Profitez du coucher du soleil pour vous fondre dans la noirceur de l’exposition “Light & Noir : Exiles and Emigrés in Hollywood” au Skirball, jusqu’en mars 2015. Une rétrospective qui montre comment l’exil de juifs allemands, de 1933 à 1950, a considérablement marqué la capitale mondiale du cinéma.
A travers des costumes, accessoires, photographies, souvenirs et bien sûr des films, l’exposition retrace l’influence du cinéma européen sur le cinéma américain, notamment celle de l’expressionnisme allemand sur le film noir. Un exemple frappant est Scarlet Street (1945) du célèbre réalisateur Fritz Lang.
On aurait tort pourtant de limiter cette influence au film noir. La présence de comédies et de films anti-nazis révèle la richesse exceptionnelle de cette période, marquante pour Hollywood. Les films américains des années 40 et 50 sont empreints d’une aura de mystère qui perdure jusqu’à aujourd’hui.
En plus de l’exposition, le Skirball met en avant le travail de l’artiste autrichienne Isa Rosenberger qui transformera la galerie en un café viennois du début des années 20, alors lieu d’inspiration et de débat pour les femmes artistes et les écrivains. L’installation rend également hommage à l’écrivaine juive Gina Kaus, dont les livres ont été interdits en Allemagne avec l’arrivée des Nazis.
Enfin, des studios et des accessoires sont à disposition des visiteurs. Prenez la pose et imaginez-vous dans la peau de Joan Bennett !
Une expo sur l'influence des juifs allemands sur Hollywood
Les coulisses de Christian Dior montrées à Houston
Le Houston Cinema Arts Festival rassemblera cette année pas moins de 50 films. Il y aura de la fiction, comme des documentaires, comme le français “Dior and I”.
Comme son nom l’indique, le film a pour sujet la prestigieuse maison Christian Dior. Le réalisateur, Frédéric Tcheng, n’en est pas à son coup d’essai en matière de films-mode, puisqu’en 2009, il avait déjà coproduit un documentaire sur la maison Valentino, qui lui valut une belle nomination à l’Oscar du Meilleur Documentaire. En 2012, c’était à Diana Vreeland, rédactrice du Vogue américain, qu’il avait consacré un film.
Dans “Dior and I”, le Frenchy raconte les débuts du créateur Raf Simons, directeur artistique de Dior depuis l’affaire Galliano, en 2012. Ce dernier avait été forcé à céder son poste après avoir tenu des propos antisémites et racistes. Raf Simons s’est alors retrouvé propulsé à la tête de la maison Dior. Le documentaire revient sur son style, sa manière d’appréhender la création, de travailler, sur celui qu’il est dans l’intimité aussi. Et vous n’avez même pas besoin d’être un expert modesque pour pouvoir l’apprécier…
A voir le 16 novembre au MFA de Houston.
Le Missolonghi de Delacroix à Los Angeles
La Grèce sur les ruines de Missolonghi est l’un des tableaux emblématiques d’Eugène Delacroix.
C’est en 1826 que le peintre français a peint cette œuvre. Pour la comprendre, une petite leçon d’histoire s’impose. En 1825, la Grèce est occupée par l’Empire Ottoman, dont elle tente de s’émanciper. Les Turcs vont envahir la ville grecque de Missolonghi, décimant sa population, déjà meurtrie par la famine et les épidémies.
Et les gagnants du concours de nouvelles sur les US sont…
Souvenez-vous : au printemps dernier, French Morning vous proposait de révéler toute l’étendue de votre créativité en participant à un concours de nouvelles. Les gagnants viennent d’être dévoilés.
Emue, la maison d’édition à l’origine de l’évènement, avait déjà organisé deux concours du même genre. Le premier thème était consacré aux vagues et aux plages de sable blanc australiennes, le second au Royaume-Uni. En 2014, ce sont les Etats-Unis qui ont été mis à l’honneur à travers vos nouvelles.
A la clé, il y avait un contrat d’édition professionnel avec Emue, et une parution au format numérique et papier, dans un recueil collectif. Les six heureux gagnants ont été sélectionnés parmi environ 300 textes reçus.
