Chers Français, arrêtez de vous vanter avec votre “French Kiss” auprès des Américaines. Une étude menée par un groupe de recherche hollandais révèle qu’un baiser de dix secondes est synonyme d’échange de 80 millions de bactéries.
Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont demandé à des couples de s’embrasser pour la science. Attention, ça n’a rien de romantique ni de sexy. Les cobayes – 21 couples – ont d’abord été interrogés en 2012 sur leurs habitudes d’embrassade : à quelle fréquence ils s’embrassent, quand ils se sont embrassés pour la dernière fois… Les scientifiques ont alors prélevé la salive des deux partenaires avant et après une “expérimentation contrôlée” , comprenez un baiser langoureux.
Avant de pratiquer un deuxième “French Kiss”, ils ont demandé à l’un des deux de consommer une boisson probiotique pour aider à identifier les bactéries sur sa langue et sur celle de son partenaire. Les conclusions sont sans appel: les bactéries de l’un se nichent dans la bouche du partenaire et peuvent y survivre, en particulier sur la langue où le nombre de bactéries transférées demeure stable.
Mais pas de panique, vous pourrez toujours dire à votre “date”, entre le plat principal et le dessert, que la plupart des microbes finissent par disparaitre. Le professeur Remco Kort de l’institut de recherches TNO, auteur de l’étude, a confirmé à la BBC que “sur les microbes qui ont été transférés, seuls quelques-uns semblent rester sur la langue. ” Ouf !
Selon une étude, le "French Kiss" est dégueulasse
Pour le "New Yorker", les Français adorent cracher sur la France
“Zemmour voit la France comme morte ou en passe de mourir.” Dans un article paru le 11 décembre dans le New Yorker, le journaliste Alexander Stille fait l’analyse piquante du Suicide français, le dernier livre d’Eric Zemmour. Entre sarcasme, paradoxes et omissions, le “best-seller” appartient, pour l’Américain, à cette littérature du déclin, qui reflète depuis des siècles une “obsession” bien française pour “le suicide national“.
Le journaliste commence par tâcler les Français et leur obsession pour le french bashing. Une obsession, d’autant plus exagérée selon lui, qu’elle n’a pas d’équivalent en français “malgré l’insistance de trouver des équivalents en français pour chaque mot étranger“. Il en veut pour preuve le tweet de Manuel Valls quand Jean Tirole a gagné le Prix Nobel d’économie, en octobre dernier: “Quel pied-de-nez au french bashing!”
Mais ce n’est qu’un prélude à une critique plus incisive, fondée sur un paradoxe. “Personne ne crache de façon aussi enthousiaste sur les Français que les Français eux-mêmes.” Le Suicide français, une “accusation sans pitié de la France contemporaine“, est, en effet, un best-seller.
Par la suite, Alexander Stille décrit le contenu du livre d’Eric Zemmour, lequel tient “(…) l’avortement, (…) la libération sexuelle, les droits des femmes et des homosexuels, le capitalisme (…)” comme responsables du déclin de la nation “de Louis XIV, Napoléon et du Général Charles de Gaulle” – “son adoré“, précise plus loin le journaliste avec ironie.
Si ce dernier concède que Le Suicide français est “écrit avec intelligence“, sa structure – par ordre chronologique – “crée l’illusion de causalité“. “Les manifestations de 1968 ont précédé la mort de De Gaulle, par conséquent les étudiants ont tué De Gaulle“, paraphrase-t-il. “De même, les changements sociaux tels que la décolonisation et la légalisation de l’avortement ont précédé la période de retard économique, par conséquent ils ont tué la France.”
Alexander Stille hisse alors Le Suicide français au rang des romans de la littérature du déclin, citant Edouard Drumont, Louis-Ferdinand Céline et Raymond Aron.
Il note l’emploie fréquent (“23 fois“) du terme “virilité” – une autre obsession d’Eric Zemmour. “Le thème central du propos de Zemmour est la mort du père, la fin d’une société traditionnelle, hiérarchique et autoritaire dans laquelle les hommes étaient des hommes, les femmes subordonnées, les homos dans le placard et la France une grande puissance.”
Une “virilité” qui selon le journaliste, est subjective – puisque le XIXème siècle, période qu’Eric Zemmour considère comme l’âge d’or, “est perçue par ses homologues comme une fosse sceptique d’efféminement et de déclin.” Plus grave encore: c’est “avec cette même virilité que les anti-fascistes de l’après Seconde Guerre mondiale ont affirmé que les Français qui ont collaboré avec les Allemands ont ‘couché avec l’ennemi’ et de façon passive permis à la nation d’être ‘pénétrée’“, chapitre de l’Histoire que Zemmour “ignore“.
