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Pour être une bonne maman, soyez française

Selon le site Quartz, les Frenchies auraient trouvé la solution rêvée pour être de bons parents et réussir leur mariage.
Aux Etats-Unis, “la parenté [serait] devenue une religion” , selon le site d’information. Le problème ? Ces parents-poules qui surprotègent leurs enfants, ne vivent plus que pour leurs beaux yeux, et qui sabordent leurs couples. La France, titre Quartz, détiendrait en revanche “une solution simple pour brider les parents-poules” , qui rendrait “la vie des femmes plus facile” .
Ce remède miracle commence dès les premières années, à l’école plus précisément. Les parents français se contentent de laisser leurs chérubins à la porte, les confiant à une équipe pour la journée, en toute confiance, entre les mains de “l’Etat” . Ce n’est qu’à l’heure du goûter qu’ils viennent les rechercher. Aux Etats-Unis en revanche, les parents ont une fâcheuse tendance à ne pas couper le cordon. En témoignent les “heures passées” par les professeurs “à parler chaque soir avec des mères arrogantes” , selon Quartz.
Comme l’explique la journaliste, qui a récemment déménagé de Paris à Washington DC, “envahir l’établissement scolaire de leur enfant” est habituel pour les parents américains. L’auteure note “de constantes invitations à prendre le rôle du professeur, en donnant des cours de musique, de géographie, ou en organisant des sessions de lectures” . Sans compter tous les évènements durant lesquels les parents d’élèves se regroupent, en dehors du temps scolaire.
Ce système pose problème, parce qu’il serait discriminant, reléguant au second plan les “mères célibataires” ou les “familles plus pauvres“, n’ayant pas les moyens de prendre des congés pour participer à cette pléthore d’évènements péri-scolaires.
Les conditions de la maternité aux Etats-Unis favoriseraient aussi ces mamans-poules : “les soins pour les enfants sont rares, très chers, souvent très loins“, et ” les horaires d’école n’aident pas les mères à travailler” . La femme serait donc condamnée à exercer ce rôle à plein temps, et à se reposer sur son mari, “traditionnel soutien de la famille”, pour le reste. Difficile, dans ces conditions, de couper le cordon et de s’épanouir.
La France fait, à côté, figure d’exemple, avec ses congés maternité, ses “crédits d’impôt” pour des “nounous qualifiées“, “horaires scolaires” , et bien d’autres avantages, qui permettent aux femmes qui deviennent maman de ne pas “changer de vie (…) de manière aussi drastique” .
 
 