Le premier à avoir survécu à cette sélection drastique, c’est Thierry Covolo, avec Les Bottes de Bob. Ce dernier n’en est pas à son coup d’essai, puisque deux autres de ses nouvelles ont déjà été publiées. Né en 1965 à Lyon, ce sont ses “nombreuses lectures” qui lui ont donné l’envie d’écrire. Les formats courts “permettent à Thierry de composer avec une activité professionnelle prenante, mais également d’approcher de nombreux personnages stupéfiants“, selon les organisateurs.
Ensuite, Christophe Le Maux a fait ses preuves avec L’homme qui avait tué Sam Lace. Pour “résister à l’intrusion des chiffres dans son quotidien“, ce comptable s’est mis à écrire. En espérant qu’un jour, il puisse “ne plus vivre au comptant“, et se contenter, peut-être, de ces petites histoires qu’il “dépose sur des cahiers multicolores“.
Le troisième lauréat, c’est Ludovic Arfi, pour L’Impact. Après avoir “longtemps étudié l’économie et la gestion publique“, Ludovic Arfi s’est installé à Marseille, où il est devenu auteur. Il a déjà publié des nouvelles, et des micro-fictions, en France, en Belgique, et au Canada.
Il y a ensuite Joseph De Chateauvieux, avec sa nouvelle De l’autre côté de l’Atlantique. Lui aussi a été bercé par les chiffres, à l’EM LYON, école de commerce où il a étudié. Ce baroudeur a “rapidement eu le goût des voyages“. De ses escapades, il ramène “de petites anecdotes et moments de vie“, qu’il “aime à disséminer dans ses récits“. Ses inspirations ? Hugo, Dumas, Robert Ludlum, ou encore John Grisham.
Eric Pichelingat a lui été primé pour No Destiny. Très vite, il laissera tomber ses études littéraires, pour “s’embarquer sur un bateau de pêche à Capbreton“. Il va ensuite travailler dans une agence de communication lyonnaise, “à un âge où un autre se serait fait crucifier“, dit-t-il. Il est aujourd’hui “auteur à gages“, écrivant pour des artistes, comme nègre.
Enfin, Charlotte Carlier, seule lauréate féminine, a été récompensée pour L’Epidémie. Née à Lille, “Charlotte Carlier a grandi entourée de livres“. Etudes d’anglais, puis de lettres, travail en rédaction : cet amour des mots ne l’a pas quitté. Celle qui se décrit comme une “touche-à-tout toujours curieuse” s’intéresse aux transmédias et aux voyages.
Les trois derniers titres ont d’ores et déjà été postés sur la plateforme WeLoveWords, en attendant le recueil.
Houston Expat Pro: les conjoints d'expatriés s'unissent
A Houston, les conjoints d’expatriés, femmes pour le moment et aussi maris à terme, ont décidé de s’organiser au sein d’un nouveau réseau, Houston Expat Pro, afin de s’entraider et de faire connaître les produits et services qu’ils proposent.
Le site Houston-Expat-Pro.com constitue la vitrine de ces talents divers, allant de services comme la recherche de biens immobiliers, la préparation de menus gastronomiques à domicile ou l’organisation d’évènements, aux arts (peinture, photographie, écriture, travail du cuir, sculpture, création d’objets en papier ou en carton, illustration, couture…).
Et un premier Salon des Entrepreneurs Créatifs réunira pas moins de quinze exposantes vendredi 14 novembre.
« C’est le point de départ du projet, souligne la journaliste et écrivaine Virginie Houet à l’origine du projet (et collaboratrice de French Morning). Comme l’idée est aussi née du constat que nous faisions toutes face aux mêmes problématiques, le but est aussi d’organiser des ateliers ou formations sur les façons de s’organiser pour travailler de la maison, de fixer les prix des biens ou services que l’on produit ou encore de créer son entreprise au Texas. »
Bien que dédié aux conjoints d’expatriés francophones, Houston Expat Pro souhaite aussi communiquer en direction des anglophones. « Mais nous sommes toutes très prises par nos activités respectives et nos vies familiales, nos conjoints étant généralement très sollicités par leur travail, donc nous n’avons pas encore traduit le site », explique Virginie Houet, qui vient de déménager dans la région d’Atlanta, en Géorgie, et envisage déjà de créer Atlanta Expat Pro.
