Si les “gender studies” se sont surtout développées après le XIXème siècle, ses objets d’études, eux, sont parfois bien plus anciens.
C’est ce que nous expliqueront Domna Stanton et Madeleine Dobie le 19 novembre. Elles parleront ensemble de la notion de genre dans la France du XVIIème siècle.
Domna Stanton a écrit un livre sur le sujet : The Dynamism of Gender in Early Modern France. Professeure de français au Graduate Center de CUNY, elle a consacré une bonne partie de ses recherches aux droits de l’Homme, au féminisme, et surtout, aux théories du genre.
Dans son livre, elle décrit l’attitude à l’égard des normes genrées des Français à l’époque, du conformisme à la résistance.
Avec Madeleine Dobie, elle aussi professeure de français, à Columbia, elle actualisera cette étude, évoquant les changements et permanences dans cette attitude. Elles compareront aussi France et Etats-Unis.
La discussion aura lieu à la Columbia University, dès 18h.
Théorie du genre et littérature française à Columbia
David Kadouch, un Frenchy au Miami International Piano Festival
David Kadouch n’a pas tout à fait trente ans, mais déjà un palmarès musical à en faire pâlir d’envie plus d’un.
C’est à Nice qu’il a commencé le piano. A seulement 13 ans, il est remarqué, et part à New York jouer au Metropolitan Hall et au Carnegie Hall, puis à Moscou.
Un an plus tard, il monte à la capitale, pour étudier au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il y décrochera d’ailleurs le premier prix, et une mention très-bien, signes d’une carrière prometteuse.
Son parcours est sans faute. Finaliste du Beethoven Bonn Competition, prix d’honneur des Académies de Salzburg et de Verbier, Lauréat de l’ADAMI, le jeune artiste multiplie les honneurs, et parcourt de grands festivals, à Paris, Zurich, Madrid, ou encore en Chine.
Ce sera sa seconde apparition au Miami International Piano Festival. Il y interprètera, le 23 novembre, des œuvres de Bach, Janacek, Schumann, et Brahms.
Combien ça coûte de faire du fitness à New York ?
Depuis votre arrivée à New York, vous vous êtes ruinés dans les fast-food. Votre porte-monnaie pleure, mais ça ne vous empêche pas d’avoir envie de re-sculpter votre corps d’Apollon (ou presque). French Morning s’est donc demandé combien cela coûtait.
1) En First Class : la crème de la crème des clubs de gym
Les clubs de sport haut de gamme rivalisent d’imagination pour vous séduire. Avec ses trois piscines, ses coaches personnels et ses 7.000 mètres carrés, le Mercedes Club a quelques atouts dans sa manche. Le prix: 179$ par mois.
Autre “gym” haut-de-gamme: Equinox, dont les tarifs mensuels avoisinent les 200$ par mois (variable selon les clubs). Leur devise ? “It’s not fitness, it’s life“. A prendre au sens propre, comme au figuré : vu toutes les installations disponibles au club, ses cours de pilates revigorants et son spa cocooning, on y passe vite des journées entières.
Plus original, le Peleton Cycle. Dans une ambiance survoltée, vous devrez pédaler avec quelques dizaines d’autres sportifs. Effet « Tour de France » garanti. Pour 10 séances, il faudra compter pas moins de 270$.
Bien sûr, le comble du luxe reste les cours particuliers… comptez jusqu’à 165$ par session chez Rich Barretta… Mais avec un massage thaï à la clé si vous choisissez Edd !
2) Classe éco : des cours en petit comité
Si la perspective d’aller courir vous déprime, faites un tour chez Crunch, qui vous promet de brûler vos calories vous amusant. Si, si, c’est possible… Parmi les cours proposés, le « hip-hop aérobic », le « Rock Yoga » ou encore « Broadway Dance », pour rejouer West Side Story dans votre salle de sport. Les frais d’entrée sont de 129$ en ce moment (contre 259$). Il vous faudra ensuite débourser environ 80$ par mois pour savourer tous les bienfaits du sport rigolo.