Visas, illégaux: ce que les annonces d'Obama changent pour vous

Barack Obama a annoncé hier, jeudi 20 novembre, une série des mesures exécutives pour assouplir les règles de l’immigration et régulariser certains personnes qui vivent sans documents officiels aux Etats-Unis.
Voici les points clés des réformes annoncées, qui peuvent vous concerner.
1- Régularisation des parents illégaux présents depuis cinq ans
C’est la mesure phare annoncée hier, qui devrait toucher cinq millions de personnes (soit environ la moitié de celles présentes illégalement sur le territoire).
Pour bénéficier de ce plan de régularisation massive, il faut remplir trois critères. Etre présent aux Etats-Unis depuis au moins cinq ans (entrée sur le territoire avant le 1er janvier 2010), être parent d’enfants américains ou titulaires d’une carte verte, et passer un “background check”.
Ces personnes ne recevront pas la carte verte, mais un permis de travail pour trois ans, un numéro de Sécurité Sociale, et auront la garantie qu’elles pourront entrer et sortir du pays sans problèmes. Ces mesures seront mises en place au printemps 2015.
2- Extension de l’OPT (Optional Practical Training)
La Maison Blanche a annoncé que le Departement of Homeland Security (DHS) allait proposer des changements pour allonger la durée de l’OPT, notamment afin de faire face à la pénurie d’ingénieurs dans le pays.
Ce dispositif permet à des jeunes diplômés d’universités américaines d’obtenir un permis de travail temporaire aux Etats-Unis, à la fin de leurs études. Actuellement, l’OPT est d’une durée de 12 mois après obtention du diplôme, avec possibilité d’extension de 17 mois supplémentaires pour les diplômés en sciences et techniques.
3- Autorisation de travail des conjoints de H-1B
La mesure avait déjà été annoncée, elle a été réaffirmée : le DHS finalise de nouvelles dispositions pour autoriser certains conjoints de H-1B à travailler sur le territoire américain.
4- Plus de souplesse pour les entrepreneurs étrangers
Le DHS (Departement of Homeland Security) veut “diversifier” et faciliter les conditions d’immigration des entrepreneurs étrangers qui remplissent certains critères (en fonction du nombre d’emplois qu’ils créent, de leur capacité à attirer des investissements et générer du chiffre d’affaires aux Etats-Unis).
5- Plus de souplesse pour les L-1 et H-1B
Le DHS va “clarifier” les conditions d’obtention des visas temporaires L-1, qui permettent à des entreprises de transférer certains de leurs employés étrangers dans leurs bureaux américains.
Le DoL (Departement of Labor) va également “moderniser” les formalités demandées aux entreprises qui veulent sponsoriser des travailleurs étrangers pour des visas, en particulier le « labor market test » (qui doit montrer que l’employé étranger ne va pas concurrencer d’employés américains). En revanche, aucune annonce n’a été faite concernant le quota annuel de H-1B délivrés.
6- Démarches familiales facilitées
Les personnes ayant un statut de résident légal aux États-Unis doivent parfois patienter des mois avant d’obtenir des papiers pour leurs familles. “Pour réduire le temps de séparation”, le DHS va étendre un programme existant, qui permet à des individus de venir de façon temporaire aux États-Unis, avant de rentrer dans leurs pays pour effectuer les démarches pour le visa, affirme la Maison Blanche.

Mathieu Palombino: "La pizza, plat du peuple"