En attendant, Houston Expat Pro commence déjà à porter ses fruits pour des conjointes d’expatriés comme Céline Mustière, professeure de lettres classiques arrivée de France il y a trois ans.
Elle profite de son expatriation pour entamer une reconversion dans le design graphique. La créatrice d’entreprise estime que le réseau donne « de l’épaisseur » à son projet. « Rejoindre une telle plateforme professionnelle montre clairement que le design graphique n’est pas, pour moi, un simple passe-temps, et Houston Expat Pro m’a déjà donné l’opportunité d’échanger avec une consoeur plus expérimentée. »
Pour la coach et psychologue Adélaïde Russel figurant également parmi les cofondatrices de Houston Expat Pro, c’est une « joie de voir toutes ces services et créations exposés et à disposition de clients potentiels ». Dans le cadre des ateliers d’installation à Houston qu’elle anime en direction des conjoints expatriés avec sa consoeur Blandine Mugnier, la coach était en effet « un peu frustrée de voir qu’aucune structure ne permettait de valoriser et faire connaître tout ce que peuvent réaliser certaines personnes conjointes expats. Ces femmes sont très talentueuses, courageuses et travaillent beaucoup en plus de s’occuper de leur famille. J’en reçois plusieurs en séance de coaching qui souffrent du manque de reconnaissance sociale qui atteint avec le temps leur estime de soi. Donc dès que Virginie a émis l’idée de monter quelque chose autour des réalisations des conjoints expats, j’étais enthousiaste, car cela rejoignait mes préoccupations. »
Art in Motion, l'expo qui a la bougeotte
“Art in Motion” est une exposition d’œuvres d’art qui, d’une manière ou d’une autre, représentent le mouvement.
Peintures, dessins, vidéos, sculptures ou encore photographies, les supports seront multiples. Des œuvres conceptuelles comme “Vingt-cinq boules sur dix plans inclinés” du belge Pol Bury côtoieront de grands classiques, notamment des dessins de Vassily Kandinsky, l’un des grands fondateurs de l’art abstrait.
L’exposition recouvrera la période du XXème siècle à nos jours, avec des artistes qui ont tous en leur temps insufflé une certaine modernité, malgré des styles et techniques très différents. A voir du 14 novembre au 31 janvier à la Jules Maeght Gallery.
Le salon du vintage de Lyon s'exporte à New York
L’obsession pour le retro, la récup’, n’est pas nouvelle, et New York en a fait une religion : on ne compte plus les boutiques et salons dédiés au vintage, aux meubles des années 50 ou aux vêtements des années 80.
Un nouvel événement entend surfer sur cette addiction à la nostalgie. Le 22 et 23 novembre, le Marché de la Mode Vintage, un salon créé à Lyon en 2001 – et devenu une référence dans ce domaine – s’exporte à New York pour une première édition.
“Ce sera un salon dédié au vintage authentique, à des produits qui reflètent une époque. Nous n’allons pas nous limiter aux vêtements et accessoires : il y aura des stands avec des disques vintage, et un buffet vintage, avec par exemple des oeufs mimosa, de la blanquette de veau”, affirme le lyonnais Pierre-Jacques Brivet, organisateur de l’événement.
Mais au fait, le vintage, c’est quoi ? “C’est tout ce qui a plus de 20 ans, tranche-t-il. Mais aux Etats-Unis, quelque chose peut être considéré comme vintage dès qu’il a plus de cinq ans.”
Au Metropolitan West, l’espace sera divisé en plusieurs sections : la mode, le luxe, le design et la déco. Parmi la trentaine d’exposants, au moins douze feront le voyage depuis l’Europe. Parmi eux, Le Colonel Moutarde, artisan en noeuds papillon. Ou encore Dingue de Lunettes, un spécialiste des lunettes de soleil françaises retro.