Plus sérieux, les salles du NY Sports Club. Leur gros point fort ? Il y en a à peu près tous les coins de rue. Comptez environ 100$ pour un accès à toutes les salles, et de 60 à 90$ pour un accès illimité à une salle. Le but de ces centres sont clairs : perdre du poids, se muscler, vite et bien.
Sinon, chez Chelsea Piers, on vous propose des cours en petit comité. Vous pouvez choisir vos acolytes, ou laisser le hasard faire les choses. Les prix varient de 40 à 55$ par personne.
3) En low-cost : les “Recreation Centers”
Le géant de la salle de sport discount, c’est Planet Fitness. Après vous être acquittés des frais annuels (29$), vous payerez 10$ par mois. Les équipements sont simples, et souvent pris d’assaut. Mais si vous n’avez pas peur de l’effet « usine à courir », c’est un bon plan à saisir !
Si vous préférerez une salle un peu plus haut de gamme mais avec un budget relativement modeste, sachez qu’il est très facile de négocier les prix, notamment si vous prenez un abonnement d’un an ou plus. Pour s’inscrire, certaines périodes de l’année sont aussi à privilégier : les promotions sont nombreuses en janvier (pour les bonnes résolutions), et vers avril / mai (pour se préparer à l’épreuve du bikini).
On vous conseille aussi de repérer le “Recreation Center” le plus proche de chez vous. Ces centres, opérés par la ville de New York, proposent plusieurs équipements et services (jogging, musculation et même piscine en fonction des centres), à des prix défiant toute concurrence: 150 dollars par an pour les adultes (seulement 25 pour les 12-24 ans), ou 75 dollars le semestre. Ces abonnements sont utilisables dans tous les centres de la ville.
Sur Craigslist, vous pourrez aussi trouver un coach personnel pour 25$ de l’heure. Les photos de corps remodelés sont alléchantes, les prix aussi, mais gare aux arnaques… Leurs qualifications ne sont vérifiées par personne, ce qui peut s’avérer dangereux pour vos jolis abdos.
Enfin, si vous souhaitez mêler sport et relaxation, filez dans l’un des établissements de Yoga To The People. La rédac a testé pour vous celui de St Marks Place, et promis : au bout d’une heure trente de gainage et abdos, vous transpirez bien plus qu’après un footing. Les prix y sont libres (10$ suggérés), on vous prête un matelas si besoin, et les horaires sont bien pratiques. Pour brûler encore plus de calories, à Brooklyn, ils vous proposent du “hot yoga”, dans des salles chauffées.
4) En mode débrouille : les parcs de New York
La solution la plus économique, c’est bien sûr le traditionnel jogging à Central Park. Une bonne paire de baskets running coûte entre 60 et 140$. Certains parcs, comme McCarren Park à Brooklyn, mettent gratuitement à disposition des équipements de fitness. Idéal pour faire quelques tractions et abdos au grand air…
Et pour les grands marcheurs, le French Morning vous propose aussi quatre promenades à New York.
Pourquoi les Américains sont-ils philanthropes ?
“Pour comprendre les Etats-Unis, il faut d’abord comprendre ce qu’est le philanthropisme“, explique l’écrivain Guy Sorman, auteur du livre Le Coeur américain (2013). Selon lui, pas moins de 90% des Américains s’y adonnent. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.
Petit rappel sémantique : la philanthropie désigne l’amour de l’Homme. Aux Etats-Unis, le terme renvoie au désir profond de changer la société pour faire disparaître la pauvreté, les maladies, les discriminations et autres maux sociaux. “Il ne faut pas confondre philanthropie et charité, qui consiste à éradiquer la pauvreté. La philanthropie, elle, consiste à éradiquer les causes de la pauvreté“, précise Guy Sorman, qui dirige aussi la publication France-Amérique. Et si le mot fait penser à l’argent, détrompez-vous. “Ce qui caractérise la philanthropie, c’est le don d’argent mais aussi le don de soi et de son temps à une association humanitaire, une fondation, l’Eglise, un établissement éducatif …”
Les raisons sont nombreuses pour ceux qui veulent donner, des volontaires anonymes aux super-riches, en passant par les célébrités que l’écrivain regroupe sous l’expression de “philanthropie spectacle“. La tradition du don est fermement ancrée dans l’Histoire américaine et intimement liée aux racines religieuses du pays.