C’est encore le chantier à l’intérieur du restaurant. Mais en enjambant les sacs de gravats, Mathieu Palombino nous dit que d’ici un mois, tout sera prêt pour l’ouverture de La Gamelle.
Un bistrot français traditionnel dans le Lower East Side, avec « de vrais meubles vintage, qu’on a ramenés de France dans deux containers. J’ai récupéré 60 chaises d’un bistrot qui fermait à Paris, des tables à Clermont-Ferrand ». De la cuisine, sortiront des steaks-frites, des tartares, des blanquettes et des crêpes Suzette.
On peut compter sur la presse américaine pour en parler, au vu de la passion que les deux restaurants de Mathieu Palombino, les pizzerias Motorino, ont suscité.
Pour comprendre, il faut remonter à 1999, lorsqu’à 21 ans, cet apprenti cuisinier quitte Mouscron, ville belge qui jouxte Tourcoing, de l’autre coté de la frontière. « Je suis arrivé à New York avec mon sac à dos, à l’ancienne, sans rien. Trois jours plus tard, je travaillais au restaurant La Petite Abeille », se rappelle-t-il.
Les années suivantes, il enchaine les places en cuisine dans une dizaine de restaurants français de New York, en particulier ceux du chef étoilé Laurent Tourondel (il a un temps dirigé la cuisine du BLT Fish). « En 2008, Laurent Tourondel m’a transféré à la brasserie Ruhlmann du Rockfeller Center, pour être chef de cuisine. Mais il m’est arrivé la pire chose possible pour un chef : je suis tombée amoureux d’une fille – l’hôtesse du BLT Fish. Je n’avais plus du tout la tête à ce que je faisais, et je suis finalement parti », raconte ce chef, aujourd’hui marié à la jeune femme en question, avec qui il attend un troisième enfant.
Il décide alors de lancer son projet : une pizzeria. « Autour de moi, les gens ne comprenaient pas. Mais moi, j’avais juste envie d’un truc simple, où je passerais la musique de mon I-pod et où je ferais de la vraie pizza napolitaine, de manière aussi pro que possible. » La pizza, il en parle comme d’un poème, sourire en coin. « C’est un plat du peuple, superbe. Avec des tomates de Naples, du Pecorino, de l’huile d’olive et du basilic, c’est une beauté. Il y a de la noblesse dans cette simplicité », dit ce fils d’une mère française et d’un père italien immigré à Roubaix.
Motorino, surnom du scooter en italien (« pizza et scooter en Italie, c’est le même registre, c’est pas cher tout le monde aime bien »), ouvre en 2009 à Williamsburg, et le succès est aussi fulgurant qu’il peut l’être à New York. « On a ouvert un mardi à 11h, à 11h30 on était plein. » Dix mois plus tard, il ouvre un deuxième Motorino dans l’East Village.
C’est à ce moment que le New York Times, via son spécialiste-ès-pizza, décrète que les siennes sont les meilleures de New York. Dans une ville qui porte ce plat aux nues, on ne pouvait pas rêver meilleur éloge. « C’est devenu complètement fou. » La queue devant ses restaurants s’allonge. « Aujourd’hui, à New York, on fait 600 pizzas par jour dans chaque restaurant, et encore plus le week-end. » Et depuis trois ans, des Motorino ont ouvert sous licence à Hong Kong et Manille. Un autre est prévu à Singapour en février prochain et Mathieu Palombino pense désormais à Paris.
Toutefois, le succès de ses pizzas l’a rapidement laissé sur sa faim. « En 2012, j’étais fort de mes victoires, et je me suis dit : je vais faire un diner américain. J’ai trouvé un endroit sur Bowery. Mais rien n’a marché comme je voulais. Rien ne se vendait à part des trucs nazes. Le soir il n’y avait pas d’ambiance. Les gens trouvaient ça trop cher. » 
Le Bowery Diner ferme en février 2014 – mais Mathieu Palombino garde le local, et rentabilise l’espace avec un restaurant éphémère, Chez Jeff, qui a fonctionné quatre mois avec une carte plus traditionnelle, dans le même décor.
Une parenthèse avant que n’y prenne place La Gamelle, un projet qui lui tient à coeur. « Je suis retombé amoureux du bistrot. C’était quelque chose que j’étais content d’avoir laissé derrière moi quand je suis venu à New York, et qui maintenant me manque. Là, maintenant, j’ai juste envie d’un bon restau français. » 

Un spectacle macabre signé Stephen King à San Francisco

Si les livres de Stephen King vous ont donné des sueurs froides, vous ne sortirez pas indemne du show musical macabre Ghost Brothers of Darkland County, en collaboration avec John Mellencamp et T Bone Burnett. Après Toronto, Chicago et New York, c’est à San Francisco que la tournée s’achève, au Curran Theater les 5 et 6 décembre.
Ghost Brothers of Darkland County évoque l’amour fraternel, la luxure, la jalousie et la vengeance, dans le cadre d’un spectacle troublant aux accents surnaturels. Le personnage principal, Joe McCandless, a assisté à la mort de ses deux grands frères et d’une fille que ces derniers convoitaient. A présent adulte, père de deux enfants, ces événements du passé refont surface, l’obligeant à revenir sur les lieux de la tragédie à Darkland County, dans le Mississippi.
Quinze acteurs se relaient sur scène et un groupe de musique (celui de John Mellencamp) rythme l’histoire avec des morceaux de blues. C’est le célèbre rockeur américain qui a soumis le projet à Stephen King, treize ans plus tôt, auquel s’est joint T Bone Burnett, le producteur des deux derniers albums de John Mellencamp.

