Si les livres de Stephen King vous ont donné des sueurs froides, vous ne sortirez pas indemne du show musical macabre Ghost Brothers of Darkland County, en collaboration avec John Mellencamp et T Bone Burnett. Après Toronto, Chicago et New York, c’est à San Francisco que la tournée s’achève, au Curran Theater les 5 et 6 décembre.
Ghost Brothers of Darkland County évoque l’amour fraternel, la luxure, la jalousie et la vengeance, dans le cadre d’un spectacle troublant aux accents surnaturels. Le personnage principal, Joe McCandless, a assisté à la mort de ses deux grands frères et d’une fille que ces derniers convoitaient. A présent adulte, père de deux enfants, ces événements du passé refont surface, l’obligeant à revenir sur les lieux de la tragédie à Darkland County, dans le Mississippi.
Quinze acteurs se relaient sur scène et un groupe de musique (celui de John Mellencamp) rythme l’histoire avec des morceaux de blues. C’est le célèbre rockeur américain qui a soumis le projet à Stephen King, treize ans plus tôt, auquel s’est joint T Bone Burnett, le producteur des deux derniers albums de John Mellencamp.
Un spectacle macabre signé Stephen King à San Francisco
25ème festival de lumières près d'Austin
Pour célébrer Noël au Texas, on ne lésine pas sur les moyens… Et le Lights Spectacular 2014 le prouve bien.
Voilà déjà 25 ans que ce festival illumine Johnson City, à l’extérieur d’Austin. Cette année, ce sera du 28 novembre au 1er janvier. La ville entière sera éclairée par plus de 100.000 lumières. Et sur l’Avenue F, une véritable “foret de lumière” sera créée, avec près d’un million de lumières. Elles seront allumées tous les soirs.
Le 28, pour fêter l’ouverture du Lights Spectacular, un feu d’artifice sera tiré, dès 18h30, à la Blanco County Courthouse. Dès le lendemain débutera le concours de la plus belle maison (ou bureau, au choix). Après délibération, les jurys rendront leur verdict le 8 décembre. Quant au sapin, il faudra attendre le 21 décembre pour le voir s’illuminer, pour la 45ème année consécutive. Et ce, dès 18h au LBJ State Park de Stonewall. En voilà une idée lumineuse !
Quels musées sont gratuits en décembre à San Francisco?
Les musées, c’est bien, mais gratuits, c’est encore mieux. Voici la liste complète des musées ouverts gratuitement pour le mois de décembre.
Conservatory of Flowers
Situé au coeur du Golden Gate Park, le Conservatory of Flowers rassemble une serre et un jardin botanique qui comprennent une collection impressionnante de plantes rares ou toxiques – dont la fameuse orchidée “Dracula”. A visiter d’urgence ! Le 2 décembre. 100 John F Kennedy Dr, San Francisco, CA 94118. Infos ici. Contact : 415-831-2090
de Young Museum of Fine Arts
Toujours au Golden Gate Park, ne manquez pas le musée des beaux-arts de San Francisco. La collection permanente regroupe pas moins de 27.000 peintures, sculptures, et pièces d’arts décoratifs, de l’art précolombien à l’art américain du XXème siècle, sans oublier des oeuvres provenant d’Afrique subsaharienne, de Nouvelle Guinée et d’Indonésie. Le 2 décembre. 50 Hagiwara Tea Garden Dr, San Francisco, CA 94118. Infos ici. Contact : 415-750-3600
Legion of Honor
Autre perle du musée des beaux-arts, The California Legion of Honor offre une large collection d’oeuvres-d’art européennes, dont des sculptures de Rodin (“Le Penseur”), des peintures de Monet et de Picasso. Un véritable voyage à Paris, puisque le bâtiment n’est autre que la réplique du Palais de la Légion d’Honneur. Le 2 décembre. Lincoln Park, 100 34th Avenue, San Francisco, CA 94121. Infos ici. Contact : 415-750-3600
Museum of Craft & Design
