué, mais suggère qu’une baisse pourrait intervenir “au milieu de 2015-2016“. “Il faut rappeler que les tarifs des vins de Bourgogne ont explosé en 2012-2013 à la suite de la baisse des rendements. La baisse de l’euro n’arrive pas encore à compenser la hausse des cours du vin”, souligne-t-il.

Pour le chocolatier Valrhona, installé aux Etats-Unis, cette situation est aussi un bol d’air frais. “Cela affecte forcément notre rentabilité: ce que nous vendons sur le marché américain nous rapporte tout à coup plus en euros. C’est un retour de choses: pendant deux-trois ans, avec un euro très fort, notre rentabilité a beaucoup souffert! Si cette tendance se confirme, à la prochaine révision annuelle de nos tarifs, on baissera les prix en dollars. Ce ne peut pas être une mauvaise chose, même si on est sur un marché haut de gamme et donc moins sensible aux prix que d’autres”, remarque Anthony Valla, directeur Etats-Unis pour ce chocolatier.

Mais Pierric Bonnard, chef du pôle industrie d’Ubifrance Amérique du Nord, rappelle que l’effet d’aubaine n’est pas systématique. “Si ces sociétés françaises n’ont pas de coûts importants aux Etats-Unis, elles vont bénéficier à plein du taux de change. Leurs clients américains vont payer leurs produits moins cher, et ceux-ci seront plus compétitifs. Le problème, c’est que les produits que la France exporte – que cela soit dans l’alimentaire, le luxe, la grande consommation – sont souvent en concurrence avec d’autres produits européens – italiens, espagnols, allemands – qui bénéficient aussi de la baisse de l’euro”. 

En outre, une grande partie des échanges entre la France et les Etats-Unis (70%, selon Ubifrance) passent par le biais de filiales, installées sur le territoire américain, avec des produits assemblés voire complètements fabriqués sur place. L’impact de la baisse de l’euro est alors très différent.

“L’euro faible, c’est surtout un frein dans les investissements des sociétés françaises à l’étranger”, remarque Pierric Bonnard. Aux Etats-Unis, les entreprises françaises seront moins à même de dépenser pour développer leur présence sur place, embaucher, investir dans de nouvelles infrastructures. “Dans ce cas, la question du taux de change est critique, surtout quand les marges sont minces. Les entreprises françaises n’ont pas assez profité de l’euro fort pour investir aux Etats-Unis, et le contexte actuel rend les choses bien moins favorables.”

IMMOBILIER: MOINS D’ACHATS AUX USA ?
Les Français des Etats-Unis qui veulent investir dans l’immobilier vont-ils se rabattre sur la France, avec ses taux d’intérêt attractifs, ses prix au mètre-carré qui baissent, et son euro moins fort ? Possible.

Mais les choses sont loin d’être évidentes, selon Frédéric Maingois, agent immobilier chez Corcoran, à New York, spécialiste de la clientèle française et européenne. “Je n’anticipe pas de grands changements de comportements. Les Français qui ont une green card sont souvent dans l’optique de rester aux Etats-Unis. Ils savent qu’à New York, dès qu’ils peuvent mettre 30 ou 40% du prix d’un appartement, il est plus rentable d’emprunter et d’acheter, plutôt que de payer un loyer. En revanche, les Français qui n’ont pas de green card ou qui n’ont pas de mise initiale suffisante vont davantage réfléchir, car les prix d’achat sont très élevés à New York. Ils ont ré-atteint les niveaux de 2008.”
Il poursuit :La baisse de l’euro, c’est une chose. Mais je remarque que le contexte immobilier français ne fait pas rêver mes clients européens. La loi Dufflot contient de nombreux éléments non-favorables aux propriétaires et investisseurs en France, et les constructions de nouveaux logements continuent de baisser.”
Propos recueillis par Alexis Buisson, Jessica Gourdon, Emmanuel Saint-Martin. 