25ème festival de lumières près d'Austin

Pour célébrer Noël au Texas, on ne lésine pas sur les moyens… Et le Lights Spectacular 2014 le prouve bien.
Voilà déjà 25 ans que ce festival illumine Johnson City, à l’extérieur d’Austin. Cette année, ce sera du 28 novembre au 1er janvier. La ville entière sera éclairée par plus de 100.000 lumières. Et sur l’Avenue F, une véritable “foret de lumière” sera créée, avec près d’un million de lumières. Elles seront allumées tous les soirs.
Le 28, pour fêter l’ouverture du Lights Spectacular, un feu d’artifice sera tiré, dès 18h30, à la Blanco County Courthouse. Dès le lendemain débutera le concours de la plus belle maison (ou bureau, au choix). Après délibération, les jurys rendront leur verdict le 8 décembre. Quant au sapin, il faudra attendre le 21 décembre pour le voir s’illuminer, pour la 45ème année consécutive. Et ce, dès 18h au LBJ State Park de Stonewall. En voilà une idée lumineuse !

Quels musées sont gratuits en décembre à San Francisco?

Les musées, c’est bien, mais gratuits, c’est encore mieux. Voici la liste complète des musées ouverts gratuitement pour le mois de décembre.
Conservatory of Flowers
Situé au coeur du Golden Gate Park, le Conservatory of Flowers rassemble une serre et un jardin botanique qui comprennent une collection impressionnante de plantes rares ou toxiques – dont la fameuse orchidée “Dracula”. A visiter d’urgence ! Le 2 décembre. 100 John F Kennedy Dr, San Francisco, CA 94118. Infos ici. Contact : 415-831-2090
de Young Museum of Fine Arts
Toujours au Golden Gate Park, ne manquez pas le musée des beaux-arts de San Francisco. La collection permanente regroupe pas moins de 27.000 peintures, sculptures, et pièces d’arts décoratifs, de l’art précolombien à l’art américain du XXème siècle, sans oublier des oeuvres provenant d’Afrique subsaharienne, de Nouvelle Guinée et d’Indonésie. Le 2 décembre. 50 Hagiwara Tea Garden Dr, San Francisco, CA 94118. Infos ici. Contact : 415-750-3600
Legion of Honor
Autre perle du musée des beaux-arts, The California Legion of Honor offre une large collection d’oeuvres-d’art européennes, dont des sculptures de Rodin (“Le Penseur”), des peintures de Monet et de Picasso. Un véritable voyage à Paris, puisque le bâtiment n’est autre que la réplique du Palais de la Légion d’Honneur. Le 2 décembre. Lincoln Park, 100 34th Avenue, San Francisco, CA 94121. Infos ici. Contact : 415-750-3600
Museum of Craft & Design
Au sein du petit espace du musée, une extraordinaire collection de sculptures modernes vous attend. Pas plus d’une heure et demie au total, mais elle en vaut vraiment le détour. Le 2 décembre. 2569 3rd St, San Francisco, CA 94107. Infos ici. Contact : 415-773-0303
Yerba Buena Center for the Arts
L’endroit idéal pour avoir un aperçu de la vie artistique locale et régionale de la Baie. Arts visuels, arts de la scène, projections de films… La programmation change en permanence. Ne manquez pas en ce moment l’expo “Landscape: the virtual, the actual, the possible?”. Le 2 décembre. 701 Mission Street, San Francisco, CA 94103. Infos ici. Contact : 415-978-2700
Chinese Historical Society
C’est plus qu’un voyage à Chinatown que ce musée propose. Une véritable plongée dans l’histoire des Chinois aux Etats-Unis vous attend, à travers une collection riche et variée. Parmi les nombreuses expositions, on vous conseille “The Chinese of America”. Des concerts et des conférences sont également organisés. Le 4 décembre. 965 Clay Street, San Francisco, CA 94108. Infos ici. Contact : 415-391-1188
Asian Art Museum
Ce musée recèle des milliers d’objets anciens, issus de 6.000 ans d’histoire, de la Turquie à l’Inde et la Chine jusqu’aux Philippines. Des trésors de culture qui vont de jades à des sculptures monumentales, en passant par des peintures, des porcelaines ou des bronzes. Le 7 décembre. 200 Larkin St, San Francisco, CA 94102. Infos ici. Contact : 415-581-3500
Exploratorium 
Profitez du “Science Sharing Day” pour faire le plein de connaissances. L’exploratorium est l’un des musées de sciences les plus célèbres de la Baie et regorge d’activités originales, comme le “tactile dome”, un labyrinthe noir où on ne peut se repérer que par le toucher, ou encore faire des bulles de savon géantes. Parfait pour les enfants – et les adultes. Le 7 décembre. Pier 15, San Francisco, CA 94111. Infos ici. Contact : 415-528-4444
California Academy of Sciences
Une journée gratuite dans l’un des plus grands musées d’histoire naturelle du monde. What elseLe 7 décembre. 55 Music Concourse Dr, San Francisco, CA 94118. Infos ici. Contact : 415-379-8000
Botanical Gardens à Golden Gate Park
Il fait toujours bon se promener au Botanical Gardens, même en hiver. Les jardins seront ouverts gratuitement deux jours en décembre, dont l’un le 25 décembre. En plus des 22 hectares de plantes, fleurs et arbres, de nombreuses activités et attractions vous attendent. Les 9 et 25 décembre. 1199 9th Ave, San Francisco, CA. Infos ici. Contact : 415-661-1316
 