Au sein du petit espace du musée, une extraordinaire collection de sculptures modernes vous attend. Pas plus d’une heure et demie au total, mais elle en vaut vraiment le détour. Le 2 décembre. 2569 3rd St, San Francisco, CA 94107. Infos ici. Contact : 415-773-0303
Yerba Buena Center for the Arts
L’endroit idéal pour avoir un aperçu de la vie artistique locale et régionale de la Baie. Arts visuels, arts de la scène, projections de films… La programmation change en permanence. Ne manquez pas en ce moment l’expo “Landscape: the virtual, the actual, the possible?”. Le 2 décembre. 701 Mission Street, San Francisco, CA 94103. Infos ici. Contact : 415-978-2700
Chinese Historical Society
C’est plus qu’un voyage à Chinatown que ce musée propose. Une véritable plongée dans l’histoire des Chinois aux Etats-Unis vous attend, à travers une collection riche et variée. Parmi les nombreuses expositions, on vous conseille “The Chinese of America”. Des concerts et des conférences sont également organisés. Le 4 décembre. 965 Clay Street, San Francisco, CA 94108. Infos ici. Contact : 415-391-1188
Asian Art Museum
Ce musée recèle des milliers d’objets anciens, issus de 6.000 ans d’histoire, de la Turquie à l’Inde et la Chine jusqu’aux Philippines. Des trésors de culture qui vont de jades à des sculptures monumentales, en passant par des peintures, des porcelaines ou des bronzes. Le 7 décembre. 200 Larkin St, San Francisco, CA 94102. Infos ici. Contact : 415-581-3500
Exploratorium
Profitez du “Science Sharing Day” pour faire le plein de connaissances. L’exploratorium est l’un des musées de sciences les plus célèbres de la Baie et regorge d’activités originales, comme le “tactile dome”, un labyrinthe noir où on ne peut se repérer que par le toucher, ou encore faire des bulles de savon géantes. Parfait pour les enfants – et les adultes. Le 7 décembre. Pier 15, San Francisco, CA 94111. Infos ici. Contact : 415-528-4444
California Academy of Sciences
Une journée gratuite dans l’un des plus grands musées d’histoire naturelle du monde. What else? Le 7 décembre. 55 Music Concourse Dr, San Francisco, CA 94118. Infos ici. Contact : 415-379-8000
Botanical Gardens à Golden Gate Park
Il fait toujours bon se promener au Botanical Gardens, même en hiver. Les jardins seront ouverts gratuitement deux jours en décembre, dont l’un le 25 décembre. En plus des 22 hectares de plantes, fleurs et arbres, de nombreuses activités et attractions vous attendent. Les 9 et 25 décembre. 1199 9th Ave, San Francisco, CA. Infos ici. Contact : 415-661-1316
Marc Lavoine: "C'est difficile de gifler une fille"
On connaissait Marc Lavoine charmeur, séducteur, doux. New York va le découvrir brutal, violent, dur.
Le 23 novembre, le chanteur reconverti en acteur (“Le Cœur des Hommes”, “L’Enfer”, “La liste de mes envies”…) viendra présenter “Papa was not a Rolling Stone” en clôture du festival In French With English Subtitles. Il sera accompagné d’Aure Atika et de Sylvie Testud, avec lesquelles il partage l’affiche de ce premier film de Sylvie Ohayon, sorti en 2014. Il y incarne un beau-père qui trompe sa femme et frappe sa belle-fille, la jeune Stéphanie (Doria Achour), qui rêve de quitter son quotidien dysfonctionnel entre les barres de la Courneuve, en Seine-Saint-Denis.
Un rôle à “contre-emploi“, ont noté les critiques, pour l’interprète du tube “Elle a les yeux revolver”. Qui a dû “trouver en (lui) sa propre violence, sa propre colère” pour rentrer dans la peau du personnage. “C’est difficile de gifler une jeune fille ou une gamine, ou de dire à Jean-Jacques Goldman: ‘ça gaze?’” , confie-t-il à French Morning en faisant référence à des scènes du film. “En même temps, le rôle est utilisé pour faire comprendre le reste.”
