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Le marché de Noël du LILA est de retour

Vivre sous le soleil et les palmiers n’empêche pas de célébrer les jolies traditions de Noël venues du froid. Pour la seconde année consécutive, le Lycée International de Los Angeles (LILA) accueille vendredi 5 décembre son marché de Noël européen sur le campus de la West Valley à Tarzana.
Une coutume populaire dans l’Est de la France et en Allemagne, depuis le Moyen-Age. Comme beaucoup de Californiens, «je rêve de voyager en Europe pendant la période des fêtes rien que pour pouvoir me rendre sur les marchés de Noël !» explique Melissa Young, présidente de l’association de parents d’élèves du campus, à l’origine du projet.
C’est pour combler ce manque à Los Angeles que le marché de Noël du LILA a été créé l’an dernier. « C’est aussi l’occasion pour l’école de lever des fonds. Certains élèves viendront vendre  leurs propres créations artisanales : l’intégralité des bénéfices ira au financement de voyages scolaires et d’autres projets ».
Cette année, 27 stands et 3 camionnettes participeront à cet événement festif dans la cour de récréation du West Valley Campus, de 14h à 18h.  Parmi les produits proposés : crêpes, viennoiseries, chocolat chaud, arrangements floraux, produits français importés, foulards teints à la main ou encore bijoux artisanaux. Nouveauté cette année: les élèves du LILA donneront un concert en langue française de 16h30 à 17h30.
« Pour les enfants, même ceux qui ont des racines françaises, c’est un peu la seule occasion pour eux de participer à un marché de Noël » conclut Melissa Young. L’événement est ouvert à tous. Plus d’une centaine de familles sont déjà attendues.

Delta reprend son Nice-New York en mars 2015

La compagnie Delta Air Lines reprend ses vols directs entre New York et Nice à partir du 29 mars 2015.
Dans un premier temps, cinq vols par semaine sont planifiés. Il faudra attendre le 2 mai 2015 pour que les vols deviennent quotidiens. De quoi ravir les Niçois, qui pourront se rendre plus facilement à New York, mais aussi vers “plus de 60 destinations, dont San Francisco, Miami, Las Vegas et Seattle“, selon Delta.
Les vols partiront de Nice à 13h05 et arriveront à JFK à 16h16 heure locale. Ils quitteront New York à 21h05 pour arriver le lendemain à 11h20.

La French Touch Conference revient à New York en 2015

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La French Touch Conférence remet le couvert. Les organisateurs de cet événement dédié aux start-ups françaises aux Etats-Unis, qui s’est déroulé pour la première fois au mois de juin dernier à New York, vont monter une seconde édition, le 24 et 25 juin 2015.
“Cette première conférence a été un gros succès, au-delà de nos espérances. Nous avons eu 600 visiteurs dont un tiers d’Américains”, affirme Gael Duval, patron de Jechange.fr et initiateur de cette conférence. La seconde édition se déroulera à nouveau dans les locaux d’Axa, à Midtown Manhattan.
L’événement, soutenu par le label du gouvernement “La French Tech”, aura le même fomat que l’année dernière. Pas de stands, mais une série de conférences avec des entrepreneurs français et américains. “Par rapport à l’an passé, nous souhaitons prévoir davantage d’espaces dédiés au networking, et sans doute un peu plus de speechs d’entrepreneurs seuls – un peu moins de tables-rondes”, explique Gael Duval.  “Il y aura aussi plus d’événements hors conférence, des petits-déjeuners, des fêtes. On va essayer de mettre un peu plus de folie et de créativité autour de tout cela.”

Thierry Henry et New York, c'est fini!