Les organisateurs prévoient des ateliers pour les enfants, un concours de looks. Des maquilleuses et des coiffeuses seront disponibles pour vous relooker comme au temps des yéyés. “Le vintage, c’est la nostalgie des jours heureux, conclut Pierre-Jacques Brivet. Personnellement, j’ai beaucoup d’émotion à retrouver de vieux bols de mon enfance, ou un accessoire typique de cette époque. Ces objets, ce sont des madeleines de Proust.”
MyBlee fait ses comptes dans les écoles américaines
De passage à New York, Jean-Sébastien Grail ne se déplace qu’en vélo (pliable), même sous la pluie. Armé d’un sac à dos et d’un Ipad mini, l’entrepreneur barbu fait la tournée des écoles pour leur présenter les applications d’apprentissage des maths pour tablettes de myBlee, la start-up qu’il a co-créée.
“Nous bouclons cette automne une levée de fonds de trois millions de dollars auprès d’investisseurs français, afin d’accélérer notre développement sur le marché américain”, explique ce Parisien. Il compte déménager prochainement aux Etats-Unis avec sa femme Laetitia, co-fondatrice et CEO de l’entreprise, et leurs trois enfants. “Nous hésitons entre la Silicon Valley et New York. New York est plus pratique pour des questions de décalage horaire, et il y a une forte volonté d’attirer des start-ups. Et puis les gens sont moins blasés”, observe-t-il.
A l’origine, c’est ici qu’a débuté l’aventure myBlee. En 2010, la famille Grail passe des vacances dans la Grosse Pomme, et c’est en flânant dans l’Apple Store que le couple prend conscience des potentialités des tablettes dans l’éducation. MyBlee est lancé dans la foulée (“on a vendu notre appartement pour commencer”), avec le soutien de quelques investisseurs. Samuel Rohaut, ex-CTO d’Allociné, rejoint l’équipe.
Pendant trois ans, la start-up développe diverses app’ éducatives (qui approchent au total le million de téléchargements, principalement en France et aux USA). En avril, elle a lancé son produit phare, myBlee Math – “qui a nécessité trois ans de développement”, selon Jean-Sébastien Grail. Une application d’apprentissage des maths en primaire disponible pour les classes ou pour les particuliers, dans les deux cas sur abonnement mensuel.
A l’heure où les “app” scolaires pour tablettes se multiplient, myBlee, qui emploie quinze personnes à Paris, entend tirer son épingle du jeu avec ce produit soigné : exercices calés sur les programmes scolaires, qui vont bien au-delà des simples QCM ; réponses à écrire avec le doigt ; explication du sens des erreurs etc. Elle se distingue aussi par l’expertise de sa patronne : Laetitia Grail est professeur de maths, a monté une école de cours particuliers à Paris, et enseigné en France et en Angleterre.
“A New York, j’ai de bons retours, les profs m’ont dit que ce qu’on propose n’existe pas ailleurs”, assure Jean-Sébastien Grail. Une trentaine d’écoles américaines (dont une bonne part bilingues) ont déjà souscrit à myBlee Maths. Il souligne aussi que l’équipement des écoles en tablettes est nettement plus avancé aux Etats-Unis qu’en France, que les écoles américaines disposent d’un budget “applications” bien plus conséquent, et ont toutes un directeur chargé des technologies. Rien d’étonnant à ce que pour myBlee, le marché américain soit une “priorité” : le calcul est vite fait.
L'exposition organique de Pierre Huyghe à LA
Le New York Times l’a qualifié comme “l’un des artistes européens les plus admirés (…) de sa génération“. Pierre Huyghe a fait ses études à l’Ecole des arts décoratifs de Paris. Tantôt architecte, tantôt designer ou plasticien, l’artiste a raflé de nombreux prix durant sa carrière. Il fut notamment le premier Français à obtenir le prix Hugo Boss, décerné par le prestigieux Metropolitan Museum of Art de New York. En 2010, il fut sacré, encore aux Etats-Unis, comme l’artiste contemporain de l’année.
