Accueil Blog Page 1137

Marché de Noël de French Morning: Santa sera là!

Que serait un marché de Noël sans… le Père Noël? Pour le retour du marché artisanal de Noël de French Morning, nous avons fait venir non pas “un” Père Noël, mais le seul l’unique (c’est bien lui sur la photo. Rassurez vous, il viendra habillé au marché…)
Petits et grands pourront donc venir se faire prendre en photo tout en faisant leurs courses de Noël. Le marché est ouvert de 10h à 19h les samedis et de 11h à 18h les dimanches à la St Paul Church de Cobble Hill (Brooklyn). Voir aussi la liste complète des artisans présents.
Le Père Noël sera lui présent aux horaires suivants:
Samedi 6 décembre: de midi à 15h
Dimanche 7 décembre: de midi à 15h
Samedi 13 décembre: 10h à 13h
Dimanche 14 décembre: 12h à 15h
Samedi 20 décembre: 13h à 15h
Dimanche 21 décembre: 13h à 15h
Un photographe professionnel sera là pour vous faire de belles cartes de Noël comme vous n’en avez jamais eues. Photo électronique à partir de $8, packages photos papier à partir de 20 dollars.
Parmi les exposants (présents tous les week-ends, sauf mention contraire):
Provence en boite présente une collection d’artisanat provençal: linge, nappes, poteries.
Le Bec fin: Daniel Monneaux propose sa charcuterie française maison: foie gras, Saucisson sec, Boudin, Toulouse and Merguez sausages.  Sous sa marque bio Monneaux’s Marché il offre: Pâté de Campagne, mousse de saumon, mousse de foie de canard aux truffes, rillettes, etc.
Atelier Cologne est né de l’imagination de Sylvie Ganter et Christophe Cervasel qui après Nolita et Paris ont ouvert une boutique à Brooklyn pour accueillir leurs créations, interprétation de la classique eau de Cologne (les 13&14 décembre).
David Herbstman a appris les techniques traditionnelles de poterie au Japon, à Mashiko. Il récolte lui-même son argile dans les Berkshires pour réaliser des pièces simples, fonctionnelles et aussi agréables à regarder que plaisantes à utiliser (13&14 et 20&21 décembre).
Oeuf, basé à Brooklyn depuis 2002, vend vêtements et accessoires pour enfants, respectant à la fois les artisans et l’environnement. Entièrement faits à la main en alpaca, les vêtements respectent les règles du commerce équitable. Oeuf travaille avec une coopérative de femmes en Bolivie et leur permet de pratiquer leur art dans un environnement de travail respectueux (les 6&7 décembre).
Car2Go, service de location de voitures ( (13&14- 20&21 dec)
– Metalight New York: Christine Galvez crée des lampes qui mêlent l’art à l’utile. Récupérant des pièces de voiture, des éléments de machines industriel, elle réalise des pièces qui peuvent être personnalisées et adaptées à tous les besoins (les 6 & 7 décembre).
Grégoire Ganter, photographe basé à Brooklyn, trouve son inspiration dans l’énergie de la ville et son architecture sans cesse changeante. Il réalise des collages de ses clichés pour recomposer le paysage urbain dans une oeuvre souvent surréaliste. Il vend des photographies murales ou des cartes postales. (les 13 et 14 décembre).
Valrhona, créé des chocolats de qualité artisanale aux saveurs complexes et équilibrées, à la recherche du meilleur goût! Des partenariats avec des fermiers assurent un chocolat socialement responsable.
St Michel, produit ses fameuses galettes depuis 1905. Garanti sans colorant, ni conservateurs (6&7 dec).
Olivier Rabbath, chaussures
Debbie Fisher, bijoux (13&14, 20&21 dec)
– Yana Rodin, bijoux tissés (20&21 dec)
Cemoi, est une entreprise familiale qui fabrique du chocolat en France depuis le XIXème siècle. Elle est aujourd’hui le 1er fabricant de chocolats et de confiseries chocolatées en France (20&21).
Page Sargisson, bijoux
Zeegg design, Française, chinoise et américaine, mes bijoux voyagent avec aisance dans l’inter-culturel, ils n’ont conservé que la beauté de l’essentiel, simple et intime. (13&14 et 20&21 dec).
– Marilyn Tov, est une ligne de vêtements poétique qui capture les souvenirs de son enfance à Paris. Marilyn Tov soutient la ville qui l’a adoptée et ses artisans en fabriquant à New York. (13&14 dec).
Pull-in, Sous-vêtements homme et femme, maillots de bain (13&14 dec).
Sonia O’Mara, painting and design.
Wink Worth, lingerie & vêtements.
Thistle & Bess, Vintage et bijoux antiques, fait à Brooklyn, NY. (20&21 dec).
Gasy Art, Toiles, écharpes en soie et cabas
Emmanuelle Chiche, vêtements
Fiercely Made, accessoires (13&14 dec)