Ca y est, c’est confirmé! Thierry Henry ne jouera pas avec les New York Red Bulls en 2015. L’ex-international français l’a annoncé lundi matin dans un message envoyé par le club, sobrement intitulé “A message from Thierry Henry”.
Je prends cette opportunité pour annoncer que, malheureusement, le match de samedi était mon dernier avec les New York Red Bulls. J’ai toujours su que je partirai après la fin de mon contrat, et même si cela n’allait jamais changer, je ne voulais pas que détourner l’attention du progrès de l’équipe” , écrit-il.
Depuis quelques mois, les rumeurs sur l’avenir du Français chez les New York Red Bulls allaient bon train. Il a profité de l’élimination de l’équipe new-yorkaise en demi-finale de la Conférence Est, samedi, face au New England Revolution, pour clarifier sa situation. Il avait officiellement rejoint le club le 14 juillet 2010.
Que fera-t-il maintenant? Dans une interview à l’Equipe, il a indiqué qu’il voulait rester dans le foot comme “coach, consultant ou cadre“. Il pourrait se rapprocher d’Arsenal, où il a joué de 1999 à 2007. Mais pour le moment, rien n’est confirmé. “Je vais maintenant prendre les quelques semaines qui viennent pour réfléchir et décider du prochain chapitre de ma carrière” .
 
 

Trois soirées jazz à Opia

Le Gavroche Jazz Band est un habitué de New York. Les 6, 13 et 20 décembre, c’est au restaurant Opia que ses musiciens tenteront de vous amener tout droit dans “les rues parisiennes du début du XXème siècle” .
Avec ses rythmes jazzy, le groupe vous bercera au son de grandes figures de la chanson française, avec des reprises d’Edith Piaf, Charles Trenet,  Serge Gainsbourg, ou encore Yves Montand. La chanteuse du groupe, Valentine Biollay, sera accompagnée par son acolyte de toujours Sunny Knable, au piano, et du bassiste Andrea Veneziani.
Valentine Biollay est à la fois chanteuse et actrice. Grâce à ses reprises de chanteurs et chanteuses très divers, elle a su se faire une place à New York. Elle s’y produit souvent, principalement dans des restaurants français. Elle fut d’ailleurs résidente de Fête Paradiso en 2013, un festival parisien vintage exporté à Governors Island.  Sunny Knable, lui, est originaire de Californie, où il a appris le piano, l’orgue, mais aussi l’accordéon. En 2006, il s’est installé dans la Grosse Pomme, où il joue à l’Eglise de The Church-in-the-Gardens.

Yannick Lebrun, un Français en grâce chez Alvin Ailey

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Yannick Lebrun, le seul danseur français de la compagnie Alvin Ailey, a beaucoup de talent, et une bonne dose de chance.
En 2001, ce Guyanais a été repéré par la directrice de l’école Alvin Ailey, lors d’un concours de danse en Martinique. Il avait 14 ans.
“C’est comme cela que j’ai obtenu une bourse pour réaliser un stage d’été dans l’école Alvin Ailey. Chaque année, pendant mes années au lycée, j’allais faire ce stage à New York”, raconte le jeune homme, rencontré un après-midi entre deux répétitions, chaussé de grosses bottes matelassées rouges qui lui permettent de garder ses pieds au chaud.
Une fois son bac en poche, en 2004, il reçoit une bourse de deux ans pour s’inscrire à l’école Alvin Ailey à plein temps. “C’était incroyable, j’avais 17 ans, je partais vivre à New York”, se souvient-il.
Deux ans plus tard, nouveau coup de grâce : il fait partie des élus pour intégrer Ailey II, la compagnie professionnelle junior d’Alvin Ailey, composée de douze danseurs. “J’ai commencé les tournées aux Etats-Unis, un peu à l’international. J’espérais que ce serait la petite porte vers la grande porte.”
La transition se réalise plus vite que prévu. “En 2007, un des garçons de la première compagnie a été blessé. La directrice artistique avait besoin d’un remplaçant et m’a choisi”, poursuit ce fils d’infirmière, qui a commencé la danse classique à neuf ans, à l’école de danse Adaclam de Cayenne. Cette expérience lui permet d’intégrer la “première compagnie” – la troupe principale d’Alvin Ailey – sans passer d’audition. “Depuis mon adolescence, j’avais lu tous les livres sur Alvin Ailey, j’avais les posters dans ma chambre, j’étais allé aux spectacles constamment. C’était la compagnie de mes rêves, et j’y étais”, dit-il avec encore des étoiles dans les yeux.
Depuis 2008, Yannick Lebrun est donc l’un des 30 danseurs – le seul Français- de cette compagnie mythique, créée à New York en 1958. Une compagnie qui a changé le visage de la danse américaine (apportant plus de diversité, en faisant une large place aux danseurs afro-américains) et dont les chorégraphies ont été vues par 23 millions de personnes dans 71 pays. “C’est un honneur pour moi de pouvoir représenter la France, et la Guyane, dans la plus grande compagnie moderne du monde”, confie le danseur de 27 ans.
Pour la prochaine saison, qui sera présentée du 3 décembre au 4 janvier 2015 à New York, on pourra le voir dans Odetta, Bad Blood, Uprising, ou encore Suspended Women.
Ensuite, il partira en tournée avec la compagnie pendant tout le printemps, avant de reposer cet été ses valises dans son appartement de Washington Heights, à New York. Une ville où il se sent chez lui. “Pour moi, le rêve américain est toujours d’actualité. C’est un pays où si l’on travaille, on peut aller très loin, même si l’on vient d’ailleurs. J’adore l’état d’esprit des gens ici”, affirme-t-il.
Il garde cependant un lien avec la Guyane, où vit sa famille. “J’essaie d’y retourner régulièrement. Surtout, je suis en contact avec plusieurs Guyanais à New York qui se sont lancés dans la danse aux Etats-Unis, et qui, en me voyant, se sont dit : c’est possible”, dit Yannick Lebrun. Pour eux, la barre très haute !

