Ecrite à New York en 1961, Oh les beaux jours a depuis fait le tour du monde. Et le 15 novembre, c’est à San Francisco qu’elle sera interprétée.
La pièce est signée Samuel Beckett, maître de l’absurde. Elle débute par le monologue de Winnie. Celle-ci est à demi-enterrée dans un gros mamelon, où elle s’ennuie profondément. Derrière ce mamelon, il y a Willie, bien plus calme et détaché : alors que Winnie remet toute son existence en question, Willie reste silencieux. S’ensuit un tête-à-tête parfaitement décalé, drôle et loufoque.
La pièce sera interprétée en anglais et en français, au Théâtre du Lycée Français de San Francisco dès 20h.
Samuel Beckett s'invite à San Francisco
Cyrano de Bergerac à l'honneur au French Legation Museum
Une après-midi en compagnie de Cyrano de Bergerac ? C’est un peu court, jeune homme ! La Légation Française d’Austin accueille le 8 novembre des combats à l’épée et une lecture de la célèbre pièce de théâtre d’Edmond Rostand.
En collaboration avec la compagnie Austin Shakespeare, “La Plume et l’Epée” est l’occasion de découvrir ou de redécouvrir cette oeuvre de la fin du XIXème siècle. Des acteurs professionnels, dont Marc Pouhé – Prison Break, Friday Nights Lights – en feront une lecture en Anglais, et les membres de l’Alliance Française d’Austin en Français.
Les friands d’action, eux, pourront assister aux démonstrations de combat à l’épée par le chorégraphe américain Kevin Squires. Des ateliers pour enfants sont également proposés.
L'extraordinaire Ourida joue au Pianos
Venez à la rencontre de la talentueuse Ourida au Pianos Bar, le 16 novembre. La chanteuse franco-algérienne s’y produira avec deux musiciens new-yorkais.
Véritable touche-à-tout musicale, Ourida chante, joue de la trompette et du piano. Ses influences vont du jazz à la world music, en passant par le rock, la pop et la soul. Et elle aime aussi bien la voix rocailleuse de Tom Waits que la trompette légère de Chet Baker.
Née à Paris, la jeune femme – auteur, compositeur et interprète – a travaillé avec le batteur de Catherine Ringer (Rita Mitsouko) et le guitariste de David Lafore. Elle sillonne les salles de la capitale avant de se produire dans les cafés de Rio de Janeiro, au Brésil. Ses chansons urbaines mixent français, anglais, russe et kabyle.
Manu Payet et Clovis Cornillac en radiostars à Dallas
A Dallas, Manu Payet et Clovis Cornillac nous racontent comment on devient une star de la radio, avec le film Radiostars.
Ben se rêve comique à New York. Mais une fois là-bas, il prend vite conscience que son rêve ne sera pas aussi simple à réaliser qu’il ne le pensait. Il rentre alors à Paris, où il renoue avec sa vie sentimentale désastreuse. Il rencontre alors Alex, une star de la radio, et ses acolytes, Cyril et Arnold. Ben est embauché pour écrire pour eux, mais l’audience de l’émission ne cesse de chuter.
Pour y remédier, ils décident d’organiser un voyage en bus à travers la France, afin de rencontrer et reconquérir leur public. Un voyage qui va ébranler toutes les certitudes des Parisiens, qui vivaient reclus dans leur bulle.
Le film sera projeté en français, et sous-titré en anglais, le 20 novembre au Richland College.
Le réseau d'ingénieurs français While42 fête ses 2 ans
Il y a tout juste deux ans, des Frenchy créaient While42, une association qui regroupe des ingénieurs informatiques français du monde entier.
While42 fêtera cet anniversaire en grande pompe le 13 novembre au DNA Lounge de San Francisco, dès 18h42, horaire fétiche pour While42. Depuis sa création, plus de 1.500 ingénieurs ont rejoint l’aventure. Ils sont tous originaires de France, mais vivent aujourd’hui dans le monde entier : 30 villes sont représentées au sein du réseau.