Marc Lavoine: "C'est difficile de gifler une fille"

On connaissait Marc Lavoine charmeur, séducteur, doux. New York va le découvrir brutal, violent, dur.
Le 23 novembre, le chanteur reconverti en acteur (“Le Cœur des Hommes”, “L’Enfer”, “La liste de  mes envies”…) viendra présenter “Papa was not a Rolling Stone” en clôture du festival In French With English Subtitles. Il sera accompagné d’Aure Atika et de Sylvie Testud, avec lesquelles il partage l’affiche de ce premier film de Sylvie Ohayon, sorti en 2014. Il y incarne un beau-père qui trompe sa femme et frappe sa belle-fille, la jeune Stéphanie (Doria Achour), qui rêve de quitter son quotidien dysfonctionnel entre les barres de la Courneuve, en Seine-Saint-Denis.
Un rôle à “contre-emploi“, ont noté les critiques, pour l’interprète du tube “Elle a les yeux revolver”. Qui a dû “trouver en (lui) sa propre violence, sa propre colère” pour rentrer dans la peau du personnage. “C’est difficile de gifler une jeune fille ou une gamine, ou de dire à Jean-Jacques Goldman: ‘ça gaze?’” , confie-t-il à French Morning en faisant référence à des scènes du film. “En même temps, le rôle est utilisé pour faire comprendre le reste.
Le reste, c’est une fresque de personnages qui s’aiment, se détestent, se soutiennent, se détruisent. Au milieu, Stéphanie, élève brillante, qui rêve de “Paris” envers et contre tous. A commencer par sa meilleure amie, Fatima (jouée par Soumaye Bocoum, en lice pour le César de la révélation 2015), qui voit dans ses ambitions un lâchage. Pour sa mère (Aure Atika) aussi, qui veut lui donner le futur qu’elle n’a jamais eu tout en la tenant pour responsable de sa vie ratée. Autour, il y a ses amis, des juifs, des arabes, des gens qui croient en elle comme son professeur de danse (Sylvie Testud)… Et Jean-Jacques Goldman, dont la musique accompagne cette famille en lambeaux dans la Courneuve des années 80.
“L’Amérique est un beau pays”
Pour Marc Lavoine, ce film “important pour moi” avait des allures de retour aux sources. “J’ai grandi en banlieue dans les années 60 et 70. C’est important d’être dans un film qui montre des gens vivre ensemble dans un environnement qui est aujourd’hui critiqué, dit-il. Aujourd’hui, même s’il y a des tensions, même si le présent est difficile, il y a beaucoup plus de gens en banlieue enthousiastes pour l’avenir que d’imbéciles qui veulent faire brûler des voitures” .
Venir présenter “Papa was not a Rolling Stone” à New York, “c’est gratifiant” , dit-il. D’autant que les Etats-Unis sont un peu sa deuxième patrie. Papa d’un jeune franco-américain, Simon, issu de son premier mariage avec le mannequin afro-américain Denise Pascale, Marc Lavoine fit une année sabbatique chez l’Oncle Sam à la fin des années 80. “J’ai composé cinq disques aux Etats-Unis, dont mon premier album. C’est important pour moi d’y retourner. J’ai une histoire avec les Etats-Unis. J’étais à Los Angeles le jour de l’investiture d’Obama. J’ai le même âge que lui. Il a la même couleur que mon fils. L’Amérique est un beau pays” .
Le Français est même présent sur les écrans américains, dans  “Crossing Lines”, une série policière diffusée sur NBC et bientôt sur Netflix. Il interprète le commissaire Louis Daniel au côté de William Fichtner et Donald Sutherland. Percer aux Etats-Unis? “J’ai jamais eu ce genre d’espérance. Mon espérance, c’est le travail. Et mon travail m’emmène ici ou là” , glisse-t-il.
En attendant, son projet du moment n’est autre qu’un roman autobiographique, à paraitre en janvier, qui pourrait bien donner lieu à un film qu’il réaliserait. “C’est en train de se décider, confie-t-il. Je procède par étapes. Les promesses, ce n’est pas mon truc. J’essaye de créer des surprises et de me surprendre” .