L'artiste mythique Meredith Monk de retour au BAM

L’artiste américaine avant-gardiste Meredith Monk sera à l’affiche du BAM, du 3 au 7 décembre. Dans son spectacle “On Behalf of Nature”, elle invite les spectateurs à une réflexion sur la nature et la compassion.
Cela fait cinquante ans que Meredith Monk investit la scène et le cinéma américain. Artiste, réalisatrice et chorégraphe, la septuagénaire est principalement connue pour son travail sur la voix humaine et ses multiples variations, à travers des opéras symphoniques ou des bandes-son de films.
Dans le cadre du BAM Next Wave Festival 2014, elle présentera sa dernière oeuvre en date, “On Behalf of Nature”, accompagnée sur scène de sept autres artistes. Ces derniers chantent en polyphonie dans ce spectacle, où le matériel, le spirituel et l’humain vivent en harmonie.
 

Pourquoi tant d'échafaudages à New York?

Si vous aussi, vous vous tordez le cou pour apercevoir la façade du Flatiron Building entre les nombreux échafaudages, cette question bête est faite pour vous. Selon le New York Times, ces beaux édifices s’étendent sur plus de 300 kilomètres dans New York, si bien qu’on pourrait croire qu’ils font partie du paysage. Alors, pourquoi tant d’échafaudages ?
Vaste question!“, avoue Wayne Bellet, à la tête de Bellet Constructions Inc. à Manhattan. Les échafaudages puisent leurs origines dans une série de tragédies. A la fin des années 1970, “une femme a été sérieusement blessée par des morceaux de bâtiment qui se sont écroulés. Le maire de New York à l’époque, Ed Koch, a par conséquent fait passer, en 1980, une loi visant à surveiller les façades des bâtiments et protéger les piétons. C’est la Local Law 10“, explique-t-il.
Cette loi s’appliquait aux infrastructures de plus de six étages. “Cela a bien fonctionné jusqu’à ce qu’un étudiant se fasse tuer“, poursuit-il. La Local Law 10 se voit alors renforcée. En 1998, la Local Law 11 voit le jour. L’inspection s’étend aux bâtiments de plus de sept étages et ne se limite pas à la façade frontale. “Toutes les façades sont examinées“, précise Wayne Bellet.
Sous cette loi, le propriétaire doit faire inspecter le bâtiment tous les cinq ans par un architecte ou un ingénieur agréé. Il a deux années pour s’exécuter. “Le problème, ajoute Bruce Feldman, courtier immobilier basé à New York City, c’est que les réparations prennent du temps et demandent un travail méticuleux. C’est pour cette raison qu’on a l’impression que les échafaudages ont toujours été présents.
Pour Wayne Bellet, c’est là que les complications commencent. “Les bâtiments sont classés selon trois catégories : sécurisé, non sécurisé, et sécurisé dans le cadre d’un programme de maintenance. Un bâtiment tombe dans la catégorie “non sécurisé” si le propriétaire ne poursuit pas les réparations exigées de la troisième catégorie.
Les propriétaires ne veulent pas se plaindre et acceptent de payer les frais“, poursuit-il. Et d’ériger des échafaudages à tout bout de champ.
Si aujourd’hui les échafaudages font le charme de la ville (ou pas), les piétons et propriétaires de magasins ne sont pas toujours de cet avis. “C’est une épée à double tranchant, ajoute Wayne Bellet. Les piétons doivent se rendre compte que c’est pour leur sécurité.” Et les vendeurs doivent voir le bon côté des choses. “S’il pleut, les échafaudages servent d’abris ! Et cela permet aux piétons de découvrir de cette façon de nouveaux magasins“.

