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Les dessins-performances de Thomas Henriot dans le Lower East Side

On est encore loin de l’été, mais l’exposition de Thomas Henriot qui débarque le 9 janvier à New York s’appelle pourtant “The Color of Summer”… De quoi réchauffer votre âme d’artiste.
Cette exposition itinérante, qui tient son nom d’un roman de Reinaldo Arenas, poète et romancier cubain, restera à l’Abrazo Interno Gallery (Lower East Side) jusqu’au 21 janvier.
Diplômé (et avec les félicitations du jury, s’il-vous-plaît) de l’Ecole des Beaux-Arts de Besançon, Thomas Henriot est ensuite parti avec ses pinceaux aux quatre coins du monde. Maroc, Togo, Argentine, Mali, Mauritanie, Inde, Cuba, Brésil : le Français a posé tous ces beaux voyages sur ses toiles.
Ses paysages, l’artiste les peint à même le sol, faisant de ses oeuvres de véritables “dessins-performances”. Entre le sol et lui, des bandes de papier japon, qui peuvent s’étendre sur près de 25 mètres au gré de son imagination, et surtout, de son degré d’inspiration.
Ce sera la toute première exposition de l’artiste à New York. Un vernissage aura lieu le 8 janvier de 18h à 21h à la galerie.
 

Le groupe jazzy "Ajoyo" lance un appel aux dons

“Ajoyo”, c’est un groupe de musiciens venus du monde entier. Son papa, Yacine Boulares, est un jeune français plein d’ambition. Il voudrait d’ailleurs enregistrer avec sa clique un premier album, à New York. Et a donc lancé une campagne de financement en ligne.
Yacine Boulares a fondé le groupe, savoureux mélange entre jazz et rythmes de l’Afrique de l’ouest et du nord, en août 2012. Ce franco-tunisien jongle entre ses deux casquettes. Tantôt compositeur, tantôt saxophoniste, il a suivi des études au prestigieux Conservatoire National de Paris, à la Nouvelle Ecole du Jazz, et… à la Sorbonne, en philosophie.
Guilhem Flouzat, le percussionniste d’Ajoyo, a d’ailleurs lui aussi fréquenté les bancs du Conservatoire et de la Sorbonne. Les a rejoint Sarah Elizabeth Charles, et sa voix d’or. Linton Smith a ensuite ajouté sa trompette, venue tout droit de La Nouvelle-Orleans. Puis sont venus Alon Albagli, à la guitare, et Can Olgun, au pianiste. Enfin, côté basse, c’est un Camerounais, Fred Doumbe, qui se charge de faire danser le public.
Le groupe tente d’enregistrer son tout premier album en studio, un opus regroupant 8 chansons “célébrant la vie, l’amour et la justice” . Pour mener à bien ce projet à Brooklyn, Yacine Boulares a lancé une campagne de crowdfunding sur le site Indiegogo. Pour l’instant, le groupe tente de rassembler 10.000$, et en a déjà levé un peu moins d’un millier. Si vous voulez vous aussi participer, sachez que vous pouvez donner 1$ comme 5.000$ (vous aurez alors droit à un concert gratuit à domicile).
 

"Macbeth" sur les planches près de Houston

Venue tout droit de Londres, une troupe d’acteurs viendra interpréter le classique Macbeth, tragédie de William Shakespeare, à College Station. La représentation aura lieu au Rudder Theatre dès 19h.

Tout commence par une terrible guerre entre l’Ecosse et la Norvège. Macbeth est le cousin du roi, Duncan. C’est aussi lui qui dirige l’armée. Un jour, des sorcières lui promettent un glorieux avenir : Macbeth serait voué à devenir roi. Lorsque Duncan nomme Macbeth “thane de Cawdor”, un titre prestigieux, pour le récompenser d’une victoire militaire, la femme de ce dernier y voit le début du succès annoncé.

Lady Macbeth encourage alors son mari à assassiner le roi, pour presser un peu le destin. Ce qui aurait du être bénéfique aux deux amants va s’avérer être une porte d’entrée vers la folie et les remords…

Macbeth oscille ainsi entre reconstitution réaliste et pièce surnaturelle. Si elle s’inspire bel et bien d’un personnage historique, roi d’Ecosse en son époque, la pièce bascule ensuite dans le fantastique.