Bliss USA, accessoires en cuir
Alicia Degener, peintures
Verodalla, sculptures
Stinkyminky, accessoires

Et aussi: Bijoux d’Ange, bijoux; Fiercely Made, accessoires; Brooklyn B.Blocks, décoration bois; Penny Klein Levy (20&21), chapeaux.

Un webinar pour comprendre la loi FATCA

FATCA, ou Foreign Accounts Tax Compliance Act. Vous avez sans doute déjà croisé cette acronyme. Mais si vous ne comprenez pas bien ce qu’il veut dire, et surtout s’il va changer votre vie, la chambre franco-américaine de New York vous propose une séance de rattrapage en ligne.
L’organisme propose le 11 décembre un webinar d’une heure sur cette loi et son impact sur les entreprises et les particuliers français aux Etats-Unis. Le rendez-vous réunira, de midi à 1pm Eastern, plusieurs experts. Ils donneront des présentations sur plusieurs aspects de la loi (provisions principales, impact sur les assureurs, conséquences sur les biens financiers, amnistie bancaire…). Une séance de questions-réponses suivra les présentations. La loi vise à lutter contre l’évasion fiscale en obligeant notamment les titulaires de comptes à l’étranger à les déclarer aux autorités américaines.
Gratuit pour les membres, 40$ pour les non-membres. Inscription en ligne.
 
 

Un marché de Noël pour une bonne cause à Houston

0

Il mobilise des dizaines de bénévoles francophones plusieurs mois à l’avance… C’est le marché de Noël de la communauté francophone de Houston !
Après avoir fait son grand retour l’année dernière, au profit de l’association d’aide aux immigrés en détresse Casa Juan Diego et du programme d’enseignement de français Education Française Greater Houston, l’initiative soutiendra cette année la société Saint Vincent de Paul de Houston. Avec pour objectifs de « rénover la banque alimentaire de Bunker Hill » et ainsi « venir en aide à des centaines de familles », voire de battre les records des années précédentes.
La vente de créations artisanales, de pâtisseries et un déjeuner sur place avaient l’année dernière permis de lever 18.000 dollars, contre 15.000 dollars il y a trois ans. Pour cette sixième édition, une tombola est également prévue.

Un grand bazaar au Fort Mason Center de San Francisco

C’est bizarre, c’est le bazar : bienvenue au San Francisco Bazaar, une foire où vous pourrez acheter des produits de toute sorte, souvent fabriqués main. Rendez-vous les 13 et 14 décembre au Fort Mason Center !
Sacs à main, poterie, machines à écrire, t-shirts sérigraphiés, vêtements pour bébés, posters, produits de beauté… Difficile de ne pas trouver votre bonheur parmi les 180 artisans. Des ateliers D.I.Y (Do It Yourself) gratuits et accessibles à tous seront également à votre disposition. Et tant qu’à faire, goûtez aux produits alimentaires locaux.
La foire rassemble en outre des centaines d’artistes et de designers dont les travaux seront jugés par les meilleurs artisans de la Baie.