Réunir des millions de personnes, n’est pas le but de While42, qui se veut un réseau convivial, où l’on se sent avant tout comme dans un groupe d’amis. Du networking, mais tout en douceur, donc.
Si le nombre de membres du groupe est limité, l’événement, lui, est ouvert à tous. Et pour ceux qui hésiteraient tout de même à venir, sachez que de la nourriture française traditionnelle sera servie…
Une nouvelle preschool en français à Brooklyn
Windsor Terrace, coincé entre Prospect Park et le Green-Wood Cemetery, est une enclave calme et presque provinciale de Brooklyn, avec des rues arborées bordées de maisons individuelles aux façades en bois.
Dans l’une d’entre-elles, au rez-de-chaussée, on peut entendre des enfants chanter des comptines en français. La preschool Le Ballon Rouge y a ouvert ses portes au début du mois de septembre, et accueille, trois fois par semaine, deux classes (une pour les enfants de 2 ans, une autre pour les 3/4 ans).
Céline et Jade, les deux institutrices françaises, encadrent ces petits groupes, et leur parlent “100% en francais”. “On leur fait faire des dessins, des collages, on leur apprend les lettres, on développe leur vocabulaire sur des thèmes. Comme les groupes vont de cinq à sept élèves seulement, on a le temps de faire du travail individuel”, remarque Céline, qui s’est installée à New York cet été, et travaillait auparavant comme institutrice dans une école près de Nancy.
Les niveaux de francais des enfants inscrits sont différents, certains parlent le français à la maison, d’autres non. Pour la plupart, le francais est une langue minoritaire.
“Mon but, c’est de les faire parler le plus possible, de les faire jouer entre eux en francais. En quelques semaines, ils ont fait énormément de progrès”, remarque Jade, qui a enseigné le français dans diverses structures à New York, notamment pour les after-schools de l’EFNY.
Anna, une maman américaine qui vit à Ditmas Park, et qui est bilingue en français, l’a constaté. “Je suis très contente du Ballon Rouge, le français d’Arthur s’est beaucoup amélioré, et le fait qu’ils soient peu nombreux dans les groupes est un vrai avantage“, affirme-t-elle. Quant aux prix, ils vont de 560 à 1.890 dollars par trimestre, selon la formule choisie.
Le Ballon Rouge a été lancé par Shumin Ma, une réalisatrice new-yorkaise tombée amoureuse du français lorsqu’elle a commencé à l’étudier, dans son collège de Chinatown. “Le premier film que j’ai vu dans cette langue était Le Ballon Rouge, se souvient-elle. Puis j’ai découvert la France en 1999, pendant un séjour d’études à Dijon. J’ai adoré ce pays et j’ai d’ailleurs vécu à Paris de 2002 à 2007.”
A New York, cette maman a voulu que son fils apprenne très vite cette langue (en plus du chinois et de l’anglais), mais n’a pas réussi à obtenir de place dans une preschool bilingue. Pas démontée, elle a décidé de créer sa propre structure. L’année dernière, le Ballon Rouge a pris la forme d’une coopérative de parents. Cette année, Shumin Ma est passée à l’étape suivante, avec une vraie “école” – son fils Mason, quatre ans, est l’un des élèves.
A la fin de l’année, le Ballon Rouge va déménager à quelques “blocs”, dans des locaux que Shumin Ma a fait aménager à cet effet. Elle a aussi d’autres projets : des cours de musique, de photo ou de cuisine, et des soirées film pour enfants, toujours en francais.
Parallèlement, elle tente de rassembler un petit groupe de parents, afin de lancer en 2015 un programme bilingue en français à la PS 230, dans le quartier de Kensington, en commençant par le Kindergarten. Avis aux intéressés.
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Folie Bruel à Houston
Au premier concert de Patrick Bruel à Houston, ce mardi, c’était la « folie ».