Le mariage gay autorisé en Floride, un Français se réjouit

L’année 2015 commence bien pour Gildas Dousset. L’annonce lundi 5 janvier de la légalisation du mariage entre personnes du même sexe dans l’Etat de Floride, signe la fin du combat de ce Français de 31 ans.
Il tentait depuis plusieurs mois d’infléchir la position de la Florida Atlantic University (FAU), laquelle lui refuse la reconnaissance de son union (célébrée le 25 juillet 2013 dans le Massachusetts) avec son compagnon, Paul Rubio.
Lié aux lois de l’Etat, l’établissement universitaire dans lequel il est inscrit en tant qu’étudiant en journalisme, ne souhaitait pas, jusqu’à présent, lui accorder le droit de payer des frais de scolarité réduits. “Pourtant, en tant qu’époux d’un habitant de Floride, je ne devrais payer, en théorie, que 199,54 dollars par crédit. Or l’université me considèrait comme non-résident et m’obligeait à régler 718,09 dollars par crédit”, explique l’intéressé.
Choqué par l’attitude de FAU, Gildas Dousset avait alors fait appel à un avocat spécialiste des droits gays et lesbiens, George Castrataro, et entamé une procédure en justice devant la Cour d’Appel de West Palm Beach à l’automne dernier. Laquelle n’a pour l’instant rien donné.
La fin de l’interdiction du mariage entre personnes de même sexe règle toutefois le problème, puisque l’université n’a désormais plus aucune raison légale de contraindre le jeune homme à débourser plus d’argent qu’il ne le doit.
Pour Gildas Dousset, il s’agit évidemment d’un soulagement, mais le Français s’attache surtout au symbole de sa lutte. “Les dernières nouvelles mettent enfin un terme aux absurdités d’un autre âge. Il est maintenant possible pour tout citoyen de Floride de marier l’être désiré, quelque soit son sexe. Je suis heureux d’avoir fait parti de ce combat pour l’égalité et la reconnaissance des droits des couples de même sexe.”
Le jeune homme peut désormais reprendre ses études sans mettre en péril ses finances, et ainsi envisager de travailler avec Paul Rubio, un journaliste de voyages renommé.
Auparavant, avec seulement 12 crédits obtenus dans le cadre de ses études et encore 48 à décrocher pour recevoir son « Bachelor’s degree », Gildas Dousset estimait que les dépenses universitaires que FAU voulait lui imposer étaient nettement au-dessus de ses moyens. “Aujourd’hui, d’un point de vue purement scolaire, mes droits d’inscription en tant que mari d’un résident de Floride ne sont plus contestables. Je peux maintenant me focaliser sur l’avenir et c’est une grande satisfaction que cette procédure, qui fut mentalement éprouvante et frustrante, soit officiellement classée. Mais bien sûr, ma satisfaction va au-delà de mon propre cas. il s’agit d’un soulagement pour toute une communauté.”