Avec l’huître, Mireille Guiliano a trouvé sa perle rare

Alors que New York succombe aux huîtres (en témoigne le nombre croissant d’oysters bars, de Williamsburg à Chelsea), il était temps d’apporter un peu de délicatesse dans ce monde de brutes.
Après avoir initié les Américaines à l’art de manger sans grossir, Mireille Guiliano, émissaire de l’art de vivre à la française et auteur du best-seller French women don’t get fat, publie aux Etats-Unis un livre sur la manière de déguster ces bivalves : Meet Paris oysters, a love affair with the perfect food. 
“Les huîtres sont à la mode aux Etats-Unis, mais elles ne sont pas bien écaillées, ou trop vidées, ou servies trop froides. Les gens les mangent souvent n’importe comment. Avec ce livre, j’ai essayé de donner quelques conseils simples, pas trop intimidants”, affirme, lors de la soirée de lancement de son livre, cette ancienne présidente des champagnes Veuve Clicquot chez LVMH, qui vit entre New York et Paris.
Pour elle, point de doute : manger des huîtres, c’est incarner le chic à la française. “Les Parisiens adorent les huîtres”, qui sont “Oh so French”, écrit Mireille Guiliano. D’ailleurs, la France en est le premier pays producteur et consommateur en Europe. Se faire servir pour le déjeuner une douzaine d’huîtres, les arroser d’un trait de citron et les déguster avec du pain au levain surmonté d’une épaisse couche de beurre salé, le tout avec un verre de Sancerre : le summum de l’élégance parisienne.
Raconté à la première personne, avec sa manière vivante et détaillée de mettre en scène un récit, Mme Guiliano commet un livre instructif. Un personnage revient en filigrane au cours du récit : Régis Morrelet, ancien mécanicien charentais passionné par ce mollusque et patron de L’Huîtrerie Régis, rue Montfaucon, à Saint-Germain-des-Près, et qui a guidé Mireille Guiliano dans son enquête.
Au fil des pages, on apprend les différences entre les huîtres creuses et plates, entre les fines de claire, les spéciales de claire et les pousses en claire. Très pédagogique, l’auteur explique comment les acheter, les ouvrir, comment décrire leur saveur avec le vocabulaire approprié (une liste d’adjectifs est fournie), avec quels vins les servir…
Mais aussi, très prosaïquement, comment les manger : “Amenez la coquille devant et parallèlement à votre bouche, et avec une petite fourchette, glissez l’huître à l’intérieur de votre bouche et aspirez son jus. Ou plus simplement, inclinez la coque et aspirez l’huître. Ensuite, mâchez deux ou trois fois pour que la saveur explose dans votre palais, et avalez.”
Et si Mireille Guiliano s’est intéressée aux huîtres, c’est qu’en plus d’être savoureuses et chic, elles ont d’autres atouts, qui ont tout pour plaire aux Américains : “C’est un aliment miracle. Anti-oxydant, peu calorique, très riche en protéine, plein de vitamines, de fer, de magnesium. Si vous en mangez une douzaine par semaine, vous vous couvrez pour toute l’année”, déclare l’auteure, qui évoque aussi dans son livre “l’effet Casanova” des huîtres, réputées aphrodisiaques. Que demander de plus  ?