L’artiste, encore peu connu du grand public, conçoit ses expositions comme un univers à part entière. Il filme, peint, détourne les objets, les lieux, les êtres vivants même parfois, jusqu’à créer un tout organique. Dans cette exposition – une rétrospective sur ses vingt années de carrière – il interroge notre rapport au temps et la limite floue entre réel et fiction, avec par exemple une statue dont la tête est recouverte par un essaim d’abeille, ou un chien à pattes roses.
L’exposition peut sembler au premier abord réservée aux initiés, car trop conceptuelle. Mais ses précédents au Centre Pompidou prouvent le contraire. Le travail de Pierre Huyghe ne sera à Los Angeles que jusqu’au 22 février.
Une soirée noire à l'Alliance Française de San Francisco
Mettez du noir dans votre vie. L’Alliance Française de San Francisco organise une soirée dédiée aux polars, le 19 novembre, en présence de l’écrivain à succès Cara Black.
L’auteure des aventures du détective privé Aimée Leduc évoquera le métier d’écrivain et les spécificités du roman noir. L’héroïne, d’origine française, résout des crimes à la Sherlock Holmes dans les méandres de la capitale, tout de Chanel vêtue.
Salués par le New York Times et USA Today, ses quatorze livres ont tous pour cadre Paris. Cara Black, qui adore la littérature française et particulièrement Romain Gary, a notamment reçu la Médaille de la Ville de Paris et s’est rendue à plusieurs reprises au Paris Polar Crime Festival.
Rien de tel qu’un verre de rouge pour accompagner cette soirée sanglante – en apparence.
La France, entre violences et tweets de "fils de"
(Revue de presse) Ah les jeunes de nos jours… Pendant que la France part en vrille, les fistons de Valérie Trierweiler et de Nicolas Sarkozy se disputent à coups de tweets.
L’affaire est semble-t-il assez sérieuse pour mériter que le New York Times s’y attarde. Certes, l’adolescence est difficile à vivre, mais “si vous êtes le fils d’un ancien président ou de la première dame à l’âge de Twitter”, ça l’est encore plus, souligne le quotidien. Les tabloïds français et la “Twitter-sphère” ont “été bien amusés” ces derniers jours par un “combat d’injures continu entre Louis Sarkozy (…) et Léonard Trierweiler”. Tous deux âgés de 17 ans, les deux rejetons de l’Elysée se disputent en fait depuis plusieurs mois déjà. A l’origine de cet affrontement digne d’un épisode de Plus Belle La Vie: l’accusation de corruption et trafic d’influence dans des enquêtes judiciaires qui pèse sur Nicolas Sarkozy, et l’annonce de son grand come-back politique.
Le petit Trierweiler, “qui étudie dans une école culinaire d’élite à Paris et a plus de 9000 followers sur Twitter”, s’est moqué de l’ancien “Président Bling Bling”. Nicolas Sarkozy avait fait la promesse de changer son parti politique avec son grand retour, mais pour Léonard Trierweiler, le seul changement dont il serait capable, serait … d’acheter une nouvelle Rolex. Louis Sarkozy (qui a 8000 followers de plus que Léonard) a aussitôt répliqué, entre deux tweets sur Star Wars et le football américain, accusant Valérie Trierweiler “d’arrogance” et “d’erreurs grammaticales” dans son livre “Merci pour le moment”. L’un accuse l’autre de n’avoir jamais appris le respect envers les mères, l’autre celui envers les pères. On n’est pas sortis de l’auberge…
Mort de Rémi Fraisse
Tandis que certains jeunes débattent en 140 signes de questions existentielles, l’Hexagone s’embrase. La mort du jeune Rémi Fraisse, militant écologique âgé de 21 ans, lors d’un rassemblement contre le barrage de Sivens, a provoqué une vague de manifestations contre les forces de l’ordre.