L’obsession renvoie au verbe latin “obsidere“, qui signifie “assiéger“. “Zemmour pense que les grands changements – le triplement de la population mondiale, la décolonisation, la montée de la Chine et l’Inde – auraient pu et auraient dû être empêchés par les politiciens français“, écrit le journaliste.
La situation est pourtant loin d’être catastrophique, selon lui. “La France n’est plus un empire, mais reste un pays de taille moyenne prospère avec une très haute qualité de vie.” Il se demande alors si la France pour avancer, doit regarder vers son passé et se retrouver bloquée. “Est-ce que Zemmour a vraiment envie du retour d’un monde où les femmes ne peuvent pas ouvrir de compte en banque sans l’autorisation de leur mari, et où les homosexuels peuvent être arrêtés pour sodomie?“
Mathieu Amalric: au cinéma à New York, avant le théâtre
Une “écriture extraordinaire“, une proposition “irrésistible” qui l’a “beaucoup touché” . Quand on fait parler Mathieu Amalric de son rôle dans “Arrête ou je continue”, il s’enthousiasme.
Le film (“If you don’t I will” en anglais) sort au Film Forum de New York le mercredi 17 décembre. Il raconte l’histoire de Pomme et Pierre, deux quarantenaires qui ont une petite vie en apparence bien sympathique. Tous deux se rendent très bien compte que leur couple ne marche plus, mais ils s’efforcent pourtant d’entretenir ce vide en maintenant leurs petites traditions.
Parmi elles, la randonnée en forêt, tous les week-ends. Le film, qui débute sur une note décalée, et des dialogues piquants et loufoques, prend un tout autre tournant lorsque Pomme, merveilleusement interprétée par Emmanuelle Devos, décide de rester vivre dans la forêt… Pierre, un homme un brin nonchalant, va alors rester seul avec ses pensées et ses peurs.
Si Mathieu Amalric a été charmé par ce dernier rôle, c’est avant tout parce qu’il “adore les films de Sophie Fillières [nldr, la réalisatrice] depuis toujours” , confie-t-il. Son écriture est”du caviar pour les acteurs” , avec ses dialogues vifs et ses “longs silences“. Son aptitude à “mélanger la drôlerie et l’horreur” le fascine aussi. Aptitude poussée à son paroxysme dans “Arrête ou je continue” , qui nous fait osciller entre rire et larmes.
Pour achever de convaincre l’acteur de jouer dans son film, Sophie Fillières a choisi de lui opposer Emmanuelle Devos, actrice avec laquelle il avait déjà partagé l’affiche, notamment dans “Rois et reine”. Quoi de mieux, pour jouer ce couple de longue date, que deux vieux amis… “C‘était chouette, parce qu’on adore jouer ensemble (…) on est un peu comme Fred Astaire et Gene Kelly en fait” , glisse celui que les Américains ont découvert dans le rôle du méchant dans le James Bond “Quantum of Solace” ou dans le “Munich” de Steven Spielberg.
Le film, parlant de cette “alchimie inexplicable entre deux personnages qui tout à coup se désincarne” , fait au Film Forum sa sortie aux Etats-Unis. Les New-Yorkais auront aussi la chance de revoir l’acteur à l’automne 2015, dans une pièce de théâtre intitulée “Le moral des ménages” , qu’il joue actuellement sur les planches parisiennes.
Inspirée par le roman éponyme d’Eric Reinhardt, cette pièce met en exergue la cruauté humaine. Mathieu Amalric y joue le rôle d’un fils, Manuel, qui ne veut pas ressembler à son père. Manuel réalise soudain que la réalité est bien loin de ses rêves d’enfants. Et c’est à ce père, un homme timide qui a du mal à imposer son autorité, qu’il va s’en prendre…
10 adresses pour acheter la Bûche de Noël à Miami
Ne vous laissez pas berner par les palmiers et la chaleur, Noël arrive à grands pas ! A peine remis des festivités de Thanksgiving qu’il nous faut déjà préparer les fêtes de fin d’année. Pour vous guider dans votre choix de dessert, French Morning vous conseille 5 bonnes adresses où vous procurer la traditionnelle bûche de Noël.