15 patinoires qui vont vous faire fondre à New York

Jouer les Brian Joubert à New York, ce n’est pas donné. Heureusement, French Morning vous aide à faire le tri en fonction de votre portefeuille.
15. South Street Seaport, la balnéaire

Rien de tel que patiner au bord de l’East River, au milieu des bateaux, des restaurants et magasins. Initialement gratuite, la patinoire reste toutefois populaire et nombreuses sont les familles qui profitent de son cadre unique – et de l’entrée gratuite pour les enfants. Ouverture le 26 novembre. Entrée : 10$. La location de patins coûte 6$. 199 Water St. Infos ici.
14. LeFrak Center, la bucolique

Depuis l’ouverture du LeFrak Center à Prospect Park (Brooklyn) en décembre 2013 – la précédente ayant fermé en 2010 -, le succès de cette patinoire brooklynite ne se dément pas. Ses 3.000 mètres carrés sont à la hauteur des 74 millions de dollars investis par la famille LeFrak pour ce projet colossal. Son prix attractif risque même de convaincre les moins sportifs d’entre vous – qui pourront se moquer des autres depuis la terrasse avec vue sur la patinoire. Entrée : 6$ en semaine, 8$ pendant le week-end, vacances et jours fériés. La location de patins coûte 6$. 171 East Dr, Brooklyn. Infos ici.
13. Bank of America Winter village, l’illuminée

Il vous faudra attendre le 2 décembre pour admirer les lumières de la célèbre patinoire. Située au centre du Winter Village à Bryant Park, à deux pas de Times Square, elle est gratuite – à condition de venir chaussé. Aucune excuse pour ne pas y emmener votre date ! La location de patins coûte 15$. 6th ave entre 40th et 42nd Sts. Infos ici.
12. World Ice Arena, la familiale

Les enfants en redemandent. Cette patinoire couverte du Queens, peu chère, est très appréciée pour l’organisation des anniversaires. A partir du 6 décembre, vous aurez même l’occasion de patiner aux côtés du Père Noël, en personne ! Entrée : 6$ en semaine, 9$ pendant le week-end, vacances et jours fériés. La location de patins coûte 5$. 13135 Avery Ave, Flushing. Infos ici.
11. City Ice Pavilion, en hauteur

Toujours dans le Queens, profitez sans modération de cette patinoire couverte, située sur un rooftop (!) de Long Island City. Ouverte essentiellement en journée, elle est très appréciée des familles pour son calme et son espace. N’oubliez pas vos chaussettes ! Entrée : 6$ en semaine, 9$ pendant le week-end, vacances et jours fériés. La location de patins coûte 5$. 47-32nd place entre la 47th et la 48th Avenue. Infos ici.
10. Aviator Sports, la sportive

Un bon plan si vous habitez à Brooklyn et voulez impressionner votre date. Couverte, certes, cette patinoire n’est rien de moins que le quartier général de la National Hockey League. Et pendant les fêtes, elle est ouverte le samedi soir de 19h30 à minuit. Entrée : 10$ par adulte, 8$ par enfant. La location de patins coûte 5$. 3159 Flatbush Avenue, Brooklyn. Infos ici.
9. Lasker Ice Skating Rink, la discrète