"Pulp Fiction" dégainé à El Segundo

Payet et Cornillac jouent les "Radiostars" à San Francisco

Manu Payet et Clovis Cornillac nous racontent comment on devient une star de la radio, avec le film Radiostars, projeté le 27 janvier à l’Alliance Française de San Francisco.

Ben se rêve comique à New York. Mais une fois là-bas, il prend conscience que son rêve ne sera pas aussi simple à réaliser qu’il ne le pensait. Il rentre alors à Paris, où il renoue avec sa vie sentimentale désastreuse. Il rencontre alors Alex, une star de la radio, et ses acolytes, Cyril et Arnold. Ben est embauché pour écrire pour eux, mais l’audience de l’émission ne cesse de chuter.
Pour y remédier, ils décident d’organiser un voyage en bus à travers la France, afin de reconquérir leur public. Un voyage qui va ébranler les certitudes de ces Parisiens, qui ne pensaient pas apprendre grand chose des “provinciaux”.
Le film sera projeté à 19h à l’Alliance Française de San Francisco.

"Victorieux ou morts, mais jamais prisonniers" montré à Miami

Miami mettra à l’honneur du 3 au 7 février le film “Victorieux Ou Morts, Mais Jamais Prisonniers”.

Réalisé par Mario L. Delatour, il raconte le combat du “Groupe des huit”. Ce groupe, ce sont huit anciens officiers de l’armée haïtienne, partis s’exiler aux Etats-Unis. Ils n’ont alors qu’une seule ambition, qu’une seule idée en tête : revenir à Haïti et y renverser le président, le docteur François Duvalier. Réprimée par l’armée, cette bande va entraîner une puissante vague de soulèvements et de protestations contre le pouvoir, symbolisant un véritable tournant dans l’histoire de Haïti.

Pour reconstituer cet événement datant de juin 1958, le réalisateur a choisi le format étonnant du film d’animation. Ces illustrations sont entrecoupées d’images d’archives, de photographies anciennes et témoignages d’amis et membres des familles des “huit”, entre autres.

Mario L. Delatour sera présent aux projections pour répondre aux questions.

Programme complet des projections :

A Miami (Wynwood) le 3 février à 19h à O Cinema, 90 NW 29th street

A Miami (Kendall) le 4 février à 18h30 au FIU South Campus, 11200 SW 8th street, Modesto A. Maidique Campus

A Coral Gables le 5 février à 18h30 à University of Miami, School of Communication, Shoma Hall

A Miami (Little Haïti) le 6 février à 19h au Little Haiti Cultural Center, 212-260 NE 59th Terrace

A Fort Lauderdale le 7 février à 14h à l’African-American Research Library and Cultural Center, 2650 Sistrunk Boulevard

