French American Aid For Children organise son cocktail de Noël
"Oui Please": la "French box" arrive au Texas
La mode des “box” françaises gagne le Texas. Française de Dallas, Jessica Barouche lance sa boîte “Oui Please”, comprenant une sélection de produits mode, beauté, déco et gastronomiques made in France. Avec la même idée qu’en partant aux États-Unis il y a trois ans : “Si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferai jamais !”
Elle n’est pas la première à se lancer sur le marché lucratif des boîtes thématiques. Le modèle en la matière est Birchbox. Créée par deux anciennes étudiantes d’Harvard en 2010, la firme propose à ses clients de recevoir tous les mois des boîtes remplies de produits cosmétiques et de santé haut de gamme. A New York, deux entrepreneurs avaient lancé en 2013 “Try The World”, une “box” sur la France et d’autres pays du monde.
“Oui Please” proposera six envois annuels à domicile et une boutique en ligne où retrouver l’ensemble des références.
L’offre lancée cette semaine pour un premier envoi le 11 décembre constitue le prolongement naturel de Be Frnch, la société de conseil créée par Jessica Barouche à Dallas afin d’aiguiller les candidats à la vie à la française en matière de style, de gastronomie et de voyage dans l’Hexagone –« un business qui marche très bien à New York et en Californie » et qui a toute sa place à Dallas.
Jessica Barouche a fait ses armes chez Hermès et au sein de l’agence de publicité Euro RSCG. Après un an et demi passé à mener à bien sa demande de visa investisseur tout en mettant au point son business plan en parallèle de son job de jeune fille au pair, la créatrice d’entreprise était prête à vendre les produits qu’elle conseillait sur BeFrnch.com.
La créatrice d’entrreprises présentera son activité dans le cadre du second « Women’s connection Cocktail du commerce », mercredi 3 décembre, de 18h à 20h, à Lark on the Park, 2015 Woodall Rogers Freeway. Un nouveau rendez-vous de la Chambre de commerce franco-américaine de Dallas/Fort Worth.
« Nous avons beaucoup de demandes du Canada, et aussi d’Australie, ou encore de Suède », indique Jessica Barouche, assurant toutefois avoir encore « beaucoup d’idées à tester aux Etats-Unis » avant de se lancer dans l’internationalisation. « Il y aura une offre pour ces messieurs », confirme la créatrice d’entreprise, qui envisage aussi d’ouvrir un magasin physique.
La Compagnie desservira Londres-New York au printemps
Lancée l’été dernier sur la liaison Paris-New York, la compagnie “tout business low cost” s’apprête à ouvrir une deuxième ligne entre Londres et New York.
Les fondateurs de La Compagnie (le nom de cette… compagnie), avaient le choix entre augmenter la cadence entre Roissy et Newark et se lancer sur une nouvelle destination. Ils ont fait le deuxième choix, le plus ambitieux, mais pas le moins risqué.
La ligne entre Londres et New York est plus de deux fois plus fréquentée que l’axe franco-américain et très compétitive. Mais la stratégie du PDG Franz Yvelin est la même: s’attaquer aux juteuses marges des trois grandes alliances sur la classe affaire. “La business class représente 15% des passagers et 50 % du chiffre d’affaires: c’est là où est l’argent”, disait-il à French Morning en octobre dernier, expliquant que La Compagnie ne prétendait pas offrir la meilleure business-class, “mais le meilleur rapport qualité-prix”.
L’appareil, un Boeing 757-200 comme le premier, sera équipé des même sièges inclinables à 180° et d’un système de divertissement via tablette Samsung. L’entrée en service est prévue au mois de mars 2015.
Le chorégraphe de la "non-danse" Jérôme Bel à Houston
Dans les années 1980, Jérôme Bel découvre la danse contemporaine, avec notamment une pièce Pina Bausch. C’est un véritable coup de foudre, qui le poussera à continuer dans cette voie-là.
Il s’inscrit au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers seulement quelques mois après cette découverte. Très vite, le danseur devient chorégraphe, innovant notamment du côté de la “non-danse”.
L’Opéra de Paris lui commandera en 2004 une pièce. Il choisit finalement de réaliser un documentaire théâtral, sur une danseuse : Véronique Doisneau. C’est sur ce travail, et celui d’autres artistes (Wu Tsang et Haegue Yang) que l’exposition Double Life reviendra, du 13 décembre 2014 au 15 mars 2015 au Contemporary Arts Museum de Houston.