Ces “rassemblements écologiques métamorphosés en protestations contre la brutalité policière” dégénèrent, explique le Daily Star. ABC News nous raconte l’histoire de “jeunes lanceurs de projectiles contre la police”. La police, en toute passivité, se serait contentée de “jeter des capsules de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants masqués”, ces derniers ayant alors arraché des panneaux de signalisation “pour les utiliser comme projectiles” contre les forces de l’ordre.
Comme le rappelle heureusement ABC News, ces agissements ne seraient que le fait d’une minorité de manifestants, “parmi une majorité pacifique”.
Finie la cohabitation !
La gravité des récents évènements n’a visiblement pas empêché la presse américaine de s’extasier sur le système politique français. Cette semaine, pendant que les Frenchies écoutaient sagement (ou pas) l’intervention du Président Hollande sur TF1, les Américains, eux, n’avaient d’yeux que pour les Midterms, LE grand évènement politique de l’année.
Vox en a profité pour expliquer pourquoi les Français s’étaient “débarrassés des élections de mi-mandat”. Rappelons-le, dans les années 1980 puis 90, la France avait “un président socialiste, forcé de composer avec un Parlement de droite”, puis l’inverse. Mais bien vite, comme le rappelle Vox, les Gaulois, plutôt que d’affronter une nouvelle fois ce genre de divisons, ont tout simplement décidé de changer les règles du système électoral, en votant le quinquennat, histoire d’éviter que cela ne se reproduise.
Une théorie qui, selon le magazine, “aurait fait ses preuves”, ce qui serait “une bonne raison de penser que cet alignement des mandats aurait des effets similaires aux Etats-Unis”. Même si Vox affirme, “cela n’éradiquera pas les divisions au sein du gouvernement”, il pense tout de même que de faire des “réformes à la française” pourrait “le rendre moins commun”. Les Etats-Unis ont encore des choses à apprendre de la France.
Non, Araud ne sera pas “l’ambassadeur gay”
Comme on vous l’indiquait il y a quelques jours, Vogue s’est livré cette semaine à un périlleux exercice de style. L’article commence par souligner le fait que Gérard Araud, nouvel ambassadeur de France à Washington, ne veut pas être considéré comme “l’ambassadeur gay”. Le magazine ne résiste pourtant pas longtemps à la tentation de citer son conjoint, et même, de parler mariage…
Vogue rappelle tout de même que l’ambassadeur a un style unique, acquis par son rejet du “politiquement correct”, qui “fait de lui un diplomate pas comme les autres”, mais aussi par ses costumes cintrés. Une véritable révolution dans le petit monde de la diplomatie hexagonale, où les “costumes trop grands” étaient légion.
Le marché de Noël de French Morning revient
On récidive. Le marché de Noël de French Morning revient. Save the date!
Comme l’an dernier, il se déroule à Brooklyn (Cobble Hill exactement), les 3 week-ends avant Noël (6&7, 13&14 et 20&21 décembre) et toujours en partenariat avec le restaurant Provence en Boîte. Seule l’adresse change: nous investissons cette année l’Eglise St Paul (234 Congress Street, entrée sur Court Street).
Si les marchés “usines à cadeaux” ne sont pas votre truc, notre Brooklyn Holiday Artisan Market (BHAM) est là pour vous. Nous avons choisi une vingtaine d’artisans, designers, créateurs. Certains sont des marques très établies, d’autres des petits qui montent. La plupart sont basés à Brooklyn, certains viennent de France et tous partagent l’envie de vous faire découvrir leur travail.
Au programme: bijoux, vêtements pour enfants, objets de décoration, parfums, chocolats, foie gras, thés, antiquités…
Plus des surprises à la pelle: photos avec le Père Noël, concert de chants de Noël par la French American Choir of New York…
Parmi les exposants (présents tous les week-ends, sauf mention contraire):
Le Bec fin: Daniel Monneaux propose sa charcuterie française maison: foie gras, Saucisson sec, Boudin, Toulouse and Merguez sausages. Sous sa marque bio Monneaux’s Marché il offre: Pâté de Campagne, mousse de saumon, mousse de foie de canard aux truffes, rillettes, etc.