Moins onéreuse que la Trump-Wollman, et tout aussi jolie, cette patinoire, située au nord de Central Park, offre une vue imprenable sur la skyline et Harlem. Le cadre est idéal pour apprendre à patiner. Attention toutefois de vérifier les horaires avant de vous y rendre, car la patinoire est souvent occupée par des matches de hockey. Fermée brutalement suite à des problèmes techniques, elle a rouvert le jour de Thanksgiving. Entrée : 7,50$ par adulte, 4$ par enfant et 2,25 par senior. La location de patins coûte 5$. A Central Park, au niveau des 106th et 108th St. Infos ici
8. Riverbank State Park, l’inconnue

Aux bords de l’Hudson River, cette patinoire couverte est seulement accessible du vendredi au dimanche, et peu fréquentée. Avec son restaurant et ses nombreux évènements sportifs et culturels, il y a de quoi s’occuper pour la journée. Entrée : 5$ par adulte, 4$ par enfant. La location de patins coûte 3$. 679 Riverside Dr. Infos ici
7. Abe Stark Arena, l’exotique

Coney Island, c’est un peu loin, mais avec Abe Stark Arena, on en a pour son argent. Cette patinoire couverte est aussi le fief des New York Stars, l’équipe de hockey sur glace locale. Il n’est pas rare de les voir s’entraîner. Les enfants seront ravis, et vous, vous éviterez de vous casser une jambe. Attention, la patinoire n’est ouverte que le week-end et pendant les vacances de 12h30 à 15h30. Entrée : 10$. La location de patins coûte 5$. Coney Island Boardwalk and West 19th Street. Infos ici.
6. Standard Ice Rink, la chic

Au pied du Standard Hotel, cette petite patinoire fait le bonheur des enfants et des adultes, avec, après l’effort, un stand de boissons chaudes, de donuts et de gaufres. Un cadre chic pour un prix relativement abordable. Allez-y le soir si vous êtes d’humeur festive – jusqu’à minuit en semaine et 1h le week-end. Entrée : 12$ par adulte, 6$ par enfant. La location de patins coûte 3$. 848 Washington à 13th St. Infos ici
5. Brookfield Place, la sublime

Ouverte en 2013, cette magnifique patinoire vaut le détour, avec sa belle vue sur l’Hudson River et les buildings qui l’entourent. En plus, elle est plus grande que celle de Rockefeller Plaza ! Vous pouvez vous y rendre jusqu’à 22h en semaine et pendant le week-end, mais prenez-vous y à l’avance – et couvrez-vous. Il n’y a pas beaucoup d’espace et la piste est vite bondée. Entrée : 15$. La location de patins coûte 5$. 200 Vesey St. Infos ici.
4. McCarren Park, l’hipster

La piscine du parc dans le nord de Brooklyn se transforme en patinoire pour l’hiver. Le McCarren Park Rink a gagné en taille pour cette année. Courez-y avant que les hipsters ne l’envahissent. Entrée : 11$ par adulte, 6$ par enfant. La location de patins coûte 6$. Gratuit pour les enfants les lundis et mardis de 16h à 19h. 776 Lorimer Street, derrière le Play Center. Infos ici
3. Sky Rink à Chelsea Piers, la spacieuse

Une grande patinoire à ce prix-là, ça n’a pas de prix… A moins de vouloir rivaliser avec des patineurs accomplis. Ouverte toute l’année, la Sky Rink est appréciée pour son emplacement – face à Hudson River, qu’on peut voir à travers de larges fenêtres, et sans attraper froid ! – et sa “skating school”. Elle est fermée tous les mercredis, sauf le 24 et le 31 décembre, de midi à 16h. Entrée : 10$. La location de patins coûte 5$. Piers 61, 23rd St et la Hudson River. Infos ici
2. Rockefeller Center, l’incontournable

Faut-il encore présenter cette patinoire mythique ? Avec seulement 150 personnes admises sur la piste, il vous sera difficile d’y passer votre après-midi ou votre soirée. Mais voyez le bon côté des choses : pendant une voire deux heures de queue, vous pourrez admirer l’immense sapin, qui fait chaque année la joie des touristes. Allez-y tôt le matin, avant 9h, et le soir, à 21h – la patinoire est ouverte jusqu’à minuit. Vous pouvez réserver en ligne. Entrée : 27$ par adulte, 15$ par enfant de moins de 11 ans. En cas d’affluence (probable), l’entrée est de 30$. La location de patins coûte 12$. 30 Rockefeller Plaza, Midtown West. Infos ici.
1. Trump-Wollman, la magnifique