Au programme : une installation de lumières et sculptures, une projection du film Véronique Doisneau, et du solo de Cédric Andrieux, ainsi que leurs témoignages. A travers ces performances, Jérôme Bel interroge la subjectivité : pour lui, un danseur n’est pas le simple exécutant d’une chorégraphie, il participe à sa création.
L’exposition sera ponctuée de deux spectacles. Le premier aura lieu le 30 janvier à 19h. Il s’agira de comprendre avec Cédric Andrieux la vie d’un danseur, autour d’un one-man show intimiste. L’entrée sera gratuite, mais le nombre de places limité.
Le lendemain, à 14h, Jérôme Bel viendra en personne discuter de son travail et de sa manière d’appréhender la danse contemporaine. Cette présentation sera suivie d’une performance “live” de Cédric Andrieux.
Ils traversent les Etats-Unis sans argent
Les yeux de Muammer Yilmaz parcourent le menu du restaurant de l’ONU de long en large. “C’est fou d’avoir le choix, dit-il. Et dire qu’il y a eu des jours où le seul but de notre existence, c’était d’avoir une bouteille d’eau (…) Quand tu voyages sans argent, tu ne choisis pas ton café, ni l’endroit où tu vas atterrir.”
Faire le tour du monde en 80 jours et sans argent, c’est le pari fou de l’allemand Milan Bihlmann, 27 ans, et du français Muammer Yilmaz, 38 ans, deux globe-trotteurs au grand coeur. Après avoir traversé quatorze pays et parcouru plus de 30.000 kilomètres, c’est à New York, qu’ils se sont arrêtés, leur dernière étape avant l’Europe. Ils ont profité d’une invitation d’une fonctionnaire des Nations-Unies pour faire le tour de l’institution.
“Optimistic Traveler”, c’est eux. Cette association à but non lucratif est née en 2010 sur le canapé de Milan Bihlmann à Berlin. Le but ? Montrer que les gens peuvent faire preuve de générosité et de bonté, qu’importe les différences sociales, culturelles ou religieuses. “Un mois avant de partir, on a fait un test : aller de Strasbourg à Berlin, sans argent“, explique Milan Bihlmann, qui a fait ses études en commerce international.
Depuis les deux compères ont fait – littéralement – du chemin. De Paris, ils ont traversé une partie de l’Europe de l’est et l’Asie du sud-est, jusqu’à Tokyo où ils ont pris l’avion pour San Francisco avec l’aide de soutiens en France et en Iran. Ils sont ensuite passés par Denver, Chicago et Philadelphie. “On nous a payé des chambres d’hôtel ou dormi chez l’habitant, se souvient Muammer Yilmaz. Aux Etats-Unis, on nous donnait de l’argent – mais cela changeait la nature du projet.”
Difficulté supplémentaire : les deux voyageurs refusent de dormir chez des amis ou la famille. “Pour passer du temps avec les personnes qu’on rencontre, explique Milan Bihlmann. Souvent, on nous demande de rester, de visiter. Mais on fait ce voyage pour ces rencontres, pas pour le tourisme.” Des rencontres qui ont d’ailleurs permis de “casser les préjugés“, une des autres missions de l’association. “En Iran, nous avons découvert une richesse insoupçonnée. Le gouvernement c’est une chose, mais les gens, c’en est une autre“, poursuit-il.
Les “Optimistic Travelers” prévoient d’arriver à Paris le 28 novembre. En février 2015, ils partiront à Haïti comme volontaires pendant un mois. L’argent récolté pour l’association – 13.000$ grâce à une opération de crowdfunding – sera reversé à Haïti Care. “Pendant notre voyage, on nous a tellement donné, conclut Muammer Yilmaz. C’est à notre tour de donner.“
Nana Deleplanque peint sa quête du dragon à Yonkers
Nana Deleplanque a fait ses études à Aix en Provence, à l’Ecole des Beaux Arts et Arts Appliqués. Elle les termine en 1979, puis s’exile aux Etats-Unis quelques années après. En 1986, elle expose pour la première fois, entre Miami et New York, où elle vit depuis.
L’artiste n’hésite pas à combiner les techniques, alternant acrylique, collages, pastels, gouache, et bien d’autres méthodes encore. A Yonkers, ce sont pas moins de 400 petites peintures sur papier, et deux grandes toiles de l’artiste, qui seront exposées. Le thème ? “The Quest“. Nana Deleplanque a voulu retranscrire dans ses œuvres “la quête du dragon, un peu comme Saint Georges“. Ce dernier est un martyr chrétien, souvent représenté comme un chevalier tuant un dragon, allégorie de la victoire du Bien contre le Mal.