Atelier Monnier
L’Atelier Monnier est une adresse bien connue des Français et des habitants de Miami en général, réputée pour sa pâtisserie et ses chocolats. Cette année trois recettes de bûche sont disponibles : Crunchy (noisette et chocolat), Cécile (caramel, noix de pécan, chocolat et vanille) et Aube (passion, banane et chocolat), au prix de 37,95 dollars pour 6 personnes. Vous pouvez les commander sur Internet ici et venir les récupérer dans les boutiques de Coral Gables ou Brickell. Atelier Monnier, 9563 South Dixie Highway à Coral Gables, 848 Brickell Avenue à Miami, tel : 305 666 8696.
Boulangerie-pâtisserie Buena Vista
Le Buena Vista Deli est un incontournable du brunch à Miami mais également une boulangerie, pâtisserie et chocolaterie. Cette année les bûches seront parfumées au choix à la vanille, au chocolat ou à la noisette. Vous pouvez déjà les commander par e-mail à [email protected], il vous en coûtera 24 dollars pour 6 personnes, 32 dollars pour 8 personnes, 48 dollars pour 12 personnes et 56 dollars pour 14 personnes. Buena Vista Deli, 4590 NE 2nd avenue, Miami FL 33137, tel : 305 576 3945.
Epicure Gourmet Market
L’épicerie fine bien connue des gourmets de Miami proposera le dessert traditionnel dès le 21 décembre. Chef Cyrille, boulanger-pâtissier français officiant chez Epicure depuis plus de 15 ans, préparera cette année une bûche chocolat-ganache, disponible dans les trois boutiques Epicure à South Beach, Coral Gables et Sunny Isles, pour un prix qui reste encore à confirmer mais devrait se situer autour de 40 dollars. Epicure South Beach, 1656 Alton Road, Miami Beach FL 33139, tel : 305 672 1861.
Chocolate Fashion
Cette année encore, le menu de Noël de Chocolate Fashion, sucré et salé, est alléchant (à lire ici). Cinq recettes de bûches sont disponibles, des plus classiques (chocolat, ganache) aux plus élaborées (croustillant de praline, abricots confits, cerises, mascarpone et noisette, tout ça dans le même gâteau vous ne rêvez pas). Comptez 48 dollars pour une bûche nourrissant 6 à 8 personnes. L’endroit vend également des marrons glacés et des callisons d’Aix venus directement de France, ainsi que des panettones faits maison. Les coordonnées des trois boutiques sont disponibles ici.
Chez Bon Bon
Cette pâtisserie chocolaterie haut de gamme est installée dans l’emblématique hôtel Fontainebleau à Miami Beach. Les gâteaux sont aussi bons que beaux à regarder et surtout, personnalisables. Vous pouvez passer vos commandes de Noël par e-mail à [email protected] ou par téléphone. Le résultat sera à n’en pas douter spectaculaire mais préparez vous à une addition (sucrée) salée ! Chez Bon Bon, 4441 Collins Avenue, Miami Beach FL 33140, tel : 305 674 4727.
Cette liste n’est pas exhaustive et vous pourrez aussi acheter de délicieuses bûches de Noël dans les endroits suivants, qui n’ont pas encore décidé des recettes de cette année mais nous ont tous confirmé que le célèbre dessert serai disponible entre le 21 et le 24 décembre : Buenos Aires Bakery à North Miami Beach, Puerto Madero et Perricone’s Market à Brickell, Versailles à Little Havana, The Fresh Market à Coral Gables et South Beach.
Un apéro pour les Fêtes à Berkeley
L’Alliance Française de Berkeley célèbre elle aussi les fêtes de fin d’année. Au menu : vin et plats “maison”.
Le 19 décembre, elle organise un apéritif (ou repas pour les plus gourmands d’entre vous). Chacun est invité à amener soit un plat, soit une bouteille de vin. Le tout sera partagé autour d’une bonne conversation en français.
Francophones et francophiles sont les bienvenus, pour apprendre le français, ou tout simplement, pour ne pas le perdre. L’événement est gratuit.
Le film "Les Petits Ruisseaux" coule à Dallas
Le vieil adage “l’amour n’a pas d’âge” semble avoir été pensé pour devenir le scénario du film “Les petits ruisseaux”, qui sera projeté à Dallas le 18 décembre.
Adapté de la bande dessinée éponyme écrite par Pascal Rabaté, le film raconte l’histoire d’Emile, un septuagénaire qui mène une petite vie bien rangée. A la retraite, à part pêcher, boire, et jouer à Motus en épluchant des patates, Emile ne fait plus grand chose. Jusqu’au jour où son ami de toujours, Edmond, décède.