Botan, la boisson qui prend du pois

En neuf mois, Botan est devenu la nouvelle coqueluche des sportifs, des végétariens et des femmes obsédées par leur tour de taille aux Etats-Unis. Derrière cette boisson protéinée 100% végétale, une entreprise française, basée à Santa Monica.
« Nous comptons déjà plus de 2.500 points de vente, dont un partenariat avec la chaîne de supermarchés Whole Foods », géant américain de l’alimentation haut-de-gamme, explique, ravi, le fondateur franco-britannique de Botan, Edward Cannan, 32 ans, qui multiplie les apparitions sur les plateaux télé, de Bloomberg TV à Fox News.
Contactés par Coca-Cola et Pepsi
Sans gluten et sans OGM, la boisson Botan est fabriquée à base de protéines de pois, de jus de pomme bio, d’un fruit chinois appelé monk fruit et de stevia, une plante sucrée d’Amérique du Sud. Elle se décline pour le moment en trois parfums : ananas-noix de coco, tomate cerise et fraise-concombre.
La recette de cette boisson énergétique miracle, qui contient 110 calories par bouteille, est un secret bien gardé, un peu comme la formule du Coca-Cola. « Justement, nous avons récemment été contactés par Coca et Pepsi: ils voulaient essayer d’obtenir des informations sur notre méthode de fabrication » raconte Edward Cannan, ancien de Sup de Co Grenoble, qui, une fois diplômé, est directement parti s’expatrier au Canada. Il y a passé cinq ans, chez LVMH, avant de créer Botan en Californie.
La conception de cette boisson est étroitement liée à l’histoire personnelle de son fondateur. « Je suis quelqu’un de très sportif. Pour remonter la pente après une grave blessure, j’ai ingurgité énormément de protéines animales qui ont fait grimper mon taux d’acide urique. J’ai alors été forcé de me tourner vers les plantes et c’est comme cela que j’ai découvert leur incroyable potentiel. »
A l’époque, les produits protéinés végétaux sur le marché ne parvenaient pas à le convaincre complètement. « J’ai eu l’idée de demander à un laboratoire de créer un produit végétal ultra-protéiné, mais sans sédiments, facile à digérer, explique-t-il. Ils ont d’abord pensé que j’étais fou. Puis ils ont relevé le défi !  Botan est aujourd’hui le seul produit de ce type sur le marché. » 
Entrepreneur-surfeur
« Botan incarne un état d’esprit : celui de vouloir rester en bonne santé le plus longtemps possible. Ma blessure m’a fait prendre conscience des limites de mon propre corps, poursuit Edward Cannan. Dans 10 ans, je veux pouvoir continuer à battre mes neveux au tennis ! »
Avec ses deux autres partenaires français, le PDG de Botan a installé son entreprise chez lui, à Santa Monica, à cinq minutes en voiture de la plage. « Je me lève très tôt pour aller surfer. Puis, je reviens en pleine forme pour commencer ma journée de travail. Un vrai bonheur. Je ne me vois pas retourner en France ! »
Outre le marché américain, Edward Cannan n’exclut pas de s’intéresser à l’Europe. « Des pays comme la Grande-Bretagne ou l’Allemagne ont un potentiel certain, car la santé et le corps occupent une place importante. En France, en revanche, je suis moins convaincu. Les gens aiment trop profiter de la bonne chère ! »

Le credit score pour les nuls

Vous entendez toujours parler du “credit score” sans vraiment savoir ce que c’est. French Morning vous explique tout sur le “credit score” et le “credit history” aux USA.
1. C’est quoi ?
Aux Etats-Unis, le credit score est une note qui est censée refléter la fiabilité financière d’une personne. Ce score est calculé pour toutes les personnes qui ont un numéro de Sécurité Sociale. Il est établi par trois agences de notation privées (Equifax, Transunion, Experian), qui utilisent le système de notation d’une société californienne, Fico.
Le score, compris entre 300 et 850, intègre différentes informations : la capacité de la personne à rembourser à temps ses dettes et à payer ses factures, la part de crédit utilisée par rapport au crédit disponible, la longueur de son credit history, le type de crédits possédés, et le nombre de recherches effectuées pour obtenir un prêt. 
Au delà de 750, c’est un très bon score. En dessous de 650, c’est un mauvais score.
Le credit score ne doit pas être confondu avec le credit report, qui est l’historique de tout ses crédits (que l’on peut demander une fois par an sur un site officiel). Quant au credit score, différents sites ou applications, comme Mint et CreditKarma, permettent d’en donner une estimation.
2. C’est important ?
Oui. Le credit score est utilisé par les banques pour prêter de l’argent ou accorder une carte de crédit. Plus la note est haute, plus celles-ci vous offriront des conditions favorables (prêts accordés plus facilement, plus vite, à de meilleurs taux).
Le credit score est aussi utilisé par les propriétaires pour vérifier la fiabilité financière de leurs locataires. Idem pour les compagnies d’assurance. Et même les compagnies téléphoniques ou fournisseurs d’accès internet (cela peut vous éviter de laisser une caution, ou vous faire accéder à de meilleurs tarifs).
Par ailleurs, de nombreux employeurs (notamment les banques, les agences d’emplois temporaires, les grosses entreprises de commerce de détail) vérifient le credit score des postulants avant de les embaucher.
3. Comment entrer dans le système ? 
En demandant une ou plusieurs cartes de crédit. Problème : les banques n’accordent pas facilement de cartes de crédit lorsqu’on est étranger sans aucun historique de crédit aux Etats-Unis. “Ce que je conseille, au début, c’est de prendre une carte de crédit garantie (secure credit card), avec une ligne de crédit d’un montant similaire à une somme que vous bloquez à la banque. Vous dépensez votre crédit, vous le remboursez à la fin du mois. Assez vite, la banque vous augmentera le plafond”, conseille Emmanuel Jaegle, du cabinet d’expertise comptable Jade Associates, à New York.
Il est également conseillé de prendre une ou deux cartes de crédit ailleurs qu’à la banque (par exemple dans des boutiques), afin de montrer que vous êtes un bon élève sur tous les tableaux.
“Mais ce qui booste vraiment son credit score, c’est de réaliser un emprunt pour une voiture ou un appartement, et de bien le rembourser tous les mois”, explique Emmanuel Jaegle.
4. Comment augmenter son score ? 
Les points se perdent facilement et se gagnent difficilement. Si vous remboursez bien vos dettes et payez vos diverses factures chaque mois, sans oublier une échéance, votre credit score augmente. Si vous oubliez de payer vos factures, ou que vous vous retrouvez en défaut de paiement, cela vous fait chuter.
Par ailleurs, mieux vaut ne pas utiliser tout le crédit à votre disposition. “Idéalement, pour maximiser sa note, il faut se limiter à environ un tiers du crédit disponible. Les banques considèrent que cela minimise le risque, explique Emmanuel Jaegle.
Autre élément à savoir : si vous faites la tournée des banques pour demander un prêt ou une carte de crédit, toutes les banques vont réaliser des credit inquiry sur votre personne. Ce comportement est assimilé à un risque, qui vous fera perdre des points.