Avant les Bono, Brad Pitt et Bill Gates, il y avait d’abord John Winthrop, un pasteur dont le célèbre sermon est gravé dans la mémoire américaine. En 1630, sur le navire Arabella en route pour Salem, il enjoint aux pionniers de construire une “ville sur les hauteurs” et “fonder cette société nouvelle sur le don.” Guy Sorman explique que, selon le pasteur, Dieu a voulu qu’il y ait des riches et des pauvres, et que les uns doivent restituer aux autres cette fortune venant de Dieu.
Un siècle plus tard, Benjamin Franklin, l’un des Pères fondateurs des Etats-Unis, cède son imprimerie et octroie ses biens à des hôpitaux, universités, bibliothèques, et à la recherche scientifique. C’est avec lui que l’idée de supprimer la pauvreté fait surface, perpétuée par le richissime John D. Rockefeller qui va concentrer ses dons sur l’éducation et la recherche médicale.
Aujourd’hui, les Américains sont “plus nombreux à donner qu’à voter !” rappelle M. Sorman. Deux tiers d’entre eux accordent une part de leur temps à une œuvre philanthropique et 60% des dons aux Etats-Unis vont aux Eglises. “Par générosité” surtout, estime Guy Sorman – une attitude qui conduit à une reconnaissance sociale. Mais aussi parce que la fiscalité est avantageuse : rappelons que Code des impôts fédéral permet de déduire le montant des dons du montant des revenus déclarés. Ainsi, “donner cent millions revient à n’en payer que soixante, cependant que la fondation recevra bien la totalité du montant.”
Mais “au final, ce n’est pas ce qui importe. Seuls les résultats comptent“, poursuit M. Sorman. Pour l’écrivain, le monde voit la fondation Bill & Melinda Gates comme l’incarnation de la philanthropie américaine car son action est la plus médiatisée. “Ce qu’ils donnent paraît gigantesque, oui, mais par rapport aux millions d’associations qui existent, ce n’est rien.“
La langue française finira-t-elle par dominer ?
767 millions. C’est le nombre de francophones qu’il pourrait y avoir dans le monde en 2060, selon le nouveau rapport de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Intitulé La langue française dans le monde 2014, l’ouvrage rend compte de la progression importante du français, notamment en Afrique, et des difficultés toujours présentes sur sa diffusion et sa transmission.
Publié tous les quatre ans par l’Observatoire de la langue française, l’ouvrage se veut une confirmation des évolutions annoncées en 2010. Parmi elles, une augmentation du nombre de francophones de 7%.
Le français est en effet la cinquième langue la plus parlée au monde, avec 274 millions de locuteurs, dont 212 millions qui le pratiquent au quotidien. Quant à l’enseignement du français langue étrangère (FLE), il est également en progression de 2,4% – la majorité de ceux qui apprennent se trouvant en Afrique du Nord et le Moyen-Orient.
L’Afrique est au coeur de ce rapport. D’après ses données, plusieurs pays d’Afrique subsaharienne ont vu leur nombre de francophones augmenter de 30% depuis 2010, grâce à la scolarisation en français.
Aux Etats-Unis – surtout dans le Maine, la Louisiane et New York -, on apprend que le français est la deuxième langue apprise dans les écoles publiques. “Cette nouvelle édition intervient dans un contexte particulier à New York, celui de la révolution bilingue“, ajoute Paul Robert Tiendrebeogo, nouveau représentant permanent de l’OIF auprès des Nations Unies à New York.
Dans d’autres domaines, le français figure aussi dans le peloton de tête. Atout économique, c’est la troisième langue des affaires dans le monde après l’anglais et le chinois, et la deuxième langue d’information internationale dans les médias. Et de façon surprenante, elle occupe la quatrième place sur Internet (par le nombre d’internautes).