Joakim, DJ transatlantique

0

L’électro française, c’est ce qui s’exporte le mieux et ce qui est le mieux accepté à l’étranger” . C’est Joakim qui le dit, et ce n’est pas ses confrères Daft Punk, Laurent Garnier ou Gesaffelstein qui le démentiront.
Moins connu du grand public que certains autres artistes affiliés à la French Touch, il est pourtant l’un des pontes de la musique électronique actuelle. Un DJ diplômé d’HEC, producteur, patron du label Tigersushi, et proche du milieu de l’art, Joakim est aussi touche à tout que son son est inclassable.
Sorti au début de l’été, son nouvel opus “Tropics of Love” démontre le style abouti de celui qui a déjà au compteur plus de quinze années de carrière. Décrit comme “un retour aux sources” , car enregistré dans l’intimité d’une petite chambre de Downtown Manhattan, à des milliers de kilomètres de son studio, ce disque porte pourtant les marques d’un changement majeur: c’est son premier album produit à New York, nouvelle ville d’adoption de cet ancien Parisien.
Un choix motivé par l’amour de Joakim pour New York, plus que par le rêve américain. “Ce n’était pas les Etats-Unis que je voulais, c’était New York. J’aime beaucoup cette ville, et je me suis toujours dit qu’un jour j’y passerai un peu de temps. Même si j’aime bien Los Angeles également, je ne me verrais pas m’y installer pour l’instant” .
Bien que “New York n’est pas la capitale mondiale de la musique“, selon lui, elle reste une ville stimulante où, surtout, “le niveau des musiciens est très élevé, ce qui permet de collaborer avec des personnes extrêmement douées“. Tout artiste s’inspire de ce qui l’entoure, et l’influence de cette relocalisation sur sa musique se fait déjà sentir. Alors qu’il travaille désormais depuis son studio, aménagé dans le quartier de Carroll Gardens, il le dit lui même, “le côté musique black dans mes sons, ressort davantage depuis que je suis ici” .
Et le monde de la nuit new-yorkais alors, similaire à l’ambiance parisienne? Loin de là. A l’en croire, “c’est vraiment différent, car il n’y a pas la culture des clubs de moyenne taille comme on l’a en France. A Williamsburg, l’Output tente de faire une boîte de nuit à l’européenne, mais ce n’est pas vraiment ça” . Un point commun, pas vraiment positif toutefois “c’est sûr qu’on retrouve le côté blasé des grandes villes. Mais il n’y a rien de pire qu’un blasé new-yorkais!” , sourit-il.
Alors si Joakim multiplie, trop à son goût, les allers-retours entre Europe et Etats-Unis, c’est davantage par obligation que par nostalgie de la mère patrie – “la plupart de mes dates se font encore là-bas, plutôt qu’aux Etats-Unis” . Cela pourrait changer.

Un festival de chants de Noël à Austin

Célébrez le début des vacances au French Legation Museum, à l’occasion du 3e Festival des Chants de Nöel, le 13 décembre. Francophones et francophiles sont les bienvenus.
Des élèves issus de huit écoles d’Austin viendront chanter, dont ceux de l’école française Jean-Jacques Rousseau. Une foire artisanale est également prévue, ainsi que des activités pour petits et grands.
N’oubliez pas d’apporter votre chaise et votre couverture !