Le reste, c’est une fresque de personnages qui s’aiment, se détestent, se soutiennent, se détruisent. Au milieu, Stéphanie, élève brillante, qui rêve de “Paris” envers et contre tous. A commencer par sa meilleure amie, Fatima (jouée par Soumaye Bocoum, en lice pour le César de la révélation 2015), qui voit dans ses ambitions un lâchage. Pour sa mère (Aure Atika) aussi, qui veut lui donner le futur qu’elle n’a jamais eu tout en la tenant pour responsable de sa vie ratée. Autour, il y a ses amis, des juifs, des arabes, des gens qui croient en elle comme son professeur de danse (Sylvie Testud)… Et Jean-Jacques Goldman, dont la musique accompagne cette famille en lambeaux dans la Courneuve des années 80.
“L’Amérique est un beau pays”
Pour Marc Lavoine, ce film “important pour moi” avait des allures de retour aux sources. “J’ai grandi en banlieue dans les années 60 et 70. C’est important d’être dans un film qui montre des gens vivre ensemble dans un environnement qui est aujourd’hui critiqué, dit-il. Aujourd’hui, même s’il y a des tensions, même si le présent est difficile, il y a beaucoup plus de gens en banlieue enthousiastes pour l’avenir que d’imbéciles qui veulent faire brûler des voitures” .
Venir présenter “Papa was not a Rolling Stone” à New York, “c’est gratifiant” , dit-il. D’autant que les Etats-Unis sont un peu sa deuxième patrie. Papa d’un jeune franco-américain, Simon, issu de son premier mariage avec le mannequin afro-américain Denise Pascale, Marc Lavoine fit une année sabbatique chez l’Oncle Sam à la fin des années 80. “J’ai composé cinq disques aux Etats-Unis, dont mon premier album. C’est important pour moi d’y retourner. J’ai une histoire avec les Etats-Unis. J’étais à Los Angeles le jour de l’investiture d’Obama. J’ai le même âge que lui. Il a la même couleur que mon fils. L’Amérique est un beau pays” .
Le Français est même présent sur les écrans américains, dans “Crossing Lines”, une série policière diffusée sur NBC et bientôt sur Netflix. Il interprète le commissaire Louis Daniel au côté de William Fichtner et Donald Sutherland. Percer aux Etats-Unis? “J’ai jamais eu ce genre d’espérance. Mon espérance, c’est le travail. Et mon travail m’emmène ici ou là” , glisse-t-il.
En attendant, son projet du moment n’est autre qu’un roman autobiographique, à paraitre en janvier, qui pourrait bien donner lieu à un film qu’il réaliserait. “C’est en train de se décider, confie-t-il. Je procède par étapes. Les promesses, ce n’est pas mon truc. J’essaye de créer des surprises et de me surprendre” .
Avec l’huître, Mireille Guiliano a trouvé sa perle rare
Alors que New York succombe aux huîtres (en témoigne le nombre croissant d’oysters bars, de Williamsburg à Chelsea), il était temps d’apporter un peu de délicatesse dans ce monde de brutes.
Après avoir initié les Américaines à l’art de manger sans grossir, Mireille Guiliano, émissaire de l’art de vivre à la française et auteur du best-seller French women don’t get fat, publie aux Etats-Unis un livre sur la manière de déguster ces bivalves : Meet Paris oysters, a love affair with the perfect food.
“Les huîtres sont à la mode aux Etats-Unis, mais elles ne sont pas bien écaillées, ou trop vidées, ou servies trop froides. Les gens les mangent souvent n’importe comment. Avec ce livre, j’ai essayé de donner quelques conseils simples, pas trop intimidants”, affirme, lors de la soirée de lancement de son livre, cette ancienne présidente des champagnes Veuve Clicquot chez LVMH, qui vit entre New York et Paris.