“Malheureusement, précise Paul Robert Tiendrebeogo, la tendance au monolinguisme s’accentue“, et cela même si le français reste la langue de travail de la plupart des organisations internationales. “Qui sait si le français ne sera pas la langue dominante un jour? Mais il ne s’agit plus aujourd’hui de défendre la francophonie en attaquant la langue anglaise. Nous devons parler en termes de multilinguisme“, conclut-il.
Le XVème sommet de la Francophonie aura lieu à Dakar (Sénégal), du 28 au 30 novembre.
Vogue, l'ambassadeur Araud et l'homosexualité
Nommé en septembre dernier à Washington, le nouvel ambassadeur de France impressionne le très trendy Vogue, qui lui consacre un long portrait.
Dans un bel exercice de titre oxymore (ou d’hypocrisie au choix), le magazine de mode proclame “Ne l’appelez pas l’ambassadeur gay”, avant de détailler l’homosexualité assumée de Gérard Araud, et de citer son compagnon le photographe Pascal Blondeau. Si l’ambassadeur n’en a jamais fait mystère dans sa vie sociale, aucun des journaux français qui lui ont consacré des portraits n’avait donné cette information. Vogue le fait donc, lui donnant au passage l’occasion de manifester son soutien au “mariage pour tous”, même s’il affirme ne pas être intéressé personnellement par le mariage.
Mais l’article dresse avant tout l’éloge d’un “diplomate hors norme”. “Il est tellement visible et présent (de Gaza à la Coupe du Monde, à la Syrie) que le fait qu’il soit l’un des rares ambassadeurs gays à Washington -et le premier français- est passé au second plan” assure Stephanie Green, l’auteure du portrait. Son ancienne collègue à l’ONU (il y représentait la France avant d’être nommé à Washington), l’ambassadrice américaine Samantha Powers le décrit comme “charming”, mais aussi et surtout “un maître stratégiste, un Samuraï de la diplomatie et de la bureaucratie, et un des plus authentiques et authentiquement honnêtes diplomates”.
Comme d’autres avant lui, Vogue insiste aussi sur l’activité intense de Gérard Araud sur Twitter, où il n’hésite pas à s’engager dans des joutes verbales avec ses opposants. Un style qui a déjà assis sa réputation washingtonienne “d’anti politiquement correct”. Vogue étant Vogue, on revient vite à l’essentiel: Gérard Araud aime la mode et y a, assure-t-il, convertit les diplomates de la mission française à New York, les débarrassant de leur goût pour “les costumes trop grands”. Apparemment, le personnel de l’ambassade à Washington n’a pas encore reçu le message, mais l’Ambassadeur manifeste son intention de les convertir.
Mais il est un costume qu’il refuse d’endosser: celui de l’ambassadeur homosexuel de service. “Il ne veut pas être connu comme l’ambassadeur gay” conclut Vogue. C’est mal parti…
Le Théâtre de la Ville entre en scène à San Francisco
Encensé par le New York Times, le spectacle du Théâtre de la Ville, Six Characters in Search of an Author, promet de faire encore couler beaucoup d’encre. La troupe se produira sur la scène du Zellerbach Hall, les 7 et 8 novembre.
Après un passage remarqué au BAM (New York) en octobre, le Théâtre de la Ville tutoie les étoiles à l’international. Adaptée en 2001, la pièce de théâtre de Luigi Pirandello avait déjà été récompensée pour sa scénographie par le Syndicat de la critique en 2005. Le célèbre acteur français Hugues Quester avait également remporté le Prix du meilleur comédien en 2002, dans le rôle du père.
Treize ans après, le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota reprend ce drame absurde qui voit évoluer une famille – personnages d’un texte – à la recherche d’un auteur pour écrire leur pièce. Ces derniers en viennent à incarner leurs rôles, déçus par leurs pâles imitations.
In French With English Subtitles: le programme
Pour sa sixième édition, le festival In French With English Subtitles innove en lançant un “prix du public”.