C’est le chanteur lui-même qui le dit sur sa page Facebook. « Ce n’est pas comparable aux spectacles qu’il donnait il y a quelques années en France, où les filles tombaient dans les pommes et qu’il fallait en repousser d’autres de la scène au jet d’eau », nuance Marie-Claude, qui a fait le déplacement d’Austin avec trois copines. Mais il est vrai que le public était particulièrement enthousiaste à la House of Blues mardi soir, répondant par exemple par des tonnerres d’applaudissements et des cris à des déclarations plutôt anodines faites par la star en début de concert comme « Merci de votre accueil, ça fait plaisir » ou « J’ai l’impression qu’on va passer une bonne soirée ».
Résultat : à l’issue d’un concert qui a mêlé tubes de la grande époque et chansons plus récentes avec une référence country à Arlo Guthrie (via la reprise de la version française de City of New Orleans : le Salut les amoureux de Joe Dassin), un hommage en anglais à David Bowie, mais aussi un medley musette et la promo d’un nouveau best of destiné au marché américain, Patrick Bruel a offert un second rappel au public déchaîné de Houston en s’accompagnant seul à la guitare. Et l’idole ne cachait pas son plaisir de confier qu’il « ne pensait pas que cela puisse se passer comme ça ».
Comme pour les autres concerts aux Etats-Unis, la communauté française locale était la première visée, mais elle semble avoir ici répondu avec une enthousiasme particulier. Deux classes d’Awty International School ont planché sur la chanson Mots d’enfants pour gagner des places au concert. La chambre de commerce franco-américaine a organisé son propre concours. Et « depuis deux jours, il y en a qui ne parlent plus que de ça », atteste une Française de Houston venue tenir compagnie à une amie fan de Bruel.
« Comme pour Johnny Hallyday au printemps, on a conscience qu’il ne faut pas laisser passer l’opportunité de voir passer un artiste français à Houston, résume Joëlle Ciesielski, ancienne présidente de Houston Accueil. En douze années passées à Houston, je n’ai jamais vu deux chanteurs français majeurs programmés à la suite. Il est important de soutenir ces initiatives. Les Français se déplacent car ils veulent que ça continue. » La communauté a déjà commencé à dresser une liste des artistes français qu’elle voudrait voir se produire à Houston. Aux premières places : Noah, Goldman et Stromae. Mais elle est bien entendu loin d’être close…
Chez Jean-Baptiste Fontes, la casquette se porte au doigt
Jean-Baptiste Fontes sort un écrin de son sac et ouvre la boite tapissée de velours, marquée d’un logo Jean-Louis Casquette. A l’intérieur s’alignent huit anneaux coiffés de casquettes, de différentes tailles et couleurs.
« Celle-là sont en plastique, celles-ci en bronze. J’en fais aussi en argent et en or. Tout à l’impression 3D », décrit le jeune designer français, qui a lancé la marque Jean-Louis Casquette l’été dernier, à New York.
Créer des bagues à casquette, le concept ressemble à un gag. « J’ai eu l’idée au printemps. Je rentrais de soirée avec un ami [prénommé Louis, d’où le nom de sa marque]. Au métro Bedford, il y avait un groupe de danseurs hip-hop incroyable. On leur a laissé de l’argent dans une casquette, et j’ai eu un flash. Je me suis dit que le symbole de la casquette était fort », dit ce Parisien, forcément coiffé d’une casquette.
A partir de cet objet lié à la culture hip-hop, au basket, à un esprit « cool » et à la solidarité, il a imaginé un bijou, pour hommes et femmes. Son nom : la « caskate ». Le jeune ingénieur de 24 ans, tout juste diplômé de l’école des Arts et Métiers, était alors en stage chez Shapeways, un des leaders de l’impression 3D, à New York.
« Sans cette expérience chez Shapeways, je n’aurais jamais eu l’idée. J’ai commencé à imprimer quelques bagues – j’avais appris à modéliser à l’école. Tout de suite j’ai eu de bons retours. » Cet été, il décide de s’y consacrer à plein temps, et de rester à New York.