Victoria's Kitchen, le sirop d'orgeat de mamie façon Californie

Victoria Meniane a 85 ans, elle habite à Paris, et a longtemps travaillé dans le secteur de la confection. Peut-être avez-vous déjà vu son portrait, façon années 50, en noir-et-blanc : il apparait sur toutes les bouteilles Victoria’s Kitchen, une marque de boissons à l’amande lancée en 2012 à Los Angeles par son petit-fils, David Meniane.
Ce Français, qui vit en Californie depuis 14 ans, a repris la recette du sirop d’orgeat de son aïeule. Il a rajouté quelques extraits de vanille et de rose, mis le tout dans des bouteilles en verre individuelles, et la commercialise sur la côte ouest, sous le nom d’Almond Water. Sa femme Déborah, française également, fait aussi partie de l’aventure.
Depuis que je vis aux Etats-Unis, je fais moi-même mon sirop d’orgeat, car c’est la boisson que je bois depuis que je suis tout petit. Je le proposais à mes amis américains, et ils trouvaient tous cela très bon. C’est une saveur qui n’est pas très connue ici. Du coup, j’ai décidé de me lancer, en jouant sur le côté français vintage”, explique l’entrepreneur de 32 ans, qui avait auparavant travaillé pendant huit ans dans l’immobilier.
Verdict ? Ceux qui aiment le sirop d’orgeat seront ravis – et retrouverons cette saveur intacte. “On a fait une recette peu calorique, peu sucrée, simple, sans colorants ou conservateurs”, commente l’entrepreneur.
Commercialement, les débuts de Victoria’s Kitchen sont encourageants, même s’il ne s’agit pas d’un raz-de-marée. Actuellement, les boissons Victoria’s Kitchen sont distribuées dans 800 points de vente – épiceries fines, supermarchés healthy – en Californie, Oregon et dans l’Etat de Washington. David Meniane vient de signer un contrat avec des supermarchés Target, pour distribuer ses boissons dans 50 supermarchés de la côte ouest.
“On fait 100% de croissance d’une année sur l’autre, et j’espère pouvoir atteindre 100.000 bouteilles par mois d’ici 9 à 12 mois”, calcule David Meniane, qui a lancé sa société avec ses fonds personnel. “On discute aussi avec des investisseurs, pour pouvoir s’étendre davantage.”
Début 2013, il a aussi lancé une autre version de son Almond Water, avec de l’eau de coco. “Cela marche bien, au point qu’elle représente la moitié de nos ventes”, remarque-t-il. Une autre recette de limonade au gingembre devrait sortir début 2015.
Malgré son âge avancé, Victoria Meniane suit tout cela de près. Son petit-fils l’assure : “J’appelle ma grand-mère tous les jours pour lui donner des nouvelles de l’entreprise, j’ai une alarme à midi sur mon portable. Elle adore !” 