La statuette a été créée par la sculptrice franco-new yorkaise Anne de Villeméjane. Elle sera remise aux auteurs du film choisi par les spectateurs du festival lors de la cérémonie de clôture, le soir du dimanche 23 novembre (voir ici la vidéo du making of de la statuette).
Fidèle à sa tradition, le festival accueillera une brochette de réalisateurs et d’acteurs qui viendront parler de leurs films: Anne Le Ny, Aure Atika, Marc Lavoine, Sylvie Testud, Fréderic Schoendoerffer, Pascal Elbé.
“Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu”, le blockbuster français de l’année 2014, sera diffusé pour la première fois à New York. Le film n’a en effet pas trouvé de distributeur pour sortir en salle aux Etats-Unis. La faute au « politiquement correct américain » s’était enflammée la presse française (Le Point, par exemple). La réalité est évidemment ailleurs, et cette réaction trahit surtout une méconnaissance de la société américaine -et de son humour, comme l’ont montré ici nos confrères de France Amérique: les Américains savent rire du racisme et de l’antisémitisme, merci pour eux. La comédie n’est simplement pas un produit d’exportation. Vous pourrez en tout cas en juger le dimanche 23 novembre à 5pm.
Auparavant, le festival aura ouvert le vendredi soir avec la première américaine de “On a failli être amies”, par Anne Le Ny, qui repondra ensuite aux questions de la salle.
Dimanche soir, il se terminera par la projection de “Papa was not a Rolling Stone”, de Sylvie Ohayon. Les deux acteurs vedette du film, Aure Atika et Marc Lavoine viendront ensuite discuter de leur film.
Le festival est co-présenté avec le Fiaf, Altour et French Feeling Films.
Voir le programme complet ici.
Une soirée avec Piaf et Brel à Houston
Ceux qui l’ont vue en spectacle ont été plongés dans le Paris d’antan. Depuis plus de vingt ans, l’américaine Deborah Boily reprend des classiques de la chanson française, de Jacques Brel à Charles Aznavour, en passant par Edith Piaf et Serge Lama. Elle se produira à l’Alliance Française de Houston, le 13 novembre.
Originaire de Louisiane, Deborah Boily a donné des concerts et vécu à Paris et Londres, avant de se lancer en solo aux Etats-Unis. Depuis, elle se produit régulièrement à Houston, où elle propose également des cours de chant.
“Storyteller” dans l’âme, Deborah Boily a sorti deux albums de chansons populaires françaises et deux autres albums de classiques de cabarets américains.
Offrez-vous donc une soirée nostalgique, avec buffet et vin français.
Première mondiale pour "Oculus" de Jean-Louis Agobet
Entre Grieg et Wagner, seront jouées à San Antonio les compositions du Frenchy Jean-Louis Agobet…
Après des études au Conservatoire de Lyon, Jean-Louis Agobet sort son premier CD en 1999. Il le consacre à la musique de chambre. Six années plus tard, l’orchestre philarmonique de Strasbourg interpréte ses créations, dans un CD qui sera primé aux Victoires de la Musique 2006.
American Prelude est née depuis cette consécration. C’est une partie de cette oeuvre, intitulée “Oculus”, qui sera jouée à San Antonio par l’orchestre symphonique de la ville. Ce sera d’ailleurs une grande première mondiale.
Après cette (re)découverte, retour aux classiques : l’orchestre interprètera Wagner, un concerto pour piano de Grieg et Sibelius.
Des cours sur les médias français à Dallas
Elsa Santamaria, professeur au CLEMI (Centre de Liaison de l’Enseignement et des Médias d’Information), animera deux sessions sur l’utilisation des médias français en classe de français langue étrangère, les 19 et 20 novembre.
Chaque session, d’une durée de six heures, abordera les spécificités de la presse en France. Elsa Santamaria expliquera aux professeurs et éducateurs comment améliorer les capacités d’analyse des étudiants (de tous niveaux) et les aider à développer leur esprit critique. Le cours s’appuiera notamment sur des dessins de presse et des publicités.
Les participants apprendront également à faire découvrir la culture française, à travers celle de la presse.