Une start-up de San Francisco met l'apéro en boîte

Ils sont jeunes, ambitieux, aiment la bonne gastronomie française et viennent d’arriver sur San Francisco avec un concept épicurien: une box thématique autour de l’apéro à la française. Son nom: Bon Appétit Box.
“Ils”, ce sont Bertrand Corp et Zoé Capdevila. Trois mois qu’ils sont sur San Francisco, plus d’un an qu’ils travaillent sur l’idée : « J’ai travaillé dans la grande consommation et j’aime les produits qui font plaisir, quant à Zoé, elle a travaillé pour une grande marque française de cosmétique et elle apporte sa touche de luxe et de glamour à la boîte. C’est un bel objet cadeau » , explique Bertrand Corp.
Lorsqu’ils ont vu que le concept de la boîte thématique, livrable à domicile sur abonnement, arrivait en France, ils ont eu envie de lancer la leur aux Etats-Unis. « Nous sommes venus en repérage en début d’année et avons sillonné plusieurs grandes villes pour prendre la température. San Francisco nous a paru la ville parfaite pour nous implanter. Les gens y sont curieux, mangent bien, sans compter qu’il y a ce rapport à la technologie inhérent à la région. Ici, il est normal de commander sa nourriture en ligne. Ce choix s’est imposé de lui-même
Les deux entrepreneurs ne sont pas les premiers Français à avoir eu l’idée d’une “box” française. A New York, la start-up Try the World a lancé la sienne en 2013 et au Texas, un Française vient de créer “Oui, please”, une boîte thématique contenant une sélection de produits français.
Le couple a rencontré ses futurs fournisseurs à San Francisco, lors du Winter Fancy Food Show. Ils ont lancé leur affaire grâce au financement de leur entourage. « San Francisco est une ville d’entrepreneurs (…). La jeunesse n’est pas considérée comme un obstacle, au contraire. C’est extrêmement stimulant et encourageantDepuis que nous sommes là, nous n’avons que d’excellents retours » .
Afin de sortir du lot dans ce marché en plein boom, ce jeune couple mise sur l’authenticité et la qualité :”Nos boîtes sont livrées avec des cartes descriptives pour accompagner nos membres dans leur expérience. Ils découvrent ainsi l’histoire derrière chacun des produits : origine, artisans, anecdotes et conseils de dégustation, expliquent-ils. Notre objectif est de nous positionner comme un véritable représentant de l’art de vivre à la française. “

"Plus tard tu comprendras", avec Jeanne Moreau, à San Francisco

Le City College de San Francisco revient sur l’une des périodes les plus sombres de l’Europe, avec le film “Plus tard tu comprendras”, projeté le 8 décembre.
En 1987, débute le procès du criminel de guerre Klaus Barbie. Victor, qui regarde sa retransmission en direct, se replonge alors dans son passé familial, un passé marqué par la seconde guerre mondiale. Sa mère Rivka, jouée par Jeanne Moreau, lui a toujours caché la déportation de ses parents, se plongeant dans un simulacre de vie bourgeoise sans remous.
Victor va tenter de percer les mystères de cette sombre époque, grâce à des documents, des archives, renouant ainsi avec ses racines juives. Derrière ce sujet grave, se cache un film profondément optimiste, et une peinture universelle des relations mère-fils.
Le film est une adaptation d’un roman autobiographique éponyme de Jérôme Clément. Il sera projeté en français, sous-titré en anglais. Renée Morel, professeur d’anthropologie au City College de San Francisco, viendra présenter le film, puis répondra aux questions lors d’un Q&A. L’événement est entièrement gratuit, et ouvert à tous.
 

New York Red Bulls: après Henry, un autre Français sur le départ

Il y a encore quelques jours, les New York Red Bulls étaient, avec quatre joueurs français, l’équipe de Major League Soccer (MLS) la plus gauloise. Cela ne sera pas le cas en 2015.
Après le départ annoncé de Thierry Henry, au moins un autre joueur dira “au revoir” à New York: l’attaquant Saër Sène, auteur d’un but en sept matches. Le club a annoncé, mercredi, qu’il n’activera pas les options contractuelles pour le garder. Un autre Français pourrait être sur le départ: le défenseur Damien Perrinelle. Mais celui-ci est toujours en discussion avec le club, précisent les New York Red Bulls.
Aucune communication officielle n’a été faite sur l’avenir du quatrième Français de l’équipe, Péguy Luyindula, dont le contrat arrive aussi à terme  à la fin de l’année.
Ces annonces interviennent après l’élimination des New York Red Bulls en demi-finale de Conférence-Est face au New England Revolution.

Alexy Poutrel, l'oeil de Miami aux aurores

Il y a six ans, l’artiste Alexy Poutrel (Alexy P) tombait amoureux de Miami. Le 5 décembre, il exposera sept de ses paysages photographiques de la ville dans le cadre de l’exposition Photomania d’Art Basel, avec cinq autres artistes, dont David La Chapelle.
Alexy Poutrel n’était pas vraiment prédestiné à la photographie. A Paris, il a débuté par un tout autre travail : la vente de casquettes. De fil en aiguille, il a rencontré Charly Nestor, animateur vedette de la chaîne M6. “On m’a proposé un job d’assistant de production, or moi, je disais ‘oui’ à tout à l’époque” , explique Alexy Poutrel.
Il gravit ensuite les échelons, en devenant journaliste sur TF1. Il migre ensuite vers RFM TV, pour une petite émission de dédicaces de vidéos, le Trésor des auditeurs, qui s’avère être “une expérience formidable” . Cette aventure dure trois ans, puis la chaîne disparaît. Alexy Poutrel n’a alors plus envie d’aller frapper aux boîtes de production. Il a envie d’ailleurs, un ailleurs “au soleil“.
Il abandonne alors ses promenades en scooter sous la grisaille parisienne pour Miami, en 2008. Au départ, il n’y reste que trois mois, “à cause du visa” , mais très vite, il revient, encore et encore. Il finit par s’installer.
Ravi de l’ensoleillement, il rencontre toutefois quelques difficultés à trouver un travail. “Miami, dit-il, ce n’est pas une ville facile pour un expatrié autodidacte” . Il monte dans un premier temps sa boîte de production, On the Super Sky Production, pour laquelle il réalise ensuite des vidéos d’entreprise et pour la télé-réalité (notamment Les Marseillais sur W9).
Un jour, par curiosité, il se dit “je vais aussi faire de la photo“. Son professeur particulier, et son “meilleur ami pendant trois ans“, c’est Google, avec lequel il apprend les techniques de photographie. Selon Alexy Poutrel, il ne parvient à “sortir des photos à peu près potables” que depuis un ans. Il prend d’abord des clichés de mode, notamment avec la mannequin brésilienne Martha Graeff.
Récemment, il décide de changer de cap, et de concentrer son objectif sur Miami, cette ville qu’il aime tant. “A Miami, l’architecture n’est pas sublime, explique-t-il, mais les couleurs, ce rose, ces pastels, ces orangés, oui“. Tous les matins, pendant trois semaines, il va se lever aux aurores, pour capturer ce “moment magique sur les plages de Miami, entre 5 et 6h30 du matin” , cette “vie” parallèle, où l’on sort les transats avant que les premiers flâneurs n’arrivent.
A chaque fois, il prend quatorze photos du lever du soleil, “parfois une réussite, parfois non“. En les reliant, et grâce à une technique bien particulière, il forme des globes, ses “petites planètes” à lui, qui permettent de voir Miami à 360°. Le résultat est quasi “cartoonesque” , si bien qu’on en vient à se demander parfois si ces photos sont bien réelles.
Ce qui est certain, c’est qu’elles reflètent cet “amour de l’image“, et des “couleurs sublimissimes de Miami” . Alexy Poutrel continue les photos de mariage, d’entreprise, le doublage, les mix pour des DJs. Mais cela ne l’empêche pas de penser à faire des “Little Planets” de Paris ou New York. Parce que “les projets qui ne sont pas préparés sont bien souvent les meilleurs ” …
 

Des éclairs jaillissent dans le Lower East Side

0

Le Lower East Side ! Ses bars, ses clubs, ses hôtels, son quartier historique… et Les Jardins de la Duchesse, sa pâtisserie française dédiée aux éclairs qui a ouvert ses portes le 1er décembre. Ses deux papas, Thomas Cardaccia et Antoine Pelhate, sont déterminés à conquérir le quartier, en proposant une large gamme de douceurs sucrées et salées.
C’est une expérience excitante ! C’est un quartier en effervescence, et l’énergie y est très positive, explique le pâtissier Antoine Pelhate, qui n’avait jusqu’ici jamais mis les pieds à New York. Ici, si les gens aiment vos produits, une confiance s’installe.
Diplôme de commerce et gestion en poche, Thomas Cardaccia poste une annonce sur le site de l’école française de gastronomie Ferrandi pour trouver un pâtissier. Quatre-vingts candidatures, et autant d’éclairs pistache-framboise plus tard, il choisit Antoine Pelhate, un jeune homme qui a travaillé cinq ans en Suisse dans l’hôtel quatre étoiles “Ginabelle”. L’aventure Les Jardins de la Duchesse peut enfin commencer.
Quand je suis allé à New York pendant un stage, raconte Thomas Cardaccia, je me suis rendu compte que les éclairs étaient peu présents et pas connus des Américains.” L’ouverture d’Eclair Bakery (Midtown East) et, au printemps 2015, d’Eclair de génie (SoHo) en dit long sur l’intérêt des New-Yorkais pour la “petite duchesse” – surnom de l’éclair au XIXème siècle. “Ils sont curieux et enthousiastes. Beaucoup croyaient que c’était creux à l’intérieur.
Avec un savoir-faire français et des recettes- six sucrées, quatre salées -, la pâtisserie se définit comme “50% française, 50% américaine.
Pour Antoine Pelhate, “l’éclair est un support qu’on peut décliner à toutes les sauces. Il n’y a pas d’autre limite que la créativité du pâtissier.” Attendez-vous à des alliances étonnantes, comme citron et gingembre, poulet au curry, ou fromage de chèvre et bacon.”Pour survivre ici, il faut innover“, glisse Thomas Cardaccia.
Dans moins d’un mois, les jeunes entrepreneurs prévoient également d’ajouter croissants et pains au chocolat à leur vitrine. Avec, comme objectif à long terme, faire de l’événementiel. Le tout, sans s’éloigner de leur produit star.

Deux soirées de courts-métrages français à Miami

Pour célébrer le jour le plus court de l’année, en France, on projette des courts-métrages le 21 décembre. A Miami, on fait de même, avec juste un peu d’avance…
Des films courts français et européens seront projetés les 4 et 5 décembre dans le cadre de deux soirées cinoche au Cinema Wynwood et au Key Biscayne Community Center. Le 4, une demi-heure, sur les deux heures au total, sera consacrée aux Frenchies.
Parmi eux, Thomas Wagner avec “Clik Clak”, récompensé par un prix Imagina. L’histoire est celle de deux petits robots qui ne parviennent pas à communiquer avec un jeune garçon. Celui-ci parle – enfin crie plutôt – alors que pour s’exprimer, les robots, eux, se contentent de taper sur des objets, chaque son correspondant à un mot différent.
Il y aura aussi “Stricteternum”, de Didier Fontan, “Inventors” de Michel Ocelot (entièrement réalisé grâce à des papiers découpés), “Dripped“, de Leo Verrier, “Seven Pounds” de Nicolas Deveaux, et enfin, “Cul de Bouteille” de Jean-Claude Rozec. Ce dernier raconte l’histoire d’Arnaud, un petit garçon qui découvre qu’il est myope, et, surtout, qu’il va devoir porter des lunettes qu’il trouve affreuses. En plus, elles transforment son monde flou, où un arbre devient un monstre ou une licorne, au gré de son imagination. Les films français, toujours sous-titrés en anglais, resteront les mêmes le 5 décembre.