Dans le Westchester, l'Alliance française victime de son succès

“Vous ne connaitriez pas des professeurs de français ?” Christine Mason, la directrice de l’Alliance Française du Westchester, est bien embêtée. Au vu de la demande, elle aimerait bien ouvrir davantage de cours de français pour enfants, mais les enseignants qualifiés sont difficiles à trouver, en particulier lorsqu’il s’agit d’enseigner à White Plains, au nord de New York.
“Depuis qu’on a lancé les cours pour enfants en avril, le bouche à oreille a très vite fonctionné, et j’ai tous les jours des coups de fil”, raconte cette Française, installée aux Etats-Unis depuis 2006, qui a pris la tête de cette petite institution il y a un peu plus d’un an. “J’ai l’impression que les parents, ici, croient de plus en plus à l’apprentissage des langues étrangères, et ne pensent plus que ce doit systématiquement être l’espagnol. Les familles viennent de tous le comté pour amener leurs enfants”, constate-t-elle.
L’Alliance Française, qui ne proposait, jusqu’à l’année dernière, que des cours pour adultes, voit donc désormais défiler des enfants et adolescents tous les jours de la semaine. Certains ne sont pas bien grands : des cours pour les tout-petits sont organisés le samedi, en deux groupes (2-3 ans et 3-5 ans), avec une méthode qui utilise la musique et les comptines. “Pour chaque séance, nous avons un thème, cela peut être une couleur, un animal, une fête”, explique Christine Mason.
Pour les enfants à partir de 6 ans, l’Alliance a monté des cours par âge et niveau, sur la base de séances hebdomadaires d’une heure et demie, en petits groupes (moins de dix personnes). Marnie, une mère de famille canadienne qui vit à Chappaqua, a inscrit ses enfants de 8, 10 et 12 ans aux cours pour débutants. “Je pense qu’apprendre le français pourra leur ouvrir des portes. Et ces cours sont très bien. Avant, ils prenaient des cours particuliers, mais ils n’avaient pas autant progressé. C’est stimulant pour eux d’être avec d’autres enfants, tout en étant dans de petits groupes”, remarque-t-elle.
L’Alliance propose aussi deux classes pour des élèves bilingues en français qui veulent renforcer leur pratique. “Avec ceux-là, on va faire de la grammaire, de la lecture, et parler de l’actualité, la musique, la littérature”, explique la directrice, qui monte aussi sur demande des cours particuliers. “Pour des enfants bilingues qui sont à l’école américaine, le français peut partir très vite, et a besoin d’être soutenu par ce type de cours, axés sur la connaissance de la culture française”, observe la directrice.
Ces cours ont lieu dans les locaux vieillots mais chaleureux de l’Alliance, installée dans un bâtiment classé – une ancienne banque de style art-déco – qui rassemble divers organismes culturels. Outre des salles de classe, l’Alliance a une petite bibliothèque avec des romans, magazines pour enfants et adultes, où l’on peut lire tranquillement dans des fauteuils. “Les parents peuvent y attendre leurs enfants pendant le cours, ou sinon, ils vont au centre commercial à côté”, commente Christine Mason. Qui a d’autres projets pour son institution : organiser des concerts, des expositions, des spectacles pour les enfants. Toujours avec les moyens du bord.