Ce dernier lui raconte juste avant de le quitter une histoire d’amour secrète, “l’amour de sa vie” dit-il. Emile se demande alors si il ne rate pas quelque chose, et va décider de donner un petit coup de fouet à sa vie. Il se remet à fumer, à aimer, à profiter de la vie. Bref, Emile s’offre une seconde jeunesse.
“Les petits ruisseaux” sera projeté au Richland College de Dallas, dès 19h. Il sera en français, mais sous-titré en anglais.
L'orchestre philharmonique de LA rejoue Mozart
L’orchestre philharmonique de Los Angeles revisite Mozart trois jours durant, au Walt Disney Concert Hall.
Du 19 au 21 décembre, l’orchestre, dirigé par Trevor Pinnock, donnera chaque soir un concert. Pour rendre à Mozart ce qui est à Mozart, il sera accompagné de la soprano suédoise Miah Persson et la pianiste Beatrice Rana.
Le premier grand rôle d’opéra de Miah Persson fut celui de Suzanne, dans Les Noces de Figaro, un opéra de Mozart là encore. Haendel, Verdi, Berlioz ou Offenbach, elle a chanté les classiques.
Beatrice Rana quant à elle est une jeune prodige. Du haut de ses 21 ans, elle a déjà remporté, entre autres, le premier prix du Concours International de Montréal. Ses concerts l’ont emmené à l’auditorium du Louvre, à Milan, Hambourg, Brisbane, et Washington. Beatrice Rana a commencé le piano à l’âge de 4 ans, et est très vite rentrée au Conservatoire Nino Rota, duquel elle est sortie diplômée à 16 ans.
La Chorale franco-américaine de New York chante Noël au Consulat
C’est l’heure de réviser vos classiques. “Douce nuit”, “White Christmas”, “La Marche des Rois”: la Chorale franco-américaine de New York fêtera Noël en musique au Consulat de France le vendredi 19 décembre avec un concert qui fera venir Santa.
Le groupe de chanteurs, auquel appartient l’auteur de ces lignes, enchainera les chansons de Noël du monde entier (France, Allemagne, Etats-Unis, Espagne…). Plusieurs solistes se joindront à la chorale internationale fondée en 2013 par l’ex cantatrice Anne-Julia Audray, ainsi que six jeunes élèves issus de l’école de chant la Audray School for Singing. L’entrée permettra aux spectateurs de devenir automatiquement membres des “Amis de la Chorale franco-américaine de New York”.
Début des festivités musicales: 18h pétantes.
Surprise: les Parisiens aussi aiment les "musicals"
“Un Américain à Paris” est le titre d’un film américain, réalisé par Vincente Minnelli. Mais voilà que les Frenchy en ont fait une comédie musicale… Une nouvelle qui n’a pas laissé de marbre le Christian Science Monitor.
Le show a fait sa grande première le 22 novembre, avant un passage obligé par Broadway. Le Christian Science Monitor s’en amuse. Selon le magazine, en effet, cela faisait un moment que “la France lorgnait sur les comédies musicales, un pilier de la culture américaine, malgré leur côté banal ou (…) trop américain“. Voilà que les Français se mettent ENFIN à aimer ça.
De surcroit, ils ont choisi un film lourd de sens, puisqu’il raconte l’histoire d’un soldat américain qui tombe amoureux d’une Française, dans le Paris d’après-guerre. Un film qui, comme le rappelle le Christian Science Monitor, n’avait jamais été adapté sous forme de comédie musicale.
Le directeur du Théâtre Chatelet, Jean-Luc Choplin, serait “en grande partie responsable” de ce renouveau du genre, qui selon lui, pourrait faire de Paris “un endroit où l’on pourra voir des comédies musicales qu’on ne peut voir nulle part ailleurs“, et non pas seulement une pâle copie de Broadway. Le site d’information espère ainsi que les Français ne se cantonneront plus à des “shows de second rang qui ne servent pas vraiment la réputation du genre en France“.
Mais alors pourquoi les Français sont-ils si “mauvais” en la matière ? Jean-Luc Choplin l’explique par le fait qu’en France, on distingue “culture et divertissement“. Or pour nous autres Gaulois, si l’opéra est un moment de culture, les comédies musicales, elles, ne sont que pur divertissement. Pourtant, comme le rappelle le Christian Science Monitor, “la production parisienne (…) est déjà sold out“. On doit donc un peu aimer se divertir aussi.