Atelier Cologne est né de l’imagination de Sylvie Ganter et Christophe Cervasel qui après Nolita et Paris ont ouvert une boutique à Brooklyn pour accueillir leurs créations, interprétation de la classique eau de Cologne (les 13&14 décembre).
David Herbstman a appris les techniques traditionnelles de poterie au Japon, à Mashiko. Il récolte lui-même son argile dans les Berkshires pour réaliser des pièces simples, fonctionnelles et aussi agréables à regarder que plaisantes à utiliser (13&14 et 20&21 décembre).
Oeuf, basé à Brooklyn depuis 2002, vend vêtements et accessoires pour enfants, respectant à la fois les artisans et l’environnement. Entièrement faits à la main en alpaca, les vêtements respectent les règles du commerce équitable. Oeuf travaille avec une coopérative de femmes en Bolivie et leur permet de pratiquer leur art dans un environnement de travail respectueux (les 6&7 décembre).
Provence en boite présente une collection d’artisanat provençal: linge, nappes, poteries.
Metalight New York: Christine Galvez crée des lampes qui mêlent l’art à l’utile. Récupérant des pièces de voiture, des éléments de machines industriel, elle réalise des pièces qui peuvent être personnalisées et adaptées à tous les besoins (les 6 & 7 décembre).
Grégoire Ganter, photographe basé à Brooklyn, trouve son inspiration dans l’énergie de la ville et son architecture sans cesse changeante. Il réalise des collages de ses clichés pour recomposer le paysage urbain dans une oeuvre souvent surréaliste. Il vend des photographies murales ou des cartes postales. (les 13 et 14 décembre).
Valrhona, créé des chocolats de qualité artisanale aux saveurs complexes et équilibrées, à la recherche du meilleur goût! Des partenariats avec des fermiers assurent un chocolat socialement responsable.
St Michel, produit ses fameuses galettes depuis 1905. Garanti sans colorant, ni conservateurs (6&7 dec).
Cemoi, est une entreprise familiale qui fabrique du chocolat en France depuis le XIXème siècle. Elle est aujourd’hui le 1er fabricant de chocolats et de confiseries chocolatées en France (20&21 dec).
Atelier Wen-Ling, Française, chinoise et américaine, mes bijoux voyagent avec aisance dans l’inter-culturel, ils n’ont conservé que la beauté de l’essentiel, simple et intime. (13&14 et 20&21 dec).
Marilyn Tov, est une ligne de vêtements poétique qui capture les souvenirs de son enfance à Paris. Marilyn Tov soutient la ville qui l’a adoptée et ses artisans en fabriquant à New York. (13&14 dec).
Et aussi: Bijoux d’Ange, bijoux; Fiercely Made, accessoires (13&14 dec); Brooklyn B.Blocks, decoration bois; Penny Klein Millinery, chapeaux (20&21 dec), Gasy Art, Toiles, écharpes en soie et cabas (13&14 dec, 20&21 dec), Fulva Fusca, bijoux (6&7 dec); Thistle & Bess, Vintage et bijoux antiques, fait à Brooklyn, NY. (20&21 dec), Canele by Celine, Mini patisseries (canelés) (6&7 dec, 13&14 dec), Wink Worth, lingerie & vêtements, Sonia O’Mara, painting and design, Pull-in, Sous-vêtements homme et femme, maillots de bain (13&14 dec), Page Sargisson, bijoux ,Yana Rodin, bijoux tissés (20&21 dec); Isabelle Dervaux, organisateurs photo (6&7 dec); Olivier Rabbath, chaussures; Debbie Fisher, bijoux (13&14, 20&21 dec), Emmanuelle Chiche, Vêtements (13&14 dec, 20&21 dec), Car2go (13&14 dec; 20&21 dec), Bliss USA, accessoires cuirs (20&21 dec), Alicia Degener, peintures (20&21 dec), Verodalla, sculptures (20&21 dec), Stinkyminky, accessoires (20&21 dec).