Sans doute la plus belle patinoire de New York, au milieu de Central Park. Touristes et locaux s’y confondent joyeusement, tant la piste est grande et le décor spectaculaire. De plus, il n’y a pas de limite de temps – idéal pour conclure sans la pression de rendre les patins. Sans surprise, la patinoire est victime de son succès. Pour éviter de faire la queue, vous pouvez acheter un billet VIP (68$ par personne, taxe non-incluse). Ou sinon, vous pouvez vous y rendre en semaine : c’est bien mois cher, et il y a moins de monde. Petit conseil : n’oubliez pas votre cadenas. Entrée : 11$ en semaine, 18$ pendant le week-end, vacances et jour fériés, 6$ par enfant. La location de patins coûte 8$. A Central Park, entrée à W 59th St et 6th Ave. Infos ici

Cercle.Co: comment le parrainage révolutionne la vente en ligne

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(Article partenaire) Basée à New York, la société Cercle.Co veut augmenter les ventes des petites et moyennes entreprises (PME) grâce au parrainage et aux recommandations des proches. Serge Karim Ganem, l’un de ses co-fondateurs, décrit le concept à French Morning.
Comment est venue l’idée de Cercle.Co ?
Venant du service en ligne (Service as a software), j’ai vu le coût de la publicité en ligne littéralement exploser. Pour pouvoir vendre leurs services et produits, les petites et moyennes entreprises doivent désormais acheter des clics en ligne à des prix exorbitants. Habituellement, lorsqu’un marché arrive à maturité, les coûts diminuent. Ce n’est pas le cas ici et ces entreprises font face à des budgets de publicité élevés pour des campagnes de moins en moins efficaces.
sergeEn parallèle, je me suis rendu compte au cours d’une mission de consulting que beaucoup d’entreprises en forte croissance telles que Google, Dropbox, Amazon, basent leur progression quasiment uniquement sur les recommandations entre proches.
Pour moi, l’idée était simple, permettre à n’importe quelle entreprise de disposer d’un programme de parrainage de même qualité que Google ou Dropbox, dans des métiers qui ne sont pas réputés technologiques.
Quelle est la proposition de valeur de Cercle.Co ?
Lorsqu’une entreprise est recommandée par une personne qui connaît votre entreprise, vous avez en moyenne six fois plus de chance de conclure une affaire. Ce chiffre est prouvé statistiquement. Cercle.Co est une plateforme Internet qui permet d’industrialiser le parrainage en le rationalisant et en permettant de mesurer et de tracer tout le nouveau business généré.
Quel est votre client-type?
A ce stade, nous avons rencontré près de cinquante entreprises dans différents secteurs et toutes les sociétés rencontrées sont extrêmement positives sur le modèle proposé. Toutefois, il faut dire que le parrainage fonctionne particulièrement bien dans certains secteurs d’activités tels que l’assurance, les cabinets d’expertise comptable, juridique, les services aux entreprises, les clubs de sports, les voyages, des sites de e-commerce haut-de-gamme, certaines start-up qui touchent une cible BtoB et plus généralement tous métiers dans lesquels l’expérience utilisateur fait partie du service ou du produit.
Quelle sont les spécificités de votre offre ?
Le programme est tout automatisé et une fois que nous l’avons installé, en quelques clics, il  permet d’inviter les premiers parrains. Il s’installe sur n’importe quel site Internet et est totalement intégré en marque blanche. Sur le long terme, une fois qu’il est lancé, un programme de parrainage est sept fois plus efficace que la publicité sur Internet.
A quelles difficultés avez-vous fait face en développant votre plateforme ?
Nous avons mis près d’un an à développer notre plateforme et c’est toujours surprenant de voir que plus on veut simplifier l’expérience de l’utilisateur, plus on doit y passer du temps.
Aujourd’hui nous sommes arrivés à quelque chose de satisfaisant mais le produit est en constante évolution et on n’aura jamais fini d’améliorer son fonctionnement. Dans le parrainage, le moment de la recommandation est clé et il est primordial que le procédé soit quasiment sans aucune friction.  Pour nous, cela demande une attention permanente aux retours d’utilisateurs.
Qu’est-ce qui vous plait le plus dans ce que vous faites ?
Le métier du parrainage touche à des entreprises dont les produits ou  les services sont plébiscités. Car une bonne recommandation ne peut venir que d’un client satisfait. Ce qui implique pour l’entreprise de s’interroger vraiment sur un rapport de loyauté, gratitude voire de récompense envers ses clients. C’est bon de faire un métier qui correspond à vos valeurs intrinsèques. Ca donne envie de se lever le matin…
Contacter Serge par téléphone au 1 (646) 480-0559 ou par e-mail: [email protected]
Plus d’information sur le site Cercle.Co
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Pour la presse US, la galère commence pour Sarkozy