Dans chacun de ses petits dessins, Nana Deleplanque a mis en exergue des éléments familiers entre le dragon et l’être humain. Elle a ainsi peint notre “recherche de ce qui peut être sombre en nous“, cette lutte “contre nos idées noires“. Une quête spirituelle, représentée “avec beaucoup de différentes couleurs et de différentes formes” selon l’artiste.
Ses œuvres resteront exposées à la bibliothèque de Yonkers du 4 décembre au 4 janvier. Le vernissage aura lieu le 11 décembre.
Un spectacle de marionnettes bilingue pour célébrer Noël
Samantha Grassian, fondatrice de DifFRactions Jeunesse vous avait promis en septembre dans French Morning un spectacle sur le thème de Noël avant les fêtes : le voilà enfin!
Musique et marionnettes seront les maitres mots de ce tout nouveau spectacle bilingue et interactif. Au programme ? L’histoire du Lutin de Noël, Rouscaille, et de l’âne magique du Père Noël. Tous deux partent faire le tour du monde pour distribuer les cadeaux : une belle occasion pour ressortir les chants traditionnels, et revenir sur les coutumes hivernales dans différents pays.
Si le spectacle saura à coup sûr faire retomber les parents en enfance, il permettra aussi aux enfants de faire “comme des grands”, puisqu’il sera présenté sous forme de cabaret. Autour de la table sont principalement attendus des enfants de 3 à 6 ans, mais tous ceux qui sont sensibles à la magie de Noël seront les bienvenus. A voir le 13 décembre au Metropolitan Room.
Le Cirque du Soleil fête ses 30 ans en Floride
Le Cirque du Soleil fête son trentième anniversaire en 2014. Pour l’occasion, il viendra donner un spectacle à Miami Gardens dès le 11 décembre.
A sa création en 1984, le Cirque du Soleil n’était qu’une petite troupe québécoise, composée de 73 employés. Aujourd’hui, la petite entreprise a bien grandi… Plus de 4000 employés et 1300 artistes du monde entier se partagent désormais la scène.
Cette diversité, on la retrouve d’ailleurs dans leur spectacle Amaluna, qui sera joué à Miami Gardens. Dans une mystérieuse île peuplée de déesses, la reine Prospéra organise en l’honneur de sa fille une cérémonie. Mais Prospéra, qui visiblement s’ennuie un peu, déclenche une tempête. Celle-ci va amener jusqu’à sa fille un beau jeune homme. Une belle histoire d’amour débute alors, semée d’embûches et pleine de rebondissements…
Au programme : danse, cerceau, mât chinois, jonglerie, et bien d’autres surprises encore.
L'ensemble Copperleaf se casse la voix à San Antonio
A San Antonio, on chante a capella et en français s’il-vous-plaît. L’ensemble Copperleaf donnera un concert de musique classique dans le cadre du sublime McNay Art Museum, le 30 novembre.
Le quintette interprétera a capella donc des compositions du début du XXème siècle et de l’époque romantique – fin du XIXème siècle. Claude Debussy, Camille Saint-Saens et Francis Poulenc seront au programme.
Le concert aura lieu dans la galerie Tobin au sein du McNay Art Museum. Ce musée d’art moderne aux airs d’oasis est également connu pour sa collection d’artistes français comme Cézanne, Matisse ou Gauguin.
Le Petit Nicolas dans la Napa Valley
Ahhh, le petit Nicolas… Sûrement l’un des cancres les plus célèbres de l’histoire ! A l’origine, il est le héros des livres de Sempé et Goscinny. Mais le 7 décembre, c’est sur le grand écran du Cameo Cinema que vous le verrez apparaître.
Du haut de ses 8 ans, Nicolas a tout pour être heureux : des parents qui l’aiment et le chérissent, et une chouette bande de copains. Mais tout bascule le jour où le petit Nicolas apprend que sa maman est enceinte… Ce ventre qui s’arrondit l’inquiète au plus haut point. Il imagine le pire scénario possible, celui d’un petit frère qui prendrait toute l’attention de ses parents, jusqu’à le pousser hors de sa propre maison. Avec ses copains, il va alors imaginer toute une série de stratagèmes pour éradiquer ce futur petit démon…
Avec le duo Valérie Lemercier-Kad Merad en parents dépassés, cette comédie ne manquera pas de vous faire rire.
À Austin, une sous-filiale de la RATP mise à l'amende
Un compromis a été trouvé dans le bras-de-fer qui opposait depuis deux ans une sous-filiale de la RATP au Texas à des travailleurs dont les avantages sociaux avaient été mis à mal lors d’une opération d’acquisition.