Pour elle, point de doute : manger des huîtres, c’est incarner le chic à la française. “Les Parisiens adorent les huîtres”, qui sont “Oh so French”, écrit Mireille Guiliano. D’ailleurs, la France en est le premier pays producteur et consommateur en Europe. Se faire servir pour le déjeuner une douzaine d’huîtres, les arroser d’un trait de citron et les déguster avec du pain au levain surmonté d’une épaisse couche de beurre salé, le tout avec un verre de Sancerre : le summum de l’élégance parisienne.
Raconté à la première personne, avec sa manière vivante et détaillée de mettre en scène un récit, Mme Guiliano commet un livre instructif. Un personnage revient en filigrane au cours du récit : Régis Morrelet, ancien mécanicien charentais passionné par ce mollusque et patron de L’Huîtrerie Régis, rue Montfaucon, à Saint-Germain-des-Près, et qui a guidé Mireille Guiliano dans son enquête.
Au fil des pages, on apprend les différences entre les huîtres creuses et plates, entre les fines de claire, les spéciales de claire et les pousses en claire. Très pédagogique, l’auteur explique comment les acheter, les ouvrir, comment décrire leur saveur avec le vocabulaire approprié (une liste d’adjectifs est fournie), avec quels vins les servir…
Mais aussi, très prosaïquement, comment les manger : “Amenez la coquille devant et parallèlement à votre bouche, et avec une petite fourchette, glissez l’huître à l’intérieur de votre bouche et aspirez son jus. Ou plus simplement, inclinez la coque et aspirez l’huître. Ensuite, mâchez deux ou trois fois pour que la saveur explose dans votre palais, et avalez.”
Et si Mireille Guiliano s’est intéressée aux huîtres, c’est qu’en plus d’être savoureuses et chic, elles ont d’autres atouts, qui ont tout pour plaire aux Américains : “C’est un aliment miracle. Anti-oxydant, peu calorique, très riche en protéine, plein de vitamines, de fer, de magnesium. Si vous en mangez une douzaine par semaine, vous vous couvrez pour toute l’année”, déclare l’auteure, qui évoque aussi dans son livre “l’effet Casanova” des huîtres, réputées aphrodisiaques. Que demander de plus ?
Victoria's Kitchen, le sirop d'orgeat de mamie façon Californie
Victoria Meniane a 85 ans, elle habite à Paris, et a longtemps travaillé dans le secteur de la confection. Peut-être avez-vous déjà vu son portrait, façon années 50, en noir-et-blanc : il apparait sur toutes les bouteilles Victoria’s Kitchen, une marque de boissons à l’amande lancée en 2012 à Los Angeles par son petit-fils, David Meniane.
Ce Français, qui vit en Californie depuis 14 ans, a repris la recette du sirop d’orgeat de son aïeule. Il a rajouté quelques extraits de vanille et de rose, mis le tout dans des bouteilles en verre individuelles, et la commercialise sur la côte ouest, sous le nom d’Almond Water. Sa femme Déborah, française également, fait aussi partie de l’aventure.
“Depuis que je vis aux Etats-Unis, je fais moi-même mon sirop d’orgeat, car c’est la boisson que je bois depuis que je suis tout petit. Je le proposais à mes amis américains, et ils trouvaient tous cela très bon. C’est une saveur qui n’est pas très connue ici. Du coup, j’ai décidé de me lancer, en jouant sur le côté français vintage”, explique l’entrepreneur de 32 ans, qui avait auparavant travaillé pendant huit ans dans l’immobilier.
Verdict ? Ceux qui aiment le sirop d’orgeat seront ravis – et retrouverons cette saveur intacte. “On a fait une recette peu calorique, peu sucrée, simple, sans colorants ou conservateurs”, commente l’entrepreneur.