"Charlie et la Chocolaterie" au Broward Center

Pour les gourmands ou les fans de Roald Dahl, le Broward Center revisite “Charlie et la Chocolaterie” les 5 et 6 décembre.
Le petit Charlie Bucket vit dans une famille modeste. Chaque année, il reçoit pour son anniversaire une tablette de chocolat Wonka. Il espérait bien cette fois y trouver l’ultime ticket d’or que l’entreprise cache dans ses gourmandises, mais rien…
Un peu dépité, le jeune garçon va s’acheter un chocolat-guimauve Wonka avec un billet trouvé par hasard dans la rue. Et là, surprise : le dernier ticket. Celui-ci va lui permettre de visiter les coulisses de la chocolatrie Wonka, avec quatre autres jeunes, tous aussi étranges les uns que les autres. Et la visite lui promet bien des surprises…
Malheureusement, Jonnhy Depp, qui interprétait le grand et excentrique chocolatier Willy Wonka dans le film de Tim Burton, ne sera pas sur scène à Miami. Mais le spectacle vaut tout de même le coup d’œil… Les représentations de 11h et 13h le 6 décembre seront précédées d’activités ludiques pour les enfants, et suivies d’un petit goûter.

Bob Sinclar fait son show à Art Basel Miami Beach

On ne présente plus Bob Sinclar, qui sera à l’affiche d’Art Basel à Miami Beach, du 4 au 7 décembre. Le DJ français s’y produira le temps de la soirée “Paris by Night”, le 6 décembre, au Wall Lounge.
Papa de « Love Generation », un tube popularisé par le générique de l’émission de télé-réalité la Star Academy, et de l’excellent « World, Hold On », Christophe le Friant alias « Chris the French Kiss » est connu dans le monde entier sous le nom de Bob Sinclar.
Art Basel Miami Beach est une des foires d’art les plus connues au monde. Du 4 au 7 décembre, artistes, collectionneurs et conservateurs des quatre coins de la planète se réuniront autour des dernières nouveautés en art contemporain. Depuis sa création en 2002, Art Basel propose de nombreuses foires, expositions, événements privés et soirées.

Amour, mort et amitié au Valley Film Festival

Pour sa quatorzième édition, au Laemmle NoHo 7, le Valley Film Festival a sélectionné quatre films français : trois courts-métrages et un long.
Parmi eux, “Lifever”, projeté le 11 décembre. C’est le troisième court-métrage de Ted Hardy-Carnac. A mi-chemin entre drame social et science-fiction, le film est une immersion dans une famille presque banale. Karine a 16 ans. Elle vit avec sa mère, et tous les jours, elle discute avec son père par téléphone, ou sur internet. Après avoir appris que leur famille est au bord de la ruine, Karine va devoir affronter quelques bouleversements dans son quotidien.
Le 13, allez voir “Le Maillot de Bain”. Ce film court réalisé par Mathilde Bayle raconte une relation ambigüe et troublante. Rémi, un petit garçon de douze ans, éprouve d’étranges sentiments pour Stéphane, le papa d’une camarade de jeu. Les vacances au camping risquent d’être plus surprenantes que prévu…
Autre court-métrage français à ce festival, “Un Chien de ma Chienne”,  à voir le 13 décembre aussi. Elodie est enceinte. Son accouchement est pour bientôt, mais le père trouve l’attente un peu longue… Il se met à roder autour du domicile d’Elodie, faisant pression sur elle pour la forcer à mettre au monde leur enfant au plus vite.
Enfin, le 14 décembre, sera présenté “La vie nous appartient”… Ce film long raconte l’histoire de Sarah et Philip, deux adolescents mal dans leur peau. Une amitié d’abord virtuelle se crée. Tout deux dépressifs, ils vont décider de partir ensemble en expédition, pour mettre fin à leurs jours. Pour cette épopée funèbre, ils choisissent de partir en montagne, en Autriche. Le voyage va prendre des airs de quête initiatique, durant laquelle Sarah et Philip vont apprendre à voir leurs convictions bouleversées, et à devenir adultes. Le film risque bien de vous arracher quelques larmichettes, mais il se veut malgré tout plein de vie et d’humour.