A Lakeworth le 7 février à 19h au Lakeworth Playhouse, 713 Lake Avenue

Être enceinte à San Francisco

Félicitations, vous êtes enceinte!
Passée l’excitation de la nouvelle, vient le temps de choisir son docteur. Vous pourrez opter pour un cabinet privé de gynécologie tel que le réputé Golden Gate Obstetrics and Gynecology (1725 Montgomery Street) ou bien directement l’hôpital dans lequel vous accoucherez, UCSF (500 Parnassus Ave), CPMC (3700 California Street
), ou encore Kaiser (4141 Geary Blvd).
Il n’y a pas de mauvais choix, tous ces établissements offrant une qualité de soin plus ou moins similaire. Votre décision sera peut-être guidée par votre assurance; certaines ne travaillent qu’avec un seul de ces établissements.
Mon choix s’est porté sur UCSF car mon appartement est situé à quelques rues de l’hôpital. Pour une première visite, le temps d’attente moyen est d’un mois et demi, mieux vaut donc prendre rendez-vous vite une fois la grossesse connue.
Alexandra, une Belge installée à San Francisco depuis deux ans a choisi de se faire suivre dans un cabinet privé, pensant y recevoir un accueil plus personnalisé que dans un hôpital. “Tous les employés avaient le sourire aux lèvres et on m’a apporté une limonade dès mon arrivée. Une fois dans la salle d’examen, j’ai déchanté. Après un brève entrevue avec une infirmière, j’ai dû attendre mon tour pour la visite du docteur. La consultation a duré tout juste quinze minutes, sans auscultation, et je n’ai eu le temps de poser que la moitié de mes questions. J’ai eu l’impression d’être un numéro parmi d’autres. Je suis sortie très déçue. En Belgique je passais une heure avec mon gynécologue à chaque visite!”
Pas de dépistage de la toxoplasmose
Les propos d’Alexandra me rappellent les conditions du suivi de ma propre grossesse à UCSF. Mes rendez-vous étaient très similaires: pesée et prise de tension par une infirmière, puis visite express du docteur qui me posait quelques questions sur mon état général, et mesurait mon ventre avec un mètre souple. Nous avons toutes les deux eu trois échographies en 3D ; pour moi à treize, dix-neuf et trente-deux semaines de grossesse.
Nous nous sommes également heurtées au même étonnement de notre médecin sur le dépistage de la toxoplasmose, pourtant obligatoire en France et en Belgique pendant la grossesse. “Vous mangez des fromages non pasteurisés et de la viande crue tout le temps chez vous, mais pas nous !” m’a expliqué ma doctoresse, qui insistait sur la caractère inutile de ce test.
Mis à part le côté médical, San Francisco est une ville particulièrement dévouée au bien-être de la femme enceinte. Une kyrielle de cours existent pour le maintien en forme de la future maman: yoga (Yoga Tree, 24 Shotwell St.), pilates (Preggo Pilates, 3726 Cesar Chavez, SF.), massage prénatal (The Mindful Body, 2876 California St.), alimentation pendant la grossesse (Natural Resources, 1367 Valencia St.), cours sur l’allaitement (Carmel Blue, 1418 Grant Avenue) ou de “préparation à l’accouchement”. J’ai suivi ce cours à UCSF, et je l’ai trouvé utile. Créatrice de Sparkling Mothers et coach pour mamans, Alexandra a presque tout testé. “Chaque fois que je sortais de ma session de yoga, j’étais sur un petit nuage en marchant dans la rue avec mon gros ventre. Je me demandais si la vie pouvait être plus merveilleuse que ça!”
Deux jours et demi à l’hôpital
Tout comme mon suivi de grossesse, mon accouchement reste une expérience en grande partie positive. Le plus dur a été l’attente pour être admise à l’hôpital : douze heures pour atteindre les trois centimètres de dilatation requis par UCSF pour accueillir les futures mamans.
Une fois dans ma chambre ultra-spacieuse, j’ai pu recevoir des antidouleurs, et l’arrivée de mon adorable Céleste s’est faite dans une joyeuse excitation. Mon mari est resté à mes côtés durant mes deux jours et demi à l’hôpital, installé sur un siège convertible en lit.
Nous avons fait le choix de garder notre fille avec nous au lieu de la mettre dans la nurserie. Interdite de nourriture solide durant la durée du travail car étant sous péridurale, je n’ai pas eu l’occasion de goûter à la nourriture de l’hôpital. Pour mon premier repas post-accouchement j’ai opté pour un mix sushi/champagne apporté par des amis.
Au moment de la sortie de l’hôpital, je me sentais prête pour affronter mes premiers jours de jeune maman. J’ai vite déchanté au sujet de l’allaitement. Les deux visites de la spécialiste à la maternité n’ont absolument pas suffi. J’ai dû faire appel à une consultante en allaitement, et à ma grande surprise ce service très coûteux n’était pas pris en charge par l’assurance. Contrairement à la France, les séances de rééducation post-partum ne le sont pas non plus.