Alex Gherab, le bâtisseur de bistrots

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L’aménagement et la décoration du café Juliette (Williamsburg) ? Prune (East Village) ? Felix (Soho) ? C’est lui. Les cafés Léon, Belcourt, Calliope, Belleville ou La Jumelle (certains ont fermé depuis) ? Lui encore. D’autres s’ajouteront sur la liste. A 61 ans, Alex Gherab, n’a pas l’intention de s’arrêter, surfant sur la constante popularité du bistrot à la française à New York.
« Les Américains, ils adorent. Pour eux, le bistrot, c’est Paris. Et c’est vrai que c’est magnifique. Dans un café, quand tu as une belle table, une belle chaise, et dessus, une belle femme qui croise ses jambes, ça fait super bien », dit cet aimable barbu, petit mais costaud, que l’on peut croiser en ce moment sur le chantier du bistrot La Gamelle, sur Bowery.
A Roubaix et à Tourcoing, on l’appelle « l’Américain ». Car même s’il a gardé son béret, cela fait plus de 40 ans qu’Alex Gherab a quitté le Nord de la France pour s’installer à New York.
Depuis 1975, ce Français écume les brocantes et vide-greniers de France et de Belgique à la recherche de tabourets de bar, de tables en émail, d’enseignes publicitaires rétro, de comptoirs en zinc ou en étain, de banquettes en cuir patiné ou de chaises art déco. Il les revend aux Etats-Unis via sa société, Belleville Antique. « J’ai un entrepôt de 2.000 pieds-carrés à trois heures de New York, où je stocke tout », raconte-t-il.
Son business est bien organisé. « Je ne travaille qu’avec de l’ancien original. J’ai un frère qui gère une société de démolition à Lille, il me tient au courant quand il y a des meubles à récupérer. Tous les ans, je vais faire la grande braderie de Lille, et aussi celle d’Amiens. A chaque fois, je reviens avec des containers. J’ai aussi des pickers qui travaillent pour moi, ils récupèrent des meubles un peu partout et me les revendent. C’est triste, mais en France, les beaux bistrots ferment, ou sont réaménagés avec  du neuf. » Il vend aussi de vieux meubles industriels américains à des clients français.
L’import-export, Alex Gherab est tombé dedans lorsqu’il est arrivé à New York, à 19 ans. Il dénichait des 45 tours aux Etats-Unis – « des disques obscurs » – pour les revendre en France et en Belgique. « Ca marchait bien », se souvient-il. En même temps, il découvre le monde de la restauration. « J’ai commencé en faisant la vaisselle dans un restaurant français, La Chaumière. A l’époque, il n’y en avait que deux ou trois à New York. »
Il apprend la cuisine « sur le tas » puis ouvre son propre restaurant, le Petit-Près, dans le West Village. « Ouvrir un resto, cela coutait rien à l’époque. Il n’y avait même pas de permis de construire ! Ca marchait bien, les gens faisaient la queue. » En 1978, il en ouvre un autre, la Gamelle, à SoHo, qui « a tourné pendant dix ans », puis L’Express, sur la 8e avenue. « Ensuite, j’ai vendu, je suis parti voyager, et quand je suis revenu, j’ai ouvert La Jumelle et Felix. Mais au bout d’un moment, j’en ai eu marre de gérer des restaurants. Maintenant, je me contente de les dessiner et les meubler. »
En ce moment, il travaille sur le chantier de La Gamelle, un bistrot français monté par Mathieu Palombino, originaire, comme lui, du Nord. Il est particulièrement fier d’un grand comptoir de bar en acier, récupéré en Belgique, ou encore du carrelage retro beige, type mosaïque. « J’adore ce chantier, et c’est une belle adresse. Mon but c’est que les gens, quand ils arriveront, disent waouh. Je crois que cela va être mon plus beau restaurant. »