(Revue de presse) Sarkozy est de retour dans l’arène, et cela fait réagir la presse américaine. Pour le site BuzzFeed, l’ancien président a “complété la première étape de son comeback en politique” , en remportant la présidence de l’UMP, samedi, avec 64,5% des voix. Même son de cloche pour l’agence Associated Press, reprise par Fox News, pour qui Nicolas Sarkozy est de retour de “sa traversée du désert politique” .
Pour BusinessWeek, cette élection donne à l’ancien président “deux ans pour réparer un mouvement politique divisé et préparer la prochaine élection présidentielle” .
Comme d’autres titres américains, le quotidien The New York Times insiste sur le caractère “largement prévisible” de cette victoire, face à ses adversaires du moment Bruno Le Maire et Hervé Mariton, mais observe que le plus dur est à venir pour Nicolas Sarkozy, qui devra convaincre au-delà de son camp pour retourner à l’Elysée en 2017. “Son retour cet automne n’a pas remué l’électorat français dans son ensemble, malgré l’impopularité de François Hollande et l’incapacité des socialistes au gouvernement à relancer l’économie” .
Voice of America (VOA) évoque aussi la victoire de l’ancien chef de l’Etat, en rappelant que les Français ont déjà dit “non” à Sarkozy en 2012, quand “il a perdu l’élection présidentielle face à François Hollande, en raison en partie de la hausse du chômage en France et sa mesure impopulaire de relever l’âge de la retraite à 62 ans” .
D’autres medias s’intéressent à sa stratégie de reconquête du pouvoir et soulignent que le score plus bas que prévu de Nicolas Sarkozy (64,5%) laisse présager de moments difficiles. Le Washington Post ironise sur le discours droitier de nouveau président de l’UMP, notant qu’il “espère réaliser un retour historique en basculant encore plus vers la droite” .
Aux Etats-Unis, la révolution Tea Party est en train de se calmer. Mais en Europe, cette orientation de Sarkozy est un signe des temps. Lui et d’autres conservateurs européens se retrouvent pris au piège dans un no man’s land politique, entre leurs adversaires traditionnels à gauche et les bons scores de l’extrême droite. Leur réponse apparente: si on ne peut pas battre les nationalistes et les populistes, alors il faut parler comme eux” , tacle le quotidien.
“Ils n’ont pas changé d’avis sur Sarkozy”
Comme pour minimiser la victoire de Nicolas Sarkozy, le Post cite Dominique Moïsi, co-fondateur de l’Institut français de relations internationales (IFRI). “Je ne pense pas que Sarkozy soit la réponse de la France. Il n’a pas réalisé à quel point la France l’avait rejeté en 2012. Et la vérité est que, même si les Français sont déçus par François Hollande, ils n’ont pas changé d’avis sur Sarkozy” , dit l’expert.
Le Wall Street Journal aussi se montre sceptique de la stratégie de Nicolas Sarkozy. Le journal s’attarde sur ses critiques de l’Union européenne, notamment l’insuffisance de contrôles aux frontières. “En étant dur avec l’Europe, M. Sarkozy espère garder le soutien d’électeurs frustrés par la stagnation de l’économie et tentés de soutenir Marine Le Pen” , analyse le journal.
Mais pour The Wall Street Journal, l’ancien leader se trompe. “Nicolas Sarkozy n’aide pas la France quand il attaque les frontières ouvertes de l’UE. Il a dit: ‘je veux des contrôles plus sévères. Je veux une vraie politique migratoire européenne et mettre un terme au tourisme des avantages sociaux dont notre pays est l’une des principales victimes’. C’est une tentative de battre Mme Le Pen sur son thème de prédilection. Mais il passe à côté du fait que le problème est l’Etat providence, et non pas la liberté de circulation des personnes, l’une des choses que l’UE fait bien ” .
Et de finir par une pique: “Lancer de bons mots sur des cibles faciles comme l’UE et les immigrés va l’aider à concourir avec Mme Le Pen. Mais la question que les électeurs vont poser cette fois-ci est M. Sarkozy pense-t-il vraiment ce qu’il dit quand il affirme qu’il va réformer l’économie française.