Pour ses débuts de micro-entrepreneur, il a vendu en deux mois près de 200 bagues (à partir de 30$ pièce pour les modèles en plastique). Il vient de signer une nouvelle commande de 300 bagues pour un client. « Ce qui est super avec ces bagues, c’est que cela ne laisse personne indifférent. Les gens adorent, rigolent, ou détestent. Il y a beaucoup de second degré dedans. En soirée, quand j’en mets une, cela attire plein de questions. C’est pour cela que je pense que cela peut marcher », prédit Jean-Baptiste Fontes, qui a réalisé des vidéos parodiques pour promouvoir la marque.
« Mon objectif, ce serait que des stars comme Jay-Z ou Rihanna les portent, pour créer un effet viral », poursuit-il. En attendant, le judoka français Teddy Riner a posé sur une photo avec une « caskate » au petit doigt. « J’ai aussi fait un modèle en or pour une des James Bond Girl », glisse-t-il.
Jean-Baptiste Fontes imprime ses bagues sur commande – pas besoin de stocks. « C’est le gros avantage de l’impression 3D », relève-t-il. Cette technique lui permet aussi de customiser ses bijoux : matériau, couleur, taille… Il propose d’imprimer des bagues avec des logos ou des insignes à la demande. Parallèlement, il commence à démarcher des boutiques. « Ma cible, ce sont les hipsters, les fans de casquettes, ceux qui aiment la culture hip-hop », dit-il.
Sa dernière astuce : un pourcentage des ventes de chaque bague Jean-Louis Casquette est donnée à une association de charité new-yorkaise, qui aide des jeunes à s’insérer par la danse hip-hop. La boucle est bouclée.
Gagnez des places pour la "Soirée" de la FACC de San Francisco
Mettez-vous sur votre 31 pour la 33ème édition de “La Soirée”, de la French American Chamber of Commerce de San Francisco, le 21 novembre à la Terra & Mer Gallery. Le thème de cette année n’est autre que le cinéma, de Hollywood à Cannes.
French Morning vous propose de gagner une paire de tickets pour la manifestation. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
Au menu: démonstrations de cuisine par des chefs de renom – avec le meilleur des produits français et californiens – tout en dégustant du bon vin, au son electro du DJ Aykut. Et profiter, bien sûr, de l’open bar !
Un concours, réservé aux étudiants en cuisine, est également organisé. Les autres pourront tenter leur chance pour gagner un voyage à Paris ou une semaine au Club Med.
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L'AFI FEST célèbre le cinéma francophone à Hollywood
Ne passez pas à côté de l’AFI FEST, un festival de cinéma gratuit, du 6 au 13 novembre. Cela se passe à Hollywood, et l’événement fait la part belle cette année aux films français et francophones.
Oubliez les sempiternels hommages au cinéma de la Nouvelle Vague. Pour sa 28ème édition, le festival projette une vingtaine de films français et francophones de 2014.
Parmi les réalisateurs, on trouve des grands noms comme des nouveaux talents. On passe ainsi de Saint Laurent de Bertrand Bonello, Mommy de Xavier Dolan et Deux jours, une nuit des frères Dardenne dans la catégorie “Special Screenings”, à Run de Philippe Lacôte dans la catégorie “New Auteurs” ou le film autobiograhique du rappeur Abd Al Malik, Qu’Allah bénisse la France dans la catégorie “Breakthrough” (Découverte).
Six films représenteront la France dans la catégorie “World Cinema”, dont Le Sel de la Terre de Wim Wenders ou Respire, deuxième réalisation de Mélanie Laurent, nommée à la semaine de la critique au dernier Festival de Cannes.
Programmé par le American Film Institute, l’AFI FEST organise également des table-rondes et des conférences qui portent aussi bien sur les films indépendants que l’évolution des studios d’animation Weta Digital, à l’origine du Hobbit ou de La Planète des Singes.