Début novembre, le National Labor Relations Board (NLRB), l’agence fédérale chargée de réguler les relations sociales, a reconnu que la sous-filiale en question, McDonald Transit Associates, avait “enfreint la National Labor Relations Act quand, entre autres choses, il a unilatéralement procédé à des modifications dans les couvertures santé et retraite des salariés au moment où il a commencé à assurer des services de Capital Metro, en 2012 », peut-on lire dans un communiqué de l’agence.
Lire: À Austin, la RATP coupe les coûts
Le bras-de-fer portait plus précisément sur la protection sociale des 853 salariés de Capital Metro, l’operateur du réseau de bus d’Austin. Cette société a été rachetée en 2012 par McDonald Transit Associates, qui appartient à RATP Dev America, une filiale de la RATP implantée à New York. Problème: s’ils ont été repris aux mêmes niveaux de salaires par McDonald Transit Associates, les salariés de Capital Metro n’avaient obtenu aucune garantie de maintien de leur plan d’épargne retraite, ni de leur couverture santé.
A la suite de cette décision du NLRB, la filiale du groupe RATP au Texas a été contrainte de négocier avec le syndicat des travailleurs Amalgated Transit Union la compensation qui serait versée aux 600 salariés ayant enregistré des pertes. Les deux parties sont tombées d’accord sur la somme de 655.000 $. McDonald Transit Associates a aussi été condamnée par un juge administratif à informer ses collaborateurs de cette décision et de leurs droits par voie d’affichage.
Pour Joneth Wyatt, le président de la section 1091 de l’Amalgated Transit Union, c’est « une victoire majeure ». McDonald Transit et la RATP n’ont pas donné suite à nos demandes d’interview.
Une librairie française d'e-books se lance aux Etats-Unis
(Article Partenaire) Numilog, un des principaux sites français d’e-books, tente sa chance aux Etats-Unis. Lundi 24 novembre, sa filiale américaine a mis en ligne Ebookez-vous, un site de vente de livres numériques en français. Il rassemble, pour le moment, 70.000 titres.
Ebookez-vous est un site bilingue qui s’adresse aux lecteurs francophones installés aux Etats-Unis et aux Américains, francophones ou francophiles. Le catalogue propose des livres dans tous les domaines, littérature, essais, pratique, sciences, et des traductions en français d’auteurs anglo-saxons. Il proposera bientôt les traductions en anglais d’auteurs francophones.
Sur Ebookez-vous, on trouve ainsi Central Park de Guillaume Musso, le dernier Eric Emmanuel-Schmitt, un recueil intitulé New York vu par les écrivains, ou des romans ayant reçu des prix littéraires. “La mise en avant des livres sera faite en fonction de l’actualité littéraire et culturelle française, et des attentes spécifiques du lectorat résidant aux Etats-Unis”, affirme Numilog.
Pour Denis Zwirn, le PDG de Numilog, il s’agit d’une première étape. “L’idée est de développer aux Etats-Unis une plateforme d’e-books généraliste. On commence par la littérature francaise, car c’est là que nous avons une vraie expertise, mais petit à petit, nous allons signer des accords avec des éditeurs américains, et monter en puissance avec des livres en anglais”, dit-il par téléphone. Une évolution logique pour cette ex-filiale d’Hachette, qui dit arriver en quatrième position sur le marché de l’e-book en France, derrière la Fnac, Apple et Amazon.
“Aux Etats-Unis, l’e-book représente environ 30% des parts de marché pour les éditeurs. Cela peut même monter jusqu’à 40% pour certains titres. En France, c’est dix fois moins. La lecture sur tablettes est bien plus développée aux Etats-Unis”, constate-t-il.
Les livres achetés sur Ebookez-vous peuvent être lus sur des tablettes, smartphones, ordinateurs, et certaines liseuses “ouvertes” comme la Nook. Mais pas la Kindle d’Amazon. Une application Ebookez-vous en anglais a également été lancée (sur Android) pour acheter et lire via cette interface. Numilog prévoit aussi de commercialiser sa tablette sur le marché américain en 2015.
Numilog a dû renégocier les droits avec les éditeurs français pour le marché américain. “Nous avons signé des accords avec Hachette, Editis et Albin Michel. Et on espère avec d’autres dans les mois qui viennent, afin d’étoffer notre catalogue.”
Reste un bémol : dans de nombreux cas, une fois la conversion de devises effectuée, les prix proposés sur Ebookezvous sont supérieurs (légèrement) à ceux pratiqués sur Numilog ou sur les sites français. Les expatriés ayant une carte de crédit française seront donc tentés d’aller sur ces plateformes. Ceux qui n’en ont pas ou qui veulent payer en dollars se rendront sur Ebookez-vous.