Commercialement, les débuts de Victoria’s Kitchen sont encourageants, même s’il ne s’agit pas d’un raz-de-marée. Actuellement, les boissons Victoria’s Kitchen sont distribuées dans 800 points de vente – épiceries fines, supermarchés healthy – en Californie, Oregon et dans l’Etat de Washington. David Meniane vient de signer un contrat avec des supermarchés Target, pour distribuer ses boissons dans 50 supermarchés de la côte ouest.
“On fait 100% de croissance d’une année sur l’autre, et j’espère pouvoir atteindre 100.000 bouteilles par mois d’ici 9 à 12 mois”, calcule David Meniane, qui a lancé sa société avec ses fonds personnel. “On discute aussi avec des investisseurs, pour pouvoir s’étendre davantage.”
Début 2013, il a aussi lancé une autre version de son Almond Water, avec de l’eau de coco. “Cela marche bien, au point qu’elle représente la moitié de nos ventes”, remarque-t-il. Une autre recette de limonade au gingembre devrait sortir début 2015.
Malgré son âge avancé, Victoria Meniane suit tout cela de près. Son petit-fils l’assure : “J’appelle ma grand-mère tous les jours pour lui donner des nouvelles de l’entreprise, j’ai une alarme à midi sur mon portable. Elle adore !”
"Charlie et la Chocolaterie" au Broward Center
Pour les gourmands ou les fans de Roald Dahl, le Broward Center revisite “Charlie et la Chocolaterie” les 5 et 6 décembre.
Le petit Charlie Bucket vit dans une famille modeste. Chaque année, il reçoit pour son anniversaire une tablette de chocolat Wonka. Il espérait bien cette fois y trouver l’ultime ticket d’or que l’entreprise cache dans ses gourmandises, mais rien…
Un peu dépité, le jeune garçon va s’acheter un chocolat-guimauve Wonka avec un billet trouvé par hasard dans la rue. Et là, surprise : le dernier ticket. Celui-ci va lui permettre de visiter les coulisses de la chocolatrie Wonka, avec quatre autres jeunes, tous aussi étranges les uns que les autres. Et la visite lui promet bien des surprises…
Malheureusement, Jonnhy Depp, qui interprétait le grand et excentrique chocolatier Willy Wonka dans le film de Tim Burton, ne sera pas sur scène à Miami. Mais le spectacle vaut tout de même le coup d’œil… Les représentations de 11h et 13h le 6 décembre seront précédées d’activités ludiques pour les enfants, et suivies d’un petit goûter.
Amour, mort et amitié au Valley Film Festival
Parmi eux, “Lifever”, projeté le 11 décembre. C’est le troisième court-métrage de Ted Hardy-Carnac. A mi-chemin entre drame social et science-fiction, le film est une immersion dans une famille presque banale. Karine a 16 ans. Elle vit avec sa mère, et tous les jours, elle discute avec son père par téléphone, ou sur internet. Après avoir appris que leur famille est au bord de la ruine, Karine va devoir affronter quelques bouleversements dans son quotidien.
Le 13, allez voir “Le Maillot de Bain”. Ce film court réalisé par Mathilde Bayle raconte une relation ambigüe et troublante. Rémi, un petit garçon de douze ans, éprouve d’étranges sentiments pour Stéphane, le papa d’une camarade de jeu. Les vacances au camping risquent d’être plus surprenantes que prévu…
Autre court-métrage français à ce festival, “Un Chien de ma Chienne”, à voir le 13 décembre aussi. Elodie est enceinte. Son accouchement est pour bientôt, mais le père trouve l’attente un peu longue… Il se met à roder autour du domicile d’Elodie, faisant pression sur elle pour la forcer à mettre au monde leur enfant au plus vite.