Un médecin pour aider les Français démunis à New York

Le Français sans abris, le senior sur le point d’être expulsé de son logement, l’étudiant qui a besoin d’un coup de pouce financier. Ou encore le prisonnier. Voilà quelques-uns des cas que l’Entraide française a vu passer en plus de 50 ans d’existence.
Créée en 1961, l’association vient en aide à des Français et Franco-américains dans le besoin. Même si elle existe depuis longtemps, peu de Français de New York la connaissent. Son travail auprès d’individus parfois dans des situations d’extrême pauvreté est, pourtant, important: l’an dernier, elle a traité avec succès 105 cas. Parmi eux, des personnes âgées isolées, des travailleurs pauvres, ou des démunis qui n’ont pas les moyens de s’offrir un billet d’avion pour la France… Autant de Français “invisibles” qui vivent aux marges d’une communauté réputée riche et dynamique.
Depuis juin, l’Entraide française a une nouvelle présidente: la dermatologue Sylvie Epelbaum. Aux Etats-Unis depuis 30 ans, elle a remplacé Michèle Altier, qui a quitté New York. Son ambition: faire connaitre l’Entraide et trouver de nouveaux soutiens financiers auprès des entreprises françaises de la ville pour développer ses programmes. Car “les besoins de la communauté sont réels. Dans l’esprit des gens, les besoins sont moindres car nous sommes français à New York. Mais c’est important de savoir que n’importe qui peut avoir un jour besoin d’un coup de pouce“, confie-t-elle.
L’Entraide française est financée uniquement par des donations d’individus et d’entreprises. Presque la totalité des fonds récoltés servent à financer les programmes de l’association (visites aux personnes âgées isolées, soutien psychologique aux familles en difficulté, financement de frais de scolarité…), qui travaille en lien avec les services sociaux du consulat de France. Ses programmes, qui correspondent à des aides urgentes et ponctuelles, sont assurés par des volontaires.
En 2012, l’association a lancé une initiative “We help you, you help us”, une  série de concerts pour aider de jeunes artistes français. Ce programme et les autres continueront, précise Sylvie Epelbaum, mais insiste sur le manque de volontaires. “C’est difficile d’avoir plus de programmes actuellement. Il nous faut plus de volontaires. Et plus de généreux donateurs“.
Les programmes que nous avons fleurissent grâce à la qualité des volontaires. C’est impressionnant ce que peut faire une personne qui s’applique à une bonne action“, poursuit-elle.
Pour Gérard Epelbaum, vice-président de l’association – et frère de Sylvie – la demande pour ce type de service va s’accroitre. “Etant donné qu’il y a une croissance exponentielle de la communauté française, les besoins sont exponentiels aussi. Les frais de scolarité et de santé coûtent cher ici, rappelle-t-il. Il y a un renouvellement de la communauté. Les Français qui arrivent ne connaissent pas l’Entraide.
Et ceux qui sont ici depuis longtemps n’osent pas toujours aller vers elle. “C’est difficile parfois d’admettre qu’on a des besoins. Il y a une stigmatisation qu’on veut les aider à franchir.”