Gesaffelstein et son électro obsessionnelle à NY
Mike Lévy n’est pas le cousin de notre cher romancier à succès Marc Lévy, mais un DJ français, plus connu sous le nom Gesaffelstein.
Il sera en concert au Terminal 5, à New York, jeudi 6 novembre. Un rendez-vous à ne pas manquer pour les amateurs d’électro.
Gesaffelstein a commencé il y a six ans à produire de la musique électro. Son titre Viol se retrouve propulsé sur petit écran en 2012 grâce à des publicités. Le public découvre alors sa techno sombre, agressive et hypnotisante.
Un an plus tard, en 2013, l’artiste sort son premier album, Aleph.
Quatre fois nominé aux UK Music Video Awards et récompensé par deux awards pour son single Pursuit, le Frenchy se fait peu à peu une place dans le monde de la nuit.
Il a depuis collaboré avec Kayne West, Daft Punk, Brodinski, et plus récemment, avec le rappeur Asap Rocky.
A Mar Vista, une école primaire se mobilise pour un cursus franco-anglais
Un groupe de parents français de Mar Vista se bat pour obtenir un programme bilingue dans l’école publique.
A la Richland Avenue Elementary School de Mar Vista (un quartier de Los Angeles situé entre Santa Monica et Cheviot Hills), les enfants ont déjà la possibilité de suivre des cours de français sous forme d’activité extra-scolaire, dans les locaux de leur établissement. Mais un groupe de parents francophiles veut plus: un véritable cursus bilingue.
«L’an dernier, le Los Angeles United School District-LAUSD (ndlr: l’organisation gérant le système scolaire public de L.A) a rejeté notre demande initiale, arguant que les familles intéressées par le programme n’étaient pas encore assez nombreuses pour qu’il ait une chance de perdurer dans les années à venir » regrette Kami Turrou, une mère d’élève américaine qui souhaite que son fils puisse apprendre le français dès le plus jeune âge.
Pourtant, “de nombreuses familles francophones vivent à West L.A et dans le quartier de Venice. Nous avions déjà plus de 40 familles intéressées par le programme d’immersion à Richland !” explique de son côté Sarah Maniquis, une maman franco-américaine. “Rien que par le bouche à oreille ! Avec un peu de publicité, cela pourrait être bien plus”.
Une demande reconduite l’an prochain
Les parents de la Richland Avenue Elementary School sont d’ailleurs loin de s’avouer vaincus : «La demande d’un Dual Language French Program (cursus bilingue enseigné à 50% en français et 50% en anglais, à partir du Kindergarten) va être reconduite pour l’année scolaire 2015/2016 » souligne Kami Turrou.
C’est sous l’impulsion du directeur de l’école Gérard Granade, principal d’origine franco-basque, que l’idée de ce cursus bilingue a vu le jour. «Il est toujours à la recherche de projets innovants pour contribuer au succès de Richland et encourager de nouveaux parents à rejoindre l’école ».
L’atout de ce futur programme par rapport à ceux du LILA et du Lycée français ? « Le fait qu’il n’y a aucun frais de scolarité ! Tout le monde n’a pas les moyens de mettre ses enfants dans le privé ! Ce serait tout de même formidable que les familles de Los Angeles puissent avoir accès à de nouvelles formules d’enseignement en langue française gratuites pour leurs enfants !» estime Kami Turrou.
En attendant que le LAUSD approuve le projet des parents d’élèves de Richland, les cours de français payants, après la classe, se poursuivent cet automne. «En fonction de la demande, nous allons renouveler notre première session de huit semaines de cours » explique Florence Farenc, professeur de français à Richland et directrice de France Exchange. «Pour l’instant, nous n’avons que des élèves scolarisés à Richland mais nous sommes ouverts à l’idée d’accepter des élèves venus de l’extérieur, à la recherche de cours de français abordables».