Enfin, le 14 décembre, sera présenté “La vie nous appartient”… Ce film long raconte l’histoire de Sarah et Philip, deux adolescents mal dans leur peau. Une amitié d’abord virtuelle se crée. Tout deux dépressifs, ils vont décider de partir ensemble en expédition, pour mettre fin à leurs jours. Pour cette épopée funèbre, ils choisissent de partir en montagne, en Autriche. Le voyage va prendre des airs de quête initiatique, durant laquelle Sarah et Philip vont apprendre à voir leurs convictions bouleversées, et à devenir adultes. Le film risque bien de vous arracher quelques larmichettes, mais il se veut malgré tout plein de vie et d’humour.
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Make Music Winter s'étend à Brooklyn et au Queens
Pas besoin d’attendre le mois de juin pour la Fête de la Musique ! Le Make Music New York a aussi son édition hivernale. Le 21 décembre – jour le plus court de l’année -, treize parades musicales prendront d’assaut les rues et parcs, du Bronx à Williamsburg. Et comme chaque année, c’est vous qui pouvez faire partie des musiciens !
Pour la quatrième édition du Make Music Winter, deux nouvelles parades à Brooklyn et dans le Queens sont prévues. Bien sûr, c’est gratuit.
Brooklyn
La première descendra Flatbush Avenue Danseurs et violonistes animeront les rues au son de mélodies d’antan, et feront du “flat-footing” (pieds plats) – une danse rythmique venant tout droit des Appalaches. Si, comme la rédaction, vous ne savez pas comment on la pratique, pas de panique ! Un atelier est organisé à 13h à la Brooklyn Public Library. Les musiciens doivent arriver avec leurs propres instruments et envoyer un e-mail avant le 18 décembre à Nick Horner : [email protected].
Tant que vous y êtes, joignez-vous aux musiciens de kalimbas, à Williamsburg, dans le cadre du Brooklyn Kalimbascope. Le kalimba est un petit instrument de percussion africain. Attention, il n’y en aura que vingt-cinq de disponible ! La parade commence à 16h et partira de Cooper Park jusqu’à McCarren Park.
Autre nouveauté à Brooklyn : l’expérience “Wheels”, à Prospect Park. Cyclistes amateurs et professionnels produiront de la musique avec les sonnettes de leur vélo tout en circulant au sud du parc. Départ à 16h à Brooklyn Grand Army Plaza – et n’oubliez pas votre vélo.
Queens
La deuxième nouvelle parade,“Lightmotif”, vous invite au pays du soleil levant… plus précisément au Citybank building, à Long Island City. La parade reprend un ancien rituel japonais qui a lieu à l’approche du solstice d’hiver. On fait sonner des cloches pour se délivrer du froid et célébrer le retour du nouveau cycle solaire. Rendez-vous entre la 43ème avenue et la 24ème rue à 15h, où résonneront cornemuses et cuivres – pas en même temps, rassurez-vous.
Bien sûr, Make Music Winter ne serait pas complet sans ses traditionnelles parades comme celle des chanteurs du Pilgrimage à Central Park ou la parade portoricaine Parranda (de Williamsburg au Bronx), ou encore les concerts de musique classique au Brooklyn Botanic Garden.
Madame Cézanne sort de l'ombre au Met
Paul Cézanne était un grand romantique. C’est en tout cas ce que ses peintures exposées au Met laissent entendre…
Dans ses oeuvres, il dessine celle qui fut sa femme, Hortense Fiquet, aussi mère de son seul et unique fils, Paul Cézanne junior. Durant plus de deux décennies, Madame Cézanne a largement influencé l’artiste, et sa manière de réaliser des portraits.
Cette relation passionnelle et stable en apparence cachait une autre vérité. Leur amour resta caché aux yeux de beaucoup, l’artiste craignant le rejet de sa famille. Pendant longtemps, les deux amants vécurent ainsi dans des résidences séparées. Ils finirent tout de même par se marier en 1886. Et si on aurait pu penser que leur relation ambigüe changerait alors du tout au tout, il n’en fut rien.
L’exposition commencera le 19 novembre, et durera jusqu’au 15 mars 2015. Seront exposés 24 portraits d’Hortense Fiquet.