Un programme bilingue franco-anglais voit le jour à Las Vegas

Créée à l’automne 2013, la toute nouvelle Académie Francophone de Las Vegas (AFLV) ajoute une nouvelle corde à son arc en 2015: à partir du 5 janvier prochain, elle lance, en partenariat avec l’Ecole Montessori Visions Academy,  le premier programme d’immersion franco-anglais de Vegas pour les moins de 6 ans.

«Nous avions une grosse demande de la part de parents francophiles et francophones, mais il est très difficile de créer une école française à Las Vegas en raison des lois très strictes qui régissent le système éducatif du Nevada » explique Christelle Chamblas, fondatrice et directrice de l’Académie.

«La personne à la tête de l’établissement doit obligatoirement posséder un Master en Education Infantile. Or, ce n’est pas évident de trouver un francophone avec ce profil dans la région».  Pour contourner cette difficulté, Christelle Chamblas a donc décidé de s’associer avec une école déjà implantée et possédant toutes les certifications nécessaires. La Montessori Visions Academy, ravie d’intégrer un nouveau programme bilingue franco-anglais à son cursus, a répondu positivement.

« Avec l’autre professeur qui participe au projet, nous suivons depuis plusieurs semaines une formation Montessori spéciale pour nous familiariser avec cette méthode. En observant les enfants dans la classe, j’ai été vraiment très agréablement surprise de l’impact positif qu’elle a sur eux, notamment en terme d’autonomie ». 

La pédagogie Montessori met, entre autres, l’accent sur l’idée que l’enfant apprend en faisant par lui-même, l’enseignant étant principalement là pour le guider. Il est également toujours en mouvement dans la salle de classe, choisissant lui-même ses activités, dont les outils ont été préparés à l’avance par l’instituteur.

Un programme niveau primaire en septembre

Le programme s’adresse aux enfants âgés de 2 ans et demi à 6 ans (ou propres). Ils peuvent être scolarisés le matin uniquement (de 8h30 à 12h30) ou toute la journée (jusqu’à 15h30). L’enseignement est totalement bilingue : les matinées se déroulent intégralement dans un cadre francophone avec un professeur certifié dont le français est la langue maternelle, tandis que les après-midis sont enseignées en anglais.

“Le coût de la scolarité s’élève à 900 dollars par mois en journée complète et 630 dollars en demi-journée” précise Christelle Chamblas. Un camp d’été en immersion française est également prévu après la fin des cours, en juin. En septembre, l’Académie Francophone de Las Vegas souhaite par ailleurs poursuivre son partenariat en élargissant le programme aux enfants de primaire, âgés de 6 à 9 ans.

Association à but non lucratif, l’AFLV joue en quelque sorte le rôle d’une Alliance française à Sin City, en proposant des cours de français pour adultes et des activités culturelles. Une aubaine pour la communauté française de Las Vegas, composée d’environ 2.500 personnes, et qui continue de croître, grâce à l’arrivée de nouveaux investisseurs hexagonaux séduits, entre autre, par le faible coût de l’immobilier.

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Une pétition pour lancer un programme bilingue dans le Queens