On vous gâte: 5 marques françaises soldent rien que pour vous
Marilyn Tov
La créatrice de vêtements pour enfants Marilyn Tov vous propose d’habiller votre fille (de 2 à 10 ans) avec des vêtements vintage coton, laine et soie. Leur couleur nacrée se veut une réminiscence de Paris et de ses lieux mythiques. En plus de la ligne de vêtements pour enfants, Marilyn Tov a créé la collection “Mommy and Me” à destination des femmes et mamans.
Valrhona Chocolate

Les Petits carreaux
Nuxe
Huile Prodigieuse® Holiday Limited Edition ; Huile Prodigieuse® OR
Cremieux
Babeth Feast
La boutique de l’Upper East qui réinvente le surgelé aux Etats-Unis (grâce à ses plats préparés haut de gamme) est aussi en ligne.
Noël à New York avec: un ado hyperactif
La nouvelle est tombée : votre neveu Lucas et votre nièce Marion débarquent à New York pour les fêtes de fin d’année. Ils ont 15 ans, collectionnent les posters de Miley Cyrus, et vous vous demandez comment diable vous allez pouvoir les occuper. French Morning vous a concocté un programme sur mesure.
Matinée shopping
Jordan, New Balance, Converse, les ados raffolent des baskets. Alors au risque que Lucas ne devienne complètement fou, trainez-le chez Fight Club (Fight Club, 812 Broadway, New York – ouvert de midi à 20h). Parmi les immenses murs tapissés de baskets en tout genre, et de toutes marques, il trouvera forcément son bonheur.
Pour compléter la panoplie, faites un tour chez New Era (9 East 4th Street – ouvert du lundi au jeudi de 11h à 20h, vendredi et samedi de 10h à 21h, et dimanche de 12h à 18h – 212 533 2277). Située dans le West Village, cette boutique propose, entre autres, des casquettes aux couleurs des équipes sportives locales.
Refaites aussi sa garde-robe à petits prix (ou presque) chez Century 21 (22 Cortlandt Street, New York – (212) 227 9092). Il y trouvera ses marques préférées à prix cassé.
Un peu plus viril, le spectacle STOMP, par les virtuoses de la percussion, est joué en decembre aussi. Tickets et infos ici.
Pourquoi les camions de pompier sont aussi gros aux Etats-Unis?
On ne peut pas passer à côté. Dans la rue, les camions de pompier américains ne passent pas inaperçus. Et pour cause: ils paraissent énormes comparés aux véhicules utilisés en France et dans le reste de l’Europe. Pourquoi les combattants du feu américains utilisent-ils ces mastodontes sur roues? C’est la question bête de la semaine.
Avant l’explication, une précision. Quand on pense aux camions de pompier aux Etats-Unis, on pense souvent à deux types de véhicules: les “tower ladder” (camion en photo), dont les échelles sont equipées d’une nacelle, et les “tiller ladder”. Ces derniers, utilisés à New York, Los Angeles, San Francisco et d’autres grandes villes, sont composés de deux parties: un véhicule-tracteur et une remorque dotée d’une échelle qui peut se déployer sur une trentaine de mètres. Les roues arrière de ce genre de véhicule sont actionnées par un second conducteur, à l’arrière.
Ces monstres rouges mesurent “vingt mètres” de long, selon le commandant Sébastien Fremont, sapeur-pompier dans les Yvelines et auteur d’un livre sur les pompiers new-yorkais, Pompiers de New York. Pour lui, les camions reflètent la morphologie des villes américaines, avec leurs immeubles plus élevés et leurs routes plus larges qu’en Europe. “Les camions sont à la mesure de la démesure du pays, du gigantisme des villes. Tous les camions, pas seulement de pompier, sont plus gros. Ce sont des monstres”
Cela n’a pas toujours été le cas. Les premiers “camions” de pompiers utilisés aux Etats-Unis, au XVIIIe siècle, étaient de simples pompes à bras placées sur un chariot tracté par un cheval. Mais la sophistication croissante des pompes, devenues plus lourdes, et le recours à la vapeur dans la seconde moitié du XIXème siècle ont eu raison des pauvres canassons. Les véhicules actuels ont progressivement pris forme: les échelles se sont allongées avec la construction des gratte-ciel, les pompes se sont améliorées et une cabine pour les pompiers a été ajoutée.
Pour Sébastien Fremont, responsable de l’association de solidarité FDNY-SP78, le poids et la taille des véhicules n’est pas un inconvénient. “Taille démesurée rime avec robustesse” . Par ailleurs, contrairement ce que peut laisser penser leur apparence, ils seraient plutôt faciles à manœuvrer. « Le second conducteur, à l’arrière, peut pendre les virages à angle droit. Ça suppose une coordination, mais ce conducteur ne fait que ça » .