Les parents qui veulent lancer un programme français-anglais dans le Queens ne lâchent pas. Ils ont mis en ligne, vendredi, une pétition adressée à la Chancelière Carmen Fariña et d’autres responsables du système éducatif new-yorkais pour montrer qu’il existe une demande pour un tel programme dans le Queens, malgré la fermeture en 2011 de seul programme du borough pour cause d’effectifs insuffisants.
Il est difficile d’entrer dans les programmes à Manhattan et les familles du Queens ne veulent pas déménager à Brooklyn. Ça serait trop couteux ” , explique Diana Limongi-Gabriele, une maman qui tente de mobiliser autour du projet depuis plus d’un an.
Mme Limongi-Gabriele et les autres parents impliqués visent le district 30 du Queens, qui correspond au nord-ouest du borough, dont les quartiers d’Astoria et de Long Island City. Elle assure avoir recueilli plus de 120 signatures de parents intéressés, ce qui représente “en moyenne 25 familles par an, pour les quatre ans à venir, de 2015 à 2018” . “D’autres familles s’installeront dans le district si le programme est annonce pour l’automne” ,  veut croire Mme Limongi-Gabriele.
Mais malgré ces signatures, les demandes des parents se sont heurtées pour le moment à une fin de non-recevoir du district scolaire. Ils se sont vus répondre par un responsable que la demande était insuffisante. Ce qu’ils contestent en affirmant qu’il s’est basé sur des chiffres du Department of Education (DoE) new-yorkais qui portent sur le pre-K uniquement, et non les niveaux supérieurs. Autre frein: “ils se souviennent de l’échec du programme bilingue de PS 151” à Woodside, selon la maman.

Où acheter la galette des rois à New York?

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L’épiphanie est le 6 janvier, mais plusieurs d’entre vous la fêteront le dimanche 4. French Morning vous a dégotté quelques adresses où acheter le “King’s Cake” à New York. Et ça donne faim. On attend vos adresses en commentaire.
Manhattan
Chez Financier, janvier sera placé sous le signe de la frangipane, avec une galette des rois à 22$ pour 8 personnes. Vous pouvez vous la procurer dans dix boutiques à Manhattan, par téléphone au 718-290-1011, ou par e-mail à [email protected].
Maison Kayser propose deux tailles de galette, en parts inviduelles (6,95$) et un gateau large pour six personnes (28$). La marque dispose de plusieurs magasins (2161 Broadway dans l’Upper West Side, 1535 3rd Avenue et 1294 3rd Avenue dans l’Upper East Side, 8 west 40th st, 921 Broadway et 1800 Broadway).
Balthazar Bakery nous a promis qu’ils feraient de jolies galettes, mais il faudra attendre début janvier pour en connaître le prix (et la saveur). 80 Spring Street. 212-965-1785.
Chez Mille-feuille, vous pouvez d’ores et déjà commander votre galette. Une classique frangipane et son onctueuse “crème d’amandes”, “dans la pure tradition française“. Pour 6 personnes, le gâteau vous coûtera 24$. Pour 10, comptez 39$. Si vous avez un peu plus de budget, vous pouvez aussi prendre la version “fève en argent”, à 34$ les 6 parts, et 59$ les 10. 552 Laguardia Pl (Greenwich Village).212-533-4698. Et 2175 Broadway -au niveau de W77th (Upper West Side). 212- 362-6261. 
Chez Epicerie Boulud, on reste classique avec l’indétronable frangipane, pour 6$ la part, ou 34$ le grand gâteau (de 6 à 8 parts). 900 Broadway. 212-595-0303.
Ladurée vous proposera aussi sa version de la galette, mais la pâtisserie préfère garder le suspense, et n’en dévoilera ses secrets que le 1er janvier. 864 Madison Avenue et 396 West Broadway (SoHo). 646-558-3171.
Chez Ceci Cela, on vous propose de faire votre stock de galettes pour l’année (ou presque), celles-ci étant disponibles en version surgelée (mais pas moins bonne pour autant). Vous pourrez bien évidemment vous procurer aussi une galette à déguster sur le champ. Toutes les galettes sont prévues pour 6 personnes environ. Les galettes “fraîches” sont à 30$, et pour seulement 5$ de plus, vous aurez droit à une bouteille de cidre avec. Le tout, avec une fève en porcelaine, et deux couronnes. 55 Spring Street. 212-274-9179.
Payard a misé elle sur une grande couronne dorée, et une collaboration avec la marque d’ustensiles de cuisine Le Creuset. Des magnets aux couleurs de cette dernière seront dispersés dans les galettes à la frangipane. Et si vous tombez sur le magnet jaune, vous gagnez une casserole en fonte ! Comptez 24$ pour une 4 personnes, 36$ pour 6, et 48$ pour 8. 1293 3rd Ave (Upper East Side); FP Patisserie at The Plaza Hotel, 1 West 58th Street. (Midtown); 3 Columbus Circle, 58th and Broadway (Midtown), 116 West Houston Street entre Thompson St. & Sullivan St. (Greenwich Village) ou 210 Murray Street (Battery Park)
Chez Dominique Ansel, on ressort là aussi le grand classique, amandes et frangipane, le tout pour 22$ (6 personnes). Une pré-réservation en ligne ou par téléphone est conseillée. 189 Spring St. 212-219-2773
Bergamote va elle ravir les sudistes, et / ou les amateurs de découvertes culinaires, avec sa “galette du midi”, une galette briochée parsemée de fruits confits, à 27$ les 8 parts. L’enseigne proposera aussi pour les moins audacieux la version frangipane, un peu plus chère : 37$ les 6 parts, 45$ les 8. Le tout, “avec une couronne et des fèves”. 177 Ninth Avenue (Chelsea). 212-627-9010. 515 West 52nd St. 212-586-2429. 
Eclair Bakery proposera une galette frangipane à 32$. Mais pour ce prix là, la boulangerie ne lésine pas sur la quantité : vous aurez entre 12 et 14 parts à déguster ! L’idéal si vous avez une grande famille à nourrir, ou de grands estomacs à remplir. 305 East 53rd St. 212-759-2253.
La Toulousaine sortira la frangipane pour vous préparer de bons gâteaux. Les prix devraient être aux alentours de 29$ les 8 parts. Un prix à confirmer, une fois que la pâte sera bien au chaud dans le four. 942 Amsterdam Avenue. 212-866-2253.
BROOKLYN
Pistache fait dans la diversité, avec 3 tailles de galettes différentes (pour 4, 6 ou 8 personnes), et deux goûts : soit la classique frangipane à l’amande, soit une frangipane à la pistache, bien sûr. Les pré-réservations sont d’ores et déjà ouvertes, et les gâteaux seront disponibles du 4 au 31 janvier ! Pour la galette à l’amande, comptez 26$ pour 4 personnes, 32$ pour 6, 38$ pour 8. Pour la pistache, c’est un poil plus cher, à 28$ les 4 parts, 34$ les 6 et 40$ les 8. La boutique propose aussi des livraisons à domicile dans tout Manhattan, Brooklyn, et le Queens. 220 36th street, 646 207 9390
La Provence en boîte fait dans la diversité, en proposant des petits formats pour les petits estomacs, et de grands formats pour les grands gourmands. Toutes les galettes seront à la frangipane. Le prix n’est pas encore fixé. 263 Smith Street, (718)-797-0707
Almondine Bakery se la joue plus classique, avec une frangipane à 28$ pour 6 à 8 personnes (selon votre appétit…). 85 Water street (Dumbo), (718)-797-5026
Caprices by Sophie se révèle bien mystérieuse. S’il nous a été assuré qu’il y aurait la traditionnelle galette à la frangipane, que vous pouvez d’ailleurs d’ores et déjà commander, le prix, lui, reste secret pour l’instant. 138 N 6th St. 347-689-4532
Marquet Pâtisserie vous garantit, en plus d’une superbe couronne digne des plus grands rois, une galette à la frangipane, pour la modique somme de 35$. Selon vos appétits, elle comblera 8 ou 10 estomacs. 221 Court Street. 718-855-1289
STATEN ISLAND
French Tart (Chez Laurent) propose lui aussi une galette à la frangipane, à 24,95$ pour 6 à 8 personnes. 1141 North Railroad, (718)-442-0007
EN LIGNE
Dès le 4 janvier, vous pourrez aussi commander votre précieuse galette sur le site NY Cuisin, juste ici. Vous aurez tout le mois pour profiter de la livraison à domicile. Côté goût, on reste dans la classique frangipane, avec une fève provençale en porcelaine, et  une jolie couronne de papier. La boutique livre à Manhattan, et partout ailleurs (comptez 48h pour la livraison). Petit plus : pour les allergiques au gluten, NY Cuisin propose désormais des galettes sans gluten ! Les appeler pour plus de détails